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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 13:46
Le roman que Mi vous conseille

MINIATURISTE (The Miniaturist)

Jessie BURTON

Peebo & Pilgrim Limited, 2014

(traduit de l’anglais par Dominique Letellier)

Paris, Gallimard, 2015

ATTENTION : COUP DE NUITS BLANCHES GARANTIES

Nous sommes à l’automne 1686, Petronella Oortman, dite Nella, 18 ans quitte son village et, suite à un mariage arrangé par sa mère, arrive à Amsterdam rejoindre son mari le riche et beau Johannes Brandt. Cet homme est l’un des riches marchands de la ville. Il vit dans une belle maison avec sa sœur Marin, célibataire austère, rigide et ses deux domestiques. Comme cadeau de mariage, Johannes « qui parle toutes les langues sauf celle de l’amour » offre à sa jeune femme une maison de poupée, réplique exacte de leur propre intérieur. Nella d’abord vexée se prend au jeu et fait appel à un miniaturiste pour meubler la petite maison. Très vite elle va de surprise en surprise ; découvre les « petits secrets » des uns et des autres. Je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre plaisir de lecteur, ce serait criminel ! C’est le premier roman de Jessie Burton qui s’est inspirée de la maison de poupée de Petronella Oortman exposée au Rijksmuseum d’Amsterdam. Un récit extrêmement documenté, une écriture délicate, un conte fantastique. Une évocation sans concession d’une société conformiste, où puissants et religieux règnent sans partage. On ferme le livre et on se pose la question : le monde a t-il si peu changé ?

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 13:41
le moustique du Fort Paté à Oléron
le moustique du Fort Paté à Oléron

Sans être une enfant du pays, selon l'expression aujourd'hui consacrée mais implantée définitivement en Roussillon depuis 1998 et fréquentant assidûment la région depuis 1968 (et cela fait un paquet de jours puisque j'étais enseignante ! voilà c'est dit, personne n'aura à le faire !) je constate avec grand déplaisir que les moustiques sont de plus en plus présents. Campeuse invétérée, ayant gravi tous les échelons dans la hiérarchie des modes d'hébergement, de la canadienne rustique au camping-car, j'ai donc toujours été en contact intime avec la nature et dispose donc de points de comparaison relativement fiables. D'ailleurs ce n'est pas une vue de l'esprit puisqu'il semblerait que l'on soit dans une zone à risque. Cliquez sur le lien suivant pour en savoir autant que moi sur le moustique tigre. http://www.lindependant.fr/2013/04/13/moustique-tigre-la-chasse-est-ouverte-partout,1745037.php Je me pose donc bien des questions, à commencer par celle-ci : comment se fait-il que petit à petit les moustiques, y compris l'affreux pas beau de tigre, se mettent à pulluler ? Sachant qu'il y a un lien entre la présence de cet insecte (que je me fais toujours un plaisir de zigouiller) et l'eau, j'en suis venue à me demander si tous les lacs qui petit à petit sont apparus dans la région n'y seraient pas pour quelque chose. En premier lieu, il y a les lacs de barrages, nous en avons 4 dans le département. Le plus ancien est celui des Bouillouses qui date du début du XXe, il y a ensuite celui de Vinça opérationnel depuis 1976, le lac de La Raho qui a re-vu le jour en 1977. Son cas est fort intéressant car il est implanté sur un ancien lac asséché en 1854 parce que jugé inutile !!! Enfin le petit dernier mis en eau en 1994 à Caramany. A part cela il y a une foule de petits lacs nés des multiples gravières creusées sur le cours de la Têt et du Tech. Pour information, entre Céret et la Méditerranée, il y a les 2 lacs de St Jean Pla de cors, celui de la Grange, lycée technique de Villelongue et un autre à Palau del Vidre. Ces lacs, globalement sont à visée touristique mais personnellement, et même si je ne m'y connais pas beaucoup, je me demande si le jeu en vaut la chandelle. Déjà parce que les gravières ont un impact sur l'environnement, notamment l’érosion, le lessivage des sols. Ensuite ces lacs génèrent de l'humidité, donc une évaporation qui entre en inter-action avec la flore et donc la faune. Voilà, même si je ne suis pas spécialiste, on ne m'ôtera pas de l'idée que la pullulation des moustiques a sans doute plus à voir avec ces plans d'eau qui fleurissent partout plutôt que l'eau que nous laissons dans nos soucoupes sous nos pots de fleurs ! Do

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 14:38
Loi Macron

Foin de palabres, ça doit aller vite ! Hop ! Encore un coup de 49-3 ! Je ne m'étendrai pas sur le sujet, j'ai juste une suggestion. Si le gouvernement est décidé à gouverner à coups de 49-3, faisons des économies en donnant un grand coup de balai. Chambre des députés, Sénat … pfutt ! Du balai !

