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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 19:06

Sans doute cela sera t'il une "re-sucette" pour certains, pour les autres une pensée de nous rien que pour vous !

Verso

 

Recto

Si l'envie de piquer un petit roupillon vous tente, filer à Nasbinals, en espérant que le lit s'y trouve toujours !

Do et Frédo

Au fait ! une précision, si vous utilisez cette photo faite par nous cet été et le texte de notre cru qui va avec, merci de citer la source. C'est plus sympa. Rendons à César ce qui appartient à César !

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 18:10

Savez-vous d'où vient l'expression trier sur le volet ?

Du Moyen Âge !

A cette époque les commerçants disposaient leurs marchandises sur des étals qui étaient en fait les volets de leurs échoppes, voilà, c'est tout simple !

Et maintenant la preuve en photo.

Perouges.JPG

C'est à Pérouges que nous avons découvert le pot aux roses !

Comme quoi voyager c'est s'instruire !

Do

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 17:59

 

Scoop 2015 !

 

La politique étant un spectacle, les discours et les textes de lois n'étant que très rarement écrits par ceux qui les prononcent, droite et gauche ne voulant plus rien dire (de toute manière on ne sait même plus où mettre le centre) nous nous sommes demandées s'il ne serait pas judicieux et plus jouissif de présenter au suffrage électoral des acteurs, metteurs en scène, enfin bref des gens du monde du spectacle et des arts.

Plus-ca.jpg

Le temps d'un mandat, jusqu'à 5 ans pour le président de la République, parfois moins pour les ministres, nous bénéficierions de prestation de qualité. Imaginez la gueule qu'aurait la cérémonie des vœux de Nouvel An si c'était un "Georges Clooney" qui s'adressait à nous !

 

Pour les députés et les sénateurs, ce pourrait être la même chose et vu le nombre on pourrait piocher dans les intermittents du spectacle. Ils sont si mal lotis que cela mettrait du beurre dans leurs épinards.

Parite.png

Nous avons réfléchi à un certain casting, en respectant la notion de parité, histoire de ne pas se faire taper sur les doigts par les instances européennes. Voici ce que cela pourrait être mais si vous avez d'autres suggestions, elles sont les bienvenues.

 

Aperçu du gouvernement selon Do et Frédo avec quelques ministères emblématiques

 

Ministre des affaires étrangères Lambert Wilson et secrétaire d’État au tourisme et aux français à l'étranger Gad Elmaleh

 

Ministre de la culture et de la communication Fabrice Luchini

 

Ministre de l'écologie et du développement durable Coline Serreau

 

Ministre de l’Éducation Nationale Marcel Rufo

 

Ministère des affaires sociales, de la Santé, des droits de la femme Zabou Breitman et secrétaire d’État aux personnes handicapées François Cluset

 

Ministre du travail et du dialogue social Omar Sy

 

Ministre de l'Intérieur Gérard Lanvin

 

Ministre de l'Agriculture Muriel Robin et secrétaire d’État à la mer et la pêche Jacques Gamblin

 

Ministre de l’Économie et de l'industrieHubert Reeves

 

Ministre de la décentralisation et de la fonction publiqueCatherine Frot

 

Ministre de la jeunesse et des sportsMarina Hands et secrétaire d’État aux sportsGuillaume Canet

 

 

Voilà notre proposition de gouvernement, mais vous pouvez vous pencher sur la question !

 

Mais au fait, il y a un oubli de taille à ce gouvernement, le président de la République !

 

Et bien ce pourrait être UNE présidente, il y a juste un petit problème, nous ne sommes pas d'accord ! Catherine Deneuve ou Carole Bouquet !

 

Do et Frédo

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 18:15

 

Ça y est, il pleut et qui dit pluie dit hyper activité. A défaut de sortir autant tirer profit de ces moments de confinement pour mettre à jour tout ce que j'ai remis au lendemain depuis pas mal de temps.

 

J'étais donc entrain de récurer le sol, à genoux sur le lino, tout en poussant la chansonnette : « un jour mon Prince viendra, un jour il me dira aaaa ! », quand une pétarade a interrompu mes vocalises.

 

Un motard passe lentement devant la maison, revient sur ses pas pour un second puis un troisième passage, avant de stopper à la hauteur du portail.

