Au nom de la liberté sexuelle, nous revendiquons le droit d'importuner les mecs, de les siffler dans la rue, de leur adresser des paroles salasses, de les coller d'un peu (beaucoup) trop près, de leur peloter les fesses ou de leur dire qu'ils ne sont pas baisables!
(Madame Deneuve, vous nous décevez beaucoup, on voit que vous ne prenez pas beaucoup les transports en commun...)
Juste pour le plaisir des yeux et pour vous donner l’envie de vous offrir une belle randonnée, pentue juste ce qu’il faut. La balade démarre d’Olette sur la Nationale 116 juste avant qu’elle n’entame, si tout va bien, sa grimpette vers la Cerdagne et le Capcir !
Le parcours est parfaitement indiqué, il suffit de suivre le fléchage «Les chemins de l’Histoire », par contre cela démarre très raide. C’est toutefois une bonne mise en jambe et cela laisse le temps d’apprécier l’ingéniosité et la maîtrise des bâtisseurs qui ont conçu ce mini aqueduc d’une seule arche, mais quelle arche !, pour permettre le passage d’un canal d’irrigation dont on suit fort bien le tracé et qui jadis desservait les jardins d’Olette.
Canal d'Olette
Cet ancien chemin reliant Evol à Olette offre un parcours en corniche et dévoile de belles vues sur le village perché d’Oreilla mais pas que !!! Toute la balade est magique et que ce soit à Oreilla, car le chemin y passe, ou Olette tout est prévu pour accueillir le randonneur dans les meilleurs conditions. Des tables de pique-nique sous abri nous ont maintes fois accueillies notamment lors de randos sous la neige.
Evol
Evol qui figure au nombre des plus beaux villages de France ne vole pas son qualificatif. L’habitat montagnard tout en schiste est admirable et l’église du XIe siècle vaut assurément le détour tout comme il serait impardonnable de zapper la chapelle Ste Etienne vraisemblablement contemporaine. Le château d’Olette, bien que cis à Evol, aujourd’hui en partie restauré s’atteint en rattrapant la piste du col de Portos à partir de la chapelle. Construit au XIIe, son histoire est complexe et le rattache au château d’Usson, citadelle cathare, dans l’Aude. Les vestiges sont parlants et le panorama grandiose.
Château et chapelle St Etienne
La balade continue en direction du village d’Oreilla après un crochet par le hameau de Thuir d’Evol d’où part une autre randonnée : « Le Cami ramader » un sentier traditionnellement emprunté pour la transhumance mais aussi par les carriers qui ont exploité pendant des siècles le schiste et qui est la voie de choix pour gagner les Etangs de Nohèdes.
Le sentier qui grimpe vaillamment jusqu’à Oreilla, notre point culminant, offre de multiples points de vue sur le Canigou et tout autant de raisons de faire des pauses dans un feu d'artifice de lumière.
Oreilla, tout petit village, s’enorgueillit d’un bien triste bilan, le plus grand pourcentage de disparus pendant la guerre de 14 - 18.
Le reste de la randonnée se fait en descente et passe par la tour de défense d’Olette à moins que ce soit d’Oreilla, perchée sur un promontoire enserré par pas moins de 3 cours d’eau, la rivière d’Evol, le Cabrils et La Têt.
Tour d'Olette
La boucle se boucle en regagnant le point de départ par le haut d’Olette, le meilleur moyen pour échapper aux gaz d’échappement de la 116.
Bien que ne me considérant nullement comme ce que l’on appelle un « être spirituellement éveillé », c’est à dire dans un état de conscience « supérieur », et imaginant que le chemin pour atteindre cet état sera encore long et nécessitera peut-être plusieurs incarnations pour y parvenir, je voudrais tenter dans cet article de faire un bilan du chemin parcouru, tant pour les lecteurs que pour moi-même. Je voudrais surtout mettre l’accent sur ce qui m’a aidé à avancer sur la voie de la spiritualité, sur tout ce qui m’a permis d’acquérir des connaissances et à élaborer une première ébauche de l’Univers, tel que je le conçois aujourd’hui.
Les orbes font leur festival au Puy en Velay
Ma vision est certes encore bien floue, mais elle continue à se préciser chaque jour et je me ne désespère pas d’appréhender à la perfection le fonctionnement du cosmos d’ici quelques décennies… L.O.L !
Toujours est-il que cette vision, en m’éloignant peu à peu du matérialisme, me permet aujourd’hui de me sentir plus sereine, plus optimiste et plus confiante en l’avenir. C’est déjà beaucoup.
Lorsque nous avons commencé nos recherches, Do et moi, aux alentours des années 2000, dans le seul but de comprendre et d’aider notre mère, victime de perturbations qui dépassaient largement le cadre et les compétences de la médecine purement physique, nous ne partions pas vraiment de zéro en matière de spiritualité. Mais peut-on vraiment dire où et quand tout à commencé ? Dans cette vie-là, ou dans une incarnation antérieure ?
Bref, pour ne considérer que cette existence présente, notre mère possédant déjà quelques dons médiumniques, nous étions préparées dès l’enfance à aborder la vie au-delà de sa dimension purement matérielle. Cependant, point de religion dans tout cela ! Dans notre famille (famille nucléaire, je précise, père-mère-filles) de tradition catholique, mais non pratiquante, nous avons eu droit au minimum syndical : baptême et communions. Nous n’avons jamais adhéré aux enseignements religieux et nous avons très vite compris que les religions ont à cœur de maintenir les populations dans l’ignorance partielle ou totale de leur propre divinité, brandissant le spectre du châtiment éternel pour maintenir le troupeau dans l’obéissance.
