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26 février 2019 2 26 /02 /février /2019 18:20

Hier, c’est du côté de Fleury d’Aude que nous avons randonné, à la découverte d’une curiosité géologique nichée au cœur du massif de la Clape. Le gouffre de l’œil doux est une superbe « cénote », - un effondrement du sol karstique-, qui attire en permanence de nombreux visiteurs. Son nom occitan est un peu redondant : « Uèlh Dotz », Uèhl signifiant l’ouverture de la source, et Dotz, la source elle-même. Rien à voir avec le nom français, donc.

Le gouffre, vu du haut

 

En réalité, si nous avons bien trouvé le site, notre randonnée aura été un peu ratée, pour cause de « topo pas top » ! En effet, n’ayant pu remettre la main sur la randonnée éditée par l’Indépendant il y a déjà quelques temps, j’avais tiré vite fait le topoguide du site « visorando », en général plutôt satisfaisant. Malheureusement, nous avons mal commencé en nous trompant de parking, les indications n’étant données qu’en coordonnées GPS… que nous n’avons pas ! Nous nous sommes donc retrouvées sur le parking de l’Œil Doux, incapables de faire le lien avec la carte du topo, puisque nous n’étions pas au bon endroit !!! J’espère que vous me suivez…

Après avoir erré lamentablement durant de longues minutes sur le parking, persuadées que le gouffre était sur notre droite, nous avons finalement trouvé les indications locales qui nous envoyaient vers la gauche. Il nous a alors suffi de remonter le sentier caillouteux sous un soleil étonnamment chaud pour un 24 février, pour arriver, huit cents mètres plus loin, en surplomb du gouffre…. Vertigineux !

A nos pieds, flanqué de hautes falaises de calcaire, miroite un petit lac aux eaux vertes, tout rond. C’est magnifique.

L’Œil Doux n’a pas très bonne réputation, mais ce n’est pas vraiment de sa faute. Les baignades y sont interdites, car dangereuses, ce qui n’empêche évidemment pas tout le monde de contrevenir, et par là-même, de s’attirer des ennuis. On y dénombre donc de nombreuses noyades, souvent pour cause d’hydrocution, et quelques faits divers macabres s’y sont déroulés. Mais bon, aujourd’hui, nous ne bouderons pas notre plaisir et il semblerait que les nombreux visiteurs ne se soucient pas plus que nous de ce fâcheux passé ! Les gens sont décontractés, souriants, admiratifs, enthousiastes… Que du bonheur !

Une chose est sûre, mieux vaut être bien chaussé pour arpenter le terrain instable, sillonné de nombreuses failles parfois très profondes. Nous pique-niquons sur la falaise, au milieu des cistes, yeuses, romarin et des lentisques pistachier avant de poursuivre notre découverte. La descente au bord de l’eau n’est pas des plus aisées, mais le détour en vaut tout de même la peine, pour jouir d’un point de vue différent sur le lac et ses falaises.

 

Au final, nous aurons tout de même marché un peu, mais pas autant que nous l’avions prévu. Cependant, nous avons bien profité du spectacle et de cette belle journée ensoleillée, c’est le principal !

Alors, si vous voulez découvrir cet endroit, il suffit de gagner Fleury d’Aude, au nord de Narbonne, et de filer par la D1118 en direction de Saint Pierre la mer, jusqu’au parking de l’Oustalet. Mais rappelez-vous, même s’il fait chaud, pas de baignade, ça peut coûter cher !!!

Frédérique

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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 15:58

Les Aiguamolls d'Ampurda… Vous connaissez? Coincée entre la Muga et le Fluvia, au Sud de Roses (à une cinquantaine de kilomètres de Perpignan, une vingtaine de Figueres), cette vaste zone humide, devenue réserve naturelle protégée, offre aux visiteurs la possibilité de découvrir au fil de sentiers bien aménagés et d'observatoires judicieusement situés les richesses de la faune et de la flore locale.

Nous vous en avons déjà parlé car c'est une de nos destinations préférées en Catalogne sud. Pourquoi? Parce qu'on peut y voir des cigognes! Et nous, descendantes d'alsaciens, les cigognes sont nos oiseaux fétiches.

 

Alors, très régulièrement, nous allons leur rendre visite.