 

D'où je suis je peux voir sans être vue.

 

La moto est d'enfer et le motard semble avoir fier allure. Grand, plutôt charpenté, pas l'ombre d'une bedaine !

 

Un prince ?!

 

Je le regarde tomber le casque.

 

Une barbe de 3, 4 jours à la Clooney, des cheveux poivre et sel. Pas mal !

 

Il ôte ses gants dévoilant des mains aux longs doigts. Belle allure !

 

Sans descendre de sa moto, il cherche des yeux la boîte à lettres dévoilant progressivement son visage.

 

Mais ! je le connais ce type. Chevalier !

 

Il y a bonne vingtaine d'années que nous nous sommes perdus de vue mais il n'a pas vraiment changé. A l'époque il ne portait pas de lunettes mais cela lui va plutôt bien cette monture à la St Laurent. Séduisant !

 

Toujours à genoux, je me ratatine. Un des fantasmes de ma quarantaine rayonnante est à ma porte et je suis là, nus pieds, en tee shirt tir-bouchonné, les mains embaumant la lessive St Marc. De quoi vais-je avoir l'air ? Une plouc !

 

Je commence une savante marche arrière pour gagner la salle d'eau et me vêtir plus élégamment. Dans la salle, le chien du haut de son perchoir vient de se redresser, il gronde. Tout en me tortillant j'enfile un jean, un œil rivé sur la rue. Chevalier, descendu de la moto, s'achemine vers la porte. C'est drôle, je le voyais plus grand !

 

Il va sonner et je me bats avec cette fichue fermeture éclair qui bloque quand un vacarme épouvantable éclate. Hors de lui, le chien a quitté son poste d'observation pour se ruer sur le portail, flanquant à Chevalier la trouille de sa vie.

 

Enfin présentable, je me précipite sur mon fauve pour aller ouvrir à ce visiteur inattendu.

 

- « Bonjour, tu m'reconnais ? »

 

- « Chevalier, Philippe Chevalier ?! »

 

- « Pour te servir. »

 

- « Entre ! Pour une surprise, c'en est une ! »

 

Je m'efface pour le laisser me précéder dans la maison, puis portail refermé je lâche le chien qui joyeusement se précipite sur le visiteur.

 

La réaction de Chevalier me fait sourire, manifestement les chiens, c'est pas son truc !

 

Troublée, je pénètre à sa suite dans la maison.

 

Quelques minutes plus tard, Philippe Chevalier, a investi les lieux. Je suis sous le charme, tout semble à son goût, absolument tout, mis à part le chien évidemment !

 

Un jour mon prince viendra ! Il est re-venu !

 

Les minutes s'écoulent, fier de sa réussite, Philippe raconte, se raconte. Une petite heure plus tard, histoire de rompre le monologue qui s'est installé, je lui propose un petit quelque chose à boire, à grignoter. La proposition ayant remporté un franc succès, nous sommes en pleines agapes lorsque le téléphone sonne, j'écourte la conversation non sans avoir dévoilé à mon interlocutrice, une vieille copine, l'identité de celui qui vient de réapparaître dans ma vie …

 

 

 

Une quinzaine de jours a passé, je sors de la librairie lorsque déboule sur moi une silhouette dégingandée.

 

- « Alors, trop occupée pour me téléphoner ? »

 

- « Tu ne crois pas si bien dire. »

 

- « Allez, raconte … Chevalier ?! »

 

- « Chevalier ? Chevalier, pfut ! »

 

- « Quoi, pfut ? Il est où ? »

 

- « Parti ! »

 

- « Parti ?, tu l'as laissé partir ? Mais je croyais que c'était l'homme de ta vie ? »

 

- « C'était, ma vieille, c'était ! Il n'est pas parti, je l'ai fait partir !»

 

- « Va falloir que tu m'expliques, parce que j'aimerais bien comprendre. »

 

- « On se fait un petit resto ce soir et je te dirais tout ! La Botiga, ça te va ? »

 

 

 

La Botiga est un petit restaurant sympa, sans chichi. La carte est réduite à minima et le plat du jour sent toujours bon la cuisine de grand-mère, c'est le rendez-vous des vieux babas du coin. Arrivée la première j'étaisentrain de siroter un petit verre quand ma copine fit son entrée. Elle n'étaitpas installée que je subissaisun feu nourri de questions.