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4 juin 2015 4 04 /06 /juin /2015 19:57

Sujet ô combien important ! Dans un premier temps je m'étais focalisée sur être, être vrai. Être soi, sans excès, sans la jouer « opérette marseillaise » mais sans fausse humilité. Ceux qui forcent le trait en parlant d'eux, sans même avoir l'air de se douter que parmi leur entourage certains ne se laissent pas berner, sont tout aussi exaspérants que ceux qui affectent d'être insignifiants. Au final l'un et l'autre passent à côté de leur vie et même si le vantard à plus de chance d'arriver à faire illusion, dans la mesure où ce que nous émettons nous revient toujours, chacun sera sans doute pris à son propre piège. Tout bien considéré ce qui m'intéresse c'est tout simplement « être », vivre ! Vivre pour vivre, en étant à l'écoute de ses ressentis, en manifestant ses sentiments dans le moment présent et en laissant le mental de côté. C'est en regardant vivre notre chien que nous avons pris conscience de la leçon de vie qu'il nous distille au quotidien et que j'ai ressenti le besoin de partager ce qui suit avec vous.

Être

Atteint d'un lymphome, une chimiothérapie aurait pu être programmée mais ni Elisabeth sa vétérinaire ni nous ne l'envisagions ; le protocole est rigoureux, nécessite une hospitalisation pour un résultat très aléatoire au prix de beaucoup de souffrances. A noter qu'en cas de chimio pour un animal, l'hospitalisation est obligatoire, la législation imposant de récolter et détruire les urines et les selles contaminées par les substances chimiques injectées, pour éviter leurs dispersions dans les réseaux d'assainissement. Etonnant que ce protocole ne s'impose pas pour les humains mais pas surprenant que l'on retrouve des substances médicamenteuses de toutes sortes dans les stations d'épuration ! Virgile reçoit un traitement dont le but est de lui éviter toute souffrance, de le maintenir au mieux de sa forme. Compléments alimentaires, vitamines et rayonnance sacrée, nous lui administrons de la cortisone et un traitement homéopathique pour limiter les épisodes inflammatoires et freiner le développement du cancer.

Être

Il est évident qu'il n'est pas toujours au mieux de sa forme et dans ce cas le fox d'à côté peut mener grand train il ne bouge même pas une oreille. Il a perdu de sa musculature, nous l'entraînions comme un athlète, alors parfois l'arrière train fait dissidence lui donnant une démarche un peu chaloupée. Il manque de temps à autre son coup pour investir fauteuils ou canapé (ça vous choque ?), boude les miettes du petit-déjeuner puis les symptômes s'apaisent et nous le retrouvons. Râleur, cherchant la bêtise à faire, manifestant bruyamment sa joie, quémandant des grattouilles, ne boudant jamais son plaisir. Et c'est là que se situe la différence entre l'animal et l'humain. La mentalisation existe, nous le voyons avec la pratique de la communication intuitive http://www.longville-dofredo.com/2015/05/la-communication-intuitive-1.html mais l'animal vit au présent même s'il est capable d'établir des comparaisons. L'animal ne regarde pas en arrière, ne se replonge pas dans le passé pour se remémorer quand tout allait bien, il n'anticipe pas non plus sur le futur. Résultats des courses, vivant dans le présent il ne cherche pas à être raisonnable et ne se prive d'aucune joie. Tout reste important, pas d'échelle de valeur, l'animal ne juge pas. Si Virgile a envie de nager, il saute à la patouille, il musarde, goûtant tous les petits plaisirs de la vie qui perdent leur intérêt chez l'humain dès que surgissent les problèmes. Du coup même très malade, son quotidien est peu différent de ce qu'il était avant. S'il ne marche plus 6 heures, il continue à fréquenter ses lieux de prédilection et afin de l'aider nous avons cogité pour lui permettre de se balader sans se fatiguer. Chariot de rando et sac à dos, c'est parfait pour lui et épatant pour nous parce qu'assez sportif !