Mais nous ne sommes pas racistes et les autres occupants des lieux font également notre bonheur: ainsi, hier, foulques, poules d'eau, colverts et autres canards, flamants (pas vraiment roses), hérons, aigrettes, cormorans, grèbes, et vanneaux ont fait notre bonheur durant trois bonnes heures de découverte…

cormorans
un arbre à cormorans!
Flamants
héron
grêbe

Je dois en oublier, mais ils me pardonneront. Plus tard, arriveront les échasses blanches, des cigognes en transit (elles n'étaient pas encore très nombreuses hier) et autres migrateurs. On y fait parfois des rencontres étonnantes et rares; un jour, par exemple, un ibis rouge solitaire flânait sur les lieux! Dans un autre genre, il nous est arrivé d'y rencontrer des daims et des sangliers. Des chevaux camarguais occupent également les lieux à la belle saison. Mais hier, il y avait encore trop d'eau pour eux. Dommage pour nous. Si ce lieu vous intéresse, cliquez sur le lien ci dessous pour plus de renseignements:

https://www.cbrava.com/fr/magazine/aiguamolls-de-lemporda-reserve-naturelle/

Si vous y allez, n'oubliez pas l'appareil photo, les jumelles et le pique-nique! Si le temps le permet, vous serez heureux de faire une petite halte sur la plage, avec une vue imprenable sur le Cap de Creus.

Une prière, cependant: n'oubliez pas de signaler aux enfants susceptibles de vous accompagner que pour profiter pleinement du spectacle offert pas une nature généreuse, le silence est recommandé! Respectez les lieux et la signalisation (chiens en laisse! C'est déjà une chance qu'ils soient acceptés, alors si nous voulons que cela dure, obéissons! Ce n'est pas si difficile...) pour que le plaisir reste intact au fil des ans.

 

Poste d'observation

Allez, allez-y, ouvre grand les yeux et les oreilles, respirez… Merci, la vie!

Frédérique

 

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20 janvier 2019 7 20 /01 /janvier /2019 18:46

Besoin de soleil et de légèreté ?

Nous avons ce qu’il vous faut. Une jolie randonnée qui partant de Laroque des Albères vous mènera jusqu’au prieuré Santa Maria del Vilar de Villelongue dels monts.

Le retour peut se faire au choix en suivant la départementale qui relie ces deux villages ou bien en empruntant une piste forestière qui de Villelongue et par les Mas Catalans revient sur Laroque en faisant un joli détour par l’ancien site de St Laurent de Galicie et Roca Vella. En gros 5 heures de marche avec les arrêts et un bon dénivelé qui est assez « casse-gueule » en descente. Les VTT l’empruntent et détériorent notablement le chemin quand ils ne le coupent pas. Nous nous sommes même égarées un temps, le chemin était obstrué par des branchages visant à sécuriser leur descente en la détournant du tracé initial !

Pas vraiment sympa quand on sait que des itinéraires réservés existent et que si par malheur vous les empruntez et croisez des cyclistes, ils ne seront pas tendres avec vous. Mais cela est une habitude, le piéton a toujours tord face aux vélos, voitures ou motos !

De Laroque jusqu’à la fontaine des Simiots même si cela monte, c’est plutôt cool, cela se complique un peu dès lors que l’on quitte la piste qui redescend sur les Mas Catalans mais la nature est sublime.

Quasiment tout le trajet se fait au milieu des chênes verts voir chênes liège. La descente par contre est longue et lente, des bâtons auraient été bienvenus mais l’idée ne nous avait pas effleurées. A regarder où l’on met les pieds on finit par douter d’arriver un jour tant et si bien que lorsque le prieuré apparaît nous en sommes tout surpris.

Ce prieuré qui abrite de nouveau une communauté monastique est un pur joyau et ne doit sa renaissance qu’à une passionnée. Pendant de longues années, nous résidions à Villelongue, le site fut le but de nos promenades vespérales. Ouvert à tous les vents nous déambulions entre les murs de ce qui nous semblait être une simple chapelle ruinée, nous avions bien remarqué un soubassement en pierres scrupuleusement agencées mais les ronciers qui occupaient les lieux étaient assez dissuasifs. Heureusement en 1993, Lucette Triadou, aveyronnaise, vivant depuis peu sur Villelongue fut un peu plus hardie que nous. Intriguée par ce soubassement elle dégagea les lieux à la serpe. Ce qu’elle a découvert alors l’a confortée dans sa première impression, il y avait eu ici autre chose qu’une simple chapelle ! La mairie ne lui fournissant aucune explication satisfaisante, à les en croire ce n’est qu’une simple carrière de pierres, elle réussit à retrouver le propriétaire et à lui racheter le terrain. De ce jour, madame Triadou va mettre tout son coeur dans le sauvetage des lieux entraînant petit à petit un joli monde à sa suite. Nombreux sont ceux qui ont participé au sauvetage offrant temps de travail, savoir faire et fonds pour permettre au prieuré de revivre.

Une église pré romane existait déjà en l’An Mil en ces lieux mais ce n’est pas tout ! Les fouilles effectuées au cours de plusieurs campagnes ont permis de retrouver des vestiges d’un édifice païen, un nympheum et la source qui y était associée.