 

Pourquoi ? Comment ? Qu'est-ce qui t'a pris ?

 

Savourant les dernières gorgées de mon kir catalan je la laisselanterner avant de lui déballer le petit discours que j'aipréparé à son intention dans le but d'en finir et de profiter de l'ollade de José.

 

- «  Tu veux savoir ?, c'est simple ! Déjà, j'ai pas vocation à être infirmière. Chevalier a peut-être de beaux restes mais il a mal partout ! Des vertèbres dans le désordre, les colonnes du Parthénon à côté c'est de la rigolade, un ou deux bridges en cours, une cataracte naissante et c'est pas tout ! Il est plein de tics, de tocs et moi le manies, la routine, merci !!! Ses placements, sa super GoldWing je m'en contrefiche !   Ne lui parle pas de beurre, son cholestérol fait des bonds rien qu'à la vue d'une motte. Par contre, il aime la viande, rouge en plus, là, je comprends pas trop mais c'est pas le pire ! »  

 

- « … ! »

 

- «  Déjà, il ronfle comme un sonneur, pique toute la place dans le lit ... »

 

- «  Remarque c'est pas une nouveauté, y'avait aucune raison pour que cela ait changé ! non ? »

 

- «  Oui, j'te l'accorde, mais j'aime pas qu'on me mufle dans le nez ! »

 

- «  Et alors c'est pour cela que tu l'as largué ? »

 

- «  Non, pas que, il manquait l'essentiel ! »

 

- «  C'est à dire ? »

 

- «  Les petits câlins ! Lui c'est à heure fixe et moi ce que j'aime, c'est la sieste ... »

 

- «  Crapuleuse ! Hé hé ! »

 

- «  Voilà ! Et là de ce côté là, tintin. La sieste, il connaît mais c'est sacré, il   DORT ! »  

 

- «  Évidemment, c'est rédhibitoire. Donc exit Chevalier ! »  

 

- «  Voilà, je l'ai mis en état de choc en lui déballant tout ce que j'aimais. L'imprévu, la rusticité d'une nuit en refuge, le fromage qui pue sur une grosse tartine de beurre, les ébats aquatiques, la musique classique, le Rock et Strauss, Elton John et le Disco. Mais ce qui l'a achevé c'est quand je lui ai dit qu'en moto, je compensais dans les tournants ! Là il m'a regardé avec une condescendance méprisante et j'ai compris que je venais de regagner ma liberté ! »

 

- «  Si je comprends bien, la routine le sécurise ? »

 

- «  Oui, et moi, ça m'angoisse ! »

 

- «  Conclusion, le prince charmant est encore à venir ? »

 

- «  Non, j'ai fini d'y croire, ou alors ce sera dans une autre vie ! »

 

 

 Sur ce, nous avons attaqué l'ollade de José, commandé une crème brûlée à la cardamone et décidé de finir la soirée avec un bon film … sur Papy streaming ! Et oui, j'aime pas les petits bruits au ciné ! Moi aussi, j'ai mes contradictions !  

 

Do

 

 

 

 

 

 

 

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 15:25

C’est le 11 février 1975 que nous avons découvert pour la première fois ce refuge, à mi chemin du pic du Canigou, avec Pierre et sa "Pétroline", une vaillante quatre-chevaux bleue comme un ciel d’azur. Depuis, nous y sommes retournées de temps en temps, et désormais, c’est une tradition : nous allons fêter Noël au Balatg !

Aujourd’hui, la piste, très défoncée, est, en principe, interdite à tout véhicule motorisé. Je dis en principe car, évidemment, en dépit des panneaux d’interdiction très clairs,

P1030949.JPGoP1030948.JPG

nous avons croisé un énorme 4x4, qui devait manœuvrer à chaque épingle, -des anglais qui nous ont assuré que « non, il n’y a pas d’interdiction » !- et un quad. Vous me direz que si la barrière au départ de la piste était dotée d’un cadenas, cela n’arriverait pas ! Rien à faire, ce manque de respect infligé à la nature, et dans un site classé de surcroît (le massif du Canigou est labellisé « grand site de France » depuis le 13 juillet 2012), nous indispose décidément toujours autant !

