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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 20:27

 La pluie s'est arrêtée et l'heure est au bilan.

Le grand ménage a commencé ou est à faire !

plage.jpg

 

Les huiles emploient de grands mots, se répandent en propos doucereux pour plaindre les malheureux qui ont tout perdu ou presque. Le réchauffement climatique évidemment est mis en accusation mais si par le passé ils étaient crus, là, les choses ont évolué. Les langues se délient, le raz le bol s'installe, le coupable change de camp. Il n'y a qu'à lire les réactions sur le blog de l'Indépendant ou dans la rubrique du courrier des lecteurs pour être édifié ! Voici une petite sélection :  

  • Dans les années soixante la mairie (d'Argelès) c'était l'école et il n'était pas rare que trois fois l'an nous ayons les pieds dans l'eau , à l’époque il n'y avait pas le boum des vacances et Argelès n'avait pas autant de baraques CONSTRUITES N'IMPORTE OU pour que la commune et les gros agriculteurs fassent du fric .Résultat ......les gros ventres de la finance n'ont rien fait d'autre qu'aggraver les choses avec l'aval des multiples municipalités toutes complices . Merci messieurs pour "ce bon moment ". A noter que plus de la moitié du village d'Argelès se trouve en zone inondable ! Pour preuve la lettre suivante.
  • Il faudrait peut-être arrêter de construire à tout va. Il y a des années les terrains de la route Charlemagne étaient non constructibles car inondables. Maintenant, les constructions sont les unes sur les autres. Je me pose des questions. Et elles ont été inondées ! C'est étrange à quel point les choses changent. Il faudrait certainement limiter les autorisations de construire dans certains endroits pour ne pas pleurer quand les catastrophes arrivent. Mais rien ne change et un nouveau lotissement est entrain de voir le jour chemin de Neguebous, joli nom qui signifie les « boeufs nagent ». En effet jadis, il s'agissait de pâturages où l'on ne trouvait même pas une grange tant leur réputation n'étaient plus à faire.
  • Je rejoins D. P. sur le fait que les routes à Argelès sont régulièrement coupées à chaque pluie très fortes, notamment la route de Taxo qui est régulièrement barrée mais il faut bien dire aussi que l'entretien des bas côtés (fossés) ne sont jamais curés, donc après il ne faut pas s'étonner de l'ampleur des dégâts ! Et oui, quand on voit ce que les rivières et fleuves ont rejeté en mer, on ne s'étonne pas que tous ces détritus, accumulés un temps dans les lits des cours d'eau, dans les fossés, aient pu créer des barrages qui en cédant ont tout submergé. Ce fut le même scénario à Lamalou les bains et si notre député parlait la semaine précédente de la nécessité d'entretenir les berges, que n'a t'il mis en pratique ses belles paroles. Depuis le temps que les intempéries nous oubliaient, il ne fallait pas être clairvoyant pour se dire que cela n'aurait qu'un temps ! Mais ce n'est pas grave, l'état de catastrophe naturelle va tout résoudre, il y aura des indemnités ! Indemnités si toutefois les assurances suivent.

Et maintenant un courrier très technique :

  • Le "petit cours d'eau la plupart du temps à sec" à savoir la Massane a un bassin versant de 57 km2 et une pente moyenne assez importante de 45 m par km. La pente et l'augmentation des résineux qui imperméabilisent les sols induisent un fort taux de ruissellement.
    Un rapide calcul montre à l'évidence que 30 mm de pluie par heure, assez fréquente dans nos régions, va induire au niveau de son embouchure un débit de 300 m3 /s qui est le débit moyen de .... la Garonne à Toulouse. Ensuite, il faut bien que l'eau passe en quelque part : on appelle cela le "lit majeur".
    Ce calcul est sans intérêt pour nos énarques qui ne vont quand même pas s'abaisser à un calcul du niveau CM2, ni pour nos politiques qui préfèrent accuser les "écolos" ou/et le dérèglement climatique ....
  • Intempéries soudaines ... qui étaient prévues depuis au moins 3 jours … Alors que faisaient toutes ces voitures encore garer dans le lit de la Massane ? D'ailleurs il n'y a pas que moi pour le dire.
  • Disons que le problème des inondations à ARGELES est connu de tous les habitants depuis des lustres... A chaque averse, un peu soutenue, toute circulation est arrêtée... par des barrières.
    A part le secteur des camping "de standing" toutes les routes sont pourries.
    Que dire des gens qui garent leurs voitures dans le lit de la rivière alors que depuis 3 jours on nous prévoit des crues ! Bizarre

