Bien qu’ayant vécu des dizaines d’années sur Paris nous n’avions jamais pris la peine de rendre visite à Monet à Giverny. Nous avons donc mis à profit notre remontée sur le Nôôôrd pour remédier à cet oubli et amis camping-caristes, bonne nouvelle, la municipalité de Giverny met à notre disposition un vaste parking enherbé, en bordure de champs, à deux pas de la maison de Monet. Bucolique à souhait !
Ancien Hôtel Baudy
Il est même possible de déjeuner à l’ancienne épicerie-café-auberge Baudy qui ouvrit fin XIXe ses portes aux peintres impressionnistes américains de l’Académie Julian. L’établissement petit à petit évolua pour offrir à ses hôtes un confort très novateur pour l’époque comme l’eau courante et en rapport avec les activités de la clientèle dotant les lieux de deux ateliers d’artistes ! Arrivés là pour vivre dans l’Aura du « Maître », ils y restèrent suffisamment longtemps profitant du cadre, des opportunités de jouir de la nature et offrir au Giverny de l’époque un parfum très particulier. Aujourd’hui l’ancien hôtel Baudy a un petit côté musée désuet et sympathique mais si l’on déambule dans le village, soyons clair, c’est avant tout pour Monet, sa maison, le jardin et le musée des impressionnistes qui s’y est ouvert car côté vie «urbaine » à part des ateliers d’artistes, c’est avant tout un village musée.
Monet est né à Paris le 14 novembre 1840 mais c’est au Havre qu’il a grandi et démarré une carrière de portraitiste, par contre ce sont ses peintures de Honfleur qui le firent remarquer la première fois et c’est sa muse, qui deviendra sa femme, qui lui apporta son premier succès au « Salon » de Paris en 1866.
Monet a bousculé les codes picturaux, il a parfois choqué, innové. Monet peignait directement sur la toile, sans mélange employant uniquement 4 ou 5 couleurs franches. Pas de bases sombres, beaucoup de matière, des milliers de touches sur un mètre carré de toile. Monet peignait d’après nature mais terminait ses toiles en atelier. Il pouvait avoir recours à la photographie pour se remémorer des détails mais utilisait plus généralement certaines de ses toiles, celles appartenant à ses fameuses séries comme la série des « Cathédrales ». Monet qui pouvait peindre sur plus d’une dizaine de toiles en parallèle s’est particulièrement attaché aux effets de lumière d’où ses « séries » qui reprenaient un même thème à différents moments de la journée, à différentes saisons !
Les Nymphéas appartiennent à ces séries, environ 250 peintures à l’huile car si Monet était peintre c’était aussi jardinier émérite. Son jardin est une merveille !
Un perfectionniste aussi qui a détruit de nombreuses toiles avant sa mort, « je dois veiller à ma réputation d’artiste pendant que je le peux, lorsque je serai mort personne ne détruira un seul de mes tableaux, quelque mauvais soit-il ! ».
Claude Monet a presque toujours eu la Seine comme fil conducteur et la Normandie, Haute ou Basse comme pôle d’attraction et même s’il a pas mal voyagé, c’est à Giverny qu’il a quitté notre monde. C’est là-bas qu’il repose, que nous sommes allées le saluer.
Nous nous sommes régalées à Giverny partageant notre plaisir avec le sien et vous savez quoi ? Nous avons eu parfois les mêmes sources d’inspiration, la preuve …
Non loin du site de Vulcania se trouve un autre lieu emblématique du Puy de Dôme, le volcan du Lemptégy.
Jadis exploité pour ses scories dont les usages sont multiples, cela va des Ponts et Chaussées au jardinage en passant par ce qui touche au sanitaire, au chauffage, toute activité y a cessé en 2006.
C’est en 1945 que l’exploitation du site a démarré, la France était à reconstruire et les pierres extraites de cette carrière possédaient des propriétés avantageuses, solidité, légèreté, de quoi reconstruire vite et bien. De très nombreuses villes de Normandie lui doivent leur renaissance. Au début de l’exploitation le volcan arborait l’allure d’un cône légèrement aplati, c’est en dégageant sa structure petit à petit que les carriers ont découvert une structure plus complexe que ce à quoi ils s’attendaient, les scientifiques s’y sont intéressés, le Lemptégy est devenu depuis 2006 un laboratoire à ciel ouvert, le terrain de jeu des chercheurs du monde entier.