Garées au col des Millères, à 842 mètres d’altitude, un peu avant Fillols, il nous aura fallu comme d’habitude deux heures trente pour atteindre notre but.

La piste évolue au début en longs lacets qui s’élèvent rapidement au dessus de la vallée du Conflent au cœur d’une végétation encore typiquement méditerranéenne. Le Carlit enneigé ne tarde pas à pointer le bout de son nez, et c’est bientôt toute la chaîne des Pyrénées Catalanes qui dévoilent ses cimes majestueuses.

P1030936

Au début, nous coupons tous les lacets en suivant le sentier balisé, puis nous décidons de rester sur la piste et parvenons bientôt à la partie la plus raide du parcours, "le Bosc Negre", puis "l’Escala de l’Ours" et son tunnel. Mythique! Genêts et chênes verts ont cédé la place aux hêtres et aux sapins. Cette année, s’il fait très froid à cause de la tramontane, il n’y a pas de neige, ni de verglas ; l’année dernière, c’est avec les crampons que nous avons franchi ce passage particulièrement exposé aux intempéries, glissant comme une patinoire. Accroché aux flancs escarpés de la montagne, la piste domine la vertigineuse vallée de la Llitera. Au fait, la Llitera, ça ne vous rappelle rien ? Non ? Oui ?... Oui ! Llasseras, le village des bergers, l’orry d’En Ciscal et l’orry d’En Manel, entre autres. Hé bien justement, de l’autre côté du ravin, nous l’apercevons parfaitement, notre « orry cathédrale » que nous aurons mis tant de temps à découvrir ;

P1030940.JPG

Bon sang, mais c’est bien sûr ! Facile, quand on sait où il est !

Balatg-8.JPG

Il est plus d’une heure lorsque nous parvenons au Balatg, à 1610 m d’altitude. Il n’y a personne et c’est très bien. Nous allumons notre petit feu dans la cheminée, bien insuffisante pour réchauffer l’atmosphère.P1030942.JPG Je ne sais pas comment font ceux qui viennent dormir ici pour ne pas finir congelé (allergiques à la poussière, s’abstenir !). La porte ne ferme pas, les fenêtres joignent mal. Le décor est des plus rustiques ! Pourtant, il y a ici quelques signes qui ne trompent pas : des bougies, une couverture de survie (il faut bien ça !)… Nous mangeons avec les gants, le chapeau sur la tête… Mais c’est chouette, quand même. Une inscription sur le manteau de la cheminée nous fait sourire : « Merci à tous ceux qui ont laissé leur cœur ici »… Assurément, nous en faisons partie (depuis 1975, merci, Pierre!) ; c’est un endroit qui nous est cher, même si nous en avons beaucoup d’autres !

P1030941.JPG

La nuit tombant vite en ces périodes hivernales et bien que nous n’ayons aucun risque de nous perdre, nous ne nous attardons pas sur place. Nous nous refroidissons vite. Prudence ! Nous avons été à bonne école avec Jeannine.

Il nous faudra à peu près autant de temps pour le retour que pour l'aller. Nous profitons de la descente pour lire les panneaux d’informations disposés à certains endroits du parcours. On y apprend que les premières exploitations minières dans le massif du Canigou commencèrent quelques siècles avant JC, et que si les gisements de fer furent de loin les plus nombreux, les vestiges d’une mine d’or ont été retrouvés non loin du refuge des Cortalets (à une heure de marche au dessus du Balatg); on ne vous dira pas où, vous allez aller creuser! Les mineurs travaillaient dans les mines six à huit mois par an, mais tous étaient agriculteurs ou éleveurs le reste du temps. En plus de ça, ils ne manquaient pas d’activités : cueillette des baies sauvages, commerce de la glace, récolte des souches de bruyère pour la fabrication des pipes, ramassage des genêts pour la confection des balais, récolte de l’écorce de chêne pour le tannage du cuir, coupe de châtaigner pour la vigne et le vin. Pas feignants, hein ! Voilà quelque chose qui doit échapper aux visiteurs motorisés !

A seize heures trente, nous retrouvons la voiture, un peu en deçà du camping des sauterelles. Une bonne base, sans doute, ce camping, pour explorer le massif… Sauf que les chiens n’y sont pas admis. Bizarre, bizarre…

Bon, Virgile a l’estomac dans les talons et nous en avons plein les godillots, mais on reviendra ! Allez, à l’année prochaine, le Balatg, Inch'allah ! (hé, Pierre, on compte sur toi!)

