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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 20:17

Les 11 vaccins décrétés obligatoires font de plus en plus débat, dommage que la loi est déjà été entérinée par la chambre des députés même si seuls 77 députés sur les 570 (à la louche) étaient présents.

Néanmoins il reste le Sénat donc des raisons d’espérer et de continuer le combat !

Visionnez cette vidéo et faites la circuler !

Patrick Shan est praticien en Médecine Traditionnelle Chinoise, enseignant et formateur.

https://www.youtube.com/watch?v=Jd9Ti5XWX8Q

Do

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17 novembre 2017 5 17 /11 /novembre /2017 18:42

Toutes les teintes des rayons sacrés se sont conjuguées pour enchanter notre âme lors de cette randonnée qui nous a menées du tout petit village de la Llau en Vallespir à l’ermitage de St Guilhem de Combret puis au Col De Baxo !

Nous montons régulièrement nous ressourcer en ces lieux adossés au flan du Canigou. Aujourd’hui pas un souffle de vent, un grand soleil et tout au loin la plaine de l’Empurdan noyée de soleil.

Que du bonheur pendant 4 bonnes heures, nous avons pris notre temps notamment en nous donnant le temps de déambuler dans mon tableau !

Si vous êtes tenté de suivre nos traces, facile ! Pas besoin de GPS, cap sur Prats de Mollo, au village du Tech à droite à la sortie du village direction la Llau. Ensuite s’est fléché. Vous pouvez aussi vous joindre à nous le jour où nous y remontrons. Cela ne saurait tarder, une fois par saison est une bonne fréquence et si c’est en été peut-être pourrons nous vous faire découvrir l’intérieur de la chapelle !

A un de ces jours peut-être !

Do

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 21:16

Lors de notre tout dernier voyage nous avons fait halte sur les rives du Lac de Vassivière. Parcourues par un nombre impressionnant de kilomètres de sentiers de randonnée notre projet initial était d’y séjourner un petit moment pour découvrir la région. Ça, c’était avant que le froid et la pluie ne nous en chasse, nous poussant à trouver des cieux nettement plus cléments à Sarlat. Il n’y a pas à dire, randonner dans l’humidité n’est pas du tout à notre goût et j’admire toujours les randonneurs que j’aperçois de loin cap de pluie et barda dégoulinants s’appliquant à faire comme si !

En fait il n’y a vraiment que sur les dépliants touristiques, toutes destinations confondues, que le ciel soit toujours bleu ! Piège !

Après une nuit très glaciale, une douche bienvenue nous avions toutefois mis à notre programme la découverte de l’Île de Vassivière où est implanté un Centre international d’Art et de paysage.

Né d’un barrage sur la Maulde, affluent de la Vienne, le lac de Vassivière est en eau depuis Noël 1950 après 3 ans de travaux et sans doute un certain nombre d’habitations à jamais englouties. Les rives du lac présentent une grande diversité, forêts profondes, landes, tourbières, pâturages : l’Île en est la synthèse à quelques exceptions près.

Résidence d'artistes Vassivière

Un sentier en fait le tour traversant au passage un jardin d’herbes médicinales, un grand classique, quelques installations ne fonctionnant qu’en saison, traduisons par en Juillet et Août ! A part cela les paysages de l’île sont vraiment très beaux, la balade est donc par moment enchanteresse surtout quand aucune intervention de l’homme n’ y a apposé sa marque. C’est mon avis en tout cas !

Ce site est qualifié par les guides et ses concepteurs de « territoire de rencontre entre nature et culture ». En effet depuis 1983 tous les ans un symposium de sculptures se tient là. 64 œuvres disséminées ça et là dans ce que l’on nomme le « bois de sculptures », parfois depuis de nombreuses années ce qui fait qu’elles ont mal vieilli.

L’œuvre phare en est justement « le Phare » installé à côté du centre d’art qui accueille des expositions temporaires, une librairie, un centre d’informations et un cerbère en jupons qui, en tout cas le jour de notre venue, refoulait mal aimablement les différents visiteurs en manque d’informations. Fermé bien que grand ouvert ! Allez y comprendre quelque chose.

Au hasard de la balade qui dure 2 bonnes heures le randonneur butte sur des créations qui vous parlent, ou non, toutes accompagnées de commentaires des artistes qui leur ont donné vie et qui ont eu le don de nous faire monter le bouillon à la tête. Que de grands mots !