Une structure complexe a été mise à jour, 2 volcans imbriqués l’un dans l’autre, le plus jeune ayant ennoyé le premier sous ses scories. Le Lemptégy est âgé de 30 000 ans, ni plus jeune ni plus vieux que ces voisins, ils ont tous « pétés » ensemble ! Quel spectacle pour les hommes qui vivaient en ces lieux !
La visite du volcan se fait soit à pied soit en petit train, cela est fonction des jours, elle est par contre toujours guidée et c’est une mine de renseignements. Si vous l’ignoriez sachez que la vulcanologie est une science très récente, ce n’est qu’au milieu du XVIIIe siècle que l’on a commencé à parler de volcan. On parlait de collines, de monts, de puys mais nul ne s’était réellement penchée sur la structure géologique de ces éminences.
D’entrée de jeu notre guide a remis les pendules à l’heure. Pédagogue et carré il a commencé par poser les bases et nous préciser que ce n’est pas le volcan qui rentre en éruption mais l’éruption qui crée le volcan.
Il y a plus de 30 000 ans la région était plane mais située sur une faille géologique née de la rencontre de plaques tectoniques en mouvement. Ces déplacements de l’écorce terrestre ont créé des cheminées naturelles ouvertes sur les chambres magmatiques des profondeurs. Le magma qui bouillonne sous nos pieds s’y est engouffré donnant naissance en un laps de temps réduit à la chaîne des Puys de Limagne. Des puys de 2 natures bien distinctes, les Dômes nés d’une émission de lave visqueuse et les Cônes de scories nés d’une lave plus légère qui poussée par des gaz sous pression a été expulsée comme le champagne contenu dans une bouteille trop agitée. Des tonnes de pierres de tailles variables allant de la cendre à la méga bombe volcanique ont été expulsées plus ou moins loin en fonction de leur poids constituant petit à petit les cônes volcaniques.
Aujourd’hui les volcans d’Auvergne sont considérés comme éteints pourtant le magma est toujours là présent sous nos pieds et s’il est évident que si ceux que nous voyons ne rentreront plus en éruption d’autres cheminées volcaniques sont toujours susceptibles de se former. Notre terre est vivante, les différentes plaques tectoniques bougent, se rapprochent ici, s’écartent là et rien ne peut empêcher un volcan de naître un jour . D’ailleurs la région est très auscultée et ne serait-que que sur le Puy de Dôme 63 capteurs sismiques sont opérationnelles. Une question en l’écrivant le nombre a t’il à voir avec le numéro du département ?
D’une extrême sensibilité, ils permettraient en cas de danger de prévenir la population à temps. Evidemment en admettant que les autorités prennent le danger au sérieux et que l’on ne se retrouve pas entrain de vivre le scénario classique des films catastrophes où les élus privilégient l’aspect matériel au côté humain. J’ai mauvais esprit !
La visite en petit train nous permet de remonter le temps, plus nous nous enfonçons dans les entrailles du volcan plus nous comprenons sa formation, les forces mises en œuvre. Cela devient lumineux sous la houlette de Victor qui nous invite à observer, analyser et faire la synthèse de nos observations, comme à l’école. Si dans la partie haute les scories sont noires et qu’elles sont rouge sombre au fond c’est parce que la chaleur y a été plus intense et les a « cuites » !
Au point le plus bas de l’exploitation, à moins 80 mètres de la crête nous distinguons très clairement les deux cheminées, la lave plus dense car ayant refroidi dans la cheminée n’a pu être entamée par les carriers. Toutes les couches correspondant aux différentes phases éruptives sont lisibles à plus forte raison parce que des intrus sont venus mêler leur « production » volcanique au Lemptégy. Une couche de lave émanant du Dôme des Gouttes voisin en protégeant une épaisse couche de cendres a permis non seulement la datation du site mais de pouvoir décrire comme si on y était les phases éruptives de la région et surtout de les dater !
Ici et là des arbres ont pris leurs aises dans des zones improbables démontrant si cela était nécessaire que les terres volcaniques offrent à la flore des nutriments d’une valeur nutritive exceptionnelle.
La visite se prolonge par une immersion au sein d’une éruption volcanique venant perturber un voyage en train et la projection d’un film en 4D. Marrant, on est secoué, des giclées de gaz (non toxiques) nous fouettent les mollets, tandis qu’une chaleur intense vient un court moment nous faire croire que la lave en fusion est là bouillonnant sous nos pieds.