 Fredo

 

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25 décembre 2014 4 25 /12 /décembre /2014 20:02

 

Parce que nous piaffions dans notre bergerie nous nous sommes offertes une escapade d'une petite dizaine de jours vers d'autres cieux.

Cap au Nord ? Au sud ? A l'est ou à l'ouest ?

Un indice pour vous aider à vous faire une idée de la direction suivie avec ce cliché de notre première halte.

Palais-Ideal-1.JPG

 

Cela vous parle t'il ?

Précision, nous n'avons pas eu à prendre l'avion pour atteindre notre but, alors si vous avez pensé à Angkor, vous n'y êtes pas du tout !

Nous avons visé la ligne bleue des Vosges et gagné le sillon rhénan avec un premier arrêt à Hauterives pour y découvrir le Palais Idéal du facteur Cheval.

Palais-Ideal-2.JPG

Génial !

En 1879, Ferdinand Cheval, facteur de son état, butte au cours de sa tournée (d'une petite trentaine de kilomètres tout terrain) sur une pierre bizarre ! Et c'est parti pour l'aventure de sa vie.

En 33 ans, il réalise, sans plan, avec juste quelques croquis jetés sans chichi sur le papier son palais idéal.

croquis.JPG

Les cartes postales viennent de faire leur apparition, elles remplissent la sacoche du Facteur qui découvre par ce biais, l’Égypte, l'Asie dont il va largement s'inspirer pour son « chef d’œuvre ». En 1912, la dernière pierre posée, Ferdinand s'attaque à la construction de son tombeau. Terminé en 1922, Ferdinand tire sa révérence deux ans plus tard à l'âge respectable de 88 ans !

Majoritairement ses contemporains n'ont rien compris à son génie et il faudra attendre 1969 pour que Malraux arrive à faire classer monument historique, au terme d'un difficile combat, le Palais Idéal. Œuvre d'un rustre, selon le qualificatif des « bien pensants » des années 70, ce palais a inspiré de nombreux artistes : Breton, Picasso, Tingueli, Ernst, Dubuffet, Niki de Saint-Phalle. Ferdinand Cheval a été leur muse, il a donné ses lettres de noblesse à l'art brut.

Palais-Ideal-3.JPG

Nous avons à la suite de tous ceux qui se sont régalés en déambulant dans cet univers de rêve, ajouté nos noms à une liste impressionnantes d'inconditionnels dont Jeanne Moreau et je suis sortie de là en me prenant à regretter, pour la première fois depuis 2007, de ne plus avoir d'élèves à qui faire découvrir cet endroit merveilleux. Mince alors !

Nous sommes reparties de là enchantées avec en prime un autre but de balade, le Jardins des Tarots de Niki de Saint-Phalle en … Toscane ! Sacrée Nana !

Nana-de-Niki.JPG

Pour en avoir un aperçu du jardin des Tarots, clic !http://www.nikidesaintphalle.com/frenchFrameset.html

 

Do

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 19:59

DES GENS TRÈS BIEN

 alexandre-jardin-des-gens-tres-bien-M47472-1-.jpg

 

Alexandre JARDIN

(Paris, Grasset, 2010)

 

  A la question « que faisait, les 16 et 17 juillet 1942 le directeur de cabinet de Pierre Laval ? » la famille Jardin esquivait. Car Jean Jardin, dit « le Nain Jaune » - directeur de cabinet de Pierre Laval - était un homme si gentil que Pascal, son fils admiratif, lui a même consacré une biographie (« le Nain Jaune » Julliard, 1978). Il a fallu attendre que son petit-fils, Alexandre, se pose les questions qui fâchent et fasse sa propre enquête en cachette de sa famille pour que la personnalité du grand-père se révèle.

  Car les 16 et 17 juillet 1942 à Paris c’est la rafle du Vel d’Hiv (13 152 juifs sont arrêtés et déportés dont 4 115 enfants) et le petit fils doute que son illustre grand père puisse ignorer cet événement. Ce livre n’est pas un roman, il est inclassable ; suite de questionnements, de souvenirs, de constats « le carnet de bord de ma lente lucidité » dit Alexandre Jardin.

