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7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 17:31
Holà!!! Le petit dernier est là!
Une question de choix...
Un roman un peu différent des autres, vous verrez!
Pour le découvrir, un seul geste, un seul clic! Et hop! Vous voilà à Noirmoutier, un de nos fiefs favoris ! Le Gois, les cabanes de bain, l'Estacade... Elle est pas belle la vie?
Le résumé, pour vous allécher un peu...
Maxime est née rebelle, de mère et de grand-mère rebelles, et construit sa vie comme elle l’entend, avec un seul objectif en ligne de mire : la liberté. Pas étonnant qu’il lui soit difficile d’admettre la soumission d’Aïda, sa meilleure amie depuis l’école maternelle, retrouvée à la faveur d’un échange de courriels après quinze longues années de silence ! Désormais éloignées physiquement, le dialogue se renoue, virtuel, offrant à chacune l’opportunité de revenir sur les choix où les non-choix qui ont guidé leur existence. Maxime a décidé de vivre ses rêves… Aïda peut-elle faire autant ? Mais surtout, le veut-elle ?
Prix public, 17€.
Livraison possible dans les PO.

https://www.leseditionsdunet.com/roman/8563-une-question-de-choix-frederique-longville-9782312087580.html?fbclid=IwAR1nxw3b5GVQzTULAKzMGiTTUWTHLfS24ScNnx8U-No_60T5DH8ebRbP4vk

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2 novembre 2021 2 02 /11 /novembre /2021 21:23

Pendant des années deux femmes et leurs chiens sont régulièrement passés devant notre maison. De temps à autre nous échangions quelques mots et puis un jour, il n'y eut plus que l'une d'elle et son chien.

Qu'était devenue l'autre ?

Nous hésitions à le lui demander les rares fois où nous rencontrions et puis un jour nous avons croisé son ex coéquipière. Nous l'avons trouvé amère, caustique. Elle nous a avoué sa douleur de se voir abandonnée par celle qu'elle croyait son amie, depuis qu'elle avait perdu son chien. Triste pour elle, nous étions tout de même indignées. La première fois que son ex copine est repassée devant la maison, nous nous sommes absorbées dans nos activités de jardinage pour ne pas avoir à lui parler.

Puis un jour, revenant pedibus d'une virée, nous sommes tombées sur son chien.

Seul !

Il est venu vers nous quand nous l'avons appelé, pas trop "fiérot".

Restait à trouver son "humaine" !

Nous n'avons pas eu à chercher longtemps et passées les effusions entre les deux partenaires, nous avons repris le chemin du village de concert.

Le trajet fut bref mais nous avons reçu une belle leçon de savoir être et réalisé à quel point émettre des suppositions, tenues ensuite pour des certitudes, était destructeur.

Croyant bien faire, pour éviter à son amie un surcroît de souffrance, elle n'avait plus osé lui proposer de partager la balade du chien. Elle s'était imposée cette prise de distance vis à vis de son amie pour épargner à cette dernière le crève-cœur d'une promenade sans son compagnon.

Une amie qui de son côté se croyant trahi avait alimenté sa déconvenue de son imagination.

Comme quoi, il est plus sage, lorsqu'une situation est douloureuse, de crever l'abcès tout de suite plutôt que de se jouer des scénarios catastrophes. La vérité est toujours là où nous ne la voyons pas.

Quant à nous nous avons retenu la leçon et à l'avenir nous essaierons de rester dans le non jugement, à plus forte raison quand la situation ne nous concerne pas !

Dominique

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 21:21

Chaque année à Matemale en Capcir est organisée la fête de la pomme de terre, cela se sait et la manifestation est très courue, du coup imaginer pouvoir se ravitailler en patates est généralement du domaine du rêve. Le cahier des charges relatif à la culture de ces tubercules étant strict le produit est de qualité et donc il y a encore peu nous montions faire le plein dès début octobre jusqu'à ce que nous apprenions d'un producteur local que pour arriver à satisfaire les acheteurs le jour de la fête un pourcentage de patates émanait du pays de Sault !

L'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd et comme nous sommes fans de ce petit coin de paradis nous sommes parties cette année encore nous ravitailler à Espezel, 25 kilos de pomme de terre bios pour 30€, avant d'aller explorer le plateau de Rodome.

Qui dit plateau laisse à penser qu'il s'agit d'un espace plan, erreur !