Si vous avez l’occasion de passer dans le coin, n’hésitez pas, cela vous occupera 3 petites heures et vous ferez le plein de connaissances car je ne vous ai pas tout dit !
Depuis 2007 la région du Puy de Dôme organise chaque année entre les mois de Juillet et Septembre une manifestation artistique, Horizons Sancy, qui vise, tout en permettant à des artistes de s’exprimer, à faire découvrir des sites particuliers, leur histoire, la symbolique qui s’y rattachent.
L’occasion de randonner aussi car bien souvent l’oeuvre ne se découvre qu’en pleine nature, autant vous dire que ce sont ces découvertes là que nous privilégions. Nous y sommes fidèles et cette année bien que n’ayant pas prévu de faire halte au Sancy nous avons honoré le rendez-vous.
La vie en avait décidé autrement, enfin une fin de vie !
Nous avons donc fait halte à Besse et la première œuvre nous a permis de randonner jusqu’au Puy de Montcineyre, le monts des cendres. Lors de l’éruption qui a donné vie au volcan le cours d’une rivière a été tout chamboulé donnant naissance aux lac, étangs et tourbière des alentours !
Fleurs d'Eau
Pour rendre hommage au « Bon Géant qui aimait les fleurs », une légende locale, deux plasticiennes Sophie Paumelle et Amélie Lengrand, ont parsemé l’étang de Montcineyre des fleurs de bois tressé. Des fleurs géantes qui ont malheureusement pas trop bien survécu au temps, heureusement la forêt est grandiose et le contraste avec les pâturages râpés saisissant !
Résonnance
Dès le lendemain nous étions à pied d’œuvre pour découvrir le cirque glaciaire de Moneaux. Las, là aussi l’oeuvre a mal vécu, composée d’une multitude de miroirs, les paysages s’interpénêtrent.
Les créateurs nous disent que « l’œuvre invite à traverser les limites spatiales et temporelles de la clairière pour prendre le temps de se questionner face à l’infini ». Soit ! Comme aurait dit Bacri, « un truc à « enculer » les mouches » qui en plus se laisse découvrir dès le départ du parking ! Côté randonnée cela aurait pu tourner court, heureusement que le réseau de chemins est conséquent !
Un peu circonspectes nous avons gagné le Puy de Sancy pour y découvrir le « Trou de vert ».
Trou de Vert
Conçu comme un dialogue entre les éléments naturels cela s’est révélé l’occasion idéale pour approfondir nos connaissances en géographie car c’est en ce lieu que prend naissance la Dordogne !
Née de la confluence de la Dore et de la Dogne, deux torrents freluquets à cette époque de l’année, une rude grimpette au-dessus de ce « Trou de vert » permet de découvrir les 4 « sœurs » de la Dogne, l’Isle, la Vézère, la Cère … et la Dogne.
Mais c’est notre dernière découverte qui m’a le plus emballée et pourtant nous avions gardé un souvenir pas vraiment folichon de La Bourboule !
Le Léviathan est un monstre aquatique, mi crocodile, mi poisson, il se régale des âmes qui passent à sa portée. Au niveau mythologique son apparition renvoie à l’idée d’un cataclysme imminent, quoi de plus normal dans un pays que les volcans ont façonné.
Léviathan
Tout d’écailles d’acier nous avons osé affronter ses mâchoires et franchir la passerelle sans frissonner !
Après cela bien en jambe nous étions prêtes pour le lendemain « faire » le Puy de Dôme, à pied et du bas et découvrir les ruines du temple de Mercure !!! Do
L’Amazonie brûle, l’Afrique est tout autant mal en point et ne parlons pas du reste !
Mis à part en parler, dénoncer les dérives qui ont conduit à ces catastrophes que pouvons nous faire si ce n’est voir au-delà et comprendre que nos choix de vie (alimentation principalement) ne sont pas étrangers à ces catastrophes. Lorsque l’on déforeste pour replanter en vue de produire de l’huile de palme, nourrir des animaux qui seront massacrés après avoir vécu l’enfer dans des mégas « fermes » d’élevage intensif, dès lors que nous achetons ces produits nous cautionnons !