  Pour le lecteur c’est pénétrer dans l’intimité d’un homme, d’une famille totalement déconnectés de la réalité, sûrs d’être dans le vrai. C’est à la fois pathétique et terrifiant.

 

  Si, pour les historiens, le livre d’Alexandre Jardin n’a pas la rigueur d’un travail historique digne de ce nom, il a le mérite d’exister et sans aucun doute il a eu un rôle thérapeutique pour son auteur dont l’héritage familial était trop lourd à porter.

 

Mi

 

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6 décembre 2014 6 06 /12 /décembre /2014 20:27

 La pluie s'est arrêtée et l'heure est au bilan.

Le grand ménage a commencé ou est à faire !

plage.jpg

 

Les huiles emploient de grands mots, se répandent en propos doucereux pour plaindre les malheureux qui ont tout perdu ou presque. Le réchauffement climatique évidemment est mis en accusation mais si par le passé ils étaient crus, là, les choses ont évolué. Les langues se délient, le raz le bol s'installe, le coupable change de camp. Il n'y a qu'à lire les réactions sur le blog de l'Indépendant ou dans la rubrique du courrier des lecteurs pour être édifié ! Voici une petite sélection :  

  • Dans les années soixante la mairie (d'Argelès) c'était l'école et il n'était pas rare que trois fois l'an nous ayons les pieds dans l'eau , à l’époque il n'y avait pas le boum des vacances et Argelès n'avait pas autant de baraques CONSTRUITES N'IMPORTE OU pour que la commune et les gros agriculteurs fassent du fric .Résultat ......les gros ventres de la finance n'ont rien fait d'autre qu'aggraver les choses avec l'aval des multiples municipalités toutes complices . Merci messieurs pour "ce bon moment ". A noter que plus de la moitié du village d'Argelès se trouve en zone inondable ! Pour preuve la lettre suivante.
  • Il faudrait peut-être arrêter de construire à tout va. Il y a des années les terrains de la route Charlemagne étaient non constructibles car inondables. Maintenant, les constructions sont les unes sur les autres. Je me pose des questions. Et elles ont été inondées ! C'est étrange à quel point les choses changent. Il faudrait certainement limiter les autorisations de construire dans certains endroits pour ne pas pleurer quand les catastrophes arrivent. Mais rien ne change et un nouveau lotissement est entrain de voir le jour chemin de Neguebous, joli nom qui signifie les « boeufs nagent ». En effet jadis, il s'agissait de pâturages où l'on ne trouvait même pas une grange tant leur réputation n'étaient plus à faire.
  • Je rejoins D. P. sur le fait que les routes à Argelès sont régulièrement coupées à chaque pluie très fortes, notamment la route de Taxo qui est régulièrement barrée mais il faut bien dire aussi que l'entretien des bas côtés (fossés) ne sont jamais curés, donc après il ne faut pas s'étonner de l'ampleur des dégâts ! Et oui, quand on voit ce que les rivières et fleuves ont rejeté en mer, on ne s'étonne pas que tous ces détritus, accumulés un temps dans les lits des cours d'eau, dans les fossés, aient pu créer des barrages qui en cédant ont tout submergé. Ce fut le même scénario à Lamalou les bains et si notre député parlait la semaine précédente de la nécessité d'entretenir les berges, que n'a t'il mis en pratique ses belles paroles. Depuis le temps que les intempéries nous oubliaient, il ne fallait pas être clairvoyant pour se dire que cela n'aurait qu'un temps ! Mais ce n'est pas grave, l'état de catastrophe naturelle va tout résoudre, il y aura des indemnités ! Indemnités si toutefois les assurances suivent.

Et maintenant un courrier très technique :