Nous pensons qu’aucune religion n’est meilleure qu’une autre. Toutes endoctrinent et manipulent si l’on n’y prend garde. C’est avec un grand intérêt d’ailleurs que nous avons lu (plusieurs fois !) le livre de Gérard Bavoux, « Le porteur de lumière » qui donne un aperçu de la puissance de l’Eglise dans les grands évènements politiques. Avec lui, plongez dans les sombres arcanes du Vatican ! C’est édifiant.
Ci-dessous, lien avec l’article du blog sur ce livre, je m’aperçois que je m’étais trompée dans le titre en écrivant le « passeur » de Lumière !
Mais nous n’avons jamais été athées. Nous avons toujours cru, en dehors de toute liturgie, des rituels et des dogmes, en l’existence de « Quelque Chose » de plus grand, de plus beau, d’éternel, et nous n’avons jamais douté de la réalité de Jésus, de Marie, et des Saints.
Vierge à l'enfant, oratoire, Saint Jacques de Calahons, Pyrénées Orientales
Plus tard, nous avons aussi compris l’importance de l’énergie des mots et la force de la prière, encore plus puissante pratiquée en groupe.
Avant 2000 et les évènements qui nous ont précipité dans notre quête spirituelle, nous avions déjà lu plusieurs ouvrages sur la réincarnation, notamment, aux éditions Robert Laffont « La vie après la vie », de Raymond Moody et « Nous avons tous déjà vécu », d’Edith Fiore. Plus tard, du même auteur, on nous a conseillé « les esprits possessifs ». Passionnant.
Mais l’aventure a vraiment commencé avec la découverte sur Internet d’un texte assez court intitulé « D’où vient la maladie », signé Jean Jacques Dubois, écrivain (« Anthropologie chamanique », « Comprendre le malheur », « Psychologie et chamanisme »…) canadien psychologue chamaniste, spécialisé en psycho-anthropologie.
Ci-dessous, deux liens : le premier avec le texte « D’où vient la maladie », le second avec le site de Jean Jacques Dubois.
Les influences magico-religieuses de la maladie physique et psychique nous questionnant particulièrement dans le cas de notre mère, nous avons lu les trois livres cités ci-dessus (intéressants, mais pas faciles !) et sommes entrées en contact téléphonique avec ce praticien qui aura été le premier à nous faire vraiment progresser dans notre problématique. Procédant par exercices de visualisation, il nous a permis d’identifier certaines des influences toxiques présentes dans notre environnement familial, amical ou professionnel, et tenté de nous aider à nous en libérer. Parallèlement, nous entamions tout un travail en psychogénéalogie avec un ami prêtre, renforcé par la lecture des ouvrages d’Anne Ancelin Schutzenberger (à mes souhaits !), « Aïe mes aïeux » et « psychogénéalogie ».
Cependant, tous ces ouvrages, fort intéressants, ne nous avaient pas encore permis de construire les fondations de notre spiritualité.
Une première lecture, « La prophétie des Andes », de James Redfield, nous a permis de comprendre ce que les suivantes ont confirmé, un premier principe : TOUT EST ENERGIE.
Beaucoup plus tard, on nous a conseillé la lecture de trois ouvrages de Shirley Mac Lane (oui, l’actrice) : « Le voyage intérieur », « Danser dans la Lumière » et « Amour et Lumière ». Facile à lire et déterminant. Ces livres contiennent les enseignements que nous n’avons cessé de retrouver par la suite. Pour n’en citer que quelques uns :
Nous sommes des reflets individués de la Source. Dieu est en nous. C’est le principe de la non-dualité. Nous sommes tous UN.
Le Karma est le moyen pour chaque âme d’arriver petit à petit à la perfection. Chaque Karma est une leçon que nous avons acceptée.
La vie est énergie. L’énergie ne meurt jamais. (Même Lavoisier l’a dit ! " Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme".)
L’énergie toute entière se meut en fonction de la loi de cause à effet ; ce que nous semons nous revient toujours. Nous créons ce qui nous arrive.
Nous devons réapprendre la nature au travers des animaux ; ils n’ont pas d’égo, ne jugent pas. Ils vivent l’instant présent.
Il faut savoir écouter son intuition, c’est notre âme qui nous parle.
A ce stade, nous avons commencé à pratiquer la méditation. La méditation permet de se relaxer, d’accéder à son espace intérieur, visant la tranquillité de l’esprit, le calme de la personnalité, l’apaisement du mental. Après plusieurs années de pratique, je suis aujourd’hui capable de me calmer plus rapidement lorsqu’un évènement me déstabilise, je domine mieux mes agitations intérieures. Et ce moment quotidien de méditation est devenu un réel plaisir. Oui, mon esprit s’évade encore, mais beaucoup moins qu’avant en tout cas !
Je passe rapidement sur quelques lectures, intéressantes, mais trop imprégnées de doctrines religieuses à mon goût : « les morts nous parlent » du père François Brune, en deux tomes, et « Le livre des esprits », du médium Allan Karadec. Cependant, ils nous ont permis d’avancer, tout autant que « La mort n’est jamais un accident » de Johanne Razanamahay, un document étonnant.
