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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 19:55

Pour commencer quelques chiffres, sans appel.

En dehors de toute possibilité d’approvisionnement, nous disposons grosso modo de 20 jours de stocks de nourriture pour nourrir la planète !

L’agglomération parisienne (en intégrant la banlieue) environ 12 millions d’habitants peut compter sur 3, 4 jours de réserve alimentaire (dont un maximum n’est pas produit en France) ! Certes un réseau d’AMAP (association pour le maintien de l’agriculture paysanne) est bien présent (partout sur notre territoire) mais de là à l’imaginer capable de satisfaire nos besoins alimentaires ? !

L’histoire de l’agriculture a basculé au lendemain de la guerre ! Dans une logique imparable les tanks sont devenus des tracteurs et le gaz moutarde nous a donné les insecticides ! Tout a commencé à péricliter. La Révolution Verte était en marche, capitalisme industriel appliqué à l’agriculture, nous lui devons la destruction des sols, de l’eau, du tissu social … et la situation actuelle !

Si l’agriculture industrielle nourrit les plantes elle ne nourrit pas les sols qui doivent tout aux fertilisants. Plus de fumier, les engrais brûlent les terres, détruisent toute vie et compactent les sols. Absence de racines en profondeur, cheptel bactérien inexistant, l’eau ruisselle sans y pénétrer. Alors qu’auparavant sylviculture, élevage et agriculture s’enrichissaient mutuellement, la monoculture a tout détruit expulsant les fonctions naturelles de la Nature pour les remplacer par la chimie.

Alors qu’il faudrait des arbres, des champs, des animaux se partageant un même espace, les uns s’enrichissant des autres, une agriculture uniquement fondée sur l’emploi de l’énergie fossile s’est imposée. 

Tout ce qui gène l’industrie n’est plus financé, la recherche a périclité. En France la chaire de microbiologie a été supprimée en 1986, il n’en subsiste plus une seule dans le Monde.

Le constat est effarant. Depuis 1961 les semences ne sont plus libres, 5 multinationales contrôlent 75 % des semences. En France toutes les multinationales contrôlent la totalité des semences (recensées dans un catalogue) dont 95 % sont des hybrides F1 qui ne peuvent redonner de plans !

Aujourd’hui il est interdit de commercialiser des variétés de semences non hybrides et si l’Association Kokopelli se consacre, depuis 1999, à la protection de la biodiversité alimentaire et médicinale, à la production de semences et de plants issues de l’agro-écologie, et au soutien des communautés paysannes n’ayant plus accès aux semences fertiles, l’association est de ce simple fait « coupable » aux yeux des autorités. Des autorités qui par ailleurs ferment les yeux quand les produits issus des semences sélectionnées par Kokopelli se retrouvent sur les meilleures tables des restaurant parisiens !

Nous marchons sur la tête, les exemples le prouvant ne manquent pas. Sur les 3600 variétés de pommes que comptait la France, seules 5 ont été inscrites au catalogue des variétés autorisées ! Toutes celles ne consommant pas d’herbicide ont été éradiquées. Idem pour les semences de Maïs, originellement résistant à la sécheresse, des variétés gourmandes en eau ont été sélectionnées au fil du temps, les zones de production s’asséchant la réponse est venue tout simplement de l’agrochimie. Un maïs transgénique résistant à la sécheresse a été créé ! 

La fertilisation artificielle des sols a initié le grand déclin de l’agriculture.

Jusqu’en 1946 la production de 120 millions de tonnes de fumier assurait en totalité la richesse des sols. Sylviculture, élevage et agriculture n’étaient pas séparés, chaque spécificité enrichissait l’autre. Cela a un nom, l’agroforesterie !

De nombreuses expériences un peu partout dans le monde prouvent que c’est miraculeux ! Elle ne nécessite pas de grandes surfaces mais produit des rendements inattendus. L’agroforesterie ne tue pas les sols, elle les nourrit ! Elle ouvre aussi la possibilité de développer un autre partage du travail, comme agriculteur et intello !

Elle est là notre solution !

Alors pourquoi attendre ? La France importe 80 % de son alimentation, la plupart des terres cultivables sont consacrées à la monoculture alors qu’il suffirait pour inverser la vapeur de consacrer 15 % de la surface cultivable aux cultures vivrières.

Chaque citoyen a le droit et le devoir de se nourrir lui même.