Si globalement le plateau n'est que légèrement vallonné, il est entaillé par des torrents forts vaillants qui se sont creusés des lits abrupts, pour passer d'un flan à l'autre cela descend raide et remonte de même !

La petite rando qui relie les villages du plateau s'est révélée fort plaisante, nous y avons croisé deux fugueuses amicales

et repéré une chèvrerie "La Combiquette", nous y reviendrons et fait le plein gratuitement de pommes "en l'air", personne ne semblant y prêter attention.

Par contre impossible de savoir qui a réalisé la mise en scène des parapets du pont qui franchit le Frayche !

A première vue un œil non averti ne distingue sur chaque montant métallique composant les garde-corps que quelques traits noirs mais dès que l'on s'attache à l'ensemble tout s'anime et un troupeau de zèbres se met à gambader, folâtrer !

Chouette !

L'art est partout, il suffit juste de regarder !

Savoir prendre du recul, là est la clé.

Et c'est ainsi d'ailleurs dans tous les domaines. Avoir une vision globale permet plus facilement d'appréhender les faits, les situations dans leur globalité et de poser un premier constat qui permettra ensuite de passer à l'action plus justement, de manière plus ciblée en minimisant les risques d'avoir par la suite des regrets !

Dominique

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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 19:39

De Bretagne pour regagner nos Albères, traditionnellement notre route nous mène en Limousin, nous n'avons donc pas changé nos habitudes, pourquoi en aurait-il été autrement ? Nous n'avions que l'embarras du choix en matière d'aires de stationnement qui plus est même s'il était clair que nous ferions tout pour éviter celle d'Oradour sur Glane. Non qu'elle ne soit pas adéquat mais le site est toujours aussi poignant, sans compter que cela aurait été sans doute l'occasion de ramener quelques âmes en souffrance !

Nous avons donc visé le petit village de Javerdat, découvert un environnement superbe et une aire comme nous n'en trouvons pas souvent, surtout dans les régions touristiques, de bord de mer et dans le sud ! En clair ce genre d'aire avec sanitaires, eau potable, vidange et espaces délimités sur sol stabilisé avec environnement bucolique ne se trouve que dans les régions où le tourisme requiert quelques efforts !

Avant de nous poser pour la nuit nous nous sommes offert une petite randonnée qui du village de Mortemart nous a menées par bois, étangs et champs à Montrol-Sénard.

Village limousin typique, ce village est en fait un écomusée libre d'accès, seule visite culturelle de nos vacances accessible sans pass-sanitaire !

Nous avions déjà visité le village en long et en travers mais nous n'étions pas limitées par le temps, cette fois ci nous ne voyions pas vraiment revenir de nuit par des chemins que nous ne connaissions pas ! Nous avons donc zappé les ateliers du sabotier et du cordonnier, la grange et ses expositions pour investir l'école communale !

Et oui, parfois cela nous manque, à moins que ce soit l'ambiance qui nous rappelle notre enfance car sans avoir connu le poêle à bois, les galoches, cela remonte quand même au "temps jadis" comme m'avait assénée une petite élève de CP.

Nous y sommes restées un bon moment, surtout à papoter avec un visiteur qui nous a fait revivre ses douloureux souvenirs scolaires ! Pauvre gars, traumatisé par un instit qui aujourd'hui se retrouverait au gnouf s'il avait le malheur de faire subir le quart de la moitié des brimades à ses élèves.

Petit tour par le lavoir, bref coup d’œil au four à pain et au bûcher et nous quittions le pays de Jacquou le Croquant pour retrouver le Ptibus garé au pied de l'église de Mortemart au clocher sacrément incliné du côté où il n'est pas encore tombé !

A plus !!! Do

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28 octobre 2021 4 28 /10 /octobre /2021 19:14

Nous ne pouvions quitter le Finistère sans faire un crochet par l'Île Callot près de Carantec qui a en commun avec Noirmoutier d'être reliée au continent par une voie submersible. L'île n'est pas bien grande à peine plus de 2 kilomètres de long et 500m de large. A marée basse !

Néanmoins elle a tout d'une grande et une riche histoire.

Dès le 5e siècle elle entra dans l'histoire par la grande porte. Occupée par des pirates danois qui en firent leur base, elle servit de cache à leurs butins et d'ailleurs parmi toutes les légendes dont elle est la vedette, il court le bruit qu'un trésor serait enfoui sous la chapelle !

