Je fais d'abord une rectification car suite à des recherches, le message que je vous ai envoyé dans la dernière lettre n'est pas d'Alejandro Jodorowski mais de LAKAMI.
Ce message a été donné dans un groupe qui partage les écrits de Jodorowski d'où la confusion.
Ceci n'enlève en rien la portée du message et même s'il faudra des années pour voir la transformation lumineuse sur Terre, elle aura lieu en son temps.
Voilà 5 mois que j'écris des messages d'éveil ou que je fais passer des messages sur la mascarade mondiale actuelle et je pense que ceux qui voulaient ouvrir leur conscience l'ont fait, que ceux qui l'avaient déjà ouverte savent et ceux qui restent endormis ont choisi leur camp et restent fixés dans le conditionnement de la peur.
Tout ou presque a été dit, tricheries, mensonges, trahisons, manipulations pour asservir l'humanité par le fameux vaccin salvateur réduisant l'homme en esclave...
Les dirigeants du nouveau monde ont fait leur choix manipulateur et destructeur et maintenant, cela ne sert plus à rien de vouloir convaincre ceux qui ne le désirent pas, au risque même de recevoir de la mauvaise énergie en retour.
Il n'est plus temps de révéler, il est temps d'être aligné avec ses propres choix et de continuer à aimer simplement en acceptant les choix de chacun.
Je vais comme d'autres éveilleurs de conscience, rester axée sur l'élévation vibratoire, la seule qui peut nous aider à tenir lors de cette traversée de tunnel qui sera très sombre pour les uns, lumineuse et calme pour les autres.
Il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre même en parlant avec la langue des signes en donnant des preuves tangibles, donc inutile de perdre son énergie.
Je donnerai juste des idées ou des conseils pour se sentir calme au milieu de la tempête.
Il suffit de laisser faire en troisième dimension, nul ne peut arrêter l'effondrement du système mondial. Tout va s'écrouler du plus haut sommet à la base.
Il y a 30 ans, les guides nous demandaient de nous préparer à cela et de devenir des phares lumineux et stables.
Le temps est arrivé.
Tel qu'indiqué dans l'apocalypse, ceux qui refuseront la marque de la bête seront sauvés par l'amour christique.
Tout ce qui se passe est donc inscrit depuis plus de 2000 ans dans les évangiles, l'apocalypse, le livre des révélations.
La destruction ET la renaissance.
Tout est juste, tout est indiqué pour que chacun puisse faire ses choix.
Alors je me fixe sur le bonheur de vivre, la joie d'être incarnée en ces temps mouvementés et la grâce d'assister à la renaissance lumineuse d'une partie de l'humanité éveillée qui aura choisi cette voie.
Je vous souhaite que le meilleur soit pour chacune et chacun !
Après avoir pas mal souffert sur la route, un monde fou et de fous, encore et toujours des circulations alternées, des voies condamnées de préférence sur les quelques voies de dépassement, nous avons réussi à atteindre Prats Balaguer non sans mal. Traditionnellement la route d’accès au village est considérablement encombrée par les nombreux « babas » qui installent leur campement n’importe où au bord du vide. Une version « soixante huitarde » pour « prendre les eaux », le coin regorge de vasques d’eau chaude. Si généralement nous nous faufilons de notre mieux, nous n’étions encore jamais tombées sur une épave au milieu de la route, pile-poil dans l’épingle. Une épave mais pas l’ombre d’une trace d’accident !
A coup sûr il y a un message derrière tout ça, lequel ?! Mystère et boule de gomme mais ça vibrait mal en tout cas.
Le village de Prats Balaguer occupe une position remarquable, en balcon sur la vallée de la Têt, dommage qu’au fil des ans cette dernière se fasse de plus en plus remarquer. Impossible de ne pas prêter attention au ronron des motorisations et à l’affreuse cicatrice dont la 116 balafre les flans de la vallée.
Quelques monuments d’intérêt ajoutent du charme au village, église du XIe que nous n’avons jamais réussie à voir ouverte, c’est ballot car elle semble renfermer un mobilier intéressant et un clocher civil qui lui ne peut passer inaperçu.
El Rellotg m’a d’ailleurs inspirée une toile, elle est à vendre, on ne sait jamais, un petit coup de pub ne peut pas nuire.
Mais ce qui ne manque jamais de m’amuser c’est la fontaine de Sant Ricard, cela ne s’invente pas, ça fait blague !
Prats signifie prés et Balaguer un champ de genêts ! Prats Balaguer un nom, donc, qui tombe à pic car l’été l’odeur acidulée des genêts vient toujours me chatouiller agréablement les narines !
Vaillamment nous avons mis le cap sur le « château », une ancienne tour à signaux, le département en est riche, qui servait aussi de refuge aux habitants lors des périodes de trouble, puis attaqué la grimpette vers notre but !
Niché au creux d’une superbe vallée hérissée de pics et balafrée par de nombreux pierriers, l’Orry nous attendait !
Nous avons réussi à apercevoir une marmotte qui se dorait au soleil, sans doute un spécimen un peu dure de la feuille et bigleux car elle n’a même pas réagi lors à notre arrivée ! La même que nous avions peut-être déjà vu, il y a quelques années !
Au final cinq petites heures de bain de Nature dans un cadre grandiose et ressourçant !
Nous en avons pris plein les mirettes, des fleurs partout, des géants de pierre pour nous surveiller, elle est bien belle notre Terre !
Marcher, j’adore ! Mais que le retour à la civilisation (enfin c’est ainsi que l’on dit) est dur à vivre.
