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19 avril 2020 7 19 /04 /avril /2020 19:53

En français « Le mur Invisible »

Voilà un film à déguster en plein confinement, une leçon de vie. Tout résonne juste, vrai !

La première fois que nous l’avions visionné cela avait été un choc, nous nous étions retrouvées à Gosau, en Autriche, un coup de coeur !

Aujourd’hui c’est autre chose, plein de conseils pour avancer, rester centré, s’élever et imaginer un futur plus en accord avec l’Harmonie, l’Amour, la Joie, le Vrai !

« Il fallait que je survive à ce jour … aucune fuite n’était possible, je devais garder tout mon calme, surmonter mes faiblesses. Moins je résistais plus je pouvais endurer ! » Do

https://www.youtube.com/watch?v=gh8_i9o9UVg

Cadeau !

Régalez vous de ces quelques photos de Gosau et du Gosausee

 

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 19:32

Depuis le 13 mars, la sensation d’avoir pénétré dans une autre dimension ne m’a toujours pas quittée, je vis dans un espace hors du temps, je vis comme une sidération aussi.

Je m’étonne moi même car je ne me reconnais pas vraiment ; moi qui ai toujours eu des difficultés à sortir de ma zone de confort en restant zen, me voilà calme, centrée. Alors que j’ai toujours nourri des tonnes de projets je vis sans problème au jour le jour. Je ne vous dirai pas que je n’ai pas des envies d’ailleurs, ce serait mentir mais cela n’est pas (encore) douloureux même si à tout moment un flash me traverse l’esprit. Une fulgurance inattendue qui me ramène à un autre temps. C’est toujours très beau ! Un bref mais intense retour en arrière. Noirmoutier, un village alsacien, un petit coin de Provence, les bords du Danube et très souvent un coin d’Autriche !

Eguishem
Krems am Donau

Parfois aussi c’est à deux pas et cela me noue les tripes quand même ! Je pense à Laroque et à MES Caranques, au Lac de Banyoles, je regarde les Albères, je suis au Casot del Guard !

Banyoles
Casot del Guard

Incroyable ! Si près et pourtant inaccessible. 

Je savais bien que quelque chose était en marche mais je n’aurais pas vraiment pu dire ce qui allait nous tomber dessus. Je savais juste, lorsque nous sommes parties avec notre fourgon le 6 mars, que nous étions en marche vers une destination inédite. Sans doute reviendrions nous chez nous mais ce n’était pas gagné. Du coup nous avons toujours fait en sorte d’avoir pile poil ce qu’il fallait de gasoil pour rallier la maison d’une traite. Nous sommes revenues le 12 mars après avoir anticipé notre retour sur une intuition et le vendredi 13 (qui est pour nous de mauvais augure !) la messe était dite.

Nous y sommes donc.

Sur le pas de porte d’un Nouveau Monde !

Avec une foule de possibles à créer !

Rien ne doit redevenir à la normal !

Certes nous ne sommes évidemment pas les plus mal loties, un jardin, la nature à notre porte, un voisinage sympathique, une forme de communauté de gais confinés. Nous nous recevons pas, c’est interdit, mais nous échangeons des attentions !

Hier notre voisin d’en face, privé de ses petits enfants a joué au « Lièvre de Pâques » pour notre petite voisine, cachant œufs et sujets en chocolat dans le jardin. Chacun y va de sa petite idée tout en respectant le confinement. Il y a tellement de manière de conjuguer « être solidaire » !

J’en profite aussi pour remplir mon cahier de gratitude d’une foule de « merci ».

Merci à la technologie qui permet de maintenir le lien vivant avec famille et amis ou de le recréer.

Merci à ceux qui se dévouent aux autres que ce soit les personnels soignants (infirmiers, aide-soignants, médecins ...), facteurs et postiers, camionneurs (Dieu sait s’il m’est arrivé de les maudire sur la route), pompiers, petits commerçants et producteurs locaux qui rivalisent d’ingéniosité pour nous approvisionner …

Merci à tous ceux qui manipulent l’humour et via les réseaux sociaux, le téléphone nous mettent en joie avec des vidéos, des mots d’esprit, des dessins humoristiques ! https://www.facebook.com/aliona.vysotskaya/videos/10216153937033159/

Merci aux éveilleurs Joéliah, Sophie Guedj Mettey, Frédéric Lenoir … qui nous aident à maintenir le cap.