Niki Kester

Notre première oeuvre, à moins que le sous-marin à moitié immergé en est été une, fut un « chêne et [une] plaque de marbre s’affrontant dans une tension dictée par la gravité et la puissance même des éléments ». C’est à dire une plaque de marbre installée sans doute depuis longtemps à la fourche d’un arbre qui l’a en partie phagocytée (quand on a lu le libre de Peter Wohlleben on imagine sans peine les dégâts infligés à ce malheureux arbre), une œuvre qui « devient une expérience du regard qui ne peut trouver un aboutissement que par la marche et l’observation attentive du visiteur ... ».

La Déjantée

Je ne m’appesantirai pas sur « La Déjantée », un peu plus sur « Toilet on the mountain », un parallélépipède rappelant « la forme de toilettes provisoires en bois » évoquant tenez-vous bien : « l’isolement vis à vis de la société, un repli sur soi-même qui permet à la fois tranquillité et sentiment de solitude tout en offrant un panorama privilégié sur le lac ».

Andy Goldsworthy

Mis à part la structure d’Andy Goldsworthy, un rappel des enclos que les éleveurs édifiaient dans la région fixant un cheminement entre le lac et le bois mais aussi entre les huit villages engloutis et le lac qui les a submergés, le reste c’est souvent comme dit Bacri dans un « Air de famille », des trucs à e…..r les mouches !

Untitled

Moi ce qui m’a scié littéralement c’est l’œuvre de Marco Boggio Sella, « Untitled » un gigantesque casque allemand qui est là « comme une métaphore du poids de l’histoire [sensée] réactiver notre devoir de mémoire faisant écho à celui toujours vivace de la population locale [et qui] nous contraint à une confrontation permanente de l’histoire ».

Installé dans le coin pique-nique, en coupe faim peut-être ?!

Enfin toutes ces belles envolées lyriques m’ont inspirée pour vous présenter cette œuvre que j’ai intitulée Atahualpa.

Atahualpa

« Affrontement entre le minéral et le végétal, mouvement et non mouvement, une fleur, flamboyante comme le feu, en hommage à celui qui fut et que la pierre a fixé pour l’éternité ! ».

Je vais maintenant m’atteler à présenter mes différentes toiles !

Do

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15 novembre 2017 3 15 /11 /novembre /2017 16:37

LES YEUX DANS LES ARBRES

« The Poisonwood Bible, »

Barbara KINGSOLVER

(Ed. Harper Collins Publishers, N.Y. 1998)

traduit de l’anglais par Guillemette Belleteste

Ed.Rivages, 1999

Le roman couvre les années 1959 à 1984.

En 1959 Nathan Price, pasteur baptiste américain fanatique part hardi petit évangéliser le Congo belge (devenu plus tard le Zaïre, il emmène sa famille (sa femme et ses quatre filles). Le livre est un roman choral raconté du point de vue des cinq femmes ; successivement chacune d’elles raconte sa version de leur vie de la famille au Congo, de leurs difficultés au sein de la famille et au sein du village ; un choc culturel et émotionnel brutal intense ! ; ce mode narratif nous permet de découvrir le caractère de chacune. 

Le roman est bouleversant. Malgré la destinée tragique de la famille, la situation des africains et celle du Congo en pleine crise politique, (assassinat de Patrice Lumumba, Indépendance, prise du pouvoir par Mobutu), il y a des moments drôles, tendres, un humour ravageur qui, surtout dans la première partie du livre, allège la situation de cette famille que rien n’avait préparé à cette folle aventure coloniale.

Le livre est foisonnant et complexe, abordant de multiples thèmes essentiels ne pouvant laisser personne indifférent.

Quand vous refermez le livre, l’histoire, les personnages, l’Afrique, l’humain dans toute sa complexité restent ancrés en vous pour longtemps, pour toujours.

Un grand coup de cœur

J’ai dans mon élan lu tous les livres de Barbara Kingsolver, tous réussis et notamment « Un été prodigue » (même éditeur) ; je ne saurais trop vous encourager à découvrir cet auteur si ce n’est déjà fait.

Mi

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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 18:43

Les Professeurs Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine et Henri Joyeux, Prix international de cancérologie, résument en 7 points leur conférence de presse commune du 7 novembre 2017.