Un chef breton, Riwal, décida de bouter les danois hors de l'île et sollicita l'aide de Marie lui promettant de lui construire un sanctuaire là où le chef danois avait son camp s'il était vainqueur. La bataille fit rage mais en 513 de notre ère la première pierre de la chapelle était posée. Elle reçut le nom de Enez Itron Varia a Galloud, c'est de ce dernier mot qu'est né le patronyme Callot.

La chapelle reste toujours, mis à part lors de la Révolution où elle fut transformée en poste militaire, un lieu de pèlerinage. C'est aussi un lieu de pique nique apprécié !

Elle abrite de très belles maquettes de bateaux, ex-votos déposés là par des marins, de superbes vitraux et un buste du Christ très émouvant.

Déjà lors de notre première visite il m'avait touchée au cœur.

L'île a certes de nos jours une vocation agricole, le potimarron y prospère à ce que l'on a vu, mais ce ne fut pas sa seule richesse.

Longtemps exploitée pour la qualité et la diversité de son granit, elle servait aussi de pâturage aux moutons qui y accédaient par une autre passe, toujours existante, la "Passe aux moutons". Quant aux goémoniers ils y trouvaient et exploitaient bien évidemment le goémon !

C'est sur cette chouette balade que nous avons quitté le Finistère, cap au Sud pour faire halte à Glennac en Île et Vilaine au bord de l'Oust, notre dernière halte en Bretagne ! Do

 

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26 octobre 2021 2 26 /10 /octobre /2021 15:44

Cap sur Roscoff mais escale à Brignogan

Quittant Camaret, nous avons visé Roscoff bien déterminées à revoir en chemin le Meneham !

Si l'on est un puriste, nous dirons le Menez-Ham, le hameau derrière le mont car c'est un fait le hameau est adossé à une petite éminence granitique où se niche la célébrissime "maison du corps de Garde". Construite au 17e siècle certains attribuent sa paternité à Vauban pourtant il n'en est rien car Vauban était déjà dans les limbes quand la maison fut érigée. Ces premiers habitants appartenait à une milice recrutée par la paroisse et chargée de surveiller la côte. Allez savoir si ce n'était pas pour guetter l'anglais en fait ???

Toujours est-il que de ce corps de garde la vue s'étend du phare de Pontusval à celui de l'Île Vierge, plus haut phare en pierre d'Europe ! Celui aussi m'a inspiré une huile sur toile !

Remplacée par des douaniers, le village commença à émerger. D'abord une caserne et petit à petit il s'étoffa jusqu'à devenir ce qu'il est aujourd'hui après une restauration exemplaire. Après le départ des douaniers, environ 80 âmes y résidèrent, des agriculteurs, des pêcheurs et des goémoniers.

Il est encore possible de découvrir sur le bord de mer ces fours à goémons dont étaient tirés deux substances de grande importance, l'iode, plus exactement la teinture d'iode bien connue (jadis ?) pour ses vertus antiseptiques et l'algin un épaississant utilisé dans l'alimentaire et la cosmétologie.

Le GR34 bien évidemment permet de découvrir cette côte impressionnante, un chaos granitique qui vaut bien celui de Trégastel.

Une balade enchanteresse où au gré de son imaginaire tout un bestiaire prend vie quand ce ne sont pas des sculptures monumentales à la Brancusi !

Un régal pour la vue, le cœur, l'âme !

Do

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24 octobre 2021 7 24 /10 /octobre /2021 19:28

Une fois parties, ce fut parti pour nous !

Nous avons quitté Noirmoutier décidées à nous laisser porter par nos envies, ce qui s'est traduit par le tour de nos coups de coeur bretons.

Un petit arrêt à Saint Cado sur la Ria d'Etel et le grand largage des amarres.

Ce qui est chouette en Bretagne, entre autre, c'est qu'une auto-via en fait le tour GRATUITEMENT. Il faut dire que régulièrement, dans les premiers temps de vie de ce qui aurait dû être une autoroute, les bretons ont fait sauté les postes de péage, du coup il est aisé, peu onéreux et rapide de se rendre d'un point à l'autre.

Nous nous sommes donc arrêtées à Camaret tout au bout de la presqu'île de Crozon. Camaret c'est un chouette port avec ses deux stars que sont la Chapelle Notre Dame de Rocamadour et le Fort Vauban.

De vieux bateaux s'y reposent à proximité en attendant leur fin insufflant au cadre un charme très nostalgique.