Être

En conclusion je ne veux pas dire que si nous nous astreignons à vivre au présent nous solutionnerons tous nos problèmes, surmonterons toutes les difficultés. Par contre je suis persuadée que si petit à petit nous nous habituons à faire les choses avec plaisir, même les plus banales, à les exécuter en conscience (donc à ne plus faire deux choses à la fois), si nous pratiquons la méditation sous une forme qui nous convient, nous pouvons vivre mieux et plus intensément. Faire ce que l'on aime et ne pas se laisser rabaisser sous le faux prétexte qu'il y aurait des activités plus nobles que d'autres, s'aimer en se faisant la grâce de se pardonner ses erreurs, son passé, c'est vivre ce que l'on est venu vivre, c'est « Être » ! L'animal ne fait que ce qu'il a envie de faire, sauf si le dressage l'a abîmé. Même s'il a cavalé 15 000 fois après sa balle, ce sera toujours la première fois. C'est en cela que nous devons l'imiter, être toujours enthousiaste. Chacun a le droit de réinventer sa vie pour coller à ses désirs profonds et même si cela ne nous guérit pas de tout, cela nous évitera de nous faire du mal et nous permettra de vivre pleinement tout en coupant l'herbe sous le pied à certaines maladies en devenir ! Do

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 19:59

Le 14 mai sur un marché, alors que je m'apprêtais à régler mes achats par Carte Bleue, le commerçant m'a averti que je n'aurai pas de reçu, sauf si j'avais une adresse internet à lui communiquer, car le Crédit Agricole avait opté pour la dématérialisation pour peu que le commerçant ait accepté cette option. De fait, après que avoir tapé mon code secret et validé, le commerçant a pu me montrer le reçu sur l'écran et quelques jours plus tard, alors que nous étions de retour « at home », j'ai trouvé le reçu à imprimer ! Et bien je vais vous dire, les banques ont tout compris ! Elles n'ont pas fini de s'enrichir sur notre dos. Parce que lorsque le système sera généralisé ! Bonjour l'angoisse. Êtes vous certain que vous n'oublierez pas de temps à autre de défalquer quelques achats ? Et comme les petits ruisseaux font les grandes rivières !!! Sans compter qu'étant censés conserver ces foutus petits reçus, pour que les banques fassent quelques petites économies, c'est l'usager qui y mettra de sa poche. CQFD

Do

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 19:11

Les loups ne sont plus un mythe mais bel et bien une réalité qui oblige à s'interroger ! Nous sommes revenues il y a peu d'un séjour dans les Alpes de Haute Provence. La Haute vallée du Verdon est une merveille, des paysages à couper le souffle, austères parfois, des reliefs tourmentés et des villages préservés.

Haut Verdon près de Colmars des Alpes
Haut Verdon près de Colmars des Alpes

Pas de luxe ostentatoire, un petit air d'Italie, un petit coin de paradis qu'il nous reste à explorer avec de vrais campings partout, pas ces hôtelleries de plein air où les bungalows ont remplacé tentes, caravanes et camping-cars. Entre les parlottes au syndicat d'initiative de Saint André les Alpes et une rencontre à Annot nous avons compris que nos futures randos ne seraient sans doute pas de tout repos.

Les grès d'Annot
Les grès d'Annot

Si la possibilité existe de croiser un loup, il est presque impossible que nous ne croisions pas la route de patous. Leurs attaques sont source de gros problèmes que nous connaissons bien d'ailleurs ayant à deux reprises dû détaler au pas de course pour échapper à des patous lancés à nos trousses ! La sécurité en montagne se décline de différentes manières. Protéger les troupeaux des attaques de loups et de chiens errants, assurer la sauvegarde des randonneurs régulièrement menacés par les chiens. Depuis quelques années les bergers ne vivent plus avec le troupeau de manière permanente. Assumant une autre activité, ce sont les patous qui protègent seuls les animaux. Sur les dents pour avoir veillé toute la nuit et repoussé d'éventuelles attaques de loups, les randonneurs font bien souvent les frais de leur fatigue. La question est épineuse car que faire ?

Les loups, hou, houhouhou !