Pour une fois regardons en arrière puis repartons sur des bases saines !

Pour vous mettre en appétit, un petit clic ...

https://www.colibris-lemouvement.org/projets/films/solutions-locales-pour-un-desordre-global

Et ensuite vous avez tout un choix de films qui peuvent aider à préciser les choses :

« Solutions locales pour un désordre local », « Demain », « Sacré Croissance ». Dominique

 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 16:56

Voilà une Petite Randonnée qui respecte à la lettre le confinement, une heure maxi et environ 4 kilomètres au total dans un rayon n’excédant pas le kilomètre !

Le départ se situe chemin de la scierie à Saint Genis des fontaines à l’intersection avec l’ancien chemin royal.

S’engager sur le chemin de la scierie et à la limite de la partie bitumée virer à gauche sur une voie de traverse en prenant garde aux nombreuses déjections canines. En atteignant la route bitumée tournez à droite et pénétrez dans la Ciurède (bois de chênes liège).

Continuez tout droit et gardez le chemin qui serpente en lisière des jardins puis d’un petit ru. Vous débouchez de nouveau sur une route bitumée que vous ne conserverez qu’une dizaine de mètres. Virez à droite et suivre la sente qui serpente jusqu’en limite de vergers. La sente vire à angle droit sur la droite, continuer tout droit et à la hauteur d’un bel arbre virer à gauche et poursuivre grosso modo tout droit jusqu’à atteindre une pêcheraie. Tourner à droite et poursuivre tout droit jusqu’à une piste qui n’est en fait que le prolongement du chemin de la scierie.

Partir à gauche et poursuivre jusqu’à s’enclencher sur un petit chemin démarrant sur la droite, à la hauteur d’une belle haie de cyprès. En poursuivant tout droit vous arriverez sur un chemin qu’il faut suivre à gauche en longeant le canal qu’enjambe un joli pont en briquettes.

Le franchir et admirer au passage l’admirable chêne.

Filez tout droit, virez à gauche sur la route bitumée puis au carrefour suivant obliquez à droite. Après un mas sur la gauche en cours de restauration partir à droite sur une piste qui démarre derrière un hangar. Continuez toujours tout droit puis attrapez à droite le chemin qui part vers Saint Genis.

Un joli bois de pins pignons offre son ombrage et quelques bancs insolites. A gauche apparaît une bergerie (bâtiment en fibrociment) , virez à droite et en suivant le chemin retrouvez la route bitumée à la hauteur de deux troncs d’oliviers enlacés. Partir à gauche et gardez la route jusqu’à retrouver le canal qu’enjambe un autre petit pont, cousin germain du précédent. Longez la rive gauche du canal et en arrivant à la vigne, sous le couvert de beaux pins, tournez à gauche. Après c’est tout bon, dès que vous aurez retrouvé la piste il vous suffit de remettre vos pas dans ceux de l’aller !

Pour corser l’affaire, vous pouvez en pénétrant dans la Ciurède partir à droite, remonter le long de la rue, arrivé à l’extrémité rebrousser chemin en la traversant en diagonale pour remonter par le trajet emprunté à l’aller le long du ru.

Et hop !

Retour à la case départ !

Petite suggestion, lorsque vous aurez repéré les lieux, en suivant les différentes sentes un peu partout, on arrive facile aux 5, 6 kilomètres. Et puis si vous vous perdez appelez le PGHM ils viendront vous secourir comme cela vient d’être le cas pour le type qui s’est perdu en tentant de passer la frontière pour aller chercher des cigarettes à la Jonquère en Espagne. A mon avis en voici un qui n’a pas la lumière dans toutes les pièces ou alors il a peut-être toutes ses roues mais elles sont mal montées !

Oui je sais ce n’est pas charitable mais certains vivent un confinement hyper difficile avec des gamins, en ville, dans de petits appartements et lui !!!

Moi ce n’est pas 135€ d’amende qu’il aurait eu !

Je lui aurais passé le goût de fumer.

Dominique

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 17:51

Aujourd’hui est le premier jour où je trouve le temps de me poser un tant soit peu !

Depuis le début du confinement, pas de répit !

Seulement voilà, ce 4 Avril n’est pas vraiment un jour comme les autres et même si je ne suis pas une grande connaisseuse en matière d’astrologie, je ne doute pas de l’influence du cosmos dans nos vies.