Nympheum

La première communauté monastique voit le jour à cette époque et une nouvelle église est construite à proximité sous le vocable de Santa Maria ! Petit à petit les moines dotent les lieux de bâtiments permettant de recevoir les pèlerins. Salle d’accueil, cuisines, cellules, greniers … le monastère jouit d’un certaine renommée et en 1535 ils quittent les lieux pour Llado dans le Haut Ampurdan. Petit rappel, le Traité des Pyrénées n’avait pas été signé, nous n’étions pas en France !

Abandonné, le monastère périclite et lorsque en 1802 les augustins reviennent sur les lieux, ils revendent les bâtiments pour usage agricole ! Ecurie, bergerie, les gravats comblent la salle d’accueil et le tout est définitivement abandonné en 1942 !

Autant dire que pour qui découvre aujourd’hui le prieuré il est bien difficile d’imaginer l’état qui était le sien au début de sa redécouverte. Outre les travaux de restauration il faut voir cette renaissance comme un gigantesque travail de filature car au fil des siècle nombreux sont ceux qui ont dépouillé le Prieuré de ces trésors architecturaux. Le jeu de piste a mené Lucette Triadou à Paris puis en Grande Bretagne quand le démembrement d’une galerie construite à partir d’éléments architecturaux provenant du Vilar et réimplantés dans un hôtel particulier s’imposa, la ville de Paris ne souhaitant pas la conserver. Les Etats Unis quant eux possèdent toujours le tympan de la porte de l’Église et d’autres ouvrages et comme pour le Cloître de Saint Genis, ils n’ont rien restitué tout juste ont ils concédé des copies !

Toujours est-il que petit à petit le Vilar a retrouvé sa superbe et que de nombreux éléments architecturaux ont pu être reconstruits à l’identique notamment grâce à des croquis que Violet Le Duc avait effectué sur les lieux déjà ruinés. Nous avons eu la chance de découvrir les fresques de l’Abside en avant première. A l’époque le chantier était aisément accessible et madame Triadou prenait plaisir à partager ses coups de coeur !

Si vous ne vous y avez jamais fait halte ne vous privez pas du bonheur de le découvrir. Si chaque été des concerts y ont lieu ainsi que des expositions, il a retrouvé sa vocation religieuse et des moniales appartenant à une communauté monacale orthodoxe en assurent la visite.

Evidemment si cette rando vous plait renseignez vous sur les horaires de visite et prévoyez une bonne journée de balade car le retour par St Laurent de Galicie est pas mal non plus. Je vous ferai grâce des détails mais pour en savoir plus voici le lien vers un précédent article sur les chapelles oubliées des Albères http://www.longville-dofredo.com/article-les-chapelles-oubliees-125461324.html

Bonne balade ! Nous, nous nous sommes régalées et les mimosas nous ont même fait leur show !

Do

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27 novembre 2018 2 27 /11 /novembre /2018 21:24

Petite rando néanmoins physique qui au départ de Sorède nous mène au site du château d’Ultréra en une petite heure tout en grimpette et par un sentier de plus en plus raviné et caillouteux.

La chapelle et l’ermitage furent construits au XVIIe siècle sur un ancien sanctuaire grosso modo au moment de la destruction du château d’Ultréra qui le surplombe. Perché au sommet d’un piton escarpé cet ancien château fort a vraisemblablement une origine remontant à l’époque romaine même si l’ensemble des vestiges appartient à la période mérovingienne.

Les guerres qui opposèrent la France et l’Espagne lui donnèrent sa raison d’être jusqu’à la signature du traité des Pyrénées. C’est à cette époque que le château et l’ancienne chapelle furent démantelés à la demande de la famille seigneuriale de Vilaplane de Sorède. C’était sans compter sur le frère de Dame Jeanne, François, chanoine de Elne qui décida de bâtir l’ermitage en réemployant divers éléments de la chapelle précédente dont le portail est l’un des fleurons.

L’ermitage a souffert au cours du dernier incendie qui a ravagé les Albères dans les années 2000, mais aujourd’hui restaurés, les bâtiments et œuvres d’art ont retrouvé leur beauté. C’est toujours une grande joie de grimper là-haut.

Parties sur le coup de midi, nous avons cette fois pas mal souffert. Trop couvertes ou plus assez selon que nous passions d’un versant à l’autre, du soleil à l’ombre, le regard rivé aux bouts de pieds pour conserver l’équilibre, les dernières pluies ayant passablement dégradé les chemins, dans les derniers instants le manque de carburant a commencé à se faire sentir. La faim nous tenaillait et bien qu’ayant inspecté en vain les environs, quelques casots récemment restaurés, nous gardions néanmoins l’espoir de trouver un endroit ensoleillé et ou abrité de la Tramontane pour avaler notre casse-croûte du haut de ce royal perchoir.

Et la vie nous a offert le must.