Merci pour ces jours de repli, de recentrage sur soi qui sont entrain de nous offrir l’opportunité de nous relier en conscience à la part la plus intime de nous même. A notre âme. Merci à elle de me délivrer de plus en plus fréquemment et aisément des messages qui m’aident à cheminer vers « Ce que je suis » vraiment !

Et puis ...

Je ME remercie aussi d’avoir su développer une certaine ténacité qui m’a conduit à savoir me choisir (nous choisir) quitte à être taxée parfois d’égoïste !

Et c’est là où je voulais en venir car si aujourd’hui j’arrive à rester parfaitement sereine c’est avant tout parce que je n’ai pas de regret, de remord. Je n’ai jamais sacrifié ce qui m’était vital en me disant que j’aurai bien le temps un jour ! Je n’ai jamais pensé qu’il fallait vivre selon des prescriptions particulières et c’est ce qui nous a permis avec peu de moyens de réussir à remonter la pente !

Quant à 22 ans je me suis retrouvée soutien de famille, contrainte à payer par saisie sur salaire les frais d’hospitalisation de notre père décédé en qualité de seule héritière solvable, si nous n’avions pas fait fi de ce qu’il est de bon ton de faire et décidé de vivre en communauté « mère, filles », jamais nous n‘aurions accéder à un bien-être certain, à la propriété.

Merci d’avoir eu le cran de jouer le tout pour le tout en demandant notre mutation même si nous courions le risque qu’une reste sur la touche et si cela nous éloignait des amis, de la famille et déplaisait. L’adaptation a été difficile, une citadine ne s’accommode pas sans difficulté de la vie à la campagne, mais franchement aujourd’hui c’est tout bon et nous sommes même enviées ! Et cela, alors franchement ce n’est pas juste !

J’espère juste que l’occasion nous sera offerte de pouvoir retourner un jour dans nos pays de coeur, l’Espagne et l’Autriche !

Albarracin
Barnbach Styrie Autriche

A nos origines en quelque sorte !

Dominique

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 18:16

Besoin de bol d'air en ces temps de confinement, un petit passage du Gois !

Au fait si vous ne le savez pas ce passage millénaire a été réalisé sur un haut fond par les moines de Noirmoutier et relie l'île au continent ! La chaussée submersible résiste au temps bien mieux que certaines voies que je ne nommerai pas ! En certains endroits les pavés des moines sont toujours en place, cela saute pas mal mais c’est chouette !

Pour notre dernier passage nous fûmes quasiment seules, du jamais vu ! Prémonitoire !

https://photos.google.com/photo/AF1QipM4jcFzzAXJaApA9wAOJVzbLawahbNocYvmZe6c

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11 avril 2020 6 11 /04 /avril /2020 20:08

Vers un Nouveau Monde

Par où commencer ?

Une idée s’est imposée lorsque nous avons commencé à remarquer dans des endroits inadéquats des déchets verts. Nous devions nous y attendre, déchèteries fermées, ramassage des déchets recyclables interrompu ! Une grande majorité de citoyens mêle déchets ménagers et recyclables, certains brûlent ce qui s’y prête, et d’autres ?!

Si la meilleure façon de lutter contre les multinationales est de s’en passer en les boycottant, la meilleure manière de gérer nos déchets ne serait elle pas de tendre petit à petit vers le « zéro déchet », de consommer mieux ?

Alors si pour l’heure nous ne pouvons que continuer à faire ce que nous pouvons, comme nous le pouvons, commençons par réfléchir sérieusement.

Les pistes sont multiples, par exemple …

Acheter en vrac et réutiliser les sacs papier, les boîtes à œufs (à moins d’en avoir une réutilisable).

Boycotter les emballages multiples inutiles comme les gâteaux secs emballés par 3 ou 4 dans un même paquet.

Préférer les produits proposant des recharges.

Penser à la lessive en paillettes, un contenant en papier moins polluant que le bidon classique.

Acheter par petites quantités pour ne pas risquer de gaspiller.

Utiliser des filtres à eau à installer sur les robinets (pas d’osmoseur trop gourmand en eau), pour éviter les bouteilles plastiques et consommer une eau de qualité !