  • Le "petit cours d'eau la plupart du temps à sec" à savoir la Massane a un bassin versant de 57 km2 et une pente moyenne assez importante de 45 m par km. La pente et l'augmentation des résineux qui imperméabilisent les sols induisent un fort taux de ruissellement.
    Un rapide calcul montre à l'évidence que 30 mm de pluie par heure, assez fréquente dans nos régions, va induire au niveau de son embouchure un débit de 300 m3 /s qui est le débit moyen de .... la Garonne à Toulouse. Ensuite, il faut bien que l'eau passe en quelque part : on appelle cela le "lit majeur".
    Ce calcul est sans intérêt pour nos énarques qui ne vont quand même pas s'abaisser à un calcul du niveau CM2, ni pour nos politiques qui préfèrent accuser les "écolos" ou/et le dérèglement climatique ....
  • Intempéries soudaines ... qui étaient prévues depuis au moins 3 jours … Alors que faisaient toutes ces voitures encore garer dans le lit de la Massane ? D'ailleurs il n'y a pas que moi pour le dire.
  • Disons que le problème des inondations à ARGELES est connu de tous les habitants depuis des lustres... A chaque averse, un peu soutenue, toute circulation est arrêtée... par des barrières.
    A part le secteur des camping "de standing" toutes les routes sont pourries.
    Que dire des gens qui garent leurs voitures dans le lit de la rivière alors que depuis 3 jours on nous prévoit des crues ! Bizarre

Voilà !

Quelques réflexions à propos de cet épisode méditerranéen que nous venons de vivre et des suggestions que j'aimerais faire à qui voudra l'entendre si toutefois il est possible d'être entendu des instances supérieures. Juste avant les pluies, les différentes municipalités de la communauté de communes n'avaient pas réagi bien que nous les ayions alertées (en septembre) du danger que représentaient des souches de pêchers entassées au bord de (et dans) la rivière de Laroque.

Gué

  • Si vous êtes convaincu que l'on se moque de nous, que les décideurs préfèrent indemniser les sinistrés plutôt que d'anticiper sur les évènements et faire vraiment ce que l'on attend d'eux : « gérer », peut-être pourrions nous leur montrer que nous ne sommes plus décidés à nous faire « plumer » ! Vérifier avant d'acheter un terrain, une maison que ce n'est pas en zone inondable et refuser de croire que les bassins d'orage seront LA solution. Même chose avec les campings d'ailleurs.
  • En tant que citoyen s'opposer avec des arguments béton aux implantations de ZAC, aux modifications de PLU, POS etc. susceptibles de mettre en danger la vie des citoyens simplement pour que certains fassent du fric. Une précision, je ne crache pas sur l'argent, je ne considère pas que ce soit quelque chose de « sale » à condition que l'argent puisse circuler de manière équitable. Les 363615 € de Sarko, par contre, m'inspire d'autres sentiments.
  • Se battre pour que les rives, fossés soient nettoyés par qui de droit. Ci dessous les abords du port d'Argelès après une petite pluie ! Tout ceci a terminé dans le port !

Port d'Argelès

  • Obtenir que les digues qui protègent les citoyens des ardeurs de certains cours d'eau retrouvent des hauteurs assurant leur efficacité. En certains endroits le long de l'Agly, c'est jusqu'à 1,5 mètre de hauteur qui fait défaut. Certains terrains, comme la Réserve africaine de Sigean qui songe à s'exiler, sont las de servir de bassin d'orage !

 

Attendons maintenant les pluies de printemps pour voir ce qui aura été fait.

 

Do

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 17:27

 

Arthur et les Quéchuas

 

tahua_bolivie.jpg

carnaval-oruro-bolivie.jpg

 

Hier soir, France 2 (service public) diffusait « Rendez-vous en terre inconnue » avec dans le rôle principal Arthur qui « partageait » quelques jours la vie rude des Quéchuas du Pérou. L’émission a attiré près de 6,2 millions de téléspectateurs (23,3% de part d’audience).  

 

La diffusion de ce numéro a ravivé la polémique sur l’exil fiscal de l’animateur de TF1 en Belgique. Animateur qui a fait sa fortune (création de Case Production pour l’émission « les enfants de la télé ») sur Antenne2 - service public - (avec l’argent du contribuable donc) du temps de Jean-Pierre Elkabbach (« les voleurs de patates » dixit Les Guignols de l’info) puis est parti la faire fructifier sur TF1 et a délocalisé plusieurs de ses sociétés au Luxembourg.

 

Le concept de cette émission ne peut se réduire « aux belles images » ; il pose un problème qui peut provoquer un malaise, un malaise humain : le regard posé par une société de consommation comme la nôtre (caricaturée par ces VIP choisis par Mr Lopez) sur d’autres qui n’ont rien ; leur faire « le coup de l’amitié ». Ben bien sûr !!