Les loups sont de plus en plus présents, l'espèce est protégée. Cette présence est telle que les chamois, les sangliers descendent dans les villages qu'ils évitaient auparavant. A Annot nous avons fait la connaissance d'un homme du coin, chasseur à ses heures. Président d'une fédération de chasse, il assistait il y a peu à une réunion dont le but était de définir une politique de gestion de la faune sauvage, entendons « du loup ». Car s'il n'y a pas encore péril en la demeure, l'attitude n'est plus à l'angélisme. Il nous a rapporté qu'un peloton de gendarmerie chargé de veiller sur les lieux du crash de l'A320 de la German Wings a surpris une meute de 16 loups patrouillant dans les décombres ! A ce jour, nulle attaque de loups contre des humains n'est à déplorer mais si la population, qui n'a pas de prédateur naturel, n'est pas régulée, il est inutile de se voiler la face, les problèmes surgiront. Il n'y a qu'à voir ce qui se passe actuellement avec le vautour fauve des Pyrénées. Menacé d’extinction, protégé, le vautour est accusé de s'attaquer maintenant aux troupeaux ! Vrai, faux, exagéré ou pas, il faut bien reconnaître que l'écologie se teinte d'intégrisme et ne tient pas toujours compte de la réalité ! Côté Pyrénées, si nous avons croisé sa route sur les contre-forts du Canigou, le loup est présent mais encore discret, souvent venu d'Espagne, il est au moins un spécimen qui a suscité quelques interrogations. A Nohèdes, des poils prélevés sur une brebis tuée par un loup ont été analysés. Le loup avait la même signature génétique que ceux que l'on trouve dans les Alpes du Sud !? Pas facile pourtant de franchir le sillon rhodanien si peuplé ? Bizarre ! N'aurait-il pas été un peu aidé à moins qu'élevé en famille il ait été « largué » parce que devenu encombrant ? Nos vignes abritent bien de plus en plus de varans ! Do

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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 12:58

Ils ne leur manquent que la parole ! Combien de fois avons nous dit ou entendu cette expression de quelqu'un parlant de son chien, de son chat ? Cela fait souvent sourire et pourtant ! Les animaux s'expriment bel et bien mais peu d'entre nous arrivent à les « entendre ». Intuitivement nombreux sont ceux qui communiquent avec leur animal mais cela reste du domaine du possible sans aucune certitude, la compréhension du message tenant plus à l'interprétation de postures, des intonations dans les jappements ou miaulements. Pourtant la communication animale existe vraiment. Elle se manifeste entre animaux mais aussi entre humains et animaux. Cette communication s'est structurée à partir de connaissances actuelles en neurosciences sous l'impulsion d'une femme, Anna Evans, qui lui a donné le nom de communication intuitive.

Anna Evans
Anna Evans

Pour faire simple, il faut savoir que nos cerveaux humains émettent des ondes de différentes fréquences dont les ondes Alpha entre 8,5Hz et 12Hz et Béta entre 12Hz et 45Hz. L'activité cérébrale des animaux émet uniquement sur une fréquence Alpha. En arrivant consciemment à se « caler » sur la fréquence d'un animal, le « communiquant » peut le comprendre, se faire comprendre de lui. Et cela change tout ! Evidemment, certains penseront en lisant ces lignes « Commençons déjà par arriver à communiquer entre humains ! ». Et bien non, le clivage humain animal ne me semble plus de mise et cette communication intuitive est une preuve supplémentaire que tout est interconnecté, que nous sommes tous un, reliés à la Source.

Virgile
Virgile

Nous venons personnellement de vivre un très beau moment en communication intuitive grâce à Anna Evans que nous avons connu en cherchant des informations sur ce sujet. Nous partageons notre quotidien depuis presque 12 ans avec Virgile, fox terrier à poils durs mais néanmoins frisé comme un mouton. Tonique, comédien, voleur et râleur, débordant d'amour, c'est un compagnon au grand cœur qui a accompagné notre mère jusqu'à son dernier souffle. Nous pensions en nous laissant adopter par ce que c'est exactement ce qui s'est passé, que ce choix de vie que nous faisions entraînerait quelques sacrifices mais nous ne savions pas à quel point nous allions nous enrichir. Sauf rares exceptions, Virgile partage avec enthousiasme notre quotidien, c'est un grand voyageur que l'âge a cependant rattrapé avec quelques désagréments. Activant chaque jour les rayons sacrés pour notre plus grand bénéfice, nous les utilisons aussi pour soigner, nous les activons maintenant pour Virgile selon les « prescriptions » de Joéliah afin de l'aider à poursuivre gaillardement son chemin de vie.