L’homme est le premier responsable de l’état dramatique de notre planète. Le moindre de nos gestes a toujours une répercussion en un point de notre terre. Nous oublions bien souvent notre dimension cosmique, chacun de nos actes mais aussi nos pensées affectent l’Univers, tout est énergie !
Perruche en Île de France
Un peu partout nous constatons que nos habitudes, nos goûts impactent l’environnement. Les tortues de Floride déciment la faune locale, les perruches colonisent la région parisienne au point d’entrainer la mort de certaines espèces
Ecureuil de Corée relâché dans les bois
implantées depuis toujours, il fut un temps où les écureuils de Corée menaçaient la survie de notre bon vieil écureuil. A chaque fois le scénario est identique, devenus gênants ils ont été discrètement relâchés dans la Nature ! Inconscience, irresponsabilité de l’homme.
Au niveau de la flore le constat n’est pas meilleur, là c’est bien souvent l’usage des pesticides, herbicides, qui a commencé à porter le coup fatal et lorsque l’on n’a pas pu ou su arrêter le désastre en amont la catastrophe se répand, partout même dans les coins les plus reculés et improbables !
Nous étions récemment en randonnée dans le Vallespir, une vallée pourtant réputée pour son côté préservé et encore sauvage. Catastrophe !
Si vous allez y trainer et que vous constatez que des pans entiers de montagne ont apparemment déjà revêtu leur parure automnale, détrompez vous !
Ce sont les buis qui meurent. Attaquez par la pyrale, pas un ne survit.
Pyrale du Buis
Gagnant Notre Dame du Corral au départ de Lamanère, nous avions été alertées, ce ne fut pas en vain la dernière portion du GR est quasiment impraticable.
En un rien de temps une multitude de fils invisibles nous collaient à la peau, de petites chenilles qui y pendouillaient se baladaient sur nous, dans les cheveux et partout des buis, morts. Même sous la hêtraie ils ne survivent pas !
Pareille désolation nous l’avions vécu l’an passé dans les Corbières où des pinèdes entières étaient ravagée. Encore pouvions nous dire que ces arbres qui ne faisaient pas partie des peuplements indigènes mais avaient été introduits par l’homme (toujours lui) étaient sans défense face aux chenilles processionnaires !
Là rien de tel, les buis ont toujours été là !
La pyrale, elle, est étrangère à nos régions. Clandestin ailé elle fut introduite accidentellement en 2000 en Europe et depuis 2008 elle a parcouru depuis l’Alsace presque tout l’Hexagone trouvant des conditions favorables à sa survie dans des régions où elle n’avait pas de prédateurs naturels. Voilà pourquoi même s’il est tentant de rapporter de voyage à titre de souvenir des spécimens locaux ou des graines, nous devons être conscient de notre responsabilité et du danger que nous faisons courir à notre environnement.
Avec la disparition des buis c’est toute l’énergie de régions qui est perturbée.
Cela ne peut être anecdotique et sans conséquence.
Arbre sacré dans l’Antiquité, considéré comme un symbole d’éternité depuis l’époque gallo-romaine, cette plante toxique à forte dose est à dose infinitésimale efficace pour éliminer virus et infection !
La symbolique du buis est complexe. Son feuillage toujours vert renvoie à l’Eternité, son bois dur, compact et imputrescible symbolise la persévérance, la fermeté. Le bois est appelé « Bois béni » en langage populaire, n’est-il pas béni au moment de la fête des Rameaux ?
"Le buis, c’est la vie, la mort puis la vie éternelle."
Que doit-on penser alors de cette catastrophe écologique ?
Si elle n’a pas le côté médiatique de ce qui se déroule actuellement en Amazonie d’une manière subtile elle nous invite à plonger en nous et à comprendre qu’en privilégiant à tous les niveaux l’aspect matériel nous sommes entrain de tuer le divin.
Connaissiez vous le gardien des Caranques de Laroque des Albères, nous lui avons tiré le portrait cet après midi, en remerciement il nous a donné son coeur !
Sans doute connaissez vous cette phrase « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayer la routine elle est mortelle ! ».
Mais à quel point ? Et comment la débusquer ?
C’est simple, elle se cache partout.
A chaque instant de notre vie, dès que l’on sombre dans l’habitude, la routine est là !
Dès que l’on se sent prisonnier des coutumes, des traditions, ou que l’on y adhère tout simplement, le danger rode. Lorsque l’on se contente d’appliquer des recettes sans plus, c’est la routine qui prend le relais !