Aujourd’hui débute une des conjonctions planétaires majeures, la conjonction Jupiter Pluton qui encourage à rechercher des idées nouvelles et à nous connecter sur une abondance positive. Cela continuera dans le mois mais à chaque jour suffit sa peine !

Depuis que nous sommes entrés de plein fouet dans la crise, comme beaucoup je me suis dit qu’il était temps de tirer les enseignements de cette situation et de poser maintenant des intentions, des choix de vie pour repartir sur des bases saines et nous lancer dans cette Nouvelle Vie qui s’offre à nous.

J’ai quelques idées mais vous aussi sans doute, alors pourquoi ne pas échanger et poser les fondations de cette ère nouvelle qu’il n’est pas question de nous laisser voler par tous ceux qui ne visent qu’à remplir leurs escarcelles !

Pas besoin que je vous fasse un dessin ?!

Puisque la conjonction planétaire à une incidence sur la créativité, accouchons d’idées qui sans être nouvelles, ont quand même presque disparues de nos vies.

Nous l’avons vu la mondialisation a du plomb dans l’aile et il est apparu que bien consommer c’est avant tout, aller chercher au plus près ce qui nous est nécessaire pour vivre.

Fabienne, notre copine ! Tout beau, tout bio !

Du coup la première bonne résolution que nous pourrions nous engager à suivre serait de continuer à nous approvisionner auprès des commerces de nos villes et villages, auprès des petits producteurs locaux qui depuis le début du confinement consacrent leur énergie à livrer ceux qui ne peuvent se déplacer, bravent le virus en continuant à vendre sur les marchés quand ils y sont autorisés, ou font preuve d’imagination dès lors qu’ils ont une licence de commerce pour se regrouper et vendre leurs produits.

La deuxième bonne résolution qui découle de la première serait de manger local, de saison et si ce n’est pas bio au moins produit de manière raisonnée, c’est à dire en impactant un minimum notre Terre ! Suivons l'exemple de ces jeunes qui se lancent comme notre Claire !

Voilà, pour aujourd’hui, c’est tout !

A demain !

Do

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29 mars 2020 7 29 /03 /mars /2020 17:49

29/03/2020 CORONA VIRUS : le gouvernement profite de la pandémie pour déréglementer la téléphonie mobile au risque de l'accroissement des problèmes sanitaires qui y sont liés.

https://www.robindestoits.org/CORONA-VIRUS-le-gouvernement-profite-de-la-pandemie-pour-dereglementer-la-telephonie-mobile-au-risque-de-l-accroissement_a2886.html?print=1 1/3

En application de la loi d’urgence n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19, vingt-cinq ordonnances ont été prises par le

Conseil des ministres.

La 6ème ordonnance, n° 2020-320 du 25 mars 2020, a été confirmée au JORF n°0074 du 26 mars 2020 texte n° 45 (Annexe) :

Selon cette ordonnance, « quatre procédures administratives préalables en vue de l'implantation ou de la modification d'une installation de

communications électroniques sont ainsi aménagées:

- suspension de l’obligation de transmission d'un dossier d'information au maire ou au président

d'intercommunalité en vue de l'exploitation ou de la modification d'une installation radioélectrique ;

- possibilité pour l'exploitant d'une station radioélectrique de prendre une décision d'implantation sans accord préalable de l'Agence nationale des

fréquences ;

- réduction du délai d’instruction des demandes de permissions de voirie .. ;

- dispense d’autorisation d’urbanisme pour les constructions, installations et aménagements nécessaires à la continuité des réseaux et services de

communications électroniques ayant un caractère temporaire. »

Ainsi, profitant de la pandémie liée au corona virus, et selon la classique stratégie du choc, le gouvernement vient de porter un coup fatal à la loi 2015-136 du 9 février 2015, dite loi Abeille, pour permettre aux opérateurs une liberté totale dans l'installation d'antennes relais.

Il est légitime de penser que cette libéralisation du secteur a pour but de préparer le déploiement de la 5G, avec tout ce que cela comporte, dans le déni habituel des effets sanitaires des champs électromagnétiques. Or, une telle ordonnance prise dans l’urgence du contexte sanitaire actuel était loin de s’imposer.

Sans vouloir participer aux théories complotistes, il faut bien avouer que les effets sur la diminution des défenses immunitaires de l'organisme sont clairement établis : mécanismes biologiques, études "in vivo" et "in vitro", études sur l'homme… Ces différents effets immunologiques apparaissent dès 1.3 V/m, niveau fréquemment atteint lors d'une exposition aux antennes relais.