Avec une des femmes de sa vie
Avec une des femmes de sa vie

Cependant nous posant certaines questions quant à son ressenti, ses attentes, parfois très déconcertées lorsque nous nous sentions interpellées par ses regards insistants que nous ne savions décrypter, nous avons donc eu recours à Anna Evans pour savoir ce que Virgile avait à nous dire. Nous avons au préalable remis nos questions pour Virgile à Anna Evans (qui ne savait de lui que son âge, son sexe et son nom) et s'est ensuite calée sur les fréquences de notre chien. Voici ce qu'il nous a communiqué :

A propos de sa santé, Virgile affirme ne pas vouloir poser de problème, il ne veut pas faire de peine. Il se sent fatigué et parfois le cœur lui manque, il s'en excuse et s'il est moins démonstratif, ce n'est pas qu'il nous aime moins. Soucieuses de savoir si les promenades faites ensemble lui convenaient, avec ou sans chariot, et quels étaient ses désirs, Virgile nous a appris qu'il n'avait jamais aimé grimper, qu'il n'était pas contre nous attendre à la maison voire aussi chez Claudie puisque Bamboula n'était plus là si les randonnées étaient trop difficiles. Anna Evans lui a ensuite demandé de nous parler de sa santé, ce qui nous tracassait le plus. Nous avons appris qu'il aimait bien sa vétérinaire, il l'a trouve douce, elle le respecte. Il sait qu'il est sur le départ mais pour ce qui est de l'aider à partir ce n'est pas le moment car nous avons Frédérique et moi encore du chemin à faire !

Virgile, notre compagnon à 4 pattes, nous donne donc à notre insu des leçons de vie ! Il nous prouve aussi que les animaux sont sensibles à la manière dont on les traite, de quoi réfléchir !

Ayant souhaité l'entendre nous parler des soins qu'il recevait et principalement des rayons sacrés que nous activons pour lui, Virgile nous a appris qu'ils lui apportent le sentiment d'être entouré, très bien soutenu et de devenir un sage. Les rayons le nettoient ! Virgile nous a aussi parlé des présences désincarnées qui transitent chez nous et que j'aide à partir dans la Lumière. Il nous a avoué ne pas aimer cela du tout car il est bien conscient des souffrances de ces âmes. Néanmoins il n'a pas la prétention d'avoir été missionné pour nous en tant que révélateur de l'invisible même c'est souvent lui qui nous les signale. Il est simplement un animal de cœur et a juste l'ambition d'être un membre de la famille. L'entretien s'est terminé après que nous ayons demandé à Anna Evans de lui transmettre notre message : « Tu es pour nous une révélation et une des plus belles relations de notre vie ». En retour il nous a transmis le sien. Il se sent très privilégié d'être avec nous et nous adresse un message d'amour modeste, de fidélité, de reconnaissance, un amour inconditionnel. Il nous a donné son cœur, notre amour nourrit sa vie. Il est sur un petit nuage. Notre message le rend heureux, il l'accepte mais cela l'intimide.

Voyage en classe très économique
Voyage en classe très économique

Voilà, je n'ai pas retranscrit la totalité de cet entretien mais l'essentiel y est et nous prouve sans équivoque que nous devrions réfléchir un peu plus à la place que nous réservons aux animaux. L'Humanité s'est longtemps demandé si les femmes avaient une âme, c'est admis aujourd'hui, admettrons nous un jour qu'il en est aussi ainsi pour les animaux ? Imaginons ce que vivent les animaux que l'on élève, transporte, abat sans considération et dépèce parfois encore vivants ! Ne devrions nous pas repenser à la légitimité des zoos, cirques, élevages en tout genre ? Où est la dignité due à ce qui vit ? Certes nous ne nous posons même pas cette question pour nos frères humains parfois ! Je ne suis pas le chantre du végétarisme ou du végétalisme, d'ailleurs il y a un truc qui me turlupine : que ressent une carotte que l'on mange crue ?!, mais je suis certaine qu'il serait temps de comprendre que si le règne animal et le règne végétal nous font la grâce de nous nourrir, il serait temps de repenser nos comportements. Manger en conscience et rendre grâce, remercier et parfois s'excuser ! Do