Il y a 22 ans la mutation est arrivée à un moment où remonter sur Paris me devenait insupportable, il m’arrive aujourd’hui de songer qu’un jour je ne pourrai plus revenir en plaine ! Un coin perdu en Vallespir, dans les Albères, à moins que ce soit le jardin d’Élisabeth ! Un rêve ?!
Si vous ne connaissez pas le jardin d’Élisabeth, un conseil, le dernier bouquin de Frédo « La préférence » n’attend que vous et nous pouvons vous en trouver un exemplaire !
Il y a quelques semaines nous nous étions commandées un séchoir solaire histoire d'utiliser une énergie qui ne doit rien aux énergies fossiles. Le Covid s'étant invité dans notre vie, notre séchoir restait bloqué, les services de la Poste ayant modifié les conditions d'expédition. Profitant d'un passage sur Avignon de retour d'Ardèche nous sommes allées le récupérer chez son concepteur, Henri Boon !
Outre le fait que nous nous sommes régalées au contact de ce personnage d'une curiosité insatiable, riche de connaissances multiples et surtout fervent défenseur de la Liberté, nous n'en finissons pas de nous féliciter de cet achat !
Nous avons fait nos premières gammes et comme il est important de tester nous n'avons pas hésité à consommer !
Les bananes sont exquises avec un goût de Rhum à se damner.
L'ail séché a un fumet !!!
Si cela vous tente allez donc faire un tour sur le site !
Finies les landes d’altitude, les forêt de sapins, seule subsiste l’empreinte des volcans ! De spectaculaires coulées basaltiques servent d’écrin aux cascades, villages qui ponctuent les cours de la Fontaulière et de l’Ardèche. Notre premier arrêt à Montpezat-sous-Bauzon est assez décevant, rien n’est indiqué, un petit circuit touristique serait le bienvenu d’autant que l’office du tourisme bien qu’indiqué ouvert est fermé. Nous en avons l’habitude certes et l’épidémie de Covid a bon dos. En fait nous nous apercevons que chacun décline la situation à sa guise.
Certains sites ont ré-ouvert normalement, d’autres sont obstinément fermés quant à la grande majorité des autres c’est à la carte, comme à l’Abbaye de Montmajour près d’Arles. Ayant découvert qu’une inscription sur Internet était recommandée mais que des créneaux horaires existaient pour les visiteurs occasionnels, nous avons tenté notre chance, le parking étant vide. Peine perdue, même sans l’ombre d’un pékin à l’intérieur nous n’avons pu entrer ! Une certaine psychorigidité qui en a découragé d’autres que nous ! Mais c’est la faute au Covid évidemment.
Montpezat fut pendant des siècles un important relais muletier, les tuyaux relevés avant de partir signalant des détails architecturaux remarquables, nous sommes parties à leur recherche et par hasard en avons découvert certains comme Notre Dame de Prévenchères et le Prieuré de Clastres, fermés évidemment, une croix de la peste avec ses bubons sculptés sur le pied droit.
Bigre ! Verra t’on fleurir de semblables monuments commémoratifs d’ici quelques décennies ?
Seule la roseraie restant accessible nous n’avons pas boudé notre plaisir avant de filer sur la cascade de Pourcheyrolles. Née d’un volcan elle jaillit d’une coulée basaltique de 32 m de haut mais elle a le grand tord de ne s’atteindre qu’au prix d’une descente vertigineuse. La chaleur nous plombant, nous renonçons à la découvrir depuis les rives de la Fontaulière, l’idée de tout remonter est juste inconcevable, finir une rando en montée, très peu pour nous ! J’en connais un qui nous comprendrait, n’est-ce pas Vincent ? La découvrir depuis le belvédère sera suffisant de toute façon, Meyras nous attend !
Nous découvrons son circuit des fresques qui fait la part belle aux métiers d’autrefois mais le village pourrait être celui de la Belle au Bois dormant. Pas un chat, tout est fermé, pour un peu nous aurions le trac, nous sommes les seules êtres vivants ! Le « bâti » est beau mais austère, un bistrot égaierait l’atmosphère ! Les celtes et les romains sont passés par là, mais où ? Mystère. Du coup nous anticipons sur notre planning et filons sur ce qui va se révéler un coup de coeur, Thueyts !
En quête de l’aire de camping-car nous repérons au passage que le village est animé !
L’aire aussi d’ailleurs. Nous installons le Ptibus sous des mûriers sous le regard curieux de camping-caristes et nous filons sur le Pont du Diable et l’échelle du Roi !
L’office du tourisme est ouvert, les cafés aussi, c’est chouette !
Gaillardement nous nous engageons sur un petit sentier qui passe sous le pont de la Gueule d'enfer. Pont du Diable, gueule d’enfer, le ton est donné !!!
Le chemin suit le pied de la falaise d’orgues basaltiques incrustées d’olivine, une des plus importantes d'Europe, 80 mètres de haut ! Déconseillé par temps de pluie, nous comprenons vite pourquoi, un toboggan !
L’arrivée au pont est superbe et l’Ardèche nous fait de l’œil. Les baigneurs sont nombreux mais nous avons juste oublié les maillots. Impossible ne faisant pas partie de notre vocabulaire, nous longeons la rivière sur l’autre rive et avisons une superbe plage de galets maousse-costauds. Quelques secondes plus tard drapées à l’antique dans les écharpes que nous avons toujours avec et qui ne cachent que le minimum de notre anatomie, nous nous offrons un petit plouf !
Tant pis si les poissons en perdent la vue et c’est si bon de transgresser !