Je dois aussi citer au passage deux films, peut-être « grand public », mais très pédagogiques, et qui ont peaufiné notre vision de l’Au-delà : « Le sixième sens » et « Ghost ». Frissons garantis. Nous avons d’ailleurs une amie qui a vécu dès l’enfance le quotidien du héros du 6ème sens. Ce n’est donc pas que du cinéma…
Le deuxième grand principe découvert tout au long des lectures, des vidéos, des rencontres est celui de la LOI d’ATTRACTION UNIVERSELLE. Nous attirons ce que nous émettons, ce que nous vibrons, en paroles et en pensées. Bien des documents étayent ce principe de cause à effet, en particulier le livre, « Le secret », de Rhonda Byrne, dont on peut trouver le film éponyme sur You tube. Comme je l’ai dit dans un article posté sur notre blog, c’est très américain, mais ça a le mérite d’être clair.
Voici un lien avec l’article du blog sur ce sujet :
A partir de cette certitude, il est donc possible de transformer la réalité de chaque jour. C’est ce que nous explique aussi le livre « Que sait-on vraiment de la beauté ? » (« What the bleep do we know ? » en anglais), également adapté au cinéma (lien ci-dessous).
La Loi d’Attraction Universelle est le grand cheval de bataille de Joéliah, dont nous suivons les enseignements sur les Rayons Sacrés depuis des années, par le biais de son site Internet, de ses livres et de ses stages.
Un autre livre clé à découvrir est « Dialogue avec la nature » de Michael J Rodes, qui montre bien l’importance d’être le plus souvent possible au contact de la Nature. Elle nous protège et nous ressource. Elle nous donne des leçons aussi ! Lisez-donc « La vie secrète des arbres », de Peter Wohlleben, et vous ferez des découvertes stupéfiantes. Les animaux devraient être nos modèles. Qui mieux qu’un chien sait donner de l’amour, aimer sans juger et vivre l’instant présent ? En cela, Virgile a été notre maître à penser.
Depuis quelques années, nous suivons avec intérêt toutes les parutions de Frédéric Lenoir, et si son avant-dernier livre, « Lettre ouverte aux animaux et à leurs maîtres » nous a paru un peu utopique à la fin, nous ne sommes jamais déçues. Son « Petit traité de vie intérieure » est une vraie leçon de vie, d’aptitude au bonheur. Mais nous n’avons pas moins aimé « L’âme du monde », « La guérison du monde » ou « La puissance de la joie ». Avec Frédéric Lenoir, c’est la philosophie accessible à tous. De nombreuses vidéos, conférences sont accessibles sur Youtube ; ne vous en privez pas !
Tout récemment, j’ai lu avec beaucoup d’intérêt « Prendre soin de l’enfant intérieur » de Thich Nhat Hanh, bien que je ne parvienne pas à adhérer complètement à ce que je connais de la philosophie bouddhique qui ne reconnaît pas l’existence d’âmes individuées. Il y a malgré cela beaucoup d’enseignements à tirer de cette lecture, notamment en matière de consommation. Attention aux nourritures toxiques, non seulement pour le corps mais aussi pour l’esprit, celles que nous consommons avec nos différents organes sensoriels, musique, magazines, livres, films, activités de loisirs… Si ce que nous regardons, lisons, écoutons, véhicule de la colère, de la peur, de la violence, ces sentiments toxiques pénètrent en nous et nous polluent. Il nous appartient de faire le choix de ce que nous consommons ou refusons.
Je termine actuellement un livre de Serge Reiver Nazare, dont nous avons lu déjà de nombreux textes et vu de passionnantes vidéos sur Internet, « Pèlerin du Cosmos ». C’est une biographie passionnante, avec quelques petites choses sur lesquelles je bloque encore, comme ses rencontres avec des gnomes et des lutins. J’ai encore un peu de mal avec les fées, les sirènes, les dragons… même après avoir lu les « Esprits de la Nature de Yann Lipnick, un géobiologue bien connu par chez nous (très présent également sur Youtube). Mais je ne rejette plus rien d’emblée ! Je finirai peut-être par admettre leur existence, tout comme j’ai admis celle des extra-terrestres. C’est vrai, pourquoi serions-nous seuls dans le cosmos ? Bref, je crois qu’aujourd’hui, je suis prête à tout accepter.
Enfin, s’il est un point essentiel, repris et souligné PARTOUT, c’est bien la nécessité d’apprendre à OUVRIR SON CŒUR… Seul l’Amour Universel peut sauver notre humanité polluée par la cupidité, les faux-semblants et la perversion. Je pourrais citer Gandhi, apôtre de la non violence et défenseur de la paix, mais je terminerai sur ces paroles de Jésus : « Aimez-vous les uns les autres ». Et j’ajouterai : sans avoir peur de vous aimer vous-même, bien au contraire !
Premier de l’An, nous retrouvons nos amis Claude et Michelle accompagnés de leur petit fils !
Y’a de la joie dans l’air !
Ado, certes, très féru de nouvelles technologies, bien implanté dans son époque mais contrairement à beaucoup de ces « paires », nous ne sommes pas regardés comme des fossiles vivants ! Nous échangeons, partageons des idées, débattons et enfilons le dénivelé sans états d’âme. On ne voit pas vraiment passer le temps.
Ayant mis le cap sur notre ermitage préféré, Saint Guilhem de Combret pour leur faire découvrir notre coin de paradis, nous démarrons la randonnée avec la plus belle des rencontres. Notre jeune a repéré dans le sous-bois une certaine agitation et ce qu’il a d’abord pris pour une biche va se révéler être un groupe de 3 isards. "Elle est pas belle la Vie ?" Merci !
Pétrifiés, nous observons un grand silence le temps de les laisser traverser la piste et continuer sans se presser leur chemin. L’ermitage dont nous avons enfin découvert l’intérieur cet été et que nous vous avons déjà présenté un certain nombre de fois se dresse dans toute sa splendeur sur fond de neige et nous accueille le temps du repas. Si l'histoire du site vous intéresse, clic !