Voilà !

Quelques réflexions à propos de cet épisode méditerranéen que nous venons de vivre et des suggestions que j'aimerais faire à qui voudra l'entendre si toutefois il est possible d'être entendu des instances supérieures. Juste avant les pluies, les différentes municipalités de la communauté de communes n'avaient pas réagi bien que nous les ayions alertées (en septembre) du danger que représentaient des souches de pêchers entassées au bord de (et dans) la rivière de Laroque.

Gué

  • Si vous êtes convaincu que l'on se moque de nous, que les décideurs préfèrent indemniser les sinistrés plutôt que d'anticiper sur les évènements et faire vraiment ce que l'on attend d'eux : « gérer », peut-être pourrions nous leur montrer que nous ne sommes plus décidés à nous faire « plumer » ! Vérifier avant d'acheter un terrain, une maison que ce n'est pas en zone inondable et refuser de croire que les bassins d'orage seront LA solution. Même chose avec les campings d'ailleurs.
  • En tant que citoyen s'opposer avec des arguments béton aux implantations de ZAC, aux modifications de PLU, POS etc. susceptibles de mettre en danger la vie des citoyens simplement pour que certains fassent du fric. Une précision, je ne crache pas sur l'argent, je ne considère pas que ce soit quelque chose de « sale » à condition que l'argent puisse circuler de manière équitable. Les 363615 € de Sarko, par contre, m'inspire d'autres sentiments.
  • Se battre pour que les rives, fossés soient nettoyés par qui de droit. Ci dessous les abords du port d'Argelès après une petite pluie ! Tout ceci a terminé dans le port !

Port d'Argelès

  • Obtenir que les digues qui protègent les citoyens des ardeurs de certains cours d'eau retrouvent des hauteurs assurant leur efficacité. En certains endroits le long de l'Agly, c'est jusqu'à 1,5 mètre de hauteur qui fait défaut. Certains terrains, comme la Réserve africaine de Sigean qui songe à s'exiler, sont las de servir de bassin d'orage !

 

Attendons maintenant les pluies de printemps pour voir ce qui aura été fait.

 

Do

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 17:27

 

Arthur et les Quéchuas

 

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carnaval-oruro-bolivie.jpg

 

Hier soir, France 2 (service public) diffusait « Rendez-vous en terre inconnue » avec dans le rôle principal Arthur qui « partageait » quelques jours la vie rude des Quéchuas du Pérou. L’émission a attiré près de 6,2 millions de téléspectateurs (23,3% de part d’audience).  

 

La diffusion de ce numéro a ravivé la polémique sur l’exil fiscal de l’animateur de TF1 en Belgique. Animateur qui a fait sa fortune (création de Case Production pour l’émission « les enfants de la télé ») sur Antenne2 - service public - (avec l’argent du contribuable donc) du temps de Jean-Pierre Elkabbach (« les voleurs de patates » dixit Les Guignols de l’info) puis est parti la faire fructifier sur TF1 et a délocalisé plusieurs de ses sociétés au Luxembourg.