Utiliser des éponges lavables en tissu ou faites les et pour éviter de multiplier les détergents, toxiques pour l’environnement et notre santé, opter pour le duo bicarbonate de soude et vinaigre blanc, pour le savon noir et le savon de Marseille …

Et pour en savoir plus, clic !

https://planetezerodechet.fr/

Dominique

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 16:56

Voilà une Petite Randonnée qui respecte à la lettre le confinement, une heure maxi et environ 4 kilomètres au total dans un rayon n’excédant pas le kilomètre !

Le départ se situe chemin de la scierie à Saint Genis des fontaines à l’intersection avec l’ancien chemin royal.

S’engager sur le chemin de la scierie et à la limite de la partie bitumée virer à gauche sur une voie de traverse en prenant garde aux nombreuses déjections canines. En atteignant la route bitumée tournez à droite et pénétrez dans la Ciurède (bois de chênes liège).

Continuez tout droit et gardez le chemin qui serpente en lisière des jardins puis d’un petit ru. Vous débouchez de nouveau sur une route bitumée que vous ne conserverez qu’une dizaine de mètres. Virez à droite et suivre la sente qui serpente jusqu’en limite de vergers. La sente vire à angle droit sur la droite, continuer tout droit et à la hauteur d’un bel arbre virer à gauche et poursuivre grosso modo tout droit jusqu’à atteindre une pêcheraie. Tourner à droite et poursuivre tout droit jusqu’à une piste qui n’est en fait que le prolongement du chemin de la scierie.

Partir à gauche et poursuivre jusqu’à s’enclencher sur un petit chemin démarrant sur la droite, à la hauteur d’une belle haie de cyprès. En poursuivant tout droit vous arriverez sur un chemin qu’il faut suivre à gauche en longeant le canal qu’enjambe un joli pont en briquettes.

Le franchir et admirer au passage l’admirable chêne.

Filez tout droit, virez à gauche sur la route bitumée puis au carrefour suivant obliquez à droite. Après un mas sur la gauche en cours de restauration partir à droite sur une piste qui démarre derrière un hangar. Continuez toujours tout droit puis attrapez à droite le chemin qui part vers Saint Genis.

Un joli bois de pins pignons offre son ombrage et quelques bancs insolites. A gauche apparaît une bergerie (bâtiment en fibrociment) , virez à droite et en suivant le chemin retrouvez la route bitumée à la hauteur de deux troncs d’oliviers enlacés. Partir à gauche et gardez la route jusqu’à retrouver le canal qu’enjambe un autre petit pont, cousin germain du précédent. Longez la rive gauche du canal et en arrivant à la vigne, sous le couvert de beaux pins, tournez à gauche. Après c’est tout bon, dès que vous aurez retrouvé la piste il vous suffit de remettre vos pas dans ceux de l’aller !

Pour corser l’affaire, vous pouvez en pénétrant dans la Ciurède partir à droite, remonter le long de la rue, arrivé à l’extrémité rebrousser chemin en la traversant en diagonale pour remonter par le trajet emprunté à l’aller le long du ru.

Et hop !

Retour à la case départ !

Petite suggestion, lorsque vous aurez repéré les lieux, en suivant les différentes sentes un peu partout, on arrive facile aux 5, 6 kilomètres. Et puis si vous vous perdez appelez le PGHM ils viendront vous secourir comme cela vient d’être le cas pour le type qui s’est perdu en tentant de passer la frontière pour aller chercher des cigarettes à la Jonquère en Espagne. A mon avis en voici un qui n’a pas la lumière dans toutes les pièces ou alors il a peut-être toutes ses roues mais elles sont mal montées !

Oui je sais ce n’est pas charitable mais certains vivent un confinement hyper difficile avec des gamins, en ville, dans de petits appartements et lui !!!

Moi ce n’est pas 135€ d’amende qu’il aurait eu !

Je lui aurais passé le goût de fumer.

Dominique

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 17:51

Aujourd’hui est le premier jour où je trouve le temps de me poser un tant soit peu !

Depuis le début du confinement, pas de répit !

Seulement voilà, ce 4 Avril n’est pas vraiment un jour comme les autres et même si je ne suis pas une grande connaisseuse en matière d’astrologie, je ne doute pas de l’influence du cosmos dans nos vies.

Aujourd’hui débute une des conjonctions planétaires majeures, la conjonction Jupiter Pluton qui encourage à rechercher des idées nouvelles et à nous connecter sur une abondance positive. Cela continuera dans le mois mais à chaque jour suffit sa peine !