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 20:37

... vous qui êtes abonnés à notre blog, si vous veniez nous rejoindre sur Facebook, mais peut-être est-ce déjà fait. Vous n'êtes pas obligé d'avoir des tonnes d'amis, cela peut être très sélectif ! En tout cas c'est sympa et si vous savez être sélectif c'est fort intéressant. Et puis en ce moment l'humour est même au rendez-vous et cela fait un bien fou !

Et pour tout dire cela nous irait bien car nous mettons plus fréquemment des articles en ligne sur Facebook que sur le blog, moins de contrainte !

Alors, vous vous lancez !

Nous c'est l'écritoile DoFredo Longville !

A plus !

Do 

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 20:26

Conduite vertueuse

Lorsque nous allons être sortis de cette mauvaise passe, cela finira bien par arriver, Gaïa respirera mieux mais je pense que nos gouvernements, économistes et « tutti quanti » auront vite fait d’oublier la leçon qui vient de nous être infligée. Peut-être ne seront ils pas seuls !!! Nous sommes rentrés dans le mur de plein fouet et si c’est à des degrés moindres, nous avons tous notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive.

Pourquoi ?

Certes nous ne sommes pas, c’est un exemple parmi d’autres, les instigateurs de ces délocalisations massives qui ont détruit nos outils de travail, nos savoirs faire et conduit les multinationales à faire de la Chine le premier importateur de la majorité des produits que nous utilisons.

Une ligne directe Paris Wuhan a même été ouverte. Néanmoins si nous avions été plus vigilants et moins sensibles au moindre coût en faisant fi de la qualité, nous aurions peut-être pu freiner la fuite en avant et nous ne nous serions pas fait dans le même temps les complices de ces esclavagistes des temps modernes qui ont utilisé éhontément les enfants pour amasser toujours plus de profit.

Sans vergogne nous avons pillé les ressources minières de pays pour disposer de ces minerais rares si utiles à notre appétit de consommateurs insatiables.

Nous les avons pollués ne leur laissant pour survivre que des terres exsangues comme en Guyane où pour extraire l’or la pollution au plomb et au mercure atteint des taux considérables et touche une population déjà très fragile et fortement marquée par les ravages de l’esclavage ! Aurons nous avoir le cran au sortir de cette crise de ne plus changer de téléphone portable tous les quatre matins ?

Allons nous renoncer à polluer les mers et les océans avec tous ces tankers, porte-containers qui acheminent des confins de la planète des produits dont nous avons les équivalents, je pense au Miel de Manuka ou aux baies de Goji mais c’est exactement le même phénomène pour les fruits et légumes !

Quand les haricots verts nous arrivent du Pérou, quel bénéfice pour notre santé et quel impact environnemental ? Je peux admettre qu’il soit tentant de manger des fraises en février mais franchement ce désir peut-il résister à une analyse poussée ; énergie dépensée pour chauffer les serres (en France), mers de plastiques installées jusque dans des zones protégées en Espagne (Parc naturel de Donana), sols lessivés par des polluants de toutes sortes et aussi secs que des « pets de coucou » !

Manger local et de saison a plus d’un avantage.

Si cela est moins gouleyant au palais c’est infiniment meilleur pour la santé et le porte-monnaie car plus une nourriture est saine plus son pouvoir nourrissant est important et la quantité pour être rassasié est moindre ! Les vitamines et sels minéraux résistent mal au transport, au temps, nous devrions ne plus l’oublier !

C’est aussi une manière de faire vivre l’économie locale, de créer du lien ne serait-ce qu’en adoptant dare dare la monnaie locale !

La preuve de ce que j’avance nous l’avons sous le nez en ce moment ; qui sont ceux qui livrent, font du portage à domicile ? Les plus petits !

Lesquels augmentent leur chiffre d’affaire mais refusent de livrer, voire ferment les « Drive ». Les grosses enseignes !

Aurons nous compris la leçon et renoncer à enrichir les armateurs en désertant leurs mégas paquebots qui jamais ne coupent leurs moteurs et polluent à tour de bras.

Et après « on » nous dit que notre vieille guimbarde est une plaie pour l’environnement !

Et si nous restions chez nous ? On pourrait même aller à la mer en boudant tous les trucs flottants et polluants qui pullulent sur les plages et gaspillent de l’énergie !