 

Le concept de cette émission ne peut se réduire « aux belles images » ; il pose un problème qui peut provoquer un malaise, un malaise humain : le regard posé par une société de consommation comme la nôtre (caricaturée par ces VIP choisis par Mr Lopez) sur d’autres qui n’ont rien ; leur faire « le coup de l’amitié ». Ben bien sûr !!

 

En mars 2014, Josiane Balasko explique qu’on lui a « proposé plusieurs fois » sa participation, qu’elle a refusé. « Je ne me sens pas, moi, privilégiée, riche, connue, d'aller voir des gens qui vivent culs nus et qui n'ont rien, et de jouer avec les bons sauvages et montrer mes larmes en disant c'est formidable, explique-t-elle. C'est une forme d'indécence que je n'aime pas ».

 

Quand on parle de son exil fiscal à Arthur (l’Obs) il riposte : "Il y a un problème dans notre pays,c'est qu'on n'aime pas la réussite et le succès.". Non Mr, ce sont ceux qui s’enrichissent ici mais préfèrent vivre dans les paradis fiscaux qui choquent les gens même s’ils ne les boycottent pas POURQUOI ?  

 

 Entre nos chers sportifs, nos chanteurs, acteurs et nos hommes politiques il y a quelque chose de pourri dans notre beau pays ! L’EXEMPLARITÉ

Arthur a soutenu publiquement Nicolas Sarkozy durant la campagne de 2007. En janvier 2010 il est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres …. Elle est pas belle la vie !!!!  

Virginie Guilhaume qui co-présente le direct avec Lopez est la fille de Philippe Guilhaume, ex-PDG de Antenne 2 et FR3 d'août 1989 à décembre 1990…. on est tellement bien entre soi.  

Mi

 

 

 

 

 



 

 

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 17:47

 

Les décorations d'Halloween n'étaient pas encore remisées que les boules et autres guirlandes de Noël faisaient leur apparition dans toutes les grandes surfaces et début novembre les rues de nos villes et villages arboraient leurs décorations multicolores. Ce n'est pas franchement un scoop mais petit à petit, chaque année le bonhomme à la barbe blanche pointe sa grosse bedaine un peu plus tôt. Dans le département cela va même encore plus loin puisque chaque année, le 15 Août, la municipalité de Saint Cyprien (Pyrénées orientales) le convie à une distribution de cadeaux anticipée ! Et cela ne risque pas de s'arrêter puisque cette « Mi Noël » ravit paraît-il les petits ! Je veux bien le croire mais est-ce une raison ?

Doit-on accéder à tous les désirs ?

La frustration fait grandir, le plaisir de l'attente aide à se construire, psychologiquement parlant autant dire qu'ils sont tous à côté de la plaque !

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Et puis ce n'est pas tout, il y a les marchés de Noël ! Cette tradition importée de l'Est, le premier document faisant mention d'un marché de Noël remonte à 1434, à Dresde en Allemagne et s'est étendu à toute l'Allemagne et l'Alsace sous le nom de « marchés de St Nicolas », fait un tabac partout en France et pour être certaine de rafler un maximum de visiteurs, chaque commune anticipe sur sa voisine, résultat dès la mi novembre les premiers marchés ouvrent leurs portes. A Collioure, la cour de Noël a ouvert ses portes ce week-end, Le "Papa Noël" a dû venir avec palmes, masque et tuba, parce qu'aujourd'hui c'est peu dire qu'il pleut ! Les anges ont dû remiser leurs ailes et se voir pousser des nageoires !

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Cour de Noël au château royal de Collioure en 2009

C'est marrant en tout cas, côté météo les saisons se décalent, l'hiver se fait attendre, mais en ce qui concerne l'aspect festif, c'est tout le contraire !