Depuis que nous sommes entrés de plein fouet dans la crise, comme beaucoup je me suis dit qu’il était temps de tirer les enseignements de cette situation et de poser maintenant des intentions, des choix de vie pour repartir sur des bases saines et nous lancer dans cette Nouvelle Vie qui s’offre à nous.

J’ai quelques idées mais vous aussi sans doute, alors pourquoi ne pas échanger et poser les fondations de cette ère nouvelle qu’il n’est pas question de nous laisser voler par tous ceux qui ne visent qu’à remplir leurs escarcelles !

Pas besoin que je vous fasse un dessin ?!

Puisque la conjonction planétaire à une incidence sur la créativité, accouchons d’idées qui sans être nouvelles, ont quand même presque disparues de nos vies.

Nous l’avons vu la mondialisation a du plomb dans l’aile et il est apparu que bien consommer c’est avant tout, aller chercher au plus près ce qui nous est nécessaire pour vivre.

Fabienne, notre copine ! Tout beau, tout bio !

Du coup la première bonne résolution que nous pourrions nous engager à suivre serait de continuer à nous approvisionner auprès des commerces de nos villes et villages, auprès des petits producteurs locaux qui depuis le début du confinement consacrent leur énergie à livrer ceux qui ne peuvent se déplacer, bravent le virus en continuant à vendre sur les marchés quand ils y sont autorisés, ou font preuve d’imagination dès lors qu’ils ont une licence de commerce pour se regrouper et vendre leurs produits.

La deuxième bonne résolution qui découle de la première serait de manger local, de saison et si ce n’est pas bio au moins produit de manière raisonnée, c’est à dire en impactant un minimum notre Terre ! Suivons l'exemple de ces jeunes qui se lancent comme notre Claire !

Voilà, pour aujourd’hui, c’est tout !

A demain !

Do

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 20:26

Conduite vertueuse

Lorsque nous allons être sortis de cette mauvaise passe, cela finira bien par arriver, Gaïa respirera mieux mais je pense que nos gouvernements, économistes et « tutti quanti » auront vite fait d’oublier la leçon qui vient de nous être infligée. Peut-être ne seront ils pas seuls !!! Nous sommes rentrés dans le mur de plein fouet et si c’est à des degrés moindres, nous avons tous notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive.

Pourquoi ?

Certes nous ne sommes pas, c’est un exemple parmi d’autres, les instigateurs de ces délocalisations massives qui ont détruit nos outils de travail, nos savoirs faire et conduit les multinationales à faire de la Chine le premier importateur de la majorité des produits que nous utilisons.

Une ligne directe Paris Wuhan a même été ouverte. Néanmoins si nous avions été plus vigilants et moins sensibles au moindre coût en faisant fi de la qualité, nous aurions peut-être pu freiner la fuite en avant et nous ne nous serions pas fait dans le même temps les complices de ces esclavagistes des temps modernes qui ont utilisé éhontément les enfants pour amasser toujours plus de profit.

Sans vergogne nous avons pillé les ressources minières de pays pour disposer de ces minerais rares si utiles à notre appétit de consommateurs insatiables.

Nous les avons pollués ne leur laissant pour survivre que des terres exsangues comme en Guyane où pour extraire l’or la pollution au plomb et au mercure atteint des taux considérables et touche une population déjà très fragile et fortement marquée par les ravages de l’esclavage ! Aurons nous avoir le cran au sortir de cette crise de ne plus changer de téléphone portable tous les quatre matins ?

Allons nous renoncer à polluer les mers et les océans avec tous ces tankers, porte-containers qui acheminent des confins de la planète des produits dont nous avons les équivalents, je pense au Miel de Manuka ou aux baies de Goji mais c’est exactement le même phénomène pour les fruits et légumes !

Quand les haricots verts nous arrivent du Pérou, quel bénéfice pour notre santé et quel impact environnemental ? Je peux admettre qu’il soit tentant de manger des fraises en février mais franchement ce désir peut-il résister à une analyse poussée ; énergie dépensée pour chauffer les serres (en France), mers de plastiques installées jusque dans des zones protégées en Espagne (Parc naturel de Donana), sols lessivés par des polluants de toutes sortes et aussi secs que des « pets de coucou » !

Manger local et de saison a plus d’un avantage.