 

En mars 2014, Josiane Balasko explique qu’on lui a « proposé plusieurs fois » sa participation, qu’elle a refusé. « Je ne me sens pas, moi, privilégiée, riche, connue, d'aller voir des gens qui vivent culs nus et qui n'ont rien, et de jouer avec les bons sauvages et montrer mes larmes en disant c'est formidable, explique-t-elle. C'est une forme d'indécence que je n'aime pas ».

 

Quand on parle de son exil fiscal à Arthur (l’Obs) il riposte : "Il y a un problème dans notre pays,c'est qu'on n'aime pas la réussite et le succès.". Non Mr, ce sont ceux qui s’enrichissent ici mais préfèrent vivre dans les paradis fiscaux qui choquent les gens même s’ils ne les boycottent pas POURQUOI ?  

 

 Entre nos chers sportifs, nos chanteurs, acteurs et nos hommes politiques il y a quelque chose de pourri dans notre beau pays ! L’EXEMPLARITÉ

Arthur a soutenu publiquement Nicolas Sarkozy durant la campagne de 2007. En janvier 2010 il est nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres …. Elle est pas belle la vie !!!!  

Virginie Guilhaume qui co-présente le direct avec Lopez est la fille de Philippe Guilhaume, ex-PDG de Antenne 2 et FR3 d'août 1989 à décembre 1990…. on est tellement bien entre soi.  

Mi

 

 

 

 

 



 

 

 

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29 novembre 2014 6 29 /11 /novembre /2014 17:47

 

Les décorations d'Halloween n'étaient pas encore remisées que les boules et autres guirlandes de Noël faisaient leur apparition dans toutes les grandes surfaces et début novembre les rues de nos villes et villages arboraient leurs décorations multicolores. Ce n'est pas franchement un scoop mais petit à petit, chaque année le bonhomme à la barbe blanche pointe sa grosse bedaine un peu plus tôt. Dans le département cela va même encore plus loin puisque chaque année, le 15 Août, la municipalité de Saint Cyprien (Pyrénées orientales) le convie à une distribution de cadeaux anticipée ! Et cela ne risque pas de s'arrêter puisque cette « Mi Noël » ravit paraît-il les petits ! Je veux bien le croire mais est-ce une raison ?

Doit-on accéder à tous les désirs ?

La frustration fait grandir, le plaisir de l'attente aide à se construire, psychologiquement parlant autant dire qu'ils sont tous à côté de la plaque !

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Et puis ce n'est pas tout, il y a les marchés de Noël ! Cette tradition importée de l'Est, le premier document faisant mention d'un marché de Noël remonte à 1434, à Dresde en Allemagne et s'est étendu à toute l'Allemagne et l'Alsace sous le nom de « marchés de St Nicolas », fait un tabac partout en France et pour être certaine de rafler un maximum de visiteurs, chaque commune anticipe sur sa voisine, résultat dès la mi novembre les premiers marchés ouvrent leurs portes. A Collioure, la cour de Noël a ouvert ses portes ce week-end, Le "Papa Noël" a dû venir avec palmes, masque et tuba, parce qu'aujourd'hui c'est peu dire qu'il pleut ! Les anges ont dû remiser leurs ailes et se voir pousser des nageoires !

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Cour de Noël au château royal de Collioure en 2009

C'est marrant en tout cas, côté météo les saisons se décalent, l'hiver se fait attendre, mais en ce qui concerne l'aspect festif, c'est tout le contraire !

Ce qui m'interpelle c'est de voir les écoles participer aux marchés de Noël et tenir des stands pleins de bricolos fabriqués par les enfants. Quand les ont-ils fait ces objets ? Depuis combien de temps ne vivent-ils plus le moment présent ? Auparavant, et nous trouvions cela déjà tôt, début décembre une grande effervescence gagnait les écoles. Paillettes, sapins, boules en polystyrène faisaient leur apparition. La tension montait chez les gamins, les enseignants se résignaient et faisaient bachoter les gamins … Dou-ou-ce Nuit, L'as tu vu, l'as tu vu, le petit bonhomme … ça vocalisait dur !

On nous parle de rythmes scolaires en vertu du respect des rythmes biologiques de l'enfant, baliverne. Tout est une question de gros sou !

Faire du fric, envers et contre tout.

Sacré Père Noël !

 

Do

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