1/ Nous ne sommes pas contre les vaccinations contrairement à ce que diffusent des médias et des communicants médiatiques, y compris médecins, sous influence directe ou indirecte des laboratoires fabricants. La science vaccinale est complexe, et notre environnement a beaucoup changé depuis un siècle ce qui rend difficile les vaccinations en masse comme autrefois.   

2/ Nous nous opposons pour 3 raisons essentielles à l’obligation vaccinale des 11 vaccins proposée dès la 6ème semaine de vie du nourrisson, dont les défenses immunitaires sont en construction : 

 

  • la somme des vaccins proposés injecte au nourrisson une quantité d’aluminium excessive, adjuvant bio-persistant ayant démontré sa nocivité localement au point d’injection et aussi sa pénétration sous forme d’agrégats aluminiques jusqu’au cerveau et dans d’autres zones du corps (os, reins) comme cela a été démontré chez les ouvriers respirant les poussières lors de l’extraction de la bauxite (maladies professionnelles).
     

De plus, l’aluminium présent dans les vaccins vétérinaires s’est révélé toxique pour les animaux, responsable directement ou indirectement de sarcomes (cancers de mauvais pronostic) dans la zone de vaccination dans les 3 ans post vaccination et dans d’autres zones du corps 5 ans plus tard : ostéosarcomes, fibrosarcomes, chondrosarcomes.. au niveau des membres, du thorax et de l’abdomen. Nos chats seraient-ils mieux soignés que nos enfants, puisque l’aluminium a été retiré des vaccins vétérinaires par une filiale de Sanofi ? 
 

  • l’excès de vaccins peut être responsable de mort subite du nourrisson dans les jours ou les mois qui suivent la vaccination : 250 à 300 cas sont répertoriés en France dont 25% des cas n’ont pas de cause précise. Selon une enquête scientifique menée pour un procès aux Etats Unis, l’hypervaccination déclencherait la formation subite de cytokines*, molécules inflammatoires toxiques pour un organisme fragile. 
     

  • la vaccination contre l’hépatite B pour un nourrisson de 6 semaines n’a aucun intérêt de santé et peut être délétère dans l’avenir, en particulier responsable de phénomènes allergiques, de maladies auto-immunes dont les maladies neuro-dégénératives, sclérose en plaques en particulier, chez des enfants ou adolescents. 
     

3/ La loi actuelle imposant la vaccination contre Diphtérie-Tétanos-Polio avant les 18 mois de l’enfant est raisonnable, et ne doit pas être changée, ce qui implique la re-fabrication du vaccin trivalent sans aluminium, tel qu’il a existé et qui a été imposé par décision du Conseil d’Etat le 8 février 2017. Rappelons également que l’Institut Pasteur avait utilisé le phosphate de calcium comme adjuvant sans danger, et que son partenaire majoritaire a choisi de le remplacer par un composé d'aluminium pour des raisons purement financières. 

4/ L’allaitement maternel tel qu’il est recommandé par l’OMS, 6 mois intégral et une année matin et soir avant et au retour du travail est l’idéal pour la santé du nourrisson et celle de sa mère quand elle est en bonne santé. Il assure les défenses immunitaires du nourrisson et évite les vaccinations précoces qui peuvent être prévues au delà de la 2ème année de l’enfant.

5/ Le principe constitutionnel de précaution doit être mis en application à propos des vaccins qui doivent subir les mêmes contrôles que les médicaments avant leur mise sur le marché, et doit rendre la liberté vaccinale à tous les Français, telle qu’elle est appliquée en Suède, Allemagne et dans d’autres pays du monde. 

6/ Nous attirons en plus l’attention du législateur à propos du vaccin ROR (contre Rougeole, Oreillons et Rubéole) qui injecte des virus atténués qui ne sont pas sans danger chez des nourrissons fragiles et impose une vaccination au cas par cas. 

7/Nous demandons instamment aux parlementaires de ne pas voter cette loi qui va contre l’intérêt de la santé des enfants et impose aux médecins et aux familles un dlcktat industriel et administratif. 

Les médecins généralistes ou pédiatres ne doivent pas être dépossédés de leur compétence, et de leurs facultés de juger scientifiquement de l’intérêt de telle ou telle vaccination dans une relation de confiance avec la famille, dont ils gardent la responsabilité.