Le GR34 qui part du Mont St Michel pour rallier Saint Nazaire passe par là et s'élève au-dessus de Camaret à la hauteur de la plage du Corréjou où l'on peut voir les vestiges d'une ancienne plage fossile, vieille de quelques dizaines de milliers d'années. Ce qui est tout à fait remarquable, c'est que l'on s'aperçoit qu'à cette époque le niveau de la mer était nettement plus haut !!! de là à en conclure que même si en ce moment cela remonte, cette variation de niveau s'inscrit dans un mouvement de va et vient il n'y a qu'un pas, que je franchis.

Ne fréquentant plus les campings pour notre plus grand bien, nous nous sommes basées tout au-dessus de la ville sur l'aire de camping-car municipale, non loin des alignements de Lagatjar

et des vestiges du manoir de St Pol Roux, un écrivain marseillais d'origine mais amoureux de Camaret.

Le manoir a perdu de son lustre mais les ruines au couchant sont très romantiques. A partir de là, nous avons enfilé le GR34 pour gagner la pointe de Pen-Hir et le Tas de Pois, des vestiges de la falaise érode par le temps.

Un paysage à couper le souffle, des falaises plongeant de 70 mètres dans la mer d'Iroise dont le bleu n'avait rien à envier à la Méditerranée.

Le soir la lande qui tapisse le sol nous a accueilli pour jouir d'un coucher de soleil sublime.

Nous étions foule, nichés dans les creux du sol à nous régaler de ce spectacle offert sans avoir à présenter de Passe !

The big foot !

Régalez vous !

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20 octobre 2021 3 20 /10 /octobre /2021 15:40

Le Port de l’Herbaudière à Noirmoutier

l'Herbaudière et plus précisément l’Île du Pilier à quelques encablures de la côte furent le théâtre d’une des plus grandes catastrophes maritimes en temps de guerre.

Si le nombreux blockhaus qui truffent l’Île nous rappellent cette sinistre période peu d’entre nous connaissent le sort du Lancastria.

Le 17 juin 1940 l’Angleterre organise l’évacuation des troupes alliées majoritairement bloquées à Dunkerque.

A Saint-Nazaire avec le concours de paquebots de luxe reconvertis en transports de troupes, l’évacuation est également en cours ce même jour où le Maréchal Pétain demande l’armistice à Hitler.

Unités anglaises, réfugiés belges, tchèques, troupes polonaises, civils se sont 40 000 personnes qui embarquent dont 9 000 sur le Lancastria dont la capacité d’accueil s’est trouvé triplée !

Sans l’escorte attendue, le paquebot quitte Saint Nazaire !

Parvenu non loin de Noirmoutier, près de l’Île du Pilier il est bombardé par l’aviation ennemie. En 3 heures à peine, le paquebot coule.

Un tiers des passagers est sauvé quand aux disparus, les corps mutilés des naufragés seront rejetés pendant des mois tout au long du littoral vendéen !

Ensevelis à même les plages dans un premier temps on ne peut qu'avoir une pensée horrifiée pour ce que la folie des hommes commet encore et toujours, partout !

Savez vous par ailleurs que le naufrage du Lancastria, lors de la catastrophe a été classé "secret" Churchill qui, de plus, a ordonné un embargo de 100 ans sur tous les documents relatifs à ce naufrage. Si en 2005 le parlement britannique a célébré officiellement l'anniversaire du naufrage, il faudra attendre 2040 pour accéder aux documents ?!

Pourquoi ?! Parce que l'on ne nous dit jamais tout !

Coup de chance, nous ne sommes pas restées sur cette triste épopée, en regagnant le fourgon, pile poil à côté de notre aire de stationnement nous sommes tombées sur des œuvres d'Art Brut qui nous ont réjouies le coeur !

Do

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19 octobre 2021 2 19 /10 /octobre /2021 17:07

Mise à l’épreuve puis que du bonheur

Il y a quand même des circonstances où l’on ne peut douter que, appelons le, l’Univers teste notre détermination à poursuivre le chemin que nous voulons emprunter.

Lorsque nous sommes revenues en catastrophe en septembre faisant une croix sur le séjour que nous avions prévu parce que des orages violents liés un épisode méditerranéen étaient annoncés sur une bonne partie de l’hexagone et que « l’éléphant a accouché d’une souris », nous nous sommes promis de ne plus céder à la peur et de suivre notre chemin malgré tout.

Le 4 octobre nous sommes donc parties plein Ouest pour un rendez-vous d’amour avec Noirmoutier, le Vieil nous attendait.