Toute petite déjà je me faisais peur le dimanche quand je voyais mes copines partir à la messe, leurs mères filer au marché, leur journée allait se poursuivre avec la sacro sainte réunion familiale, pas de fantaisie que du prévisible. Idem à l’école où nous avions à accepter des règles, les professeurs imposaient leur loi (sans doute cela n’a t’il pas changé) alors qu’il aurait été préférable d’amener les élèves à se doter de leurs propres outils, ceux qui sont utiles et permettent de ne jamais être sur des rails !
La vie c’est expérimenter, tester, se méfier de ce qui est soi-disant bon, bien, de ceux qui pensent pour nous. C’est ne jamais dire « il faut » mais ce serait mieux par exemple, c’est ne jamais croire sur parole et surtout sortir de sa zone de confort voire même désobéir.
Sortir de sa zone de confort crée du déséquilibre et dès qu’il y a déséquilibre il y a mouvement. Le mouvement c’est la vie, le contraire de la psychorigidité !
Créer du déséquilibre peut commencer dès que l’on ouvre un œil le matin. Si par exemple vous avez coutume de commencer la journée par une douche, changez l’ordre des choses mais en faisant toujours tout en conscience !
Faire les choses en conscience, voilà l’autre clé pour réussir à vivre l’aventure en toute sérénité et chasser toute angoisse notamment celle de se dire que l’on perd la boule. Faire les choses consciemment c’est avoir des absences sans parler d’Alzheimer, même pour rire, pour conjurer le mauvais sort en quelque sorte.
En faisant les choses consciemment petit à petit nous ne cherchons plus nos clés, nous ne vérifions pas trente mille fois si la porte est bien fermée, nous n’oublions plus de couper l’alimentation en eau de la piscine !!!
Pour sortir de la routine, il est bon d’accepter les surprises de la vie, de se laisser traverser par elle pour saisir ce qu’elle a à offrir de meilleur.
« Vivre en pleine conscience, ralentir son pas et goûter chaque seconde et chaque respiration » Thich Nhat Hanh
Il y a quelque temps en arrosant chez notre voisine je me suis fait agresser par un de ses rosiers ! Sale bête !
J’ai vaguement désinfecté, entendez par là que j’ai fait saigner et passé sous l’eau du robinet puis pour faire bonne mesure et parce qu’elle n’avait que cela sous la main à me proposer, j’ai mis une goutte de HE Cannelle, n’est-ce pas l’Attila des HE. Le lendemain, RAS puis deux jours après cela a commencé à gratter fort. Au réveil j’ai quand même eu la trouille en voyant que la zone autour de la piqure était enflée, chaude et grattait de plus en plus. J’ai pensé Tea Tree et Matricaire, le résultat n’étant pas au rendez-vous, sur les conseils d’une amie je suis passée aux cataplasmes d’argile verte, là, le mieux était évident mais cela ne passait pas quand même.
Euréka, je me suis rappelée que nous avions de l’argent colloïdal à disposition. J’ai donc imbibé un disque démaquillant de la solution et ai maintenu la compresse avec du film étirable.
Miracle !
Non seulement dès la première application cela avait dégonflé nettement mais cela ne grattait plus et je peux vous assurer qu’en voyant ce qui avait imprégné le coton, il était évident qu’un gros travail de nettoyage s’était effectué !
Alors en cas d’infection de la peau quand tout semble inopérant avant de passer à la cortisone (ce que l’on me conseillait) ayez le réflexe !
Jadis utilisé couramment comme antibiotique, depuis l’apparition de ces derniers, son usage a été oublié (voir interdit) et pourtant !
Pour tuer virus et agents pathogènes, accélérer la cicatrisation des peaux en souffrance (brûlures, blessures), contre les manifestations allergiques (prurit, psoriasis, eczéma), en bain de bouche et pour désinfecter les appareils dentaires, pour purifier l’eau également l’argent colloïdal (20 ppm)est une merveille connue depuis l’Antiquité !
Alors pensez à en équiper votre pharmacie et ayez le bon réflexe !
Juste une précision quand même je suis à jour en ce qui concerne la vaccination antitétanique.
Les arbres comme ultime rempart face au réchauffement climatique, une chimère ?
Non !