Notre salle à manger, dont on ne compte plus les étoiles, s’ouvre sur les monts du Vallespir et la plaine de l’Empurdan et si elle invite à paresser en plein soleil, nous levons le camp non sans avoir respecté la tradition et fait retentir la cloche de l’ermitage.
Ayant rattrapé la piste ascendante qui mène à la Fontaine du Brigadier le point de vue sur l’ermitage est magnifique.
Le point culminant en est le Pla de la Fage où nous attend une magnifique bergerie du XVIe siècle que les ans ont malmenée mais qui a encore de beaux restes !
"Nef" de 30 m pour la bergerie du Pla de la Fage
Nous vous en avions déjà parlé et si ces remarquables édifices vous intéressent en un petit clic vous en saurez un peu plus.
Depuis que nous avons quitté St Guilhem la neige a fait son apparition. La piste dite de la Pinousette, ça fait coquin, nous offre par endroits de magnifiques portions enneigées et un joyeux délire nous gagne après que Michelle ait ouvert le feu la première sur Léo. S’en suivent 2 heures de marche ponctuées de jets de boules de neige, de cavalcade, de glissades et de cris.
Chacun en prend pour son grade et nul doute que pareille agitation à la montée n’aurait pas favorisé notre rencontre avec les isards !
Nous jetons un œil sur le refuge fermé à clé, le comble pour un refuge ! et la Fontaine du Brigadier désertée en ce jour par les chasseurs et regagnons le Col de la Roue pour retrouver notre voiture dans laquelle nous avions malencontreusement oublié notre Tourón Yema, une des petites douceurs prévues pour agrémenter notre pique-nique.
Puisqu’il est important de se libérer de tout ce qui nous encombre à l’aube de la nouvelle année, je me lâche. Il n’y a pas que Frédo qui en ait marre, j’en ai aussi plein le dos !
Raz la casquette de toute forme de médiocrité, du manque de respect récurrent qui dès que l’on rejoint la civilisation vous bouffe la vie, des décharges sauvages qui envahissent tout ! Plein les bottes de voir notre pays s’enfoncer dans la frilosité, refuser d’aller de l’avant au nom de faux débats et plein le dos de se faire racketter à tir larigot. En matière de racket il y en a un qui m’écoeure particulièrement, celui émanant des différents organismes à but humanitaire qui en cette fin d’année submergent nos messageries avec un compte à rebours lancé début décembre ! « Attention J-X pour agir et réduire vos impôts, si vous donnez évidemment !
A l’heure où il est de bon ton de formuler des vœux j’aimerais bien voir la France arrêter la fuite en avant. Avancer d’un côté de grands principes et de l’autre laisser des multinationales détruire l’environnement pour des profits qui acculent des populations que nous avons asservies, appauvries et privées de leurs coutumes ancestrales et lieux de vie. Prenons aussi le problème de la transition énergétique, le cas de l’éolien.
Le 18 décembre 2017 le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation définitive du schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) et du Schéma Régional Éolien (SRE) de la région Lorraine. Cette annulation par le Conseil d'Etat entraine l'annulation définitive de l'ensemble des autres Schémas Régionaux Eoliens.
L’industrie du vent est accusée, entre autre, de s'exonérer des intérêts environnementaux légalement protégés : le cadre de vie et la santé des riverains, la sécurité, les paysages, les monuments historiques, la faune et la flore et plus généralement la biodiversité. Mais comment se fait-il que le Nucléaire ne soit pas pour les mêmes raisons mis sur le banc des accusés ?
Nous nous sommes retrouvées (toutes les 2) en but à la hargne des détracteurs de l’éolien du coin pour avoir osé écrire dans une article paru dans le « journal d’ici » que les éoliennes nous gênaient moins que toutes ces décharges sauvages qui fleurissent un peu partout. On nous a avancé les nuisances générées, à commencer par les nuisances visuelles, les éoliennes font tache sur fond de Canigou !
Le Canigou !
Comment se fait-il que des pays comme l’Allemagne, le Danemark ou la Suède réputés attentifs à la protection de la Vie soient à ce point engagés dans l’éolien ? En faisant des recherches j’ai pu trouver que « l'éolien couvrait 15,4 % de la consommation électrique allemande en 2015-2016 ; ce taux atteignait 39,7 % au Danemark, 18,8 % en Espagne, 13,6 % au Royaume-Uni, 10,8 % en Suède et … 4,8 % en France. »
Tchernobyl
En matière de nucléaire le classement s’inverse. 76,2 % de la production électrique est d’origine nucléaire en France, contre 42 % pour la Suède, 28,3 % pour l’Allemagne, 18,3 % pour l’Espagne et 13,5 % pour le Royaume Uni !
Tout est en fait très hypocrite, un permis de travaux doit être déposé pour installer des panneaux solaires sur le toit (et malheur si vous résidez dans le périmètre d’un monument classé)mais les antennes de téléphonie mobile ont droit de cité même dans un périmètre controversé ! Leur côté esthétique est pourtant discutable et elles sont fortement suspectées de toxicité mais pour les faire déplacer il faut se battre et sans l’aide du conseil d’État, un conseil d’état qui ne se prononce pas contre l’exploitation aurifère en Guyane, par exemple !