Arrivées au Boulou nous avons trouvé l’autoroute fermée, sans explication !

Nous avons donc emprunté la N9 et sommes tombées derechef sur des bouchons. Ne sachant pas si l’entrée suivante de la A9 était en service nous avons cherché à rattraper Leucate. Nous avons donc par les petites routes du coin, toutes chargées, filé sur St Jean Lasseille, Brouilla tirant de plus en plus vers l’Est alors que nous partions à l’Ouest.

Une heure plus tard nous voyions toujours nos Albères et nous atteignions juste Elne ! Ceux des PO apprécieront !

Leucate !

L’entrée des l’Autoroute n’était plus très loin quand sur un giratoire, arrivant en sens inverse de nous, un type engagé sur la « rondelle », comme disait un ami a freiné, a fait un tête à queue glissant vers nous. Un bon coup d’accélérateur a permis d’écarter le danger quand nous l’avons vu sans se dégonfler repartir sur le giratoire en sens contraire pour s’engager sur la voie qu’il avait manifestement manqué. Le tout en présence de véhicules engagés sur l’intersection qui ont réussi à éviter un carambolage.

Engagées sur l’Autoroute, le vent s’est levé, la pluie s’est mis à tomber drue jusqu’à Carcassonne ! Puis ce fut le ciel bleu !

Dès cet instant nous avons progressé sous le soleil et cela a duré tout notre voyage, 8 jours pleins.

Nous avons honoré notre rendez-vous avec Noirmoutier.

La magie a opéré.

Sur notre lancée nous avons franchi la Loire, gagné le Morbihan et au feeling nous nous sommes laissées porter ! Cela faisait 3 jours que je naviguions dans mes tableaux, la plage des Sableaux à Noirmoutier, la Ria d’Etel et Saint Cado !

 

Du coup nous avons décidé de continuer et gagné le Finistère. Pourquoi pas les Phares de l’Île Vierge ?

Finalement ce fut Camaret puis la Côte des Légendes avant de nous décider à redescendre.

Sur les bords de l’Oust en Île et Villaine nous avons quitté la Bretagne qui comme c’est toujours le cas depuis des années nous a accueillies sous le soleil !

Nous avons regagné St Genis sans hâte, Claire veillait sur le Refugi, Jean-Pierre sur la maison et Alain sur notre jardin. Pourquoi s’en faire ?

Halte en Limousin au Pays du « Père Castor », nous développerons, détour par Bruniquel non loin des gorges de l’Aveyron et nous revoilà !

On est là ! … on est là, on est là ! Même si …… ne le veut pas, nous on est là …. lalala !

Le voyage en photos sera pour les jours prochains, aujourd’hui juste un avant goût avec Noirmoutier, notre belle Île !

Do

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3 octobre 2021 7 03 /10 /octobre /2021 20:03

Quels sont les polluants qui peuvent contaminer une eau ?
Plusieurs facteurs peuvent rendre une eau impropre à la consommation humaine.
Les polluants peuvent venir de l’activité humaine, agriculture, décharges, carburants, usines...

Mais aussi de la nature elle-même, cadavres d’animaux, déjections, métaux lourds...
Attention, ce n’est pas parce qu'une eau provient d’une zone “naturelle” qu’elle peut être bue sans traitement.
Voici la liste des principaux facteurs de pollution :
Les polluants chimiques, comme les pesticides, les traces de carburants, les métaux lourds...
Les micro-organismes, comme les microbes, les algues, les bactéries...
Les particules en suspension, comme la boue ou les débris végétaux.
Les particules en suspension peuvent être retirées par une simple filtration.

En revanche, les polluants chimiques et les micro-organismes nécessitent un traitement approfondi.

Comment traiter l’eau ?
Il existe plusieurs possibilités pour purifier une eau impropre à la consommation.
Chacune a ses avantages et ses inconvénients.
Attention à être rigoureux, le risque de maladie est réel !
En cas de mauvais traitement, il y a
risques de diarrhée, empoisonnement, on ne peut exclure la mort.