Ce qui m'interpelle c'est de voir les écoles participer aux marchés de Noël et tenir des stands pleins de bricolos fabriqués par les enfants. Quand les ont-ils fait ces objets ? Depuis combien de temps ne vivent-ils plus le moment présent ? Auparavant, et nous trouvions cela déjà tôt, début décembre une grande effervescence gagnait les écoles. Paillettes, sapins, boules en polystyrène faisaient leur apparition. La tension montait chez les gamins, les enseignants se résignaient et faisaient bachoter les gamins … Dou-ou-ce Nuit, L'as tu vu, l'as tu vu, le petit bonhomme … ça vocalisait dur !

On nous parle de rythmes scolaires en vertu du respect des rythmes biologiques de l'enfant, baliverne. Tout est une question de gros sou !

Faire du fric, envers et contre tout.

Sacré Père Noël !

 

Do

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 21:09

Une superbe balade avec en prime plein feu sur le hameau pastoral de Llassères.

Llasseres.JPG

                                                                           Llassères c'est sous la flèche

 

 

Cette rando ne ménage pas les belles surprises, c'est une balade « patrimoniale » que l'on peut commencer indifféremment du Bistrot de pays de Taurinya ou de l'Abbaye St Michel de Cuxa, c'est cette option que nous avions retenu mais sans toutefois inclure la visite de l'abbaye. Outre le fait que nous connaissons le monument, ce que nous intéresse particulièrement ce sont toutes ces richesses architecturales qui n'ont jamais droit au feu de la rampe, et là, je dois dire que nous avons été servies.

Dès le parking nous avons mis nos pas dans les traces du GR 83T (celui là même qui passe à Llassères) et gagner les vestiges de la Chapelle St Pierre d'Orséolo. Pierre Orséolo fut Doge de Venise qu'il quitta pour devenir bénédictin à St Michel de Cuxa avant de se retirer dans une petite chapelle pour y vivre en ermite. Datée de 988, il ne reste de cet édifice que les fondations et une pierre signalée comme étant le sarcophage de Pierre Orséolo ! Un sarcophage ? un monolithe plus exactement, qui a depuis le moyen âge attiré les foules de pèlerins et de malades. Aujourd'hui la végétation règne en maître et il est même difficile de repérer les fondations.

 

                                                                                              St P Orséolo

 

Sur la piste du col de Clara, après une jolie grimpette dans les chênes, la seconde surprise avant de gagner le site minier du Salver, fut un petit orry de belle facture. Du gîte d'étape de Taurinya , le dénivelé est époustouflant mais quel plaisir d'atteindre l'ancienne ligne de chemin de fer par laquelle était évacué le minerai de fer. Les vestiges sont impressionnants, nous découvrons coup sur coup une vieille loco, un four à griller et sur le carreau de la mine les bâtiments qui abritaient les mineurs et un second four monumental.

 

                                                        Loco.JPG 

 

                                                          le-Salver.JPG

Pendant plus de 7 siècles le fer a été extrait ici et sur les flancs du Canigou cette exploitation remonte à des millénaires. Dès – 2000 ans avant J.-C., le fer a été exploité sur les flans du Canigou. Tout d'abord de manière rudimentaire dans de simples excavations puis avec les romains les choses évoluèrent. C'est dans les Pyrénées catalanes que la forge (catalane) a vu le jour donnant le coup d'envoi à la sidérurgie telle que nous la connaissons. Au-dessus de Taurinya, la montagne a été creusée, fouillée. Au-dessus du site du Salver à la Tour des Corts, les grimpettes succèdent au replat, les bosses aux crevasses. Outre ce site d'exploitation, dès le XI e siècle un village a vu le jour, village minier dont il reste les vestiges de l'église St Valentin connue aujourd'hui sous le nom de tour de Corts. Il est bien difficile de discerner aujourd'hui les restes de cette ancienne église paroissiale qui fortifiée ressemble à un donjon.

                                                        Tour-des-Corts.JPG

A ce stade de la balade le sentier descend sec vers la dernière merveille du parcours, le canal de Bohère. Prouesse technologique le canal parcours 42 kms franchissant, au départ du village de Serdinya, plusieurs vallées au moyen de siphons. Démarrer en 1864 sur autorisation de Napoléon III, il fallut 17 années pour venir à bout de l'ouvrage.