Le gardien de l’ermitage placé sur notre route, après nous avoir accompagnées jusqu’au sanctuaire, nous a ouvert une petite salle, le chauffage, avant de nous laisser à notre pause déjeuner toute la plaine roussillonnaise à nos pieds !

Un pique-nique très confortable, comme cela nous arrive rarement !

Merci la vie !

Et n’en déplaise aux pessimistes, je maintiens que lorsque l’on est persuadé que le meilleur est possible, il se manifeste ! Cet épisode n’est pas évidemment l’exemple le plus probant, le sujet du jour étant léger, mais je peux vous assurer qu’il ne se passe pas un jour sans que cela se vérifie !

Do

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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 17:22

En 1375 Louis Ier d’Anjou passait commande d’une tapisserie monumentale aux ateliers de Nicolas Bataille et Robert Poinçon où oeuvrait le peintre du Roi de l’époque, Jean de Bruges. 7 ans plus tard l’Apocalypse de Saint Jean, interprétation d’un manuscrit enluminé, était achevée. Un exploit !

Oeuvre d’apparat monumentale, la tapisserie restitue fidèlement le message de Jean l’Evangéliste tout en livrant un témoignage particulièrement vivant de ce qu’était la société médiévale au moment de la Guerre de Cent Ans.

De menus détails, nous découvrons au hasard d’une scène que l’on dormait déjà dans des draps au Moyen âge, tout en respectant le message de Jean, croquent le quotidien des personnes à une époque où l’Anglais était l’ennemi, ennemi héréditaire qui figure sur de multiples scènes sous les traits de léopards !

Attaque anglaise !

Cette tapisserie conçue pour être exposée occasionnellement dans les cours du château d’Angers a des dimensions adaptées aux lieux, 140 mètres de long sur 6 mètres de haut. Elle voyagea en certaines occasions, un mariage en Arles en 1400 entre autre, avant d’être offerte au Chapitre de la cathédrale d’Angers. Démembrée, mutilée et abandonnée par des particuliers qui allèrent jusqu’à en utiliser certains morceaux comme paillassons, restaurée au XIXe siècle, elle a retrouvé sa place au château. Elle a laissé des plumes dans l’opération et ne mesure plus aujourd’hui que 103 mètres pour 4,5 mètres.

Composée de 6 pièces de 14 tableaux elle se lisait comme un livre de haut en bas et de gauche à droite. Chaque tableau ouvrait avec un personnage occupant toute la hauteur et invitant à la lecture des scènes. Tout a été pensé pour permettre une lecture simple de l’oeuvre de St Jean.

St Jean recevant les révélations

Alternance de couleurs bleu et rouge pour le fond, une iconographie simple et explicite dont la symbolique devait frapper les esprits. Une œuvre qui à coup sûr, comme les vitraux et sculptures des édifices religieux, avait vocation « d’enseigner » ceux qui la lisaient.

L’Apocalypse est un message d’espoir car contrairement à ce que l’on a coutume de dire ou entendre, apocalypse signifie révélation.

Tout au long de cette « révélation » racontée en 84 tableaux, il n’en subsiste que 67 intacts, nous voyons prendre vie sous nos yeux les visions que Saint Jean a reçu en rêves à Patmos, une île de la Mer Egée où il était exilé. Destinée à être transmise aux 7 églises de la Chrétienté, l’Apocalypse raconte les guerres, cataclysmes, trahisons, bassesses que l’Homme affrontera au cours des siècles à venir.

Destruction et cataclysmes en tout genre

Tout est symbole et tourne autour du chiffre sept, symbole de plénitude à moins que ce ne soit la combinaison quatre et trois. Le quatre des quatre évangélistes ou des quatre éléments, le trois de la Trinité, une Trinité que l’on retrouve dans tous les cultes du monde comme en Egypte Ancienne.

Outre le chiffre sept, le six est lui aussi décliné au long du récit. Six, chiffre de la Bête, des bêtes plus exactement puisque ici elles sont trois, la Bête de la Mer, la Bête de la Terre (sous les traits des anglais) et celle du Ciel !

D’une grande modernité dans son message qui colle à notre époque, tout comme il était d’actualité au Moyen Âge, elle invite entre autre l’Homme à rendre à la Femme la place qu’elle doit occuper de plein droit, à s’ouvrir aux plus démunis, aux exilés et à réfléchir à sa place sur une Terre qu’il a à préserver.

Si tout est plutôt dramatique, le spectacle du Monde ne l’est-il pas ?, la fin du récit s’achève sur un message d’espoir.

Tout est Paix

Nous pouvons donc rester positif tout en tirant les leçons qui s’imposent des visions de Jean l’Evangéliste car, c’est mon point de vue, elles ne peuvent être prises à la légère. Ce message est bel et bien d’une réalité très actuelle !