Evidemment nous n’avons pas été aidés, il y a eu des « complicités » comme ces ministres successifs de la santé qui avec l’aval de la Sécurité sociale ont permis que bon nombre de médicaments soient fabriqués dans des laboratoires étrangers (Inde, Chine) allant jusqu’à entraîner des ruptures d’approvisionnement dramatiques.

Que dire du marché très lucratif de ces génériques et des problèmes qu’ils entraînent, conditionnement, enrobage, sécabilité … différents ? La Sécurité sociale n’hésite pourtant pas à pénaliser médecins et patients qui les refusent. 

Pour finir j’ajouterai que nous devons aller plus loin et sortir de la dépendance du tout technologique, réapprendre à communiquer autrement que par les réseaux sociaux, revenir à une échelle humaine pour TOUT car imaginez que les sources d’énergie, LA source principale, l’électricité, viennent à manquer.

Que se passerait-il si un méga bug affectait la production d’énergie. Les vignes par chez nous sont de plus en plus mécanisées, les terres remembrées couvrent des surfaces considérables et nécessitent des engins monstrueux, la traite de troupeaux de plus en plus importants de vaches est entièrement mécanisée ! La main d’œuvre est inexistante pour vendanger, labourer, traire … les savoirs faire sont souvent perdus.

Les seules qui actuellement ont une chance de tirer leur épingle du jeu sont les artisans !

On ne sait même plus parfois raconter une histoire à son enfant sans le support d’un livre ! Conter pourtant quel bonheur quand l’imaginaire est bien vivace.

Si je ne suis pas voyante extra lucide, ce qui nous est arrivé là, je le savais depuis déjà pas mal de temps, rêves, manifestations sonores, flashs visuels. Sans être vraiment préparées nous savions sans équivoque que quelque chose était en germe.

J’espère juste que nous allons tirer la leçon de cette crise et vraiment faire machine arrière car je crains que dans le cas contraire on nous en mette une couche !

Et là cela fera vraiment mal, j’espère juste que cela attendra mon futur centenaire, égoïste ? Non je ne crois, j’essaie de faire au mieux pour ne pas impacter la Planète, nous tendons vers la Sobriété Heureuse !

Merci Pierre Rabhi !

Dominique

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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 16:51

Où ? 

Dans le mur !

Si vous avez un moment, c’est idiot, vous l’avez, visionnez ce film réalisé à partir d’un texte de Fred Vargas.

Tout y est, tout est dit !

Oui nous sommes dans le mur et il va falloir se retrousser les manches !

Plus le temps de rire, fini le plaisir !

Ecoutez et transmettez.

Nous ne pouvons plus espérer reprendre la vie comme avant quand nous sortirons de la « crise ».

Amitiés à tous

https://www.facebook.com/nathalie.monier.75/videos/10216790055483839/UzpfSTEwMDAwOTQ1MDI5NDQ4ODoyNjE5Mzg0MzExNzE5ODg2/

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3 mars 2020 2 03 /03 /mars /2020 20:57

Découvrant l'histoire de l'orange et repensant à ce que nous devons à un autre grand voyageur, Christophe Colón, découverte de la pomme de terre, de la tomate, du maïs, du chocolat, j'en passe, j'en suis arrivée à me poser cette question : de quelle légitimité pouvons-nous nous prévaloir en décidant aujourd'hui qu'il convient d'éradiquer certaines espèces importées que nous qualifions d'invasives et nocives à des espèces locales. Régulièrement nous tombons sur des zones où une partie de la flore est saccagée sous prétexte qu'elle fait du tord à la flore locale.

Quand on voit comment justement l'orange s'est répandue devenant je crois la quatrième plante la plus cultivée au monde ou l'essor du Kiwi nous pouvons nous féliciter qu’elles n’aient pas été éradiquées sous prétexte qu’elles étaient, au combien, aux espèces locales qui croissaient là avant elles.

Finalement n'est-ce pas cela le principe de l'évolution ?

Par ailleurs si l'on tient à ce point à préserver la flore locale pourquoi interdire la vente de certaines variétés de pommes très spécifiques à certaines régions, c’est un exemple parmi d’autres et avoir même édité une charte recensant uniquement les variétés "nobles" ?

