Pour 2020
Nous vous souhaitons le
Meilleur !
Savoir lâcher prise
Rester présent à l'instant
Penser à soi et se chouchouter
"Chavourer" la vie !
Sans oublier que la
curiosité est le
moteur de l'intelligence !
Oser !
Dominique et Frédérique
Une chanson que vous ne connaissez sans doute pas ou avez oublié, "L'aveugle du Pont au change" !
https://www.youtube.com/watch?v=WqWSCH7o5_s
Elle me chavirait le coeur et encore plus aujourd'hui. En l'écoutant je l'entends sourire, tristesse et émotion ! C'est fou la force de la musique, on se retrouve propulsé des années en arrière, le temps est aboli !
Avec Frédérique nous étions fans et le sommes restées, nous aurions pu lui souffler les paroles des chansons et nous ne manquions aucun de ses passages à l'Olympia ou Bobino !
Autant vous dire que lorsqu'il a honoré de sa présence la (mondialement connue) "Fête des Petits Pois" à Clamart c'était la joie et je n'étais pas peu fière qu'il me dédicace son portrait au fusain que j'avais fait pour l'occasion !
Nous lui devons même un sacré coup de semonce, famille, monde du travail, tous choqués ! Jeannine (notre mère) avait eu le grand tort de nous encourager Frédo et moi à ne pas renoncer à assister au concert de l'Olympia ! Papa venait de nous quitter, il paraît que cela ne se faisait pas ! Pourtant cela nous avait fait du bien.
Et pour clore cet article un poème à moins que ce soit une chanson. Une autre facette de son talent !
Dominique
Tu vois
Tu vois, la fleur qui m'était chère
En peu de temps fut emportée
Tout, ici-bas, n'est qu'éphémère
On devrait souvent y songer
Il fut, de tout temps, des poètes Qui passèrent leur vie à crever De faim, de froid et de misère Bien sûr, il n'y faut pas penser
Tu vois que l'homme est près du doute
Qu'il brûle ce qu'il a trop aimé
En moins de temps qu'il faut, sans doute,
Pour vraiment apprendre à aimer
Il rêve tout haut de conquêtes
De lune et puis d'immensité
Et les soucis de la planète
Il va vite les oublier
J'aurais voulu mourir en route
Dans le ciel clair d'un bel été
Dans une gloire qu'on veut, sans doute,
De nos jours, trop vite gagner
Mais je sais que coûte que coûte
Il faut suivre sa destinée
A défaut d'une belle route
Par mes chemins, par mes sentiers
Il me faudra me supporter
Pour moi, un livre essentiel. Une révélation. Ou plutôt, une confirmation.
Pour les nécessités d’un reportage, Eric Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée dans le désert saharien, de Tamanrasset jusqu’à l’ermitage de l’Assekrem fondé par le père Charles de Foucaud. C’est au cours de ce périple qu’il va lui être donné de vivre une expérience extraordinaire, une rencontre avec… Dieu. Oui, Dieu, pourquoi ne pas l’appeler ainsi ? Dieu.
Eric Emmanuel Schmitt le dit lui-même, il ne convaincra personne. Du reste, ce n’est pas ce qu’il cherche à faire. Il témoigne et chacun fera ce qu’il voudra de ce récit étonnant, et émouvant. Mieux : il avance lui-même les arguments que sauront objecter les sceptiques, les scientifiques intégristes toujours amateurs d’explications bien matérialistes pour expliquer l’inexplicable.
« La dernière démarche de la raison, c’est de connaître qu’il y a une infinité de choses qui la surpassent. Elle est bien faible si elle ne va pas jusque là ». Pascal.
« La nuit de feu » est un texte magnifique, poétique, plein d’amour, d’humour et de tendresse. En le lisant, j’aurais eu envie de tout souligner, tant il y a de phrases qui résonnent en moi, mais impossible ! J’avais emprunté le livre à la bibliothèque ! (je l’ai acheté depuis). Je me fais donc un plaisir de vous en livrer quelques unes, juste pour vous donner envie de le lire…
« Ce que je sais n’est pas ce que je crois et ce que je crois ne deviendra jamais ce que je sais. La croyance se distingue radicalement de la science ».
« Face au questionnement sur l’existence de Dieu, il y a trois types d’individus honnêtes : le croyant qui dit je ne sais pas, mais je crois que oui ; l’athée, qui dit, je ne sais pas, mais je crois que non ; l’indifférent, qui dit, je ne sais pas, mais je m’en moque ». L’escroquerie commence chez celui qui clame « je sais » (qu’Il existe ou qu’Il n’existe pas) ». C’est de cette certitude que naît l’intégrisme, qu’il soit athée ou religieux".
« Les certitudes ne créent que des cadavres ».
« Les amis de Dieu restent ceux qui Le cherchent, pas ceux qui parlent à Sa place, en prétendant L’avoir trouvé ».
« Nous devons reconnaître et cultiver notre ignorance (agnosticisme, religieux, athée ou indifférent). L’humanisme pacifique est à ce prix. Tous, nous ne sommes frères qu’en ignorance. Ce ne sera qu’au nom de l’ignorance partagée que nous tolérerons les croyances qui nous séparent. En l’autre, je dois d’abord respecter le même que moi, celui qui voudrait savoir et qui ne sait pas ; puis au nom du même, je respecterai ensuite ses différences ».
Et enfin…
« La foi est différente de la preuve. L’une est humaine, l’autre est un don de Dieu. C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison. Voilà ce qu’est la Foi, Dieu est sensible au cœur, non à la raison ! ».
Voilà. Personnellement, j’ai trouvé dans ce livre de quoi alimenter ma Foi, une Foi qui n’adhère à aucune religion. Surtout pas !
Je crois que vous n’en n’avez pas fini avec Eric Emmanuel Schmitt ! Nous venons de le découvrir, Dominique et moi, même coup de foudre, et nous avons commandé plusieurs de ses livres au Père Noël !!! (et comme nous avons été très sages, il n’y aucune raison qu’il nous les refuse…) A suivre, donc !
Frédérique