La forêt constitue un puits de carbone qui permet le stockage du CO 2 de l’atmosphère, chaque année elle absorbe jusqu’à 15 % des émissions de carbone à l’échelle mondiale. Déforestation et dégradation des forêts sont responsable de 11 % des émissions de gaz à effet de serre, une catastrophe annoncée qui conduit certains pays comme l’Inde, l’Ethiopie à replanter à tour de bras.
Les arbres favorisent aussi la fixation des sols, la pénétration de l’eau, la survie des plantes qu’ils abritent et ce n’est pas tout, la preuve par l’image.
Ils participent donc à la protection de notre environnement, à notre bien-être, ils sont un frein aux inondations et en ces temps d’été nous leur devons un semblant de fraîcheur non négligeable. A titre d’exemple, cet après-midi en arrivant à l’ombre des platanes sur l’ancienne nationale 118 nous avons perdu en quelques centaines de mètres 2° de température. Merci les arbres !
Toutes ces informations ne devraient pas constituer un scoop et pourtant nombre de nos concitoyens semblent l’ignorer ou s’en moquer il suffit juste de constater le nombre d’arbres en pleine santé abattus ces dernières semaines rien que dans notre rue ! C’est une hécatombe.
Mais où cela devient intriguant, inquiétant c’est lorsque les mêmes qui ont abattus des arbres se dotent en urgence de climatisation et vivent reclus chez eux !
Nous sommes trop nombreux à avoir oublié que lorsque cette invention (diabolique) de climatisation n’existait pas, même au plus fort de la chaleur estivale l’humain survivait. Oui il fait chaud, c’est l’été et si le réchauffement climatique est pointé du doigt une chose est sûre il y a des records de chaleur par le passé qui n’ont pas encore été pulvérisés.
L’été 1949 reste le plus torride à ce jour, à cette époque il était habituel d’ouvrir grand les fenêtres derrière des volets mi-clos, parfois le dispositif était doublé des rideaux mouillés rafraichissant le courant d’air chaud généré !
Et puis je terminerai par cette question, est-ce normal que pour se rafraichir soit rejeté dans une atmosphère surchauffée encore un peu plus d’air chaud ? N’est ce pas une façon d’aggraver la situation ? Do
Vous m’avez adressé un courrier, comme à d’autres sans doute, dans laquelle vous me demandiez si j’étais au courant que les 512 millions d’habitants de l’UE, dont je suis, vivaient à crédit depuis le 10 mai de cette année. En 5 mois dîtes vous nous avons consommé ce que notre planète est capable de régénérer en nourriture, fibres et matériaux. Et plus grave encore, chaque année cette capacité de régénération diminue !
Je sais en effet que les surexploitation diverses, les destructions en tous genres, ne laisse pas à notre Terre la capacité de régénérer ses ressources ni celle d’absorber les déchets. Je suis convaincue qu’il nous faut nous mobiliser pour inverser la tendance mais je ne vois pas le rapport avec le fait que vous me demandiez … de faire un don !
Pourquoi donc devrais-je vous donner « des sous » ?
En quoi le fait de me délester à votre profit de quelques euros va t’il inverser le cours des choses ?
Monsieur Hulot je vous le dis tout net, je ne lâcherai RIEN !
Déjà parce que je ne sais pas à quoi vous emploieriez ce que je pourrais vous donner ensuite parce que moi je sais comment employer mon argent et qui plus est pour le plus grand bien de la planète. Déjà nous nous sommes équipés en panneaux solaires photovoltaïques en auto-consommation (à l’époque sans aide d’aucune sorte), nous avons aussi tout un réseau de récupérateurs d’eau.
Nous évitons d’aggraver les émissions de gaz à effet de serre en privilégiant le local, le bio, alimentons des composts collectifs, nous marchons et pédalons chaque fois que cela est possible ... et si nous avons un véhicule thermique sachez qu’il bénéficie quand même de l’écolabel. Et puis dîtes moi en quoi est-ce écologique de déployer tous ces véhicules électriques quand on ne sait pas recycler leurs batteries qui par ailleurs ruinent les sols riches en composants nécessaires à leur fabrication. Sachant que 70% de notre production électrique est nucléaire et donc pas propre.
Ne parlons pas des trottinettes, vélos électriques … qui fleurissent partout et dont l’usage est encouragé !