Professeur Luc Montagnier
Professeur Henri Joyeux

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12 novembre 2017 7 12 /11 /novembre /2017 17:31

« L’enfant et le cheval de vent » est une aventure humaine extraordinaire. L’auteur, Rupert Isaacson est un journaliste texan spécialisé dans les problèmes d’environnement et de droits humains, dont le petit garçon, Rowan, a été diagnostiqué autiste à l’âge d’environ deux ans.

Dans un premier livre, « l’enfant cheval », devenu best-seller international, il a raconté comment son fils avait commencé à s’éveiller grâce à la médiation d’une jument, Betsy, et relaté l’incroyable périple familial accompli à travers les steppes de Mongolie pour aller à la rencontre des chamanes et y trouver la guérison. Mais les progrès accompli à ce moment-là n’ont pas été définitifs ; un an plus tard, Rowan a régressé et son père s’est souvenu des paroles du chamane : l’enfant aurait besoin de trois autres soins de ce type avant d’être guéri.

Dans ce second livre, à travers cette quête, nous partons à la découverte des cultures chamaniques dans divers coin du monde : bushmans en Namibie, aborigènes en Australie et indiens Navajo en Amérique du nord. Parallèlement, nous suivons pas à pas la création d’une méthode originale de soins et d’apprentissage destinées aux enfants autistes, et du centre qui lui est consacré, « New Trails ».

 

https://www.horseboyfoundation.org/

 

Ce livre est un document passionnant dans de nombreux domaines. Les rites chamaniques, les transes et les guérisons qui s’ensuivent ne sont pas feintes ; là où souvent la science cartésienne et la médecine traditionnelles ont échoué, elles sont bien réelles et montrent bien à qui n’en est pas encore convaincu que tout n’obéit pas à la loi de la rationalité.

Et puis il y a cette façon de vivre le handicap, loin des sentiers battus de l’obligation scolaire (par la force des choses !), dans l’action, le contact avec la nature, basée sur le vécu, l’expérimentation, enrichie par le contact animal, l’observation du vivant.

Evacuer le stress, les stimuli sonores ou visuels trop violents et organiser autour des enfants un univers joyeux, calme, serein. Facile à dire, diront certains, quand on vit déjà en pleine nature, au milieu des chevaux, comme c’est le cas de la famille Isaacson ! Oui, mais…

Si le cheval est un fabuleux partenaire pour détendre les enfants (et les adultes), activer la production d’ocytocine, l’hormone du bien-être qui favorise l’échange et l’accès aux apprentissages, on peut se servir d’un trampoline pour obtenir le même résultat.

Apprendre en s’amusant pour apprendre mieux ! Les enfants autistes sont ainsi capables de progrès stupéfiants et leurs compétences dépassent souvent très vite celles des enfants dits « normaux ».

Mais alors, pourquoi donc réserver ce traitement aux seuls enfants autistes ? Ne serait-ce donc pas là le moyen de combattre, entre autre, la phobie scolaire dont souffre un nombre croissant d’enfants, les problèmes d’inattention, l’hyperactivité, tous ces maux du siècle que l’on préfère soigner à coups de médicaments ? Les enfants d’aujourd’hui, soumis à la pression constante des évaluations, de la compétition, du souci de normalité, voire de conformité des profs, contraints à l’immobilité des heures de rang, dans un cadre fermé, austère, n’auraient-ils pas tout à gagner dans une pédagogie de l’action capable de réveiller leur curiosité, de stimuler leur imaginaire défaillant, de booster leurs capacités d’analyse et de déduction, au sein d’un environnement stimulant la joie de vivre, l’amour de tout ce qui nous entoure, et susceptible aussi de favoriser une véritable socialisation ? (L’enseignante qui sommeille toujours en moi, se lâche !)

Les cas d’autisme ont augmenté de façon fulgurante depuis quelques années, et cela n’a sûrement pas fini de s’arranger. Dans ce livre, nous découvrons que ce handicap difficile à gérer peut malgré tout de devenir une richesse, le professeur Temple Grandin à qui un film a été consacré en 2010, en est la preuve vivante.

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/cecile-david-weill/cecile-david-weill-temple-grandin-la-star-des-autistes-13-03-2014-1800210_507.php

L’auteur met en avant une des principales particularités des autistes : ils n’ont pas d’Ego. Et dans notre monde ultra compétitif, c’est réconfortant, même si, du coup, il faut leur apprendre à se protéger !