Si cela est moins gouleyant au palais c’est infiniment meilleur pour la santé et le porte-monnaie car plus une nourriture est saine plus son pouvoir nourrissant est important et la quantité pour être rassasié est moindre ! Les vitamines et sels minéraux résistent mal au transport, au temps, nous devrions ne plus l’oublier !

C’est aussi une manière de faire vivre l’économie locale, de créer du lien ne serait-ce qu’en adoptant dare dare la monnaie locale !

La preuve de ce que j’avance nous l’avons sous le nez en ce moment ; qui sont ceux qui livrent, font du portage à domicile ? Les plus petits !

Lesquels augmentent leur chiffre d’affaire mais refusent de livrer, voire ferment les « Drive ». Les grosses enseignes !

Aurons nous compris la leçon et renoncer à enrichir les armateurs en désertant leurs mégas paquebots qui jamais ne coupent leurs moteurs et polluent à tour de bras.

Et après « on » nous dit que notre vieille guimbarde est une plaie pour l’environnement !

Et si nous restions chez nous ? On pourrait même aller à la mer en boudant tous les trucs flottants et polluants qui pullulent sur les plages et gaspillent de l’énergie !

Evidemment nous n’avons pas été aidés, il y a eu des « complicités » comme ces ministres successifs de la santé qui avec l’aval de la Sécurité sociale ont permis que bon nombre de médicaments soient fabriqués dans des laboratoires étrangers (Inde, Chine) allant jusqu’à entraîner des ruptures d’approvisionnement dramatiques.

Que dire du marché très lucratif de ces génériques et des problèmes qu’ils entraînent, conditionnement, enrobage, sécabilité … différents ? La Sécurité sociale n’hésite pourtant pas à pénaliser médecins et patients qui les refusent. 

Pour finir j’ajouterai que nous devons aller plus loin et sortir de la dépendance du tout technologique, réapprendre à communiquer autrement que par les réseaux sociaux, revenir à une échelle humaine pour TOUT car imaginez que les sources d’énergie, LA source principale, l’électricité, viennent à manquer.

Que se passerait-il si un méga bug affectait la production d’énergie. Les vignes par chez nous sont de plus en plus mécanisées, les terres remembrées couvrent des surfaces considérables et nécessitent des engins monstrueux, la traite de troupeaux de plus en plus importants de vaches est entièrement mécanisée ! La main d’œuvre est inexistante pour vendanger, labourer, traire … les savoirs faire sont souvent perdus.

Les seules qui actuellement ont une chance de tirer leur épingle du jeu sont les artisans !

On ne sait même plus parfois raconter une histoire à son enfant sans le support d’un livre ! Conter pourtant quel bonheur quand l’imaginaire est bien vivace.

Si je ne suis pas voyante extra lucide, ce qui nous est arrivé là, je le savais depuis déjà pas mal de temps, rêves, manifestations sonores, flashs visuels. Sans être vraiment préparées nous savions sans équivoque que quelque chose était en germe.

J’espère juste que nous allons tirer la leçon de cette crise et vraiment faire machine arrière car je crains que dans le cas contraire on nous en mette une couche !

Et là cela fera vraiment mal, j’espère juste que cela attendra mon futur centenaire, égoïste ? Non je ne crois, j’essaie de faire au mieux pour ne pas impacter la Planète, nous tendons vers la Sobriété Heureuse !

Merci Pierre Rabhi !

Dominique

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14 février 2020 5 14 /02 /février /2020 15:52

Samedi 8 février, départ sur les chapeaux de roues, l’effet Muriel Robin se fait toujours sentir, nous avons une pêche d’enfer !

Les giratoires, une fois n’est pas coutume, sont déserts.

La voie est libre.

Et Hop !

A nous la cathédrale de Maguelone !

Nous y songeons depuis des années et jamais nous n’avons pu nous y rendre. Pourtant aujourd’hui il semblerait que ce soit le jour J. Sise sur une éminence aujourd’hui reliée par un cordon littoral à la terre la cathédrale de Maguelone fut longtemps asile pontifical. L’Anti pape Calixte II, après avoir séjourné au Palais des Rois de Majorque de Perpignan, y fut accueilli. Cité Romaine et port de mer, la cité de Maguelone servit de refuge aux sarrasins ce qui lui valut d’être ruinée en 737 par Charles Martel en route pour Poitiers (car qu’on se le dise ce ne fut pas en 732 que les arabes furent arrêtés à Poitiers). Rebâtie en 1085 les rois de France l’ont honorée avant que Louis XIII en ordonne la démolition en 1632.