Gonflées à bloc et rhabillées nous finissons la balade en empruntant l’échelle du Roi. Franchement en descente je me serais dégonflée l’inclinaison de la pente flirte avec les 70 %. C’est raide, très raide et glissant ! Le parcours emprunte une faille naturelle taillée au sein des orgues basaltiques, équipé de mains courantes, ça aide !
L’arrivée au haut de la falaise se mérite mais offre une vue plongeante sur les gorges de l’Ardèche, le pont ! Magnifique !
Notre virée ardéchoise tire à sa fin, notre dernière visite est pour Jaujac le lendemain après un tour sur le joli marché de Thueyts.
Jaujac possède aussi un sublime pont romain que nous découvrons au terme d’un parcours de découverte qui fait la part belle aux ouvrages hydrauliques qui régulent le cours capricieux du Lignon et une échelle à saumons.
Toute la région de Pont de Labeaume est réputée pour ses sources thermales, en région volcanique nous le croyons sans peine d’autant qu’il y en a même qui sourdent au pied de la falaise que nous longeons un petit moment ! La lage est plaisante mais l'eau plutôt fraiche !
Bye Bye l’Ardèche, la Drôme nous attend pour notre dernière nuit.
Nous en profitons pour aller saluer la Marquise de Sévigné à Grignan, nous ravitailler à Tulette qui possède une chocolaterie réputée et réviser le parcours qui va le lendemain nous mener près d’Avignon pour récupérer notre séchoir solaire !
Finies les landes d’altitude, les forêt de sapins, seule subsiste l’empreinte des volcans ! De spectaculaires coulées basaltiques servent d’écrin aux cascades, villages qui ponctuent les cours de la Fontaulière et de l’Ardèche. Notre premier arrêt à Montpezat-sous-Bauzon est assez décevant, rien n’est indiqué, un petit circuit touristique serait le bienvenu d’autant que l’office du tourisme bien qu’indiqué ouvert est fermé. Nous en avons l’habitude certes et l’épidémie de Covid a bon dos. En fait nous nous apercevons que chacun décline la situation à sa guise.
Certains sites ont ré-ouvert normalement, d’autres sont obstinément fermés quant à la grande majorité des autres c’est à la carte, comme à l’Abbaye de Montmajour près d’Arles. Ayant découvert qu’une inscription sur Internet était recommandée mais que des créneaux horaires existaient pour les visiteurs occasionnels, nous avons tenté notre chance, le parking étant vide. Peine perdue, même sans l’ombre d’un pékin à l’intérieur nous n’avons pu entrer ! Une certaine psychorigidité qui en a découragé d’autres que nous ! Mais c’est la faute au Covid évidemment.
Montpezat fut pendant des siècles un important relais muletier, les tuyaux relevés avant de partir signalant des détails architecturaux remarquables, nous sommes parties à leur recherche et par hasard en avons découvert certains comme Notre Dame de Prévenchères et le Prieuré de Clastres, fermés évidemment, une croix de la peste avec ses bubons sculptés sur le pied droit.
Bigre ! Verra t’on fleurir de semblables monuments commémoratifs d’ici quelques décennies ?
Seule la roseraie restant accessible nous n’avons pas boudé notre plaisir avant de filer sur la cascade de Pourcheyrolles. Née d’un volcan elle jaillit d’une coulée basaltique de 32 m de haut mais elle a le grand tord de ne s’atteindre qu’au prix d’une descente vertigineuse. La chaleur nous plombant, nous renonçons à la découvrir depuis les rives de la Fontaulière, l’idée de tout remonter est juste inconcevable, finir une rando en montée, très peu pour nous ! J’en connais un qui nous comprendrait, n’est-ce pas Vincent ? La découvrir depuis le belvédère sera suffisant de toute façon, Meyras nous attend !
Nous découvrons son circuit des fresques qui fait la part belle aux métiers d’autrefois mais le village pourrait être celui de la Belle au Bois dormant. Pas un chat, tout est fermé, pour un peu nous aurions le trac, nous sommes les seules êtres vivants ! Le « bâti » est beau mais austère, un bistrot égaierait l’atmosphère ! Les celtes et les romains sont passés par là, mais où ? Mystère. Du coup nous anticipons sur notre planning et filons sur ce qui va se révéler un coup de coeur, Thueyts !
En quête de l’aire de camping-car nous repérons au passage que le village est animé !
L’aire aussi d’ailleurs. Nous installons le Ptibus sous des mûriers sous le regard curieux de camping-caristes et nous filons sur le Pont du Diable et l’échelle du Roi !
L’office du tourisme est ouvert, les cafés aussi, c’est chouette !
Gaillardement nous nous engageons sur un petit sentier qui passe sous le pont de la Gueule d'enfer. Pont du Diable, gueule d’enfer, le ton est donné !!!
Le chemin suit le pied de la falaise d’orgues basaltiques incrustées d’olivine, une des plus importantes d'Europe, 80 mètres de haut ! Déconseillé par temps de pluie, nous comprenons vite pourquoi, un toboggan !
L’arrivée au pont est superbe et l’Ardèche nous fait de l’œil. Les baigneurs sont nombreux mais nous avons juste oublié les maillots. Impossible ne faisant pas partie de notre vocabulaire, nous longeons la rivière sur l’autre rive et avisons une superbe plage de galets maousse-costauds. Quelques secondes plus tard drapées à l’antique dans les écharpes que nous avons toujours avec et qui ne cachent que le minimum de notre anatomie, nous nous offrons un petit plouf !
Tant pis si les poissons en perdent la vue et c’est si bon de transgresser !