Confondant.

Do

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2 septembre 2018 7 02 /09 /septembre /2018 17:19

Voici un article encore une fois est assez long ce que l’on m’a reproché dernièrement ! « Dur à lire et manque de temps ». Désolé, j’essaie d’aller à l’essentiel mais il y a quand même des idées qui méritent d’être développées !

Cet article m’a été inspirée en découvrant à plus de 1500 mètres dans un paysage sublime une concentration de 4/4 qui « puaient » un brin !

Tour du Mir, Monts du Vallespir et Albères

Les véhicules thermiques sont polluants, consommateurs d’énergies fossiles, c’est un constat qu’il est difficile de nier ! Le problème est qu’en l’état actuel des choses se passer de voitures, selon l’endroit où l’on réside est difficile pour ne pas dire impossible. Lorsque les cars ne passent que tôt le matin et tard le soir avec des correspondances pas évidentes à gérer, que la gare la plus proche de chez vous ne peut être atteinte qu’en voiture et ce quand la ligne de chemin de fer n’a pas été supprimée, interrompue, comment fait-on ? C’est d’ailleurs le problème des usagers de la ligne Perpignan-Villefranche de Conflent qui depuis le mois de décembre et l’accident de car de ramassage scolaire sont sans liaison ferroviaire !

Certes il y a des alternatives au moteur thermique mais elles demandent à être peaufinées et ne sont pas sans inconvénient non plus. Les voitures hybrides présentent un net avantage sur le tout thermique mais polluent quand même tout comme les électriques par le biais de leurs batteries qu’il faut bien songer à recycler et qui dit électricité dit production, or l’électricité n’est pas forcément propre ! Il semblerait qu’il y ait quelques espoirs du côté des véhicules au gaz naturel ou à hydrogène exempte de pollution mais, en ce qui concerne la production d’hydrogène, elle est coûteuse et gourmande en énergie … autant dire que c’est le serpent qui se mord la queue d’autant que pneus et freins en rajoutent une couche.

N’oublions pas dans le tableau les poids lourds qui engorgent le réseau routier et le peu d’engouement pour le ferroutage en France, le transport aéronautique mondial qui explose.

Une question au passage, savez-vous que le kérosène est détaxé ?!

Tout cela pour en arriver à ce qui suit.

Si au lieu de vouloir tout chambouler d’un coup et d’avoir des grands projets difficilement réalisables, on commençait modestement en s’attaquant au superflu qui pollue et consomme de l’énergie.

Aujourd’hui nous étions en randonnée et avons par la crête gagné la Tour du Mir au départ du Col d’Ares. A nous les grands espaces, des points de vue à couper le souffle sur le seigneur des lieux, la Plaine de l’Ampurdan, le Roussillon et la chaîne des Pyrénées. Mais pourquoi en ces lieux est-il impossible de se balader sans croiser des 4/4, tous plus polluants les uns que les autres. Pourquoi ne pas interdire les pistes à la circulation purement et simplement et se dispenser de les autoriser « aux ayants droit », chacun s’estimant l’être. Cueilleurs de champignons, chasseurs, tous cul de jatte !

Autre piste, quand allons nous éradiquer de nos plages les engins de tout poil destinés essentiellement aux loisirs qui se multiplient, polluent et consomment du carburant à tir larigot ?

La solution je ne l’ai pas évidemment, juste des pistes. Marcher quand on le peut, prendre son vélo lorsque c’est un peu loin, préférer aux gyropodes et autres engins la trottinette et les rollers. Dernière suggestion pour régler le problème de consommation d’énergie, privilégier les circuits courts, manger local, de saison, se regrouper indépendamment des réseaux avec pignon sur rue genre Blablacar, partager, mutualiser !!!

Tout ça après avoir passé une journée épatante dans un paysage de rêve dont voici un petit aperçu !

Do

Tour à signaux, tour du Mir
Vue sur les Monts du Vallespir
Cardabelle
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28 juillet 2018 6 28 /07 /juillet /2018 17:26

Déjà vu ? Oui évidemment mais il y a quelques différences. Le lien est actif car tout à l'heure il ne l'était pas et le titre ne contient pas de faute ! Elle n'est pas belle la vie ?!

Donc, en effet j'ai fignolé le film de présentation, un peu de musique pour découvrir ou redécouvrir cette rando sympa ! "Luna lunedda" tiré du CD intitulé Tarantella de Christina Pluhar, collection Chants de la Terre et "Les Cigales" de Charles Trenet.

Clic !

 

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23 juillet 2018 1 23 /07 /juillet /2018 20:18

Les Monts du Vallespir étant chapeautés de lourds nuages en ce dimanche 22 juillet nous nous en sommes remis à notre ressenti et avons filé sur les Corbières.

Bien joué !