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15 mai 2015 5 15 /05 /mai /2015 16:24

Nous avons relaté plusieurs randonnées sur ce blog, nos préférées, mais nous ne vous avons jamais présenté une de nos balades favorites, vivifiante, apaisante, et ressourçante, une merveille : le « rec dels molins », à Laroque des Albères, à trois kilomètres de chez nous seulement. Laroque des Albères, joli village surplombé d’une tour médiévale au pied des Albères, est un petit paradis pour le randonneur. Il vous suffira d’une heure, aller et retour, pour découvrir parcours enchanteur et bien ombragé. On ne peut pas se tromper, il suffit de suivre le chemin de l’eau !

Garé à la chapelle San Sebastia, on commence par descendre en direction des jardins de la Florentine, déployés au pied du vieux village, dans une courbe de la rivière de Laroque. Au printemps, c’est une explosion de couleurs, un enchantement pour les yeux. Après la passerelle franchissant la rivière, on attaque la grimpette d’un jarret ferme et déterminé en direction de l’église ; à la hauteur du portail récemment restauré, on tourne à droite vers la montagne, dépassant rapidement les dernières maisons du village pour pénétrer dans le sous-bois. Le sentier grimpe sans équivoque le long d’un ruisseau facétieux, en direction d’une première curiosité, le moulin de la Pave.

le moulin de la Pave
le moulin de la Pave

Mentionné pour la première fois en 1306, ce moulin a fermé ses portes en 1870 après cinq siècles d’activité. Récemment restauré, le bâtiment épouse la déclivité du terrain et se développe sur trois niveaux. En haut, le logement du meunier, le « casal » ; en dessous la salle des meules, et en bas, la « carcabà », pièce voûtée qui contenait la roue horizontale actionnée par l’eau chutant de la « bassa », un bassin du 19ème siècle construit au dessus du moulin, d’une contenance de 365 m3, encore bien visible aujourd’hui, quoiqu’asséché et en partie comblé.

le bassin
le bassin

Continuant à cheminer et à grimper, on ne tarde pas à arriver à la font dels Ocells, où une petite halte rafraîchissante s’impose. Il parait que l’eau est délicieuse, mais elle n’est pas contrôlée. A vous de voir !

la font dels ocells
la font dels ocells

La grimpette se termine au bassin creusé en 1897, à 150 mètres en amont du moulin de la Pave, pour les besoins de l’ancienne usine électrique à laquelle ce réservoir était relié par une conduite en fonte encore visible par endroits. Hé oui ! Il y en a eu des choses, à Laroque des Albères, dans le temps jadis : une usine électrique et pas moins de six moulins : un moulin drapier, un à huile, et quatre à farine ! Tout cela fonctionnant grâce à l’eau du « rec », ce joli canal d’irrigation creusé au 13ème siècle pour approvisionner le village, arroser les jardins et faire fonctionner les moulins. Il prend son eau dans la rivière de Laroque, au lieu dit « les Caranques », vers lequel nous nous dirigeons à présent, en suivant son cours facétieux. C’est un pur bonheur. Et c’est plat !

Le rec dels Molins à Laroque des  Albères

On y fait parfois de curieuses rencontres...

au fil de l'eau
au fil de l'eau

Aujourd’hui, le « rec » n’est plus utilisé que pour l’irrigation des jardins, mais il n’en reste pas moins important. Il y a du reste toujours des préposés à l’entretien qu’il nous arrive de croiser régulièrement, et il est bien dommage de constater à maintes occasions, surtout en été, que certains promeneurs indélicats font vraiment parfois n’importe quoi ; que de fois n’avons-nous pas œuvré à défaire les barrages qu’ils s’étaient amusés à construire sur son cours, pour s’amuser, tout simplement. Alors vous qui mettrez vos pas dans les nôtres, s’il vous plaît, respectez-le !