Pour finir et quitter le domaine général, je viderai mon sac de raz le Bol en abordant ce qui touche au relationnel ! Chaque fin d’année, je ressens un certain écœurement devant l’avalanche de cadeaux, la surenchère qui touche tous les domaines mais aggrave le sort des exclus si nombreux aujourd’hui. Tous ceux que le système a laissé sur la touche, les aînés et les esseulés de tous bords, alors que les plus jeunes reçoivent sans complexe sans savoir donner ou même en avoir l’idée et sans remercier. Et là je me dis que je suis vraiment un vieux croûton parce que je regrette le temps où l’on nous inculquait le respect de l’autre, de la tradition. C’était pesant certes mais je suis heureuse aujourd’hui d’avoir offert un peu de mon temps à nos vieilles tantes, une grand-mère (chez nous il y a essentiellement des veuves !), de vieilles relations familiales, en campant devant le téléphone les jours de Noël ou du premier de l’An ou en prenant l’initiative de l’envoi d’une multitude de cartes de vœux pour être la première à formuler mes souhaits. Respect et compassion comme rempart à la solitude et l’indifférence !
Et il vient un temps où l’on doit prendre une position qui n’est ni sûre, ni politique, ni populaire, mais on doit la prendre simplement parce qu’elle est juste.
Pour 2018 nous vous souhaitons de ne vous vouloir que du bien sans vous sentir égoïste pour autant ! Soyez indulgent et plein de compassion avec vous même, pour l’être avec les autres.
Sachez laisser la vie vous traverser et saisir ce qu’elle offre de bon. Osez avoir foi en vous et ne laissez personne, pas même vous, vous dire que c’est impossible.
Nous vous souhaitons de désirer et de vivre l’inattendu qui donne du sel à la vie et tord le cou à la monotonie.
Osez rêver votre vie. Là où il y a le rêve se cache la vie !
Voilà, il paraît qu’il ne faut pas refouler, alors aujourd’hui, je vais me lâcher, et vous dire que oui, j’en ai MARRE !!!
De qui ? De quoi ? De beaucoup de choses, notamment, des incivilités en tous genre qui ponctuent notre quotidien ; ainsi, tout à l’heure, nous avons frôlé la catastrophe en voiture, un individu, survenu à notre gauche, ayant grillé un stop pour nous passer sous le nez en coupant carrément les deux voies de la chaussée (même que si ça n’avait pas été un stop, de toute façon, c’était une priorité à droite !) et si nous n’avions pas pilé, franchement, il n’y aurait pas eu que de la tôle froissée. Le pire, c’est que nous ne sommes même pas sûres que le conducteur nous ait vues et se soit rendu compte de quoi que ce soit. Si encore, il avait agi délibérément, on pourrait dire qu’il était sûr de son coup ; ce serait presque rassurant. Bref, ça fait peur, d’autant qu’en ce moment des stop grillés, on en voit tous les jours, et pas qu’un. C’est bien pour ça que, soit dit en passant, baisser la vitesse à 80 km/h au lieu de 90, pour faire baisser le nombre d’accidents sur les routes, ça fait doucement rigoler (et râler) ; déjà qu’ils ne roulent même pas à 50 en ville...
Je continue… Presqu’au même moment, je découvrais dans le journal, rubrique programmes TV (ce n’est pas moi qui conduisais), que la finale de l’émission « Prodiges » sur France 2 était diffusée ce soir à 00h15 au lieu de 21h, comme habituellement.
« Prodiges », c’est cette émission mettant en scène les jeunes talents du classique, musique instrumentale, chant lyrique et danse classique, diffusée deux fois par an (demi-finale vendredi dernier à 21h, et finale ce soir). Une émission de qualité que nous nous réjouissions de pouvoir voir ce soir, compte-tenu de l’indigence générale des programmes télévisés.
Car la télé, parlons-en. Un minimum de créations et d’inédits, mais des rediffusions en pagaïe, des séries, des jeux, des variétés… En cette période de fêtes, des bêtisiers, en veux-tu en voilà, des films, des téléfilms sur le thème de Noël (la qualité, on s’en fiche, du moment qu’il y a Noël dans le titre !).
Au fil des années, on a l’impression de voir toujours passer les mêmes fictions en boucle : Joséphine ange gardien, Julie Lescault, Père et Maire, Sœur Thérèse.com, etc, etc… Et Zorro. Savez-vous combien d’épisodes de Zorro avec Guy Williams, ont été tournés ? Depuis le temps qu’on le voit, on a envie de répondre plusieurs centaines ! La série a été diffusée pour la première fois entre 1957 et 1959 (on était toutes gamines) par les studios Walt Disney ; 78 épisodes de 25 minutes, puis 4 de 50 minutes diffusés entre 1960 et 1961. Et ça fait neuf ans que ces épisodes passent et repassent chaque samedi et dimanche sur France 3. 82 épisodes… Il faut le faire, non?
En ce qui nous concerne, cela fait maintenant plusieurs années que nous enregistrons les émissions et les films qui nous intéressent, pour les regarder ensuite, soit parce qu’elles sont diffusées trop tard (et vous avez sans doute remarqué que tout commence de plus en plus tard pour cause de publicités et divertissements à l’intérêt parfois douteux tels que « Parents mode d’emploi », Alcaline, et autres) où pour pouvoir passer les pubs en cours de diffusion. Mais force est de constater que nous avons de plus en plus de mal à nous trouver quelque chose à nous mettre sous les yeux, même en procédant de la sorte.
Je ne sais pas si c’est parce que nous sommes difficiles, mais nous avons quand même constaté en échangeant à ce sujet autour de nous que nous sommes nombreux à faire le même constat de médiocrité.