Certaines de ses pierres ont alors servi à la construction du canal du Rhône à Sète quant aux restes ils furent vendus comme Bien National.

Le complexe que nous découvrons aujourd’hui est l’oeuvre de la famille Fabrège de Montpellier qui l’acquit au milieu du XIXe siècle, implanta un parc paysager et créa un important domaine viticole. L’architecture dépouillée est fort belle et outre quelques élégantes sculptures la tribune abrite une tapisserie contemporaine harmonieuse et haute en couleurs.

Une autre manière d’aborder Maguelone consiste à gagner la petite ville de Villeneuve les Maguelone et par une étroite langue de terre les rives du canal que l’on enjambe par une passerelle.

L’ancienne porte fortifiée du domaine encore en place surprend mais l’ensemble est paisible, les maisons de pêcheurs colorées sur fond d’étang et de flamants sont agréables à l’œil.

A n’en pas douter les balades et randos vélos doivent être sympas seulement la pluie s’est invitée au menu !

Du coup nos projets de visites sont tombés à l’eau mais nous avons eu vite fait de rebondir. Pourquoi ne pas découvrir le musée de l’Éphèbe du Cap d’Agde ?

Là encore si vous ne connaissez pas, franchement c’est un lieu magique qui abrite jusqu’en septembre une superbe exposition consacrée à l’épave de la Jeanne – Élisabeth. Tout a commencé le 14 novembre 1755 quand un fort coup de vent a drossé un brick suédois en route pour Marseille au large de … Maguelone. Découverte en 2006, son existence fut révélée au grand public par le magazine « ça m’intéresse » ce qui eut pour effet d’attiser la convoitise des pilleurs d’épaves ! Lorsque le DRASSM mis enfin fin à leur trafic un trésor inestimable s’était déjà évaporé. Dès 24360 piastres que convoyait la Jeanne – Élisabeth seules 4000 ont été retrouvées et étudiées.

Ces pièces venaient des mines du Pérou et de Mexico, chargées à Cadix elles auraient dû être acheminées jusqu’à Marseille.

A cette époque les espagnols assuraient 90 % de la production mondiale d’argent. Les pièces retrouvées sont de deux types, certaines valant 4 réaux et ont été frappées à la main, les autres de 8 réaux sont mécanisées et portent les symboles de la couronne espagnole.

On y note l’emblème de la Castille, un château, du Léon, des lions couronnés, des Bourbons, les lis de France quant au revers, les colonnes d’Hercule sont le symbole de la conquête espagnole !

Tout ce qui a été remonté de la Jeanne - Élisabeth offre un témoignage précieux de la vie à bord et nous est offert à découvrir aujourd’hui grâce au remarquable travail des restaurateurs.

Le grain du cuir de la couverture d’un livre, un soulier, un service de table et ses couverts … la vie à bord palpite au travers de cette exposition. Deux personnes décédèrent lors de ce naufrage et comment ne pas être troublées en apprenant qu’elles ont été inhumées sur la plage même de Maguelone, là où nous étions quelques heures à peine. Étrange impression que d’imaginer la violence d’un tel drame dans un lieu apparemment si paisible !

Tout le musée est consacré à l’archéologie sous-marine, chaque pièce a été sortie de la Méditerranée ou de l’Hérault, elles nous rendent vivants ces peuples qui vivaient en ces lieux et témoignent du raffinement de leurs civilisations. Même si cela ne soit voit plus trop (c’est en tout cas mon point de vue) nous en sommes les héritiers !

Il est beau cet éphèbe en tout cas et comme le constatait une visiteuse « quelles jolies fesses bien pommées » ! sans compter qu’il est en jolie compagnie !

Bel intermède que ces 2 jours et si le spectacle de Muriel Robin était prévu de longue date, c’était mon cadeau d’anniversaire, merci Frédo, s’en remettre ensuite au hasard ne nous a valu que de belles surprises !

Lâcher prise et vivre l’instant !

Youpi !

Do

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11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 17:43

Un petit saut sur Montpellier, trois petits tours dans les environs et Pof ! une super soirée !

Ça vous épate, hein !