Sans doute était-ce cuit pour une randonnée mais nous pourrions au moins faire du tourisme. Notre premier arrêt à Fontjoucous s’est révélé charmant. Installée sur un ancien castrum l’église, fermée comme il se doit, domine toute la région.

Fontjoucous

Deux enceintes de remparts en partie debout, les vestiges d’un ancien château occupé par le presbytère, une jolie porte fortifiée, un lacis de ruelles dévoilant au hasard des déambulations des jardins débordants de tout le nécessaire pour une bonne ratatouille et un super restaurant très étoilé, voilà un village qui ne paie pas de mine. Dommage qu’il n’ait pas la chance d’être classé au titre des plus beaux villages de France comme Lagrasse, village voisin, car il y a de l’ambiance, on s’y sent bien, tout le contraire de Lagrasse. Certes l’Abbaye est fort belle, le Pont Vieux a de l’allure mais tout est négligé. Il y a un potentiel, c’est indiscutable, mais tout est un peu décati et côté ambiance, il semble y avoir du tirage au sein de la population, la faute aux écroulés ?

Lagrasse

Nous sommes donc reparties l’estomac dans les talons en quête d’une cascade dont nous avions entendu parler à Caunette en Val !

Un pissou ridicule ! Voilà tout ce que nous avons trouvé. Nous avons donc poursuivi sur quelques kilomètres et atteint … le bout de la route et le village de Mayronnes.

Et à Mayronnes devinez ce qui nous attendait ?!

Un super sentier de randonnée.

Un sentier sculpturel !

Danse
Le Cri
Les Portes de la perception

Une quarantaine de sculptures en pleine nature, des grimpettes et des descentes, des panoramas super chouettes, au final une journée exaltante totalement imprévue rythmée par le chant des cigales !

Moralité, rien ne vaut que de se laisser porter par ses propres ressentis !

Si l’envie vous prend, sachez que Mayronnes se trouve à quelques kilomètres au sud-ouest de Lagrasse, dans les Corbières pas loin de Narbonne.

Peut-être vous faut-il des preuves, une petite comme mise en bouche ?

Cliquez !!!

https://youtu.be/5UZHHl-2pfg

Do

 

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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 16:50

Notre voyage aura été placé sous le signe du Danube.

Ce fleuve, le deuxième d’Europe après la Volga, est pour nous une vieille connaissance, puisque l’an passé, déjà, de retour du Burgenland, région la plus orientale d’Autriche, nous avions remonté son cours, de Vienne jusqu’à Mauthausen (mais sans visiter le camp !), en passant par Krems, Melk et Marbach, avant d’aller découvrir sa source à Donaueschingen, en Forêt Noire. Nous étions donc particulièrement ravies de le retrouver à Bratislava et nos premiers pas en Slovaquie nous ont menées sur ses berges, particulièrement bien aménagées en zone de promenade et piste cyclable. Une précision en passant : c’est à Donaueschingen que commence la piste cyclable internationale « le long du Danube » qui se termine, 1200 kilomètres plus loin, à Budapest. Mais comme il parcourt 2852 kilomètres avant de se jeter dans la mer Noire, on est encore loin d’en avoir vu le bout !

C’est donc le long de cette piste que, sitôt installées dans notre appartement de La Franconi, à une vingtaine de minutes à pieds du centre de Bratislava,  nous sommes allées prendre la température de ce territoire inconnu : la Slovaquie. Une jolie promenade bien ombragée, agrémentée de statues originales, menant à un sympathique espace de commerces, cafés et restaurants, puis plus loin, à la zone des embarcadères, au-delà du « pont du soulèvement national slovaque», ou Pont Neuf, bien reconnaissable à la soucoupe volante installée tout en haut de l’unique pylône soutenant sa structure en acier.

Un ascenseur permet d’y accéder pour jouir d’une vue panoramique à 360° sur la capitale, mais… non, merci ! Même morte, j’irais pas (clin d’œil aux corses…) !

Au retour, premier contact avec la vie sociale slovaque à la terrasse d’un sympathique bistrot où nous découvrons un premier mot-clef : « grep »… pamplemousse. Nous allons pouvoir déguster notre jus de fruit préféré en Slovaquie. Ça commence bien.

Le second jour, une croisière sur le Danube nous a permis de retrouver Vienne, puis c’est au bord de ce fleuve mythique, dans un charmant village des environs de Budapest, Szentendre, que nous avons posé nos valises. Situation idéale pour découvrir la capitale de la Hongrie, au terminus d’une liaison ferroviaire permettant de gagner le centre de Budapest en une trentaine de minutes. Précisons qu’un réseau extraordinaire de trams, de bus et de métros permet de sillonner cette très grande ville pour pas cher, et même gratuitement pour les plus de 65 ans. Une fois de plus, nous pouvons constater à quel point nous sommes à la traîne en France dans le domaine des transports en commun !!! Nous avons même vu un truc bizarre qui n’inspire pas trop confiance : un bus amphibie !