 

 

                                                                                                Canal.JPG

 

Des ouvrages d'art agrémentent le parcours creusé en grande partie dans les flans de la montagne. Si à l'époque de sa création il fut l'artisan du renouveau agricole, il est aujourd'hui, et cela semble très récent, abandonné. Trop coûteux, le désengagement des communes et des pouvoirs publics a signé sans doute son arrêt de mort. Espérons que le « Canari » ne va pas subir le même sort !

 

Do

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26 novembre 2014 3 26 /11 /novembre /2014 18:59

Il y a quelques jours alors que nous revenions par la promenade du bord de mer à Argelès et nous apprêtions à regagner notre voiture, le chauffeur d'un gros 4/4, s'est soudainement engagé devant nous pour remonter l'allée piétonne. Il faut dire à sa décharge que les barrières de sécurité qui régulent l'accès à la promenade étaient ouvertes pour faciliter le passage de véhicules d'entretien !

plage-des-pins.jpg

 

Avec un belle ensemble nous lui faisons signe que c'est interdit et continuons notre route quand une voix nous interpelle avec agressivité :

- « Quoi, tout le monde peut se tromper, je vous ai pas écrasé ? »

Nous lui faisons remarquer que c’était juste pour lui éviter un PV et continuons notre route mais il insiste et continue à s’exciter tout seul. Frédo poursuit son chemin sur un :

- « Ah les parisiens ! »

Sur ce réplique mémorable du bonhomme :

- « Justement, heureusement qu'on est là, vous êtes tous des pouilleux ».

 

Et là, nous revient en mémoire une autre remarque de touristes (des gens de la Capitale dont nous subissions le bavardage depuis un moment), entendue un jour où nous faisions la queue à l'Hypermarché d'Argelès :

- « Y'a pas grand-chose dans cette grande surface, mais c'est bien pour les autochtones ».

Mais pour qui se prennent-ils ?

Le colonialisme a encore de beaux jours devant lui !

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Il est pas beau notre intermarché ?!

Des pouilleuses d'adoption !

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 20:16

 

Les dépossédés

 

Les-depossedes.jpg

 

Voici le titre d'un livre que vient de publier une journaliste indépendante, Valérie Labrousse. Les dépossédés ou Enquête sur la mafia des tutelles est une enquête sans concession qui fait froid dans le dos.

Valérie Labrousse, arrivée jusqu'à nous par le biais de notre blog et d'un tag « tutelle abusive », nous avait contacté au printemps 2012 pour savoir à quoi nous faisions référence en parlant de tutelle abusive dans un article traitant de l'arrière pays grassois.

Nous avions eu quelques contacts au cours desquels nous lui avions relaté les déboires de nos oncle et tante, dépouillés après une mise sous tutelle lancée à l'instigation de voisins et victimes de la gestion mafieuse d'une tutrice épaulée par un commissaire priseur.

Dans ce livre, si vous arrivez à en voir le bout, rien ne nous est caché : les maisons de retraite qui servent de vivier aux associations gérantes de tutelles, les mutuelles, les pompes funèbres qui marchent main dans la main et œuvrent pour racketter les majeurs protégés. Vous saurez comment la justice est impuissante à faire respecter les lois mises en place et sensées protéger les citoyens. Vous découvrirez que des associations, que je nommerai pas, noyautent des sociétés immobilières qui de leur côté repèrent les personnes seules et ou fragilisées pour de multiples raisons.

Si vous avez encore quelques illusions sur la justice en France, je pense quelles seront vite dissipées mais, une chose est sûre, ce livre est une mine de renseignements pour le citoyen qui rêve de déjouer les pièges qui menacent votre sécurité; un brûlot qui, je rêve peut-être, devrait faire bouger cette énorme machine qu'est la protection juridique des majeurs.