Alors « Prodiges », c’est la fête ! Et ce matin, nous nous réjouissions : chouette, ce soir, nous allons nous régaler ! Hé bien non. Pas ce soir. Pas à 00h15. Demain, donc, à l’heure qui nous conviendra. En enregistrement, ou en replay.
Qu’y a-t-il, à la place de « Prodiges », en première partie de soirée ? « Bon anniversaire, Laurent Gerra ». Je ne veux pas porter de jugement et d’ailleurs, j’aime bien Laurent Gerra. Mais là, ça me rend furieuse, car n’aurait-il pas été plus logique d’inverser cette programmation et de laisser « Prodiges », regardées par de nombreux enfants, en prime time ? A-t-on peur de susciter trop de vocation à l’excellence ? Il n’y a pourtant pas trop d’émissions consacrées au classique à la télévision ! Pourquoi, en plus, les reléguer à des heures tardives ?
Dans tout ça, la taxe de l’audiovisuelle continue à augmenter et on parle de taxer tous les écrans ! Les ordinateurs, les mobiles, les tablettes ; hé oui, parce que sur Internet, il parait qu’on peut tout voir gratuitement ; mais on a quand même acheté nos ordis et on paye bien des abonnements pour Internet, si je ne m’abuse ?).
Alors donc, je vais pousser un grand cri parce que J’EN AI MARRE, MARRE, MARRE !!!
Je vous propose de découvrir le texte qui suit même si le sujet peut en apparence ne pas s’accorder avec la période festive de fin d’année !
Parce que les faits relatés, et qui font écho en moi, me semblent plutôt réjouissants et corroborent ce qu’ai maintes fois découvert en officiant comme passeur d’âmes j’ai envie de les partager avec vous.
Nous naissons à la Vie sur Terre pour naître ensuite au Ciel et renaître à la Terre ….. and so on !
Do
La mort ? Mais c’est relatif !!!
Je vais peut-être vous étonner en vous disant que la mort est quelque chose de très… relatif ! Et pourtant. Au XVIe siècle par exemple, quelqu’un qui ne bougeait plus lorsqu’on lui infligeait une « stimulation douloureuse » (pincement, tape, claque etc.) était considéré comme mort. À l’époque, les critères retenus (rigidité cadavérique, froideur, pâleur, absence de réaction aux stimuli) étaient si imprécis qu’il était fréquent d’enterrer des gens en état de léthargie ou de paralysie. Au XVIIIe siècle on a trouvé une technique pour réduire ce risque : les « chambres mortuaires d’attente » (les obitoires) où le défunt était relié au gardien des lieux par une ficelle munie d’une clochette, et pouvait sonner l’alerte en cas de réveil. Utile… Au XIXe siècle, le critère retenu par la médecine est l’arrêt respiratoire. Pour confirmer la mort, on plaçait un petit miroir devant la bouche et le nez de la personne, et s’il n’y avait pas de buée, c’est qu’elle était morte. La frontière évolue encore au XXe siècle où c’est désormais l’arrêt cardiaque qui conditionne le pronostic. Mais ça, c’était avant les progrès réalisés en réanimation ! Aujourd’hui, la mort cérébrale est le critère retenu par la médecine pour définir la mort légale. Elle est déclarée lorsque deux médecins, à quatre heures d’intervalle, constatent un électroencéphalogramme plat pendant vingt minutes. Et ce n’est certainement pas la dernière limite : les techniques de réanimation, qui permettent de récupérer des personnes toujours plus loin, et la multiplication des expériences de mort imminente (EMI) [1] risquent bien de faire bouger ces lignes dans les prochaines années.
La vie, la mort, ces frontières que notre conscience a dressées pour nous permettre une certaine paix de l’esprit, sont-elles seulement réelles ? Drôle de question. Et pourtant, là encore, rien n’est aussi figé qu’il y paraît. Même pas la mort.
La nuit où tout a commencé
Le Dr Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur, raconte à ce sujet une étonnante histoire de télépathie qui lui est arrivée. C’était une nuit, dans les années 1980. Le Dr Charbonnier intervient alors avec le SAMU après un accident de voiture. Sur la chaussée, deux corps sont recouverts d’un drap blanc. Pour eux le Dr Charbonnier ne peut plus rien faire. Le médecin se précipite vers l’habitacle atomisé, planté dans le bas-côté. Un jeune homme respire encore. Mais dans la pupille du malheureux, l’étincelle de vie disparaît et la mort s’installe. À cet instant précis, agenouillé dans le froid, le docteur perçoit comme un souffle s’échapper du haut du crâne du jeune homme. Ce souffle, telle une « présence vivante et joyeuse », vient lui frôler la joue droite. Ces quelques centièmes de secondes ont changé toute la vie du Dr Charbonnier.
Voici maintenant quelques extraits d’une interview où ce scientifique de premier plan explique comment il en est venu à croire en une vie après la mort. Il était interrogé par la journaliste Alessandra Moro Buronzo dans les colonnes du hors-série Les pouvoirs de l’esprit, et les conclusions qu’il formule sur les pouvoirs mystérieux du cerveau intéressent aussi très directement les vivants. Voici son interview.