Entrés dans la décroissance (à plus d’un titre) nous avons le souci de lutter contre le gaspillage. L’eau a au moins trois utilisations, nous ne relançons notre chauffe-eau que tous les 3 ou 5 jours selon les saisons.
Nous recyclons, donnons objets divers, vêtements et suivons de près l’avancement de la monnaie solidaire dont l’un des mérites est de promouvoir l’économie locale avec tous les bénéfices que l’on peut retirer. Dans la foulée il y a belle lurette que nous trions nos déchets et que nous tendons vers leur limitation en achetant en vrac le plus souvent et en boycottant les suremballages. Quant aux plastiques nous les avons presque éradiquer de notre vie leur préférant chaque fois que c’est possible les contenants en verre ! A ce propos ne pourrions nous comme cela se fait dans d’autres pays européens penser à rétablir le système de consigne ?
Tout ceci est facile à mettre en œuvre, ne demande pas de fonds particuliers et multiplier à l’infini aurait déjà un impact bénéfique sur notre environnement.
En fait c’est du côté des élus (à tous les niveaux) que le problème se situe car pour ne pas perdre son poste il est important de ne pas déplaire.
En ces temps d’été, mais pour certains il y a belle lurette que cela est un état de fait installé, nous subissons des restrictions d’eau draconiennes pourtant combien de communes de bord de mer ont décidé de supprimer les douches de plage ? A Argelès sur Mer, c’est chose faite, bravo pour cet exemple à copier.
Le remplissage des piscines est réglementé pour les particuliers mais chaque année les parcs aquatiques fleurissent en tout lieu, campings et même sur le littoral où pourtant la mer peut être source de plaisirs infinis. C’est à celui qui offrira le complexe le plus extraordinaire et ne me dîtes pas que la gestion de l’eau est exemplaire. Entre l’évaporation, les gerbes d’eau qui fusent à chaque saut, une remise à niveau est nécessaire et inévitable. Mais il faut bien attirer une clientèle qui au bout du compte n’aura peut-être même pas visiter son lieu de villégiature, voire même pas quitter le camping.
Quant à l’épuisement des ressources d’énergie jusqu’à quand les pékins lambdas vont devoir subir les lubies des ministres, présidents, députés, sénateurs (que sais-je encore) et se voir accuser de tous les maux qui frappent la planète parce qu’ils roulent avec un véhicule thermique ? Qu’attendent tous ces décideurs pour adopter une attitude cohérente et regarder d’un peu plus près ce que consomment les avions, les paquebots toujours plus gros parce que ce n’est pas en inventant une taxe verte (supplémentaire) à acquitter à chaque voyage que le problème sera résolu.
Tout se résume à une affaire de gros sous (la preuve vous me demandez de faire un don) depuis que certains cerveaux brillants ont eu l’idée de monnayer le droit de polluer, les gros pollueurs rachètent aux plus vertueux (souvent vertueux par la force des choses) le « crédit » pollution qu’ils n’ont pas dépensé. Hypocrisie !
Et si c’était tout ! Toujours sur les plages quand donc seront réglementés tous ces engins tractés (boudins, saucisses, canapés, parachutes ascensionnels) qui dépensent de l’énergie, polluent (et vident les bourses des estivants) ?
Commencez en nous montrant par des gestes, des décisions cohérentes que vous vous souciez vraiment du devenir de la Planète, en n’ayant pas peur de vous mouiller parce que pour ce qui est du reste, de tous ces petits gestes du quotidien repris de plus en plus par la population j’ai largement plus confiance en eux qu’en vous.
Enfin si vous voulez faire quelque chose pour la vie et la survie de notre Terre tapez fort du poing sur la table pour interdire le déploiement de la 5G parce qu’en admettant que vous arriviez à enrayer le réchauffement climatique et ses effets dévastateurs, nous serons tous complètement gâteux et incapables de profiter de notre survie !
Voilà ce que j’avais à vous dire, même si je ne vous ai pas dit tout ce que j’avais sur le coeur, je pense par exemple à l’interdiction pure et simple du glyphosate (demandez à l’Autriche), de tous ces produits tueurs d’abeilles. Ah oui ! juste un mot encore, retirez moi de votre liste de diffusion, merci.
Si notre découverte de la Côte Ouest d’Espagne vous tente, voici un voyage « clef en main », spécial campeur certes mais il est facile d’adapter !