Ce livre est un message d’espoir avec une « happy-end » dont aucun esprit chagrin ne saurait dire que ce n’est pas la vraie vie ! Il suffit d’y croire, de vouloir, de se dire que si c’est juste, cela se fera.

Juste un bémol : on parle beaucoup du papa, beaucoup moins de la maman… Et pourtant, elle est toujours là, du début à la fin. Mais bon, seule l’œuvre de Dieu est parfaite !

Bonne lecture

Frédérique

 

 

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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 20:42

Commençons par quelques précisions. Les phosphatières sont des puits desquels a été extrait au XIXe siècle un minerai contenant du phosphore qui se présentait sous forme de nodules phosphatés ou phosphorites, une roche sédimentaire compacte.

Le Cloup est un terme de géologie désignant une dépression. Prononcez cloupe!

Les phosphatières du Cloup d’Aural, comme toutes les autres phosphatières, se présentent aujourd’hui comme des gouffres vertigineux à la végétation luxuriante où la température est fraîche en permanence, 15° !

C’est en 1999 que nous avions découvert notre première phosphatière sauf que celle-ci était, comme nombre d’entre elles alors, une décharge. Aujourd’hui, sans doute en reste-t-il mais un énorme travail a été fait pour les assainir et en éliminer les substances toxiques.

L’histoire commence en 1865 lorsque Jean-André Poumarède natif de Réalville, interpellé par la luxuriance de certaines cultures en divers endroits du Causse, initie les premières recherches et lance l’exploitation des phosphatières. Du jour au lendemain l’économie de la région s’en trouva chamboulée, l’opulence « menaçait » jusqu’à ce que de nouveaux gisements, plus riches et aisément exploitables, soient découverts en Floride, au Maroc. En 1887, 17 ans après le début de l’exploitation, celle-ci périclitait. Le Causse retombait dans l’anonymat et pire encore !

Wagonnets Décauville

Les meilleurs terres ayant disparu lors de l’exploitation des phosphatières, le phylloxéra s’attaqua aux vignes anéantissant les derniers espoirs de survie des Quercynois qui s’expatrièrent massivement outre Atlantique.

Remontons loin dans le temps !

Il y a 170 millions d’années le Quercy avait des airs de Bahamas, la roche calcaire, riche du phosphate lié à la décomposition des matières organiques des causses du Quercy, était entrain de prendre forme. 100 millions d’années plus tard la mer se retirait, l’érosion modelait les roches et des failles commençaient à entamer le relief. Grottes et gouffres ainsi formés, petit à petit se remplirent d’argile de surface, des cadavres des nombreux animaux qui hantaient les lieux jusqu’à combler ces phosphatières que nous découvrons aujourd’hui. Pendant ces millions d’années le climat ne cessa de se modifier, valse des espèces animales, végétales, chaud, sec, humide, froid …

Tout au fond de la phosphatière

Les phosphatières aujourd’hui ont été vidées de leurs nodules mais elles n’en finissent pas de livrer leurs secrets aux scientifiques qui ont un terrain de choix pour décrypter les scénarios possibles en matière de réchauffement climatique, aux paléontologues qui peuvent aujourd’hui remettre dans leur contexte des animaux dont on n’ignorait tout à des époques où la petite « Lucy » n’avait pas encore pointé le bout de son nez. 

Ce qu'il reste du Périssodactyle

Et même si beaucoup de fossiles ont disparu lors de l’extraction du phosphate étant donné leur fort taux de minerai, les campagnes de fouilles se succèdent apportant à chaque fois un peu plus de précision sur ce qu’était notre Terre à cette époque, les phosphatières présentant la particularité de renfermer une faune homogène à des époques précises.

Le Cloup d’Aural à Bach est une superbe visite que nous avons eu bien du mal à réaliser. Pas facile de se trouver là aux heures de visites 15 h et 16h30 lorsque l’on réside à 3 bonnes heures de route ou que l’on est en transit entre 2 destinations !