Des réponses un peu réjouissantes, je vous avoue, ne pas en avoir trouvé mais au cours de ma lecture j'ai au moins isolé quelques pistes qui devraient pouvoir aider à éviter le piège de la tutelle !

En premier lieu, entretenir des liens d'affection avec les siens et si ce n'est pas le cas, essayer de restaurer l'Amour. Dans une grande majorité des cas, c'est ce non amour qui met le feu aux poudres. Les enfants s'acharnent sur leurs parents, ils se déchirent entre eux et toujours pour le fric. L'Héritage, le nerf de la guerre !

Ensuite, cultiverson autonomie pour ne pas avoir à solliciter son entourage à tout moment, mettresonoriginalité un peu en veilleuse, ça indispose et paraît louche surtout auprès des institutions : mairie, corps médical, assistantes sociales.

Entretenir son corps, l'esprit, pour garder contact avec la réalité.

Rester discret et ne pas anticiper outre mesure sur la vie. Oublier par exemple les contrats obsèques et même le mandat de protection future. Si au tout début de sa création l'idée était louable, se protéger d'une mise sous tutelle injustifiée en nommant la personne de son choix qui s'occupera de vous si vous perdez vos boulons, c'est devenu LE piège ! Une mise sous tutelle volontaire, anticipée sans avoir la certitude que le juge accréditera votre choix pour nommer un tuteur à son goût.

Bien évidemment les victimes de tutelles abusives sont le plus souvent des personnes âgées vivant seules, propriétaires d'un bien convoité ou locataires d'appartements dont elles ignorent l'identité du propriétaire mais il n'y a pas de règles définies … alors si la curiosité vous titille et peut-être aussi le désir de vous protéger, au cas ou … une suggestion: les dépossédés de Valérie Labrousse aux éditions du Moment.

Do

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 19:41

 

Est-on libre de dire ce que l'on pense ?

 

Nous venons de nous poser cette question à deux reprises, coup sur coup.

 

La première fois, impatientes de connaître la suite qui serait donnée par le comité de rédaction de l'Indépendant au courrier que Frédo leur avait envoyé, nous nous demandions si la totalité de l'article serait validé et publié. Heureuse surprise, liberté de s'exprimer et possibilité d'élargir le débat sont bien à l'honneur à l'Indèp ! Pas de censure sur ce sujet sensible qu'est l'indépendance de la Catalogne.

 

La seconde fois ce fut sur le sort réservé à un commentaire déposé sur un blog auquel nous sommes inscrites et dont nous recevons les notifications de parution !

 

Alors que certains blogs affichent la couleur et que dès que l'on publie un commentaire la mention « en attente de modération » s'affiche, là rien de tel. Notre commentaire fut publié tel que je l'avais rédigé lors de sa mise en ligne, ce n'est que bien après que je me suis aperçue que des passages en avaient été ôtés.

 

Ma première réaction fut de sourire ; grâce à l'élagage une faute d'orthographe était passée à la trappe, peut-être même 2 ! Puis en y regardant de plus près j'ai constaté, navrée, que les autres suppressions avaient vidé mon commentaire d'une partie de son sens !

 

Attristant !

 

Mes propos, non diffamatoires, en réponse à ceux de l'auteur de l’article, portaient sur mon vécu personnel et le ressenti jadis exprimé du propriétaire du blog face à certaines situations en lien avec la spiritualité. Pour m'être maintes fois exprimée sur ce sujet sur notre blog, j'assumais donc l'entière responsabilité de ce que j'écrivais.

 

Qu'une suite puisse être donnée à ce commentaire me semblait une évidence et j'attendais à une réponse dans l'espoir de faire avancer le débat.