Enfin pour avoir traqué il y a quelques années le Séneçon du Cap, qui comme son nom l’indique n’est pas autochtone, nous avons constaté qu’après avoir proliféré il commençait à régresser. Il en va de même régulièrement pour ces « étrangers » à notre faune et flore, un temps il semble ne pas avoir de prédateurs localement implantés et puis un jour un nouveau venu, souvent un mutant (insecte, plante etc.) entre dans la danse et remet les pendules à l’heure.

Alors si nous cessions de jouer au redresseur de tord et laissions la Nature faire.

Je suis intimement convaincue qu’elle sait mieux que nous ce qui est bon, car avec elle il y a au moins une dimension qui n’entrera jamais en ligne de compte, le FRIC ! Do

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27 février 2020 4 27 /02 /février /2020 20:38

Mesdames, messieurs,

Depuis quelques années à chaque élection c’est le casse-tête ! Comment faire le bon choix, celui qui ira dans le sens du meilleur pour tous ? Question épineuse d’autant que je suis obligée de poser ce constat lamentable … extrême gauche (j’étais jeune), gauche, droite, sans étiquette … finalement je me suis toujours fourvoyée. Il y a bien une option que je n’ai jamais choisie mais là c’est rédhibitoire. Jamais !

Aujourd’hui la situation mondiale n’est pas brillante, c’est un euphémisme et le temps nous est compté. Il se pourrait bien qu’un jour notre Terre n’en puisse plus de nous supporter. J’ai donc réfléchi à ce que je souhaiterais voir mis à vos programmes en fonction de quoi je pourrais me déterminer en matière de vote de manière plus éclairée.

Économie

J’aimerais voir adopter comme l’ont fait de très nombreuses régions européennes (donc françaises également) une monnaie locale … parce qu’elle ne permet pas de thésauriser (elle doit circuler impérativement), parce qu’elle favorise le commerce local, les entreprises de proximité. C’est une monnaie solidaire qui permet aux citoyens de se réapproprier le pouvoir d’agir, de décision. Elle permet de tisser du lien social, favorise la réinsertion des plus faibles. Cela ne peut être qu’une idée intéressante puisque même la Suisse l’a adoptée ! (voir film « Demain » ou « Sacré croissance de Marie-Monique Robin).

Habitat, énergie

En matière d’habitat, garder des villes et villages à taille humaine, cesser de les agrandir en périphérie et réhabiliter l’habitat des centres villes désertés. Occasion pour les personnes n’ayant pas les moyens d’accéder à la propriété de trouver à se loger aisément, ce que ne permet plus le développement incontrôlé de Airbnb.

Favoriser les projets visant à construire des maisons à énergie passive et assortir l’obtention du permis de construire à l’implantation de panneaux solaires en auto consommation (inutile d’enrichir un peu plus ENEDIS) chaque fois que l’orientation est propice afin de permettre de réduire la consommation des énergies fossiles. Installer des ombrières photovoltaïques, des capteurs solaires installés pour alimenter en électricité les équipements publiques.

Social

Dans le même but recentraliser les lieux de vie dans les villes et villages en en finissant avec le "syndrome de la rousquille" qui fait la part trop belle à la voiture. Cela permettrait aux personnes « fragiles » (enfants, personnes âgées), aux personnes non motorisées de faire vivre les cœurs de villes et pas seulement d’y attirer les touristes. A ce propos une résidence senior par commune serait plus que bienvenue surtout pensée de manière à accueillir de jour les personnes en perte d’autonomie.

Environnement

Lancer une vraie réflexion sur un type d’habitat moins impactant pour l’environnement et ne plus rien construire en zones inondables (qu’elles soient dans des lits secondaires ou occasionnels). Les bassins d’orage ne règlent rien sur le long terme et ce mode de construction déplace le problème.

Que l'on cesse de détruire les terres agricoles et que l'on arrête avec l'hypocrisie des dénominations "ferme photovoltaïques" ou "ferme éolienne".

Que l’on oublie plus que CONSOMMER LOCAL, DE SAISON, EN CULTURE BIO OU RAISONNÉ est la seule façon de préserver notre Terre et donc tout ce qui est, nous inclus donc ! 

Citoyenneté

En matière d’éducation à l’environnement j’aimerais :

  • que soient mis en service des zones compostage collectifs, partout où cela est possible.

  • voir chaque commune adopter la fin de l’éclairage nocturne (bureaux, commerces, éclairage public), source de pollution lumineuse nuisible à la faune et à la flore et source de gaspillage.