Comment cette perception mortuaire a-t-elle pu faire basculer votre existence ? Cette nuit-là, après l’intervention, j’ai été ébranlé tout entier par une évidence : nous sommes un esprit dans un corps. Et ce dont j’ai été convaincu, c’est d’avoir été témoin de ce moment charnière où l’esprit quitte le corps pour la mort. À cet instant, j’ai compris que ma vie, je voulais la passer au plus proche de la mort, pour pouvoir étudier ce passage. À l’époque, je n’étais pas particulièrement croyant. J’avais une éducation catholique, mais comme beaucoup de mes confrères, j’étais un peu schizophrénique. Quand j’avais ma blouse blanche, je pensais que la vie se terminait lorsque le corps cessait de fonctionner. Puis quand j’enlevais ma blouse, je retrouvais la possibilité d’un paradis, comme une promesse lointaine de vie après la mort, mais sans grande conviction. Ce soir-là, quand je suis rentré chez moi, j’ai dit à ma femme : « Je veux étudier la réanimation » (j’étais sur le point de devenir généraliste !). J’ai changé tous mes plans, fait trois ans d’études supplémentaires, moyennant de gros sacrifices, pour finalement passer le concours de médecin réanimateur à Paris.
En côtoyant la mort au quotidien, vous avez commencéàrecueillir d’étranges témoignages de personnes qui disaient avoir des souvenirs de « l’au-delà » après un arrêt cardiaque. De quoi s’agit-il exactement ? Il s’agit d’un phénomène plus fréquent qu’on ne le croit. En 2001, une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet [2] et dirigée par le cardiologue néerlandais Pim Van Lommel a révélé que 18 % des personnes ayant fait un arrêt cardiaque font une « expérience de mort imminente » ! Mais le terme de mort « imminente » ne me convient pas, je préfère parler « d’expérience de mort provisoire ». Pourquoi ? Parce que toutes ces personnes connaissent un état de mort cérébrale provisoire ! En réanimation, la définition de mort cérébrale ne souffre aucune approximation. Ce sont des personnes dont le cerveau n’a plus aucune activité corticale enregistrable. Ces « expérienceurs » – c’est comme ça qu’on les appelle – n’approchent pas la mort : ils en reviennent ! Aujourd’hui, on estime à 60 millions le nombre d’individus qui auraient vécu une mort provisoire.
Y-a-t-il des points communs àces récits ? Oui. À chaque fois, on retrouve évoquée la sensation de « sortir de son corps » et l’expérience d’une forme de conscience où l’espace et le temps n’existent plus.
Les « expérienceurs » disent avoir la sensation de « flotter » au plafond et de voir leur corps en contrebas. Ils captent par télépathie les pensées et les émotions du personnel présent dans la pièce, entendent des bribes de discussions dans des pièces voisines, ou voient le détail très précis d’objets. Ensuite, ils passent dans une sorte de tunnel au bout duquel ils rencontrent une « lumière », qu’ils ne parviennent pas à décrire. L’Amour qu’ils ressentent à ce moment-là est ineffable. Là, quelqu’un – une entité, un ange, un proche décédé – les accueille avec une infinie bienveillance. Ils font ensuite une « revue de vie » où ils ressentent tout le mal et le bien qu’ils ont fait aux autres, « comme s’ils se l’étaient fait à eux-mêmes ». Puis c’est le moment de revenir car « leur heure n’est pas encore venue » leur dit-on. Ils réintègrent leur corps dans la douleur, comme une main qui se glisserait dans un gant trop étroit. Ils se réveillent tous bouleversés par cette expérience que la plupart qualifient comme étant la plus importante de leur vie…
Malgré les milliers de témoignages, le fait de revenir de la mort reste difficile à croire… Notre héritage culturel nous répète depuis des générations qu’on « ne revient pas de la mort ». Du coup, la plupart des médecins confrontés à ce type de témoignage évacuent d’emblée cette possibilité. C’est ce qu’on appelle la dissonance cognitive en psychologie. Pourtant, la médecine a montré que dans les quinze secondes qui suivent un arrêt cardiaque, on a un électroencéphalogramme plat. Dans les unités de réanimation et de soins intensifs, en conditions de surveillance optimales, il y un a délai minimum de deux minutes pour faire repartir un cœur à l’arrêt. Cette durée est incompressible : c’est le temps nécessaire pour que le personnel arrive, effectue le massage cardiaque, injecte l’adrénaline, etc. De fait, les gens sont la plupart du temps déjà morts quand le personnel arrive. Alors vous pensez bien que les cœurs réanimés sur la voie publique après un accident, ça fait belle lurette que les quinze secondes sont dépassées !
D’accord, mais vos confrères ont bien une explication médicale pour expliquer ces visions ? Oui, on parle d’hallucinations, d’images « pré-enregistrées », mais cela ne tient pas la route ! Vous pouvez stimuler n’importe quelle zone du cerveau – le gyrus angulaire droit, le lobe occipital, les récepteurs morphiniques du cerveau –, cela n’explique pas que les expérienceurs rapportent le contenu précis de discussions qui ont eu lieu au moment où leur cerveau était hors d’usage, ni qu’ils soient capables de décrire une scène ayant lieu au même moment dans un appartement à des kilomètres de là ! Et lorsqu’on vérifie, les témoignages concordent ! Il faut se rendre à l’évidence : ces personnes ont capté quelque chose alors que leur cerveau était mort !
Comment cette expérience impacte-t-elle la vie des gens ? Ils sont complètement transformés, changent de vie, se détachent des valeurs matérielles. Aider et aimer les autres devient leur principal moteur dans l’existence. Souvent, leurs amis ne les reconnaissent plus. Ils vont avoir besoin d’exprimer un talent artistique et de développer leur intuition, leurs capacités médiumniques ou télépathiques. C’est une révolution tellement radicale de leur vie que dans les six ans qui suivent l’expérience, il y a 60 % de divorces ! Et cette conviction qu’existe une forme de vie dans « l’au-delà » a un impact sur leur santé ! Ils se portent mieux, tombent moins malade, sont moins stressés et ont une espérance de vie plus longue. Ce qui est confirmé dans une étude de l’université de Princeton : la foi dans une vie après la mort augmente l’espérance de vie parce qu’elle réduit le stress lié à l’angoisse de la peur de mourir ! Et c’est tout le système immunitaire qui en bénéficie !