Chemin faisant, nous arrivons aux Caranques, site particulièrement prisé des rocatins aux heures chaudes de l’été : là, la rivière dévale la montagne en une succession de cascades et de piscines naturelles, pour la plus grande joie des petits et des grands, sans parler des chiens !

les Caranques
les Caranques

Arrivé là, plusieurs solutions. On peut tout simplement revenir sur ses pas, mais il est possible dans ce cas de bifurquer sur sa gauche à mi chemin du canal pour descendre jusqu’à la « fontaine minérale », autre curiosité rocatine. On peut aussi s’offrir une autre grimpette, en suivant sur une courte distance la direction du col de l’Ullat ; on passera devant une autre fontaine, la « Vallaury », avant de redescendre sur Laroque par un adorable sentier en corniche, resplendissant de cette végétation méditerranéenne dont on ne se lasse jamais : cistes, chênes verts, genêts…

le chemin du retour
le chemin du retour

Au bout du compte, on retrouve le bassin et on remet ses pas dans ceux de l’allée pour revenir à San Sebastia. Vraiment, le rec dels molins, on ne s’en lasse pas !

Fredo

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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 14:22

3 jours intensifs de balades majoritairement dans le Lot avec au programme uniquement de l'inédit. Afin d'éviter des déceptions, nous essayons de ne jamais remettre nos pas dans ceux du passé. Les souvenirs sont fragiles, ils survivent mieux si l'on ne cherche pas à les réanimer ! Notre périple a commencé par Saint-Céré pour se terminer sur le causse de Limogne. Entre ces deux pôles, des temps forts avec les découvertes de Figeac, du village médiéval de Peyrusse le Roc et une rando autour de la phosphatière du Cloup d'Aural.

Figeac place du musée Champollion
Figeac place du musée Champollion

De Figeac, je ne vous dirai pas grand-chose si ce n'est que le patrimoine architectural est splendide et que son grand homme ne peut laisser indifférent, Champollion ! Une ville se découvre en se laissant porter par le hasard. Si un jour vos pas vous y conduisent, faites y halte et abandonnez-vous au plaisir de la découverte !

Cathédrale et Tours du roc de Thaluc à Peyrusse le roc
Cathédrale et Tours du roc de Thaluc à Peyrusse le roc

Je serai par contre plus loquace en ce qui concerne Peyrusse le Roc. Un avertissement pour commencer, si vous avez la guibolle faiblarde, le cœur flagada, oubliez ! Entre le point de départ situé au village nouveau et le niveau bas du site médiéval, il n'y a que 150 mètres de dénivelé mais la descente est plutôt vertigineuse ! Peyrusse a connu un bel essor et atteint 3500 âmes au début de la guerre de 100 ans. Ses vestiges attestent de cette splendeur : 2 châteaux, une cathédrale, une synagogue, un hôpital pour les pèlerins et enjambant le torrent, l'Audierne, tout au fond de la vallée, deux ponts dont un ouvrage splendide en dos d'âne.

Pont sur l'Audierne
Pont sur l'Audierne

Nous n'avons rencontré qu'un problème mais de taille. Les pluies diluviennes des jours précédents ayant transformé le sentier en patinoire, nous n'avons pu passer le pont pour regagner le village par le sentier muletier. Quelques mains courantes seraient les bienvenues pour sécuriser le sentier en bordure du torrent. Etonnant que les instances européennes ne se soient pas encore emparé de ce problème lié à la sécurité ! Cela nous aurait évité de ahaner comme des bêtes de somme pour retrouver la place des 13 vents, notre point de départ !

Roc del Thaluc, Frédo est presqu'en haut !
Roc del Thaluc, Frédo est presqu'en haut !

Peyrusse le Roc est un lieu fort en sensations. Dès le départ les deux tours du Roc del Thaluc annoncent la couleur ! Des échelles escaladent le piton rocheux quasiment à la verticale. Frédo s'est lancée dans l'aventure, je me suis dégonflée !

Chemin de halage au bord du Lot
Chemin de halage au bord du Lot

Le Lot recèle de beaux villages mais aussi des ouvrages d'art étonnant comme le chemin de halage près de la halte nautique de Bouziès. Taillé dans le roc il est emprunté par le GR qui mène à Saint Cirq Lapopie. Stupéfiant !