Gonflées à bloc et rhabillées nous finissons la balade en empruntant l’échelle du Roi. Franchement en descente je me serais dégonflée l’inclinaison de la pente flirte avec les 70 %. C’est raide, très raide et glissant ! Le parcours emprunte une faille naturelle taillée au sein des orgues basaltiques, équipé de mains courantes, ça aide !
L’arrivée au haut de la falaise se mérite mais offre une vue plongeante sur les gorges de l’Ardèche, le pont ! Magnifique !
Notre virée ardéchoise tire à sa fin, notre dernière visite est pour Jaujac le lendemain après un tour sur le joli marché de Thueyts.
Jaujac possède aussi un sublime pont romain que nous découvrons au terme d’un parcours de découverte qui fait la part belle aux ouvrages hydrauliques qui régulent le cours capricieux du Lignon et une échelle à saumons.
Toute la région de Pont de Labeaume est réputée pour ses sources thermales, en région volcanique nous le croyons sans peine d’autant qu’il y en a même qui sourdent au pied de la falaise que nous longeons un petit moment ! La lage est plaisante mais l'eau plutôt fraiche !
Bye Bye l’Ardèche, la Drôme nous attend pour notre dernière nuit.
Nous en profitons pour aller saluer la Marquise de Sévigné à Grignan, nous ravitailler à Tulette qui possède une chocolaterie réputée et réviser le parcours qui va le lendemain nous mener près d’Avignon pour récupérer notre séchoir solaire !
Finies les landes d’altitude, les forêt de sapins, seule subsiste l’empreinte des volcans ! De spectaculaires coulées basaltiques servent d’écrin aux cascades, villages qui ponctuent les cours de la Fontaulière et de l’Ardèche. Notre premier arrêt à Montpezat-sous-Bauzon est assez décevant, rien n’est indiqué, un petit circuit touristique serait le bienvenu d’autant que l’office du tourisme bien qu’indiqué ouvert est fermé. Nous en avons l’habitude certes et l’épidémie de Covid a bon dos. En fait nous nous apercevons que chacun décline la situation à sa guise.
Certains sites ont ré-ouvert normalement, d’autres sont obstinément fermés quant à la grande majorité des autres c’est à la carte, comme à l’Abbaye de Montmajour près d’Arles. Ayant découvert qu’une inscription sur Internet était recommandée mais que des créneaux horaires existaient pour les visiteurs occasionnels, nous avons tenté notre chance, le parking étant vide. Peine perdue, même sans l’ombre d’un pékin à l’intérieur nous n’avons pu entrer ! Une certaine psychorigidité qui en a découragé d’autres que nous ! Mais c’est la faute au Covid évidemment.
Montpezat fut pendant des siècles un important relais muletier, les tuyaux relevés avant de partir signalant des détails architecturaux remarquables, nous sommes parties à leur recherche et par hasard en avons découvert certains comme Notre Dame de Prévenchères et le Prieuré de Clastres, fermés évidemment, une croix de la peste avec ses bubons sculptés sur le pied droit.
Bigre ! Verra t’on fleurir de semblables monuments commémoratifs d’ici quelques décennies ?
Seule la roseraie restant accessible nous n’avons pas boudé notre plaisir avant de filer sur la cascade de Pourcheyrolles. Née d’un volcan elle jaillit d’une coulée basaltique de 32 m de haut mais elle a le grand tord de ne s’atteindre qu’au prix d’une descente vertigineuse. La chaleur nous plombant, nous renonçons à la découvrir depuis les rives de la Fontaulière, l’idée de tout remonter est juste inconcevable, finir une rando en montée, très peu pour nous ! J’en connais un qui nous comprendrait, n’est-ce pas Vincent ? La découvrir depuis le belvédère sera suffisant de toute façon, Meyras nous attend !
Nous découvrons son circuit des fresques qui fait la part belle aux métiers d’autrefois mais le village pourrait être celui de la Belle au Bois dormant. Pas un chat, tout est fermé, pour un peu nous aurions le trac, nous sommes les seules êtres vivants ! Le « bâti » est beau mais austère, un bistrot égaierait l’atmosphère ! Les celtes et les romains sont passés par là, mais où ? Mystère. Du coup nous anticipons sur notre planning et filons sur ce qui va se révéler un coup de coeur, Thueyts !
En quête de l’aire de camping-car nous repérons au passage que le village est animé !
L’aire aussi d’ailleurs. Nous installons le Ptibus sous des mûriers sous le regard curieux de camping-caristes et nous filons sur le Pont du Diable et l’échelle du Roi !
L’office du tourisme est ouvert, les cafés aussi, c’est chouette !
Gaillardement nous nous engageons sur un petit sentier qui passe sous le pont de la Gueule d'enfer. Pont du Diable, gueule d’enfer, le ton est donné !!!
Le chemin suit le pied de la falaise d’orgues basaltiques incrustées d’olivine, une des plus importantes d'Europe, 80 mètres de haut ! Déconseillé par temps de pluie, nous comprenons vite pourquoi, un toboggan !
L’arrivée au pont est superbe et l’Ardèche nous fait de l’œil. Les baigneurs sont nombreux mais nous avons juste oublié les maillots. Impossible ne faisant pas partie de notre vocabulaire, nous longeons la rivière sur l’autre rive et avisons une superbe plage de galets maousse-costauds. Quelques secondes plus tard drapées à l’antique dans les écharpes que nous avons toujours avec et qui ne cachent que le minimum de notre anatomie, nous nous offrons un petit plouf !
Tant pis si les poissons en perdent la vue et c’est si bon de transgresser !