Durant six jours, Szentendre, situé en face de l’île du même nom, aura été notre havre de paix (même si les nuits n’y étaient pas particulièrement calmes, la location étant située en face d’un garage d’ambulances) et notre poumon de verdure. Et chaque soir une petite balade digestive nous menait jusqu’au bord du fleuve que nous longions jusqu’au centre du village joliment décoré de gros abat-jours lumineux.

Cette ville d’artistes au riche passé est dotée de nombreux musées, d’une vie culturelle très animée, théâtre de festivals divers et variés. On y vient généralement de Budapest, en excursion à la journée, en car ou en bateau, ce qui fait que le soir, tout le monde repart, abandonnant le village à une paisible animation. On flâne, au bord du Danube, à la terrasse des bistrots, on profite de la douceur du soir, d’une brise légère délicieusement rafraîchissante après les lourdes chaleurs de la journée.

Et au milieu, coule le Danube. L’aménagement des rives en prévision des crues nous laisse à penser qu’il n’est pas toujours aussi serein ; comme à Krems, l’an passé, nous remarquons les digues de béton permettant de contenir les débordements du fleuve… Impressionnant !

A Szentendre, le festival d’été est commencé. Tout au long de la saison estivale, les manifestations s’enchaînent nécessitant des aménagements temporaires plus ou moins spectaculaires : ici, un écran géant installé sur un bateau amarré le long du fleuve, là, une pelouse artificielle recouvrant le gravier des berges pour permettre aux spectateurs de s’y installer, semée de bancs, de coussins pour le confort des uns et des autres.  Le dernier jour, on projette un film en français, sous-titré en Hongrois (c’est drôle, mais quand c’est comme ça, on ne peut pas s’empêcher de lire, même si on comprend parfaitement ce qu’on entend et rien aux sous-titres), « Happy end », avec Jean Louis Trintignant. Du coup, nous nous attardons un peu… Happy, tu parles ! En tous les cas, on est sans doute loin de la fin, parce qu’ils n’ont pas l’air de rigoler.

Notre séjour à Szentendre nous aura sûrement permis de mieux vivre notre découverte de Budapest.  Belle ville, bien évidemment, mais il est certain que nous n’avons pas choisi le meilleur moment pour la visiter. Nous le savions depuis notre séjour dans le Burgenland : le mois de juin peut être hyper chaud en Hongrie (et en Slovaquie), climat continental oblige. Qu’on se le dise ! C’est donc par une température de 35° à 40° que nous avons déambulé dans les rues de la « perle du Danube ». Ajoutées à cela une circulation intense et une fréquentation touristique débridée, et vous comprendrez que la découverte de la capitale hongroise aura été un peu fatigante. Il est clair que nous l’aurions sans doute mieux apprécié en hiver, comme Vienne l’an passé ; nous avons d’ailleurs pu constater lors de notre petite incursion au départ de Bratislava à quel point la capitale Autrichienne change de visage en été, et pas en mieux (à notre goût !).

Il n’empêche : Budapest est une belle ville. A mi-chemin de son cours total, il y atteint une largeur respectable, de même que les ponts qui l’enjambent longs, longs, longs, surtout sous le cagnard.

Après les incontournables monuments phares, le parlement, le palais royal et la colline du château ( ou les relents fasciste de la relève de la garde nous ont un peu mises à mal), le parc de la ville, le marché couvert, véritable bazar oriental, nous avons beaucoup apprécié le dernier jour de sillonner sur des vélos de location les allées de l’île Margit, belle oasis de verdure et de fraîcheur, en plein centre ville de Budapest.

Fontaines sur l'île Margit

Et avant que vous ne nous posiez la question, je vais vous répondre : non, nous n’avons pas testé les bains de renommée mondiale. Cet aveu va peut-être susciter quelque étonnement, alors une explication s’impose, sous forme de question : auriez-vous envie, vous, de vous tremper dans une eau à 38°, quand il en fait 39 dehors ? Alors oui, nous aurions pu choisir de nager dans des eaux plus rafraîchissantes, à condition de coiffer un bonnet de bain, mais lorsque nous nous sommes présentées à la caisse de la piscine de l’île Margit, après avoir attendu une bonne dizaine de minutes l’ouverture du guichet, une mégère nous a refoulées d’un seul mot : « closed » ! Et pour être sûre que nous ayons compris, elle l’a gribouillé sur un bout de papier. Vlan !

Voilà pourquoi nous nous sommes rabattues sur le vélo. Sans regret.