Bonne balade
Do et Frédo
Perpignan - St Jacques de Compostelle
Jour 1
Perpignan Pays Basque environ 600 kms
Zumaïa nombreuses randonnées
Camping Itxaspe à Itziar ACSI
Zumaïa
Jour 2
Castro Urdiales ***
Iglesia Santa Maria tlj 11h-13h/16h-19h sauf sam a-midi et dim/ Castillo gratuit tlj 11h-13h30/18h-20h/ Arche unique du pont médiéval vers et Ermitage Santa Ana (GR p 72
Castro Urdiales
Laredo
Quartier ancien
Santillana de Mar ***
Colegiata tlj 10h-19h30 3€ attention horaires très fantaisistes/ Village/ Grottes de Monté Castillo à Puente Viesgo 10h30-14h30/15h30-19h30 réservation
Camping Santillana
Jour 3
Alta Mira ***
Museo de Altamira mardi-Samedi 9h30-20h, dimanche 9h30-15h 3€ voir conditions de visite GR p 92
Comillas ***
Comillas
El Capricho de Gaudi tlj 10h30-20h 5€/Palacio de Sobrellano et Capilla Pantaleon mardi-dim 9h30-14h30/15h30-19h30 2 fois 3€/ ancienne Université Pontificale
San Vicente de la Barquera **
La ville haute
aux environs : Ria Tina Mayor / Cueva El Soplao mardi-dimanche 9h30-14h/15h-18h 12,50€
Camping El Rosal
Jour 4
Potes ***
Village / Tour del Infantado 10h-14h/16h-20h 3€
Aux environs :
Défilé de la Hermida (à l’arrivée) / Iglesia Santa Maria de Lebena tlj 10h-13h30/16h-19h30 sauf lundi et dimanche a-midi 1,5€ / Monasterio Santo Toribio tlj 10h-14h/16h-20h gratuit et nombreuses randonnées sur d’autres ermitages ruinés
Mongrovejo ***
Très beau village et randonnées
Fuente De
Cirque de Fuente De
Camping La Viorna ACSI à Potes
Jour 5
Santa Maria de Lebena dans le défilé de la Hermida
San Telmo et le MUJA musée del Jurasico de Asturias mercredi-vendredi 10h-14h30/15h30-18h, samedi-dimanche 10h30h-14h30/16h-19h 7,20€ gratuit le mercredi /
MUJA
Lastres *** / Tazones ***
Camping à Déva
Jour 6
Cudillero ***
Cudillero
Coana ***
Castro de Coana : Parque Historico de Navia (depuis Navia prendre AS-12 sur Boal) mercredi-dimanche 10h30-17h30 3,13€ tarif réduit pour les + de 65 ans
Viveiro ***
Vieille ville / Porte Carlos V et Santa Maria do Campo / praïa de Covas et nombreuses randonnées / forêt d’Eucalyptus de Chavin
Camping Viveiro
Jour 7
Viveiro
Betanzos
Vieille ville / Museo das Marinas / Parque Pasatiempo
A Coruna
A Coruna "le voyeur"
Visite Ville/ Passeig maritim/ Torre d’Hercules et site du Campo de la Rata
Camping à Malpica de Bergantinas
Jour 8
Fisterra
Camino du cap Fisterra
Cap Fisterra
Ezaro
Carnota
village et Horreo le plus long de Galice près de l’église / Praïa de Carnota
Muros / Louro ***
camping Ancoradoiro ACSI
Jour 9
Santiago de Compostelle ***
St Jacques le matamor
Camping As Cancelas ACSI
Jour 10
Combarro ***
Combarro
Visite du vieux port et de ses 60 horréos / Monastério de San Xaàn de Poio
Cambados ***
Île d’Arousa nombreux sentiers de découverte et possibilité de baignade
Camping Paisaxe à Vilanova d’Arousa
Jour 11
Lugo ***
Lugo
Mondonedo ***
La vieille ville / Cathédrale / Musée diocésain
Camping San Rafael à Foz ACSI
Jour 12
San Martin de Mondonedo
Puerto de la vega ***
Luarca ***
Luarca
Cabo de Vidio ***
Camping La Paz à Playa de Vidiago
Jour 13
Llanes ***
LLanes
Zarautz
Gran camping Zarautz à Zarautz ACSI
Jour 14
Getaria***
Getaria pécheurs roche sculptée
Ville/ Cabo Sant Anton (El raton)/ Musée Balenciaga
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Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.