Gonflées à bloc et rhabillées nous finissons la balade en empruntant l’échelle du Roi. Franchement en descente je me serais dégonflée l’inclinaison de la pente flirte avec les 70 %. C’est raide, très raide et glissant ! Le parcours emprunte une faille naturelle taillée au sein des orgues basaltiques, équipé de mains courantes, ça aide !
L’arrivée au haut de la falaise se mérite mais offre une vue plongeante sur les gorges de l’Ardèche, le pont ! Magnifique !
Notre virée ardéchoise tire à sa fin, notre dernière visite est pour Jaujac le lendemain après un tour sur le joli marché de Thueyts.
Jaujac possède aussi un sublime pont romain que nous découvrons au terme d’un parcours de découverte qui fait la part belle aux ouvrages hydrauliques qui régulent le cours capricieux du Lignon et une échelle à saumons.
Toute la région de Pont de Labeaume est réputée pour ses sources thermales, en région volcanique nous le croyons sans peine d’autant qu’il y en a même qui sourdent au pied de la falaise que nous longeons un petit moment ! La lage est plaisante mais l'eau plutôt fraiche !
Bye Bye l’Ardèche, la Drôme nous attend pour notre dernière nuit.
Nous en profitons pour aller saluer la Marquise de Sévigné à Grignan, nous ravitailler à Tulette qui possède une chocolaterie réputée et réviser le parcours qui va le lendemain nous mener près d’Avignon pour récupérer notre séchoir solaire !
Finies les landes d’altitude, les forêt de sapins, seule subsiste l’empreinte des volcans ! De spectaculaires coulées basaltiques servent d’écrin aux cascades, villages qui ponctuent les cours de la Fontaulière et de l’Ardèche. Notre premier arrêt à Montpezat-sous-Bauzon est assez décevant, rien n’est indiqué, un petit circuit touristique serait le bienvenu d’autant que l’office du tourisme bien qu’indiqué ouvert est fermé. Nous en avons l’habitude certes et l’épidémie de Covid a bon dos. En fait nous nous apercevons que chacun décline la situation à sa guise.
Certains sites ont ré-ouvert normalement, d’autres sont obstinément fermés quant à la grande majorité des autres c’est à la carte, comme à l’Abbaye de Montmajour près d’Arles. Ayant découvert qu’une inscription sur Internet était recommandée mais que des créneaux horaires existaient pour les visiteurs occasionnels, nous avons tenté notre chance, le parking étant vide. Peine perdue, même sans l’ombre d’un pékin à l’intérieur nous n’avons pu entrer ! Une certaine psychorigidité qui en a découragé d’autres que nous ! Mais c’est la faute au Covid évidemment.
Montpezat fut pendant des siècles un important relais muletier, les tuyaux relevés avant de partir signalant des détails architecturaux remarquables, nous sommes parties à leur recherche et par hasard en avons découvert certains comme Notre Dame de Prévenchères et le Prieuré de Clastres, fermés évidemment, une croix de la peste avec ses bubons sculptés sur le pied droit.
Bigre ! Verra t’on fleurir de semblables monuments commémoratifs d’ici quelques décennies ?
Seule la roseraie restant accessible nous n’avons pas boudé notre plaisir avant de filer sur la cascade de Pourcheyrolles. Née d’un volcan elle jaillit d’une coulée basaltique de 32 m de haut mais elle a le grand tord de ne s’atteindre qu’au prix d’une descente vertigineuse. La chaleur nous plombant, nous renonçons à la découvrir depuis les rives de la Fontaulière, l’idée de tout remonter est juste inconcevable, finir une rando en montée, très peu pour nous ! J’en connais un qui nous comprendrait, n’est-ce pas Vincent ? La découvrir depuis le belvédère sera suffisant de toute façon, Meyras nous attend !
Nous découvrons son circuit des fresques qui fait la part belle aux métiers d’autrefois mais le village pourrait être celui de la Belle au Bois dormant. Pas un chat, tout est fermé, pour un peu nous aurions le trac, nous sommes les seules êtres vivants ! Le « bâti » est beau mais austère, un bistrot égaierait l’atmosphère ! Les celtes et les romains sont passés par là, mais où ? Mystère. Du coup nous anticipons sur notre planning et filons sur ce qui va se révéler un coup de coeur, Thueyts !
En quête de l’aire de camping-car nous repérons au passage que le village est animé !
L’aire aussi d’ailleurs. Nous installons le Ptibus sous des mûriers sous le regard curieux de camping-caristes et nous filons sur le Pont du Diable et l’échelle du Roi !
L’office du tourisme est ouvert, les cafés aussi, c’est chouette !
Gaillardement nous nous engageons sur un petit sentier qui passe sous le pont de la Gueule d'enfer. Pont du Diable, gueule d’enfer, le ton est donné !!!
Le chemin suit le pied de la falaise d’orgues basaltiques incrustées d’olivine, une des plus importantes d'Europe, 80 mètres de haut ! Déconseillé par temps de pluie, nous comprenons vite pourquoi, un toboggan !
L’arrivée au pont est superbe et l’Ardèche nous fait de l’œil. Les baigneurs sont nombreux mais nous avons juste oublié les maillots. Impossible ne faisant pas partie de notre vocabulaire, nous longeons la rivière sur l’autre rive et avisons une superbe plage de galets maousse-costauds. Quelques secondes plus tard drapées à l’antique dans les écharpes que nous avons toujours avec et qui ne cachent que le minimum de notre anatomie, nous nous offrons un petit plouf !
Tant pis si les poissons en perdent la vue et c’est si bon de transgresser !