Outre la visite guidée passionnante d’une bonne heure et

Petit Lémurien

demie, des circuits à découvrir présentent la faune et la flore actuelles du Causse, l’exploitation minière telle qu’elle fut et pour les jeunes et moins jeunes un jeu de piste consistant à retrouver les silhouettes des animaux disparus à partir d’indices collectés sur des panneaux mais aussi lors de la visite guidée. Évidemment un tri a été opéré parmi les quelques 600 espèces retrouvées à Bach mais c’est l’occasion d’un bain de nature au milieu des genévriers, érables de Montpellier, chênes de toute nature tout chevelus de lichen. Do

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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 16:39

S’il existe un lien entre Fontevraud et Ségur le château, c’est à n’en pas douter Richard Cœur de Lion, fils d’Aliénor d’Aquitaine et d’Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre. Une exposition lui est consacrée dans le chevet de l’église abbatiale: « Richard Cœur de Lion, Roi chevalier »

 

 C’est en 1101 que Robert d’Arbrissel, ancien prêtre du diocèse de Rennes, se retire sur une terre qui lui a été donnée et ne présente comme seul intérêt qu’une fontaine : la fontaine d’Evraud. Font d’Evraud… Fontevraud !

En cet endroit, Robert d’Arbrissel fondera quatre prieurés de femmes et un d’hommes, hors les murs. Aidés financièrement par les papes, les contes d’Anjou, devenus rois d’Angleterre – Aliénor d’Aquitaine a largement contribué à la splendeur de cette abbaye-, les prieurés se développent rapidement. Etant parti fonder d’autres monastères de par le monde, Robert d’Arbrissel, qui deviendra par la suite le chef d’un ordre prestigieux comptant 80 prieurés en 1789, confie la direction de l’abbaye à une abbesse. Les mères abbesses qui se succéderont par la suite, élues par l’ensemble des religieux, seront presque toujours issues de la haute noblesse et parfois de sang royal.

En 1792, suite à la révolution, la dernière abbesse est chassée des lieux, et douze ans plus tard, l’abbaye devient prison par décret napoléonien.

De fait, Fontevraud sera l’une des prisons les plus dures de France. Loi du silence, comme pour les religieuses, et mitard pour les récalcitrants. On y enfermera des hommes, des femmes et même des enfants, des résistants, des objecteurs de conscience, tous soumis à un régime impitoyable, le plus souvent sans rapport avec les délits commis. Avec Fontevraud, un nouveau statut est né : la prison-manufacture. On y tisse le chanvre, on y fabrique des chaises et des boutons de nacre. Dans son livre, « le miracle de la rose » (1946) Jean Genêt évoque les rudes conditions d’enfermement des prisonniers, bien qu’il ne s’agisse pas d’un témoignage personnel puisque l’auteur, ancien prisonnier, n’a jamais été incarcéré à Fontevraud.

De nouveaux bâtiments ont été construits pour accueillir les prisonniers, mais tout sera détruit après la fermeture du centre pénitentiaire, en 1963. Aussi ne vous attendez pas à trouver de nombreux vestiges de cette période noire. Une seule salle y est consacrée ; un mur entier, couvert de plaques commémoratives évoquant le nom des détenus et une sorte de parloir où l’on peut écouter des témoignages de prisonniers, mais aussi de surveillants et de villageois. Nous avons d’ailleurs été un peu sidérées de voir que la plupart des gardiens et des habitants du village évoquent cette période avec nostalgie. Aucun ne dit vraiment « c’était le bon temps », mais beaucoup semblent le penser ! Il faut dire que, qui dit gardiens, dit familles de gardiens, donc commerces, écoles, activité économique florissante, tout un monde qui s’est écroûlé à la fermeture du pénitencier. Ceci explique cela.

Il aura ensuite fallu attendre 1975 pour voir renaître l'abbaye et le village, avec la création d’un pôle culturel actif et innovant. Concerts, expositions, accueil des artistes en résidence et même aussi, aujourd’hui, un hôtel de luxe.

 

 Pour visiter l’abbaye, mieux vaut prévoir une longue plage horaire. Pour notre part, nous avons opté pour le circuit long : église, cloître, jardins, caves et dépendances, et nous avons passé deux bonnes heures dans les lieux.

L’architecture des bâtiments est imposante, sobre et… royale. La grande église abbatiale qui abrite les gisants d’Alienor d’Aquitaine, Henri II, Richard Cœur de Lion et Isabelle d’Angoulême, est majestueuse, les fresques de la salle capitulaire sont remarquables et le bâtiment des cuisines, coiffé d’un dôme en pierre hérissé de multiples cheminées, est assez déconcertant. La promenade dans les jardins est par ailleurs très plaisante.