Au sein d'une phosphatière
Au sein d'une phosphatière

De Bouziès nous avons rattrapé notre dernier point de chute après une halte à Limogne qui possède une VRAIE droguerie. Pleinement satisfaites de nos achats dans le tout nouveau local de la quincaillerie, nous avons gagné notre dernière étape. Le causse de Limogne à la végétation aride compte plus d'une centaine de gouffres envahis par une flore luxuriante. Anciennes grottes formées à l'ère tertiaire et comblées par des sédiments, ces cavités sont restées longtemps ignorées. C'est à Caylus qu'en 1865, un fin observateur fit la relation entre la présence de drôles de pierres (des nodules de phosphates) et un rendement plus élevé des cultures de blé. L'exploitation des gouffres comblés démarra dès 1870 et marqua le début d'une ruée vers un nouvel Eldorado. Les blocs extraits étaient broyés en surface dans des moulins dont ici ou là subsistent quelques vestiges puis le minerai était acheminé par gabarres sur le Lot jusqu'à Bordeaux puis en Angleterre. En Angleterre ! Pourquoi là-bas ? En 1886, la situation économique du Quercy devint critique et l'exploitation du phosphate commença à péricliter. Quelques dizaines d'années plus tard, on oublia les phosphatières qui ne sortirent vraiment de l'oubli que grâce à la paléontologie, ce sont en effet de véritables sanctuaires en fossiles de toutes sortes. Les phosphatières disparurent donc du paysage ne servant plus que de décharges occasionnelles et sauvages. La phosphatière du Cloup d'Aural est de ces sites redécouverts il y a peu car je suis certaine qu'étant venue à Bach une première fois dans le courant de 1999 à cette époque si sa présence était attestée, mis à part des encombrants, les trésors qu'elle recelait n'avaient pas encore vu le jour ! Nous en connaissions donc l'existence mais pas le complexe du Cloup d'Aural et nous nous attendions à vivre un grand moment. Pas de chance en ce mois d'Avril les visites se font au compte goutte, 2 visites par jour, une à 15h l'autre à 16h30. Il était 15h30 et impossible d'attendre, nous avons donc opté pour le sentier de découverte qui démarre au Cloup d'Aural !

Une halte sur le GR à Bach
Une halte sur le GR à Bach

Bien décidées à revenir pour cette visite, nous avons suivi l'itinéraire sur une grande partie, retrouvant avec plaisir la douceur de cette campagne très dégagée, sentant bon le miellat des chênes et où les rossignols commençaient à faire leur gamme. Nous avons posé notre sac le temps de visiter l'église de Bach, une halte sur les sentiers de Saint Jacques, déambulé dans le village puis, reprenant le ptibus nous avons filé cap au sud pour rallier notre bergerie où nous nous apprêtions à vivre un grand moment que je vous narrerai bientôt : une rencontre avec une personne pratiquant la communication intuitive avec les animaux. Magnifique. Do

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 14:58
Une idée qu'elle est bonne!

Oui, c’est vrai, je rabâche, mais je suis toujours estomaquée et révulsée de voir le nombre de bouteilles plastiques, de canettes, de paquets de cigarettes (vides), et d’emballage cartons ou plastiques, divers et variés, qui jonchent le bas-côté des routes. Nous nous en faisions encore la réflexion en sillonnant les très belles petites routes du Lot et de l’Aveyron où nous étions récemment. Et brusquement, une idée a germé ! Au lieu d’envisager de nous faire payer les services de déchèteries et de ramassage d’ordures ménagères en fonction du poids de notre poubelle, pourquoi ne pas faire le contraire ?

En effet, si nous étions payés en fonction du poids de nos déchets, plus personne n’aurait l’idée de s’en débarrasser sur le bord des routes ! A l’inverse, chacun s’appliquerait à en avoir le plus possible et je suis même sûre que certains s’amuseraient à aller ramasser les déchets des autres pour se faire plus d’argent ! Et on se battrait pour récupérer les détritus qui gâchent le paysage !

Voilà comment on pourrait rendre la France plus propre. Mais je ne suis pas sûre que ce soit la priorité des élus et oui, je sais, le traitement des ordures, ça coûte déjà très cher (on n’arrête pas de nous le répéter, comme pour justifier ce qui se prépare), alors faut pas rêver. Oui, mais cela ferait plus de déchets à traiter, ce qui serait générateur d’emploi ; une bonne chose pour notre économie, donc. Et puis ça doit bien rapporter à certains, le recyclage, quand-même.

Alors si, on peut rêver.

Fredo.

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