Gonflées à bloc et rhabillées nous finissons la balade en empruntant l’échelle du Roi. Franchement en descente je me serais dégonflée l’inclinaison de la pente flirte avec les 70 %. C’est raide, très raide et glissant ! Le parcours emprunte une faille naturelle taillée au sein des orgues basaltiques, équipé de mains courantes, ça aide !
L’arrivée au haut de la falaise se mérite mais offre une vue plongeante sur les gorges de l’Ardèche, le pont ! Magnifique !
Notre virée ardéchoise tire à sa fin, notre dernière visite est pour Jaujac le lendemain après un tour sur le joli marché de Thueyts.
Jaujac possède aussi un sublime pont romain que nous découvrons au terme d’un parcours de découverte qui fait la part belle aux ouvrages hydrauliques qui régulent le cours capricieux du Lignon et une échelle à saumons.
Toute la région de Pont de Labeaume est réputée pour ses sources thermales, en région volcanique nous le croyons sans peine d’autant qu’il y en a même qui sourdent au pied de la falaise que nous longeons un petit moment ! La lage est plaisante mais l'eau plutôt fraiche !
Bye Bye l’Ardèche, la Drôme nous attend pour notre dernière nuit.
Nous en profitons pour aller saluer la Marquise de Sévigné à Grignan, nous ravitailler à Tulette qui possède une chocolaterie réputée et réviser le parcours qui va le lendemain nous mener près d’Avignon pour récupérer notre séchoir solaire !
Finies les landes d’altitude, les forêt de sapins, seule subsiste l’empreinte des volcans ! De spectaculaires coulées basaltiques servent d’écrin aux cascades, villages qui ponctuent les cours de la Fontaulière et de l’Ardèche. Notre premier arrêt à Montpezat-sous-Bauzon est assez décevant, rien n’est indiqué, un petit circuit touristique serait le bienvenu d’autant que l’office du tourisme bien qu’indiqué ouvert est fermé. Nous en avons l’habitude certes et l’épidémie de Covid a bon dos. En fait nous nous apercevons que chacun décline la situation à sa guise.
Certains sites ont ré-ouvert normalement, d’autres sont obstinément fermés quant à la grande majorité des autres c’est à la carte, comme à l’Abbaye de Montmajour près d’Arles. Ayant découvert qu’une inscription sur Internet était recommandée mais que des créneaux horaires existaient pour les visiteurs occasionnels, nous avons tenté notre chance, le parking étant vide. Peine perdue, même sans l’ombre d’un pékin à l’intérieur nous n’avons pu entrer ! Une certaine psychorigidité qui en a découragé d’autres que nous ! Mais c’est la faute au Covid évidemment.
Montpezat fut pendant des siècles un important relais muletier, les tuyaux relevés avant de partir signalant des détails architecturaux remarquables, nous sommes parties à leur recherche et par hasard en avons découvert certains comme Notre Dame de Prévenchères et le Prieuré de Clastres, fermés évidemment, une croix de la peste avec ses bubons sculptés sur le pied droit.
Bigre ! Verra t’on fleurir de semblables monuments commémoratifs d’ici quelques décennies ?
Seule la roseraie restant accessible nous n’avons pas boudé notre plaisir avant de filer sur la cascade de Pourcheyrolles. Née d’un volcan elle jaillit d’une coulée basaltique de 32 m de haut mais elle a le grand tord de ne s’atteindre qu’au prix d’une descente vertigineuse. La chaleur nous plombant, nous renonçons à la découvrir depuis les rives de la Fontaulière, l’idée de tout remonter est juste inconcevable, finir une rando en montée, très peu pour nous ! J’en connais un qui nous comprendrait, n’est-ce pas Vincent ? La découvrir depuis le belvédère sera suffisant de toute façon, Meyras nous attend !
Nous découvrons son circuit des fresques qui fait la part belle aux métiers d’autrefois mais le village pourrait être celui de la Belle au Bois dormant. Pas un chat, tout est fermé, pour un peu nous aurions le trac, nous sommes les seules êtres vivants ! Le « bâti » est beau mais austère, un bistrot égaierait l’atmosphère ! Les celtes et les romains sont passés par là, mais où ? Mystère. Du coup nous anticipons sur notre planning et filons sur ce qui va se révéler un coup de coeur, Thueyts !
En quête de l’aire de camping-car nous repérons au passage que le village est animé !
L’aire aussi d’ailleurs. Nous installons le Ptibus sous des mûriers sous le regard curieux de camping-caristes et nous filons sur le Pont du Diable et l’échelle du Roi !
L’office du tourisme est ouvert, les cafés aussi, c’est chouette !
Gaillardement nous nous engageons sur un petit sentier qui passe sous le pont de la Gueule d'enfer. Pont du Diable, gueule d’enfer, le ton est donné !!!
Le chemin suit le pied de la falaise d’orgues basaltiques incrustées d’olivine, une des plus importantes d'Europe, 80 mètres de haut ! Déconseillé par temps de pluie, nous comprenons vite pourquoi, un toboggan !
L’arrivée au pont est superbe et l’Ardèche nous fait de l’œil. Les baigneurs sont nombreux mais nous avons juste oublié les maillots. Impossible ne faisant pas partie de notre vocabulaire, nous longeons la rivière sur l’autre rive et avisons une superbe plage de galets maousse-costauds. Quelques secondes plus tard drapées à l’antique dans les écharpes que nous avons toujours avec et qui ne cachent que le minimum de notre anatomie, nous nous offrons un petit plouf !
Tant pis si les poissons en perdent la vue et c’est si bon de transgresser !