La mort qui guérit ?! Voilà un paradoxe saisissant, et la preuve une nouvelle fois que les frontières qui sont dressées à la hâte sur le chemin de la connaissance scientifique finissent toujours par montrer leur fragilité.
Lorsqu’on arrive aux limites de la science et du mystère de la vie, c’est l’immensité de ce qu’il reste à découvrir qui frappe l’observateur. Et les « châteaux » indestructibles dressés par nos certitudes retrouvent soudain leur vraie nature : ils ne sont que du sable, bâti sur du sable.
Ambullas, Embouilla, En Bullas, Ambullat … cela ressemble à une déclinaison latines et pourtant rien de tout cela ! Il s’agit juste d’un haut plateau que surplombe le Canigou, enserré de modestes sommets ne dépassant guère les 800 mètres mais offrant pour certains un panorama décoiffant !
Les noms propres n’ayant pas d’orthographe, pour ma part j’ai coutume de dire Ambullat !
Lisant un site ami à la recherche de précisions concernant une des merveilles que nous avons coutume de fréquenter lors de cette randonnée, j’ai découvert que cette région était riche d’un réseau souterrain de quelques 25 kilomètres. Certes cela ne devrait pas m’étonner compte tenu de la présence toute proche des Canalettes et d’autres grottes ayant livré un matériel archéologique exceptionnel ! Nous en détecterons une d’ailleurs en cours de balade.
Parcouru par l’antique chemin qui monte du regroupement de villages Ria-Sirach, le plateau permet de rejoindre aussi bien la vallée de la Têt que celles du Cady ou de la Llitéra. Les points de départ sont donc multiples mais quant à nous c’est toujours de Corneilla de Conflent que nous partons, ne serait-ce que pour admirer à chaque fois les magnifiques ouvertures de l’abside de l’Église Sainte Marie.
Ancienne capitale d’été des comtes de Cerdagne, Corneilla possédait un château aujourd’hui ruiné et selon le vœu d’un de ses protecteurs un prieuré. Une communauté de chanoines, des augustins, à l’origine de ce magnifique édifice entièrement classé dont il ne reste que quelques arcades témoignant de l’existence du prieuré, s’installa ici pendant environ 700 ans. Le village mérite vraiment une visite de préférence avant le départ lorsque les gambettes sont encore vaillantes.
Je ne pourrais chiffrer le temps de cette randonnée qui nous a pris en ce jour de Noël 6 heures en comptant la pause pique-nique que nous avons agrémentée d’un joli feu de camp ! Un grand moment de joie !
Bergerie romane
Le premier arrêt fut pour la somptueuse bergerie romane d’Ambullat. Antérieure au Xième siècle semble t’il c’est une merveille d’architecture qui n’est pas sans rappeler celle des monuments mycéniens en Grèce. Elle présente toutes les caractéristiques d’un édifice religieux, ce que certains évoquent d’ailleurs. 9 mètres de long, 4 de large et 3 de haut, la voûte en encorbellement est constituée de larges dalles qui couvrent la nef monumentale qui a servi en effet de bergerie mais aussi de garnison.
Avant de poursuivre la balade vers la Redoute notre seconde halte, un petit détour s’est imposé pile poil en surplomb de la vallée du Cady offrant une vision de rêve sur Villefranche de Conflent, Notre Dame de Vie, le Fort Libéria et l’ancien village ruiné de St Étienne de Campille dont la chapelle toute perchée comme un nid d’aigle nous a déjà accueillis plusieurs fois.
Notre Dame de Vie
Complétant le système défensif de Villefranche, afin de parer à d’éventuelles attaques venues du Sud, une fortification couronne l’un des sommets qui surplombent le plateau. Une place d’armes circulaire s’ouvre sur quelques galeries qui n’ont certainement pas abrité une grande garnison. Un chemin de ronde cerne la Redoute offrant l’un des panoramas les plus somptueux qu’il soit sur le Canigou.
Cette Redoute n’a pas de datation précise, Vauban y a t’il sévi, mystère ? Une chose est sûre vers 1795 elle participait à la défense de Villefranche dans la guerre qui opposa la France et l’Espagne.
Pour quitter cette construction, deux options, une descente par un chemin en lacets emprunté par l’artillerie légère de l’époque que tiraient mulets et chevaux (à la bonne tienne) ou la piste qui dessert la Font de la Perdiu, magnifique ouvrage voûté auquel on accède par une volée de marches et ramène au plateau tout piqueté de bornes blanches plutôt énigmatiques !
Comme tous les chemins mènent à Rome ces deux itinéraires ramènent aux anciennes mines que l’on trouve sur ce plateau et permettent de rattraper l’itinéraire du départ à la hauteur d’une carrière de Talc.
C’est quand même avec 5 bonnes heures de marche que nous avons retrouvé la voiture et dégusté notre deuxième part de bûche de la journée avec un petit coup de « Muscat Pet » (Muscat pétillant) de Corse avant de reprendre la route à la nuit tombante.
Un beau Noël placé sous le signe de la perfection, Amitié, Soleil, Nature … où les découvertes archéologiques étaient même au rendez-vous !
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Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.