 

L'article en lien avec le commentaire portait sur la présentation d'un ouvrage littéraire à paraître, traitant de la force de l'esprit et de ses manifestations sous la forme de possession. Une évolution indiscutable chez une personne qui, le 20 Juillet 2013, nous laissait ce commentaire « C'est vrai, je n'ai aucune honte à l'avouer, je trouve cela dérangeant. Je ne sais qu'en penser. C'est d'autant plus bizarre que […] je vis au quotidien avec des gens de la forêt qui entretiennent des rapports très étroits avec les esprits des ancêtres, les "yooka". Encore une des mes contradictions... ».

 

Commentaire en réponse à un article paru dans notre blog que voici « Lorsque nous mettons en ligne un article coup de cœur, coup de gueule, une découverte … nous suscitons des réactions, certains articles arrivent même à générer 3 ou 4 commentaires. Par contre, sauf très rares exceptions, ceux traitant de spiritualité ne rencontrent que silence ! Silence poli, dubitatif, indifférent ?!

 

Je me doute bien que pour beaucoup cela peut être dérangeant. Pourtant notre but n'est pas de déstabiliser, nous aimerions juste vous faire le cadeau que l'on nous a offert un jour : vous offrir l'éternité ! Témoigner que la vie ne finit pas et qu'elle ne se résume pas à ce que nous vivons, voyons.

 

 En fait ce qui a été évacué de mon commentaire met en évidence plusieurs choses.  

 

La première est qu'il est possible de parler d'un sujet, de sembler maîtriser parfaitement une de ses dimensions sans l'avoir intégré complètement.

 

La seconde est que mes propos (je rappelais à l'auteur du blog que son point de vue avait considérablement évolué dans le temps) ont mis en relief un aspect de sa personnalité qu'il ne semble pas assumer encore parfaitement.

 

Enfin il est évident qu'il a pensé que je n'irais pas relire mon commentaire et qu'il y auraitéconomie d'un débat !

 

C'est vrai, je le confesse, il est difficile d'être parfois contesté, de se voir remis(e) en question. Les pinailleurs agacent ! Mais n'est-ce pas à ce prix que l'on évolue, que l'on est VRAI ?

 

N'est-ce pas ce qui nous oblige à prendre pleinement nos responsabilités ?

 

N'est-ce pas la seule parade efficace pour tenir en « laisse » notre Ego et l'obliger à ne pas croître démentiellement ?

 

Sans doute allez-vous vous demander où je veux en venir avec cet article ?  

 

C'est simple, c'est juste la réponse que j'aurais adressé à l'auteur du blog en question si je n'avais pas craint que le commentaire soit encore une fois modéré.

 

Do

 

 

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 15:07

    VIVA

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Patrick DEVILLE

(Ed du Seuil, Paris, 2014)

 

   Mexique, 1937. Le pays a fait sa révolution sept ans avant la Russie, ses héros sont Zapata et Villa. Le Mexique attire et fascine artistes et révolutionnaires qui y sont passés ou s’y trouvent.  

 Patrick Deville nous faire revivre avec son brio habituel des destins qui s’entrecroisent. Les destins notamment de l’écrivain Malcolm Lowry qui travaille à son chef d’œuvre « Au-dessous du volcan » et du révolutionnaire Léon Trotsky qui, désormais proscrit, poursuivi par Staline, erre d’exil en exil et arrive en cette année 37 dans la maison bleue de Frida Kahlo et Diego Rivera.

  Mais ce beau livre ne peut se résumer à cette trivialité, il fourmille d’anecdotes, de coïncidences qui deviennent des destins, plongés au sein de « cette petite bande » nous revivons ce bouillonnement d’idées, d’art, de talent, de culture, d’amitié, d’amour, de trahisons.

  Le révolutionnaire et le génie littéraire ne se rencontreront jamais mais Deville suit leurs tragiques destins parallèles : la poursuite d’un rêve absolu, une poursuite à en mourir.  

  Après plusieurs ouvrages dont Kampuchéa, l’auteur poursuit son cycle de voyages et de « romans sans fiction » (personnages réels, histoires vécues).