Aliénor au côtés de son époux

Cependant, nous avons particulièrement apprécié les caves des abbesses, non pas pour le vin, mais pour une prestation artistique originale, la « crypte des effraies ».

L’artiste, Julien Salaud, lauréat 2015 de la fondation Ackerman-Fontevraud, à partir de clous répartis selon un plan déterminé et relié entre eux par des fils tendus, met en scène des chouettes (entre autres) d’un réalisme stupéfiant, sauvage et splendide.

On progresse à pas menus dans cet univers fascinant et un peu inquiétant, de magie et de ténèbres, subtilement mis en valeur par un éclairage minimal. Ambiance Halloween, mais de bon goût ; comme quoi, c’est possible !

Une petite vidéo à ne pas manquer ci-dessous !

 La crypte des effraies

Pour conclure, passant par la Touraine, une halte à l’abbaye royale de Fontevraud s’impose. La visite, souvent interactive n’y est jamais ennuyeuse et permet de revisiter une histoire de France trop oubliée. De France et d’Angleterre ! Frères ennemis, ennemis héréditaires ? Destins mêlés en tout cas.

Frédérique

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4 novembre 2017 6 04 /11 /novembre /2017 16:13

Le 27 octobre le parlement a adopté en première lecture le passage de l’obligation vaccinale de 3 vaccins (actuellement quasiment indisponibles) à 11 vaccins.

Alors qu’en France une immense majorité de personnes s’opposent, non à la vaccination comme certains se plaisent à le dire, mais à cette avalanche de vaccins sur des organismes enfantins encore non matures du point de vue immunitaire, que les pétitions se sont multipliées et que le million de signataires opposées à cette surenchère de vaccins a largement été dépassé, quel crédit peut-on apporter à une loi votée par un pourcentage ridicule de députés ?

 

C'est intimiste

L’Hémicycle comprend 577 députés (information provenant du site de l’Assemblée Nationale), 75 étaient présents pour le vote, 63 ont voté oui, 3 non et 9 se sont abstenus !

Que font ces députés sensés représenter le peuple français dont ils sont les porte-parole ? Pour quoi sont-ils payés ? Mais peut-être sont-ils payés en fonction de leurs heures de présence !? LOL

Est-ce cela la Démocratie ? Ne serait-il pas temps de voter une loi permettant d’invalider un vote, une élection quand le pourcentage des abstentions ou absences est tel qu’il n’est pas représentatif ? Je peux vous dire que si un jour cela est le cas, je ne me gênerai pas pour m’abstenir de voter plutôt que de devoir voter par défaut pour le moins pire.

 

Alors que régulièrement des scandales sanitaires éclatent révélant des situations dramatiques qui auraient pu être éviter si l’on avait eu à coeur de préserver la santé des personnes et non la santé financière des laboratoires, l’affaire du médiator en est l’exemple type, est-il impossible d’envisager d’appliquer le principe de précaution et de ne s’en tenir qu’aux 3 seuls vaccins actuellement obligatoires d’autant que la présence d’Aluminium comme adjuvant fait débat et rajoute de la dangerosité ?

Un petit rappel en un clic avec cet article traitant du film « La fille de Brest » retraçant le combat d’Irène Frachon :

http://www.longville-dofredo.com/2016/12/la-fille-de-brest.html

Au cas où la question vous tiendrait à coeur, voici quelques précisions qui ne sont pas de notre cru mais trouvées sur le site de Médiapart et susceptibles de vous éclairer :

En France, il ne peut exister d'obligation légale de vaccination :

1-  L'obligation vaccinale est contraire à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

(Article 3) : " Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne".

Le 9 juillet 2002, la Cour Européenne des Droits de l'Homme a précisé que la vaccination obligatoire, en tant que traitement médical non volontaire, constituait une ingérence dans le droit au respect de la vie privée et familiale garanti par l'article 8 de la Convention européenne.

 2- L'obligation vaccinale est contredite par le Code Civil :

(Article 94 653 du 29 juillet 1994) selon "le principe du respect de l'intégrité du corps humain".

 3- L'obligation vaccinale est en contradiction avec le Code de Déontologie Médicale :

(Article 36) : "Tout acte médical requiert le consentement libre et éclairé des personnes".