Pas moyen de trouver une baignade dans ce pays réputé pour ses eaux ! Il faut le faire, non ? Boueux et tumultueux, le Danube n’incite pas trop à la trempette. Il n’est même pas bleu ; l’était-il au temps des Strauss ? Toujours est-il que lorsque nous aurions pu trouver notre bonheur au lac Balaton, les températures avaient tellement fraîchi qu’il ne nous serait même pas venu à l’idée d’aller tremper un orteil ! Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Mais ce n’est pas grave ! On a une « bad » à la maison…

En avons-nous fini avec le Danube ? Pas sûr ! Nous avons déjà eu envie d’aller faire un tour du côté de Ratisbonne et de Ulm… Et il paraît que le delta du Danube est un endroit fascinant… Alors ? En voilà de belles perspectives de découverte, non ? Elle est pas belle, la vie ?

Fredo

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 15:33

Non, ne traduisez pas littéralement « le monastère de pierre ». Bien sûr qu’il est en pierres ! Mais il tient avant tout son nom de la rivière qui baigne abondamment les lieux, el rio Piedra.

Du camping de Nuevalos, joli village haut perché, il n’y a guère plus de trois kilomètres à pieds en suivant le GR et les berges du rio pour gagner le monastère. Sur les bords de la rivière Piedra, nous avons marché et nous nous sommes régalés! La balade, le long des falaises creusées par le cours d’eau, sous un couvert de végétation fournie, est enchanteresse, surtout le matin ! Il n’en sera plus tout à fait de même au retour, avec qui plus est, huit heures de déambulation, descentes et grimpettes, dans les gambettes !

Cette approche pédestre nous permet d’éviter l’accès traditionnel plus fréquenté et d’accéder au monastère par la cour déserte de l’ancienne hostellerie, flanquée d’une superbe façade baroque.

L'hospederia

Franchi le seuil, nous apercevons déjà l’église abbatiale, ou du moins ce qu’il en reste !

L'église abbatiale

Les origines du monastère cistercien Santa Maria de Piedra, dépendance du monastère de Poblet en Catalogne, remontent à 1186, sous le règne d’Alphonse II. 650 ans de splendeur avant que les guerres carlistes ne lui soit fatales, vers 1835. L’église est alors presque entièrement détruite, le mobilier religieux dispersé et les terrains privatisés.

La visite du monastère est intéressante, mais n’a rien d’exceptionnel : on y trouve, comme partout la salle du chapitre (très belle),

la salle du chapitre

le réfectoire des moines, le couloir des converts, le cloître (hélas, quand on a vu Moissac, cela devient plus difficile de s’extasier !!!),

le cloître

caves et celliers. Deux expositions sont à découvrir : une première sur le vin,

moine au labeur

et une autre, plus intéressante pour nous, fournit moult explications sur une denrée qui nous est particulièrement chère : le chocolat.

A noter : en principe, il n’y a pas de visite libre. Est-ce parce que nous étions français ? Nous avons attendu un guide en vain avant de nous résoudre à visiter les lieux seuls. Personne n’est venu. Mais nous ne nous en plaindrons pas  puisqu’il y avait presque partout des explications en français (sauf pour les expos !).

C’est après nous être restaurés que nous avons attaqué le morceau de bravoure : le parc du monastère. Car en réalité, c’est bien lui qui rend le lieu mythique ; c’est une apothéose de torrents et de cascades.

La rivière Piedra se divise en multiples bras pour se jouer des creux et des bosses du terrain, s’insinuant au travers d’une végétation luxuriante avant de finir sa course folle dans les eaux vertes et paisibles du lago del Espejo.

El lago del espejo

Et ça monte, et ça descend, tout au long de sentiers escarpés, d’escaliers vertigineux parfois même creusés en tunnel dans la falaise. On se glisse derrière des cascades,

Claude, explore la grotte derrière la "cola de caballo", cascade; il a même fallu enfiler les capes de pluie!

on en franchit d’autres.

la queue de cheval!

Partout où le regard se porte, dévalent joyeusement des milliards de « Perlettes » bondissantes et bavardes, dans une ambiance aquatique ressourçante, exceptionnellement mise en valeur par la diversité végétale et l’exubérance des feuillus aux troncs gigantesques.

Avant d’entamer la remontée, une aire de repos permet de reprendre des forces : tables et banc, mais aussi balançoires, toboggans… Nous ne résistons pas à la tentation avant de remarquer que les jeux sont réservés aux enfants de moins de douze ans. Et alors ???? Allez, récréation des pèlerins!

pas si drôle, finalement...
Si!

Voilà ! Depuis le temps que Jesus nous disait qu’il fallait absolument voir le monasterio de Piedra !!! (Ben oui, Jesus… On est voisins). Bon, hé bien voilà, c’est fait !

Et il avait bien raison. A faire, à voir absolument si vous allez en Aragon! Fredo

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