 

 

 

Et aussi...

 

 

 

 

 

 

 

BAZAAR

(« Needful Things », Ed. Viking, 1991)

 bazaar[1]

Stephen KING

(Albin Michel, Paris, 1992)

 

 

 

  Castle Rock est une de ces petites villes du Maine que Stephen King affectionne tant et où il a déjà situé la plupart de ses livres. Un concentré de nature humaine. Ambiance : cancanages et ragots, jalousies …tout le monde se connaît, chacun connaît la vie de tout le monde.

  Un beau jour, l’ouverture d’une nouvelle boutique « le bazar des rêves » focalise toutes les attentions de la population. Leland Gaunt, le propriétaire est un homme « charmant » mais étrange et plus étrange encore il semble vendre l’objet que chacun rêve secrètement de posséder.

  Contre une somme dérisoire et « un petit service » l’objet est au client, ravi d’avoir fait une bonne affaire. Oui mais quand le King est aux manettes, les choses s’emballent et dérapent.

  Castle Rock devient une poudrière.

  Bazaar, écrit il y a plus de vingt ans, n’est pas sans nous faire penser à « Dôme » (paru en 2009) où les habitants d’une ville, coupée du monde et  devenue une zone de non droit, laissent libre cours à leurs instincts les plus vils.   

  Stephen King connaît la nature humaine et même s’il force le trait dans ses livres, il met le doigt sur nos « petits travers », hélas la réalité peut parfois dépasser la fiction.

 

Bazaar a été nommé en 1992 au prix Bram Stoker du meilleur roman.

Adapté au cinéma sous le titre « le bazar de l’épouvante » par Fraser Clarke Heston (1993)

 

 

 

 

Mi

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 15:04

38 TÉMOINS

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film franco-belge de Lucas BELVAUX (2012)

  Quand Louise Morvand rentre de Chine elle apprend l’assassinat, dans sa rue, d’une jeune femme. Les riverains interrogés par la police ne savent rien, ils dormaient, ils n’ont rien vu, rien entendu. Une journaliste se heurte au même silence. Pierre Morvand, le mari de Louise, travaille au port, lui aussi est rentré tard dit-il et n’a rien entendu. Pourtant, rapidement un malaise s’installe.

  Ce film n’est pas un polar mais une réflexion sur la culpabilité, la lâcheté (individuelle et collective) et le silence. Comme le dit le procureur : « Un témoin qui se tait, c'est un salaud. Trente-huit, c'est Mr. Tout-le-Monde »

 

  C’est un film profond qui dérange, pose des questions, nous prend à témoins

   Si un jour vous êtes témoin de quelque chose FAITES LE 112 !

  Le film est l’adaptation du roman de Didier Decoin Est-ce ainsi que les femmes meurent ?

 

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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 18:21

  

Lundi 10 novembre, tous les médias l’annoncent : les catalans ont dit « oui », à l’indépendance !

  

Comme les autres, l’Indépendant du 11 novembre titre, en page 33:

“La Catalogne dit oui, Madrid reste impassible”.

Une mise au point s’impose :

Sur 5,4 millions d’électeurs potentiels, seuls 2,3 millions environ se sont rendus aux urnes, soit environ 43% (et dans des conditions assez peu conformes aux normes en vigueur; pas de liste électorale, entre autre). 80,8 % de ces votants ont répondu oui pour l’indépendance, ce qui veut dire, que grosso modo (et bien pesé!) un tiers des électeurs catalans s’est prononcé en faveur du oui.

Un tiers de la Catalogne, ce n’est pas la Catalogne, et la volonté “d’émancipation qui se joue au sud”, comme le dit Brice Lafontaine, maire adjoint de Perpignan,  est très minoritaire.

Alors non, désolée, la Catalogne n’a pas dit oui.

Ouf !

Fredo

 

 

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