Gonflées à bloc et rhabillées nous finissons la balade en empruntant l’échelle du Roi. Franchement en descente je me serais dégonflée l’inclinaison de la pente flirte avec les 70 %. C’est raide, très raide et glissant ! Le parcours emprunte une faille naturelle taillée au sein des orgues basaltiques, équipé de mains courantes, ça aide !
L’arrivée au haut de la falaise se mérite mais offre une vue plongeante sur les gorges de l’Ardèche, le pont ! Magnifique !
Notre virée ardéchoise tire à sa fin, notre dernière visite est pour Jaujac le lendemain après un tour sur le joli marché de Thueyts.
Jaujac possède aussi un sublime pont romain que nous découvrons au terme d’un parcours de découverte qui fait la part belle aux ouvrages hydrauliques qui régulent le cours capricieux du Lignon et une échelle à saumons.
Toute la région de Pont de Labeaume est réputée pour ses sources thermales, en région volcanique nous le croyons sans peine d’autant qu’il y en a même qui sourdent au pied de la falaise que nous longeons un petit moment ! La lage est plaisante mais l'eau plutôt fraiche !
Bye Bye l’Ardèche, la Drôme nous attend pour notre dernière nuit.
Nous en profitons pour aller saluer la Marquise de Sévigné à Grignan, nous ravitailler à Tulette qui possède une chocolaterie réputée et réviser le parcours qui va le lendemain nous mener près d’Avignon pour récupérer notre séchoir solaire !
Finies les landes d’altitude, les forêt de sapins, seule subsiste l’empreinte des volcans ! De spectaculaires coulées basaltiques servent d’écrin aux cascades, villages qui ponctuent les cours de la Fontaulière et de l’Ardèche. Notre premier arrêt à Montpezat-sous-Bauzon est assez décevant, rien n’est indiqué, un petit circuit touristique serait le bienvenu d’autant que l’office du tourisme bien qu’indiqué ouvert est fermé. Nous en avons l’habitude certes et l’épidémie de Covid a bon dos. En fait nous nous apercevons que chacun décline la situation à sa guise.
Certains sites ont ré-ouvert normalement, d’autres sont obstinément fermés quant à la grande majorité des autres c’est à la carte, comme à l’Abbaye de Montmajour près d’Arles. Ayant découvert qu’une inscription sur Internet était recommandée mais que des créneaux horaires existaient pour les visiteurs occasionnels, nous avons tenté notre chance, le parking étant vide. Peine perdue, même sans l’ombre d’un pékin à l’intérieur nous n’avons pu entrer ! Une certaine psychorigidité qui en a découragé d’autres que nous ! Mais c’est la faute au Covid évidemment.
Montpezat fut pendant des siècles un important relais muletier, les tuyaux relevés avant de partir signalant des détails architecturaux remarquables, nous sommes parties à leur recherche et par hasard en avons découvert certains comme Notre Dame de Prévenchères et le Prieuré de Clastres, fermés évidemment, une croix de la peste avec ses bubons sculptés sur le pied droit.
Bigre ! Verra t’on fleurir de semblables monuments commémoratifs d’ici quelques décennies ?
Seule la roseraie restant accessible nous n’avons pas boudé notre plaisir avant de filer sur la cascade de Pourcheyrolles. Née d’un volcan elle jaillit d’une coulée basaltique de 32 m de haut mais elle a le grand tord de ne s’atteindre qu’au prix d’une descente vertigineuse. La chaleur nous plombant, nous renonçons à la découvrir depuis les rives de la Fontaulière, l’idée de tout remonter est juste inconcevable, finir une rando en montée, très peu pour nous ! J’en connais un qui nous comprendrait, n’est-ce pas Vincent ? La découvrir depuis le belvédère sera suffisant de toute façon, Meyras nous attend !
Nous découvrons son circuit des fresques qui fait la part belle aux métiers d’autrefois mais le village pourrait être celui de la Belle au Bois dormant. Pas un chat, tout est fermé, pour un peu nous aurions le trac, nous sommes les seules êtres vivants ! Le « bâti » est beau mais austère, un bistrot égaierait l’atmosphère ! Les celtes et les romains sont passés par là, mais où ? Mystère. Du coup nous anticipons sur notre planning et filons sur ce qui va se révéler un coup de coeur, Thueyts !
En quête de l’aire de camping-car nous repérons au passage que le village est animé !
L’aire aussi d’ailleurs. Nous installons le Ptibus sous des mûriers sous le regard curieux de camping-caristes et nous filons sur le Pont du Diable et l’échelle du Roi !
L’office du tourisme est ouvert, les cafés aussi, c’est chouette !
Gaillardement nous nous engageons sur un petit sentier qui passe sous le pont de la Gueule d'enfer. Pont du Diable, gueule d’enfer, le ton est donné !!!
Le chemin suit le pied de la falaise d’orgues basaltiques incrustées d’olivine, une des plus importantes d'Europe, 80 mètres de haut ! Déconseillé par temps de pluie, nous comprenons vite pourquoi, un toboggan !
L’arrivée au pont est superbe et l’Ardèche nous fait de l’œil. Les baigneurs sont nombreux mais nous avons juste oublié les maillots. Impossible ne faisant pas partie de notre vocabulaire, nous longeons la rivière sur l’autre rive et avisons une superbe plage de galets maousse-costauds. Quelques secondes plus tard drapées à l’antique dans les écharpes que nous avons toujours avec et qui ne cachent que le minimum de notre anatomie, nous nous offrons un petit plouf !
Tant pis si les poissons en perdent la vue et c’est si bon de transgresser !