Gardons le meilleur pour la fin et commençons par deux « idées découvertes », enfin, je l’imagine !

Ambrussum et le château de Faugergues, cela vous tente ?

Ambrussum, site archéologique d’importance est accessible librement au public, doté d’un musée, tout est entièrement GRATUIT. Un parcours de découverte, inséré dans le parcours Courbet, balisé et ponctué de panneaux explicatifs permet d’appréhender les lieux. Dès le VIIe siècle av JC le site était occupé par les Volques, peuple gaulois qui avait déjà bâti là une ville d’envergure.

Commerces, boutiques, réseau de rues pavées, toujours en place aujourd’hui, c’est une ville clé en main que les romains ont trouvé.

Desservie par la Via Domitia les romains la dotèrent d’un relais routier dont on peut encore maintenant apprécier l’ampleur, auberges, forge, bains publics, sanctuaire et si les remparts sont encore très évocateurs, la vedette en est le Pont Ambroix.

Il a sauvé des « Vidourlades » (c’est ainsi que l’on nomme les crues du Vidourle) une de ses 9 arches et nous permet encore aujourd’hui d’apprécier la maitrise technologique des romains.

Éperon bâti en amont de chaque pile, ouïes rectangulaires pour limiter la pression des eaux en cas de crues, le pont ancré sur le massif rocheux là où ce dernier est au plus près de la berge desservait les alentours d’Ambrussum, ville jalon implantée sur les 556 kilomètres de la Via Domitia.

Quant au château de Faugergues nous avons visité principalement les jardins. De nombreux arbres remarquables sont à découvrir dont un oranger des osages.

Baptisé ainsi ce n’est absolument pas un oranger, seule l’allure des fruits peut prêter à confusion. Arbre utilisé par les indiens de la tribu osage pour fabriquer leurs arcs et confectionner des teintures avec la pulpe des fruits, l’oranger des osages nous vient d’Amérique.

Si la balade dans les jardins est très plaisante, nous nous sommes régalées en découvrant l’Oasis citadine !

Il s’agit de potagers collectifs accueillant des plantations en permaculture. Entretenus par des bénévoles nous avons pu y découvrir un lieu d’accueil ouvert à tous, avec coin bistrot, poulailler et différents types de plantations qui nous apprennent comment potentialiser le rendement rien qu’en mélangeant les cultures sur un même espace.

Les racines de certaines plantes saisonnières préparent le sol à celles qui suivront, certaines aux vertus répulsives protègent les plus sensibles des insectes, les plus touffues abritent les chétives des ardeurs de la météo … Engrais et insecticides naturels, comment manger bio, local et de saison, recyclage des déchets, voici bien le lieu idéal pour comprendre comment faire pour produire et consommer dans le respect de notre Terre et pour notre bien.

Ces deux visites accomplies nous avons gagné en nous délectant d’avance le Zénith de Montpellier où nous avions rendez-vous avec Muriel Robin ! Et toc !

Sacrée bonne femme !

Pendant deux heures nos zygomatiques ont été mis à rude épreuve !

On rit, évidemment, mais pas uniquement car si pour ce spectacle Muriel Robin reprend ses sketchs cultes, elle les a quand même revisités, l’actualité du moment s’y invite avec humour, verve comme pour ce sketch qui met en relief la grande richesse qui se cache derrière les onomatopées dont bien souvent nous enrichissons nos discours. Et Paf ! une calbote à Trump au passage. Piuw ! Pan ! Coups de feu nourris en hommage à Kirk Douglas.

Mais Argh ! un seul bémol à cette soirée, le parking ! Le grand bazar et même si la « maison poulaga » orchestrait la circulation on ne peut pas dire que cela ait servi à quelque chose. 4000 spectateurs, environ 2000 véhicules ! Nous avons pris notre mal en patience dans le plus grand calme, encore sous le charme et dans les bonnes énergies de cette soirée !

Allez pour le plaisir, cadeau !

Do

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4 février 2020 2 04 /02 /février /2020 18:14

Voilà ce que nous avons trouvé à Palau Sator en Catalogne du Sud lors de notre balade découverte du 25 janvier.

Une idée à copier me semble t’il, dessins faciles à lire, on touche à l’essentiel, cela ne doit pas être dur à mettre en œuvre !

Alors en période électorale pourquoi ne pas s’en inspirer ? Do

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