  • Que soit organisé à intervalles réguliers des actions solidaires et régulières pour entretenir l’environnement urbain et rural.

En bref que les futurs élus s’engagent à ce que chacune de leur décision nous amène, nous les citoyens, à entrer dans la décroissance pour à goûter à la sobriété heureuse.

Merci

L’écritoile

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20 février 2020 4 20 /02 /février /2020 17:27

La Montagne de Sel est un phénomène naturel unique au monde et encore de nos jours elle grandit à mesure que la pluie l’érode.

Ses 120 mètres ne sont que la pointe d’un énorme diapir (type de formation salifère) de presque deux kilomètres de profondeur.

La visite de la Muntanya de sal dure une heure, on y accède en dévalant les montagnes de scories issues de l’exploitation, la balade découverte nous permet de nous enfoncer à 86 mètres en empruntant à la suite des mineurs un réseau de galeries offrant aux visiteurs un spectacle haut en couleurs et en saveur, à n’en pas douter !

Le spectacle des formes et des textures qu’offre le massif salin est d’une grande beauté. Aujourd’hui il nous est donné de visiter cette exploitation ainsi que la vieille enceinte minière devenue Parc culturel et témoignage vivant d’un pan de l’histoire de l’humanité !

A l’époque de la Pangée la zone du globe occupée par la région comprise entre Cardona, Suria et Manresa en Catalogne était recouverte par l’Océan Atlantique,

sans doute n’est-ce pas pour vous un scoop mais savez-vous que dans un nombre conséquent de millions d’années les continents européen, africain et asiatique auront fusionné (photo à l’appui).

Des sédiments s’y sont accumulés, l’eau s’y est retrouvée emprisonnée, la zone s’est asséchée. Le glissement et le chevauchement des plaques tectoniques européenne et ibérique ont piégé d’énormes quantité de sel. Chlorure de Sodium, Potassium, Potassium et Magnésium sont présents dans ce qui est dénommée « Conque de Cardona ».

Comme à Manresa et Suria l’extraction se fit d’abord à ciel ouvert, une exploitation qui a commencé dès le néolithique.

Le sel était une richesse fantastique tant pour les exploitants que les mineurs payés en sel ! Tel est là l’origine du terme salarié !

La mine de Cardona est la seule fournissant du Chlorure de Sodium, encore aujourd’hui subsiste une petite exploitation de sel blanc qui n’est toutefois pas destiné à l’alimentation humaine.

Dans les années 1920 l’exploitation au coeur de la mine par des galeries fut décidée. Le point le plus bas possible ayant été atteint (1300m sous terre), la fermeture de la mine fut décidée en 1990. Plus on descend en profondeur, plus la chaleur monte, atteignant 50° dans les galeries, les filons à cette profondeur étant horizontaux, le fond de la conque quasiment atteint, la ventilation des galeries étaient devenue impossible ! C’est l’érection des Pyrénées qui est à l’origine de l’inclinaison des filons de sel, une pression que ne s’est pas fait sentir en profondeur. En 1923 un nouveau projet industriel mené par Paul Floquet, un français, imposa la nécessité de faire appel à plus de manœuvres. On fit appel à des personnes émanant de régions de traditions minières : Murcia, Almeria, Huelva, Païs Vasco et Asturias. Dans les années 30 pour répondre à l’expansion de la mine, des travailleurs venant d’Andalousia, d’Extremadur vinrent se joindre à ceux déjà installés. Le flux migratoire reprit après la guerre civile, des mouvements ouvriers obligèrent la direction de l’entreprise à s’occuper du problème des logements. Trois colonies se développèrent autour du centre ville, Arqiers, Manuela et Aramburu dotées d’une chapelle, de commerces, d’écoles, ce sont les femmes qui ont constitué la colonne vertébrale de cette société.

Au fil des ans les conditions d’extraction évoluèrent, un tapis roulant de 5000 mètres de long se substitua aux wagonnets et s’il n’y avait à redouter les coups de grisou, la pollution générée par les engins mécaniques (charbon, gasoil, poussière des explosions), la corrosion dûe au sel en faisait un travail dangereux, 80 morts en 60 ans.

Aujourd’hui la mine est fermée et les galeries les plus profondes petit à petit sont ennoyées naturellement, quant aux autres elles toutes appelées à se resserrer sur elles-même sous l’effet de la pression des roches.

Voilà vous savez tout ! Do

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