 4- Toute obligation vaccinale est contraire aux arrêts de la Cour du 25/02 et du 14/10/1997 qui expliquent que

"Les praticiens doivent être en mesure de prouver qu'ils ont fourni au patient une information loyale, claire, appropriée et exhaustive, au moins sur les risques majeurs, et la plus complète possible sur les risques les plus légers. Cette information a pour but de permettre au patient de refuser la vaccination proposée en estimant que les risques sont supérieurs aux bénéfices escomptés".

 5- Toute obligation est annulée d'office par la loi du 4 mars 2002, article 11, modifiant l'article L1 111-4 du chapitre 1er de la 1ère partie du Code de Santé Publique :

"Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment".

 Enfin, à l'âge de 6 ans, il est obligatoire que votre enfant soit scolarisé.

Vacciné ou pas.

Do

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1 novembre 2017 3 01 /11 /novembre /2017 20:09

Très régulièrement, dans les journaux, ou sur des affichages au bord des routes, les opposants aux énergies renouvelables, éolienne et photovoltaïque, expriment leur détermination à empêcher l’implantation de nouveaux sites. Les éoliennes, surtout, sont pointées du doigt : suspecter de représenter un danger pour les oiseaux, d'émettre des infrasons, de générer des champs électromagnétiques, et surtout, le pire à mettre au conditionnel, elles gâtent le paysage et masquent le panorama.

Alors, pas de ça chez nous ! Chez les autres, oui ?

La beauté ou la laideur sont des concepts subjectifs et tout est affaire de goût. Personnellement, je trouve que les éoliennes de St Paul de Fenouillet s’intègrent bien dans le paysage, mais je veux bien admettre qu’elles puissent en choquer d’autres.

Par ailleurs il y a des endroits où les éoliennes constituent un pôle touristique incontournable : ainsi, personne ne va en Crête sans faire le détour par le plateau de Lassithi.

Eoliennes du plateau de Lassithi

D’accord, elles ne sont pas tout à fait comme celles d’aujourd’hui mais il y a de nos jours des parcs éoliens qui sont des attractions touristiques.

Cependant, si l’on s’en tient à la question esthétique, il serait peut-être plus urgent de se mobiliser contre les décharges sauvages, qui fleurissent un peu partout, bien visibles ou à peine dissimulées, sur la voie publique ou en terrain privé : fossés débordant de détritus, cannettes, bouteilles plastiques, cartons vides et sacs poubelles (pleins !), vieux matelas pourris et autres encombrants… En dépit des déchèteries et ramassages réguliers organisés par les communes, la terre déborde de nos déchets, qui finissent inévitablement en mer. Voilà qui est vraiment choquant et impacte gravement l’avenir de la planète, donc le notre. Soit dit en passant, pour avoir l’habitude de voyager, notre département est particulièrement touché par ce regrettable phénomène, surtout du côté littoral.

De toute façon, en matière d’énergie, nous n’avons pas le choix ; l’aire est aux énergies renouvelables et chaque commune doit faire un effort dans ce sens. A l’heure où l’on nous encourage à acquérir des véhicules électriques (même des vélos ), où les équipements ménagers sont de plus en plus sophistiqués et consommateurs d’énergie, où les loisirs développent des infrastructures de plus en plus gourmandes (parcs aquatiques, balnéo, etc…), les détracteurs de l’éolien et du photovoltaïques préfèrent-ils voir exploser le parc nucléaire français, ailleurs qu’en pays catalan évidemment car là aussi cela gâche vraiment le paysage et puis cela peut sauter, où sont-ils près à pédaler pour actionner des générateurs privés ou collectifs ?

Centrale de Chinon

Ah, tiens, en voilà une idée qu’elle est bonne ! Se retrouver le soir, à la veillée, pour pédaler de conserve et assurer une production énergétique minimum ! Convivial et excellent pour la santé.

Toujours est-il que je préfèrerais pour ma part voir un champ d’éoliennes altérer un tant soit peu ma vision du Canigou, plutôt que ces accumulations de déchets qui souillent ce que nous avons de plus précieux, notre mère nourricière, la Terre. Dernier point, il arrivera un jour où l’implantation d’éoliennes sera imposée et là où il y en aurait peut-être eu 6 nous en aurons le double ! Car où trouverons nous l’énergie pour faire rouler tous ces futurs véhicules censés remplacer nos bonnes vieilles voitures thermiques ? 

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