Avant toute chose : Filtrer l’eau
Si l’eau est trouble ou qu’il y a des particules en suspension, il convient de la filtrer avant de procéder au traitement. Ça permet d’éliminer une partie de la pollution. Mais aussi de rendre le traitement de l’eau plus efficace. Si l’eau contient des particules volumineuses, n’hésitez pas à faire plusieurs filtrations. Commencez avec un filtre large et affinez-le au fur et à mesure. Possibilité d’en bricoler un avec une bouteille d’eau et du sable. * voir croquis en fin de doc

Une fois les plus grosses particules retirées :

1- Porter l’eau à ébullition

C’est la méthode la plus simple.
Elle consiste à faire bouillir l’eau pendant plusieurs minutes pour tuer tous les micro-organismes.
Il y a cependant deux inconvénients :

a) L’ébullition ne permet pas de traiter les polluants chimiques.
b) Une source d'énergie est nécessaire pour faire bouillir l’eau.

2 - Les désinfectants/purificateurs chimiques

Il s’agit de comprimés qui purifient l’eau (Micropur).
Le grand avantage est qu'ils sont faciles à utiliser et qu'ils ne prennent presque pas de place.
Ils peuvent aussi se garder plusieurs années.
Il y a cependant plusieurs inconvénients :
1) Les polluants chimiques ne sont pas traités.
2) Même si ils sont utilisables pendant plusieurs années, les comprimés ont une date de péremption.
3) En cas d’utilisation prolongée, ils peuvent abîmer la flore intestinale.
4) Il faut compter entre 30 minutes et 2 heures pour obtenir une purification efficace (en fonction de la température de l’eau et de la marque du comprimé).
5) Une fois traitée, l’eau a un goût de produit chimique.
Ça peut être intéressant d’en en “Plan B”.
En particulier pour les voyages et les randonnées mais
sur le long terme.
On peut les acheter sur internet ou dans les magasins spécialisés.
Micropur est une référence dans le domaine.

3 - La paille de filtration 

Depuis quelques années, il est possible d’acheter des pailles qui filtrent à la fois les particules, les micro-organismes et les polluants chimiques.
Le principe est ultra simple : une paille et/avec un filtre intégré.
Elles ont la taille d’un gros cigare et sont facilement transportables.
L’énorme avantage est qu’il est possible de boire directement depuis la source d’eau non potable !

Pas besoin d’attendre, comme pour les purificateurs chimiques.
Pas besoin de source d'énergie, comme pour l'ébullition.

La plus connue est la paille LifeStraw, elle filtre 99.99% des impuretés.
Petite, pas chère, sans date limite d’utilisation… et pourtant très efficace.
Le seul inconvénient est qu’elles ont une limite d’utilisation.
Elles peuvent être utiliser environ 700 fois avant de devoir les jeter.

Ce n’est donc pas une solution viable en cas de problème d'approvisionnement sur le long terme.
Il est raisonnable d’en avoir une dans le sac de randonnée, une dans un sac d'évacuation (si vous êtes du genre prévoyant) et une de réserve dans un placard.
Il s’agit vraiment d’un indispensable !

4 - Le filtre Berkey et / ou le filtre British Berkefeld: La solution ultime !

Les Rolls-Royce des filtres. En ce qui nous concerne c’est le British Berkefeld que nous avons. Nous l’avons trouvé sur https://www.aqua-techniques.fr
Le fonctionnement est identique, simple, efficace et imparable :
L’eau se place dans le récipient du haut.
Avec la gravité, elle tombe dans le récipient du bas en passant par deux (ou quatre) filtres.
Un robinet permet ensuite de se servir.

Les filtres Berkey ont une autonomie d’environ 11 350 litres, soit 27 000 litres si on additionne la capacité des deux filtres.
L’autonomie des filtres Berkefeld est de 5 000 litres, soit 10 000 litres avec 2 filtres. Le modèle existe avec 4 filtres !

Les Berkey ont trois inconvénients :
1 – Il faut un robinet pour amorcer les filtres (pas pour le Berkefeld)
En cas de coupure d’eau, il faut une pompe manuelle pour pouvoir utiliser de nouveaux filtres.
2 – Les filtres peuvent avoir tendance à s’encrasser si l’eau est de mauvaise qualité
Dans ce cas, il faut utiliser une micro-fibre spéciale pour nettoyer les filtres sans les abîmer.
3 – Le système est trop volumineux pour être facilement transportable
Mais il est parfait pour ton domicile ou ta BAD.

Le prix tourne autour des 400€, mais vu de l’efficacité du système, c’est un investissement rentable et indispensable.
À l’inverse des pailles, le Berkey ou le Berkefeld sont davantage une solution fixe et de long terme. On peut dire que les deux sont complémentaires. L'un à la maison, la paille dans le sac.

 

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