Gonflées à bloc et rhabillées nous finissons la balade en empruntant l’échelle du Roi. Franchement en descente je me serais dégonflée l’inclinaison de la pente flirte avec les 70 %. C’est raide, très raide et glissant ! Le parcours emprunte une faille naturelle taillée au sein des orgues basaltiques, équipé de mains courantes, ça aide !
L’arrivée au haut de la falaise se mérite mais offre une vue plongeante sur les gorges de l’Ardèche, le pont ! Magnifique !
Notre virée ardéchoise tire à sa fin, notre dernière visite est pour Jaujac le lendemain après un tour sur le joli marché de Thueyts.
Jaujac possède aussi un sublime pont romain que nous découvrons au terme d’un parcours de découverte qui fait la part belle aux ouvrages hydrauliques qui régulent le cours capricieux du Lignon et une échelle à saumons.
Toute la région de Pont de Labeaume est réputée pour ses sources thermales, en région volcanique nous le croyons sans peine d’autant qu’il y en a même qui sourdent au pied de la falaise que nous longeons un petit moment ! La lage est plaisante mais l'eau plutôt fraiche !
Bye Bye l’Ardèche, la Drôme nous attend pour notre dernière nuit.
Nous en profitons pour aller saluer la Marquise de Sévigné à Grignan, nous ravitailler à Tulette qui possède une chocolaterie réputée et réviser le parcours qui va le lendemain nous mener près d’Avignon pour récupérer notre séchoir solaire !
Ciel radieux, pas un souffle de vent … nous gagnons les Estables, l’un des points de départ pour gagner le Mont Mézenc. Le village nous avait déjà séduites par le passé et de nouveau nous voici sous le charme. Cela doit être chouette en hiver.
Tiens ! une idée vient de germer !!!
Nous repérons au passage une miellerie et filons dare dare vers notre but. Landes arides, fraîcheur des sous-bois, sols moelleux, petit à petit la pente devient de plus en plus raide et le sol instable. Dans le même temps le panorama s’ouvre, les deux têtes du Mézenc se découvrent.
Le Mézenc est un volcan de type dôme, pas de cratère, la lave visqueuse accumulée dans les deux cheminées s’est solidifiée. Le plus haut des sommets du Mézenc culmine à 1754 m mais de chacune ses deux têtes le panorama se découvre à 360°. C’est un peu comme dit Meryl Streep dans Out Of Africa, on nous offre « le Monde à travers l’œil de Dieu ».
A notre arrivée à la croix (on a toujours une pensée pour un de nos compatriotes St Génisien parti en guerre contre ces croix, ça le déchaine, va savoir pourquoi !!!) la foule des grands jours était au rendez-vous.
Coup de chance nous approchons de midi et les estomacs des randonneurs doivent crier famine car en deux temps trois mouvements, le sommet est pour nous seules, nous nous régalons les yeux, sans doute un peu trop longtemps car nous faisons chou blanc à la miellerie.
Par contre un tuyau qui vaut son poids nous est glissé dans le trou de l’oreille, les tartes à myrtille du boulanger sont divines ! Et hop, le dessert est assuré !
Pour notre deuxième rando de la journée, nous gagnons le Lac d’Issarlès, un lac de cratère d’origine volcanique de plus de 100 mètres de profondeur, il est d’ailleurs le lac de Maar le plus profond de France.
En faire le tour est un classique du genre et permet de découvrir, en s’accordant un crochet par le village histoire de se ravitailler en miel, aux alentours du camping un habitat troglodytique étonnant habité encore il y a une petite centaine d’années par le garde-pêche d’Issarlès.
Le Lac d’Issarlès fait partie d’un complexe hydraulique conçu par EDF (ce n’est pas un coup de pub) qui relie ce lac naturel à trois autres lacs de barrages au moyen de galeries jusqu’à la centrale hydroélectrique de Montpezat sur Bauzon. J’avoue que savoir que ces galeries ont été creusées au fond des lacs me laisse perplexe, comme dit Bernard Blier dans un de ses films (en adaptant le temps de conjugaison) « mais comment c’est y qui font ça » ?
Une dernière soirée en altitude et nous suivons un temps le cours de notre Loire après une halte extra au village de Sainte Eulalie. C’est jour de marché et nous faisons le plein de normalité. Dégustation de fromages, vache, brebis, chèvre, le choix est vaste, de pain artisanaux et bios, d’abricots dégoulinants de jus. Sur une table brinquebalante chaque producteur a déposé pour dégustation un échantillonnage de ses produits. Une gamine attaque un saucisson avec détermination, de mon côté je fais un sort aux fromages … et en papotant avec un couple de grands-parents dynamiques nous avons confirmation de la face cachée de la reprise scolaire. Si pour les enfants la reprise de l’école était obligatoire, dans les faits c’est loin d’être effectif et cela n’a rien à voir avec un éventuel boycott des familles. Cela a plutôt à voir avec la pensée magique de notre ministre de l’Éducation Nationale, très fort là-dessus. Dans les faits très peu d’enfants ont pu être accueillis normalement, 2 jours par semaine pour certains, une demie journée par jour pour d’autres, pas de cantine ou d’accueil péri scolaire, les normes sécuritaires ne favorisent pas vraiment un retour à la normale et nombreux sont ceux qui las de jongler avec des horaires abracadabrants ont confié leurs progénitures à des bonnes volontés !
En tout cas une chose est sûre, les gamin(e)s s’éclate(nt).
Le fourgon avale nos victuailles et nous repartons pour la découverte d’autres paysages également façonnés par les volcans !
:
Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.