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22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 16:17

Camping. Ce mot vous évoque quoi, au juste ? Des souvenirs personnels ou le (les) film(s) éponyme(s) de Franck Dubosc ? En ce qui me concerne, je reconnais avoir bien ri au premier film, assez représentatif d’un certain type de campings et de campeurs.

Des campings des « Flots bleus », on en trouve aujourd’hui des milliers, et de plus en plus, hélas. Souvent rebaptisés « hôtellerie de plein air », ils n’ont quasiment plus rien du camping d’antan. Toujours plus de mobil-homes, de chalets, de bungalows, ou plus tendance aujourd’hui, avec des roulottes, des yourtes, et des cabanes perchées ! Mais de moins en moins d’emplacements « nus » pour planter sa tente, installer sa caravane ou son camping-car. On peut y profiter de piscines, de boutiques, de restaurants, de garderies d’enfants et d’animations, bref, de tout le nécessaire pour passer de bonnes vacances sans avoir à quitter les limites du camp, mis à part pour visiter la région d’accueil (facultatif !).

Pour beaucoup de non-campeurs, - et la galerie de portraits du film « camping » (pas vraiment exagérée !) a plutôt tendance à renforcer le cliché-, ce mode de vacances rime avec « beauf ». Mais c’est quoi, « beauf » ? Qu’est-ce qui est beauf ?... C’est très subjectif, en fait ! Pour certains par exemple la Laguna est une voiture de beauf !!!! Va savoir pourquoi...

Pour ma part, je me contenterai de dire que je supporte parfois difficilement la population des campings. J’essaie de ne pas juger ; je constate. J’aime la tranquillité, l’indépendance, l’anonymat, la liberté, la possibilité de larguer les amarres pour d’autres cieux à tout moment, l’itinérance, le changement et la communion avec la nature ; je ne suis pas contre les rencontres et d’ailleurs, nous en faisons souvent de très agréables. Elles ponctuent nos voyages et embellissent nos souvenirs. Mais les soirées avinées où chacun vide son verre cul-sec, tandis que le public entonne « Elle (il) est des nôtres », très peu pour moi !

Et pourtant, malgré tout, en dépit d’expériences désagréables, parfois insupportables (les voisins bruyants, le machisme ambiant… Deux femmes seules ? Ça, c’est pas normal !... Ah, c'est des sœurs... (ouf!)), je le clame haut et fort : j’aime le camping !

Jeannine, Frédé et Domi
Jeannine, Frédé et Domi

Dans la famille, nous avons toujours campé. D’abord parce que nous n’avions pas beaucoup d’argent et que c’est un mode de vacances plus abordable que les autres ; ensuite, parce que nous aimions ça.

(cliquer sur les photos pour les agrandir)

Domi, Charles et Frédé
Domi, Charles et Frédé

Mes premiers souvenirs de vacances me ramènent en Vendée, à St Jean de Monts, sous un cabanon de toile bleue, bien lourd et bien costaud, fièrement dressé dans un champ gracieusement mis à notre disposition par les propriétaires. A cette époque, - fin des années 50-, nous avions une 4 CV noire, baptisée « Mowgli » (dans la famille, nous baptisons tout), et je me demande bien comment nous parvenions à faire entrer dans un habitacle aussi restreint tout le matériel nécessaire (un tour de force sûrement, même avec la galerie) ; parce qu’il faut bien l’avouer, le camping sous la tente, c’est le bazar assuré ! C’est sans doute pour cette raison que bien des gens aujourd’hui optent pour les formules locatives en camping, en dépit des tarifs pratiqués en saison, outrageusement élevés.

A Coutainville
A Coutainville

Durant de longues années, nous avons enchaîné divers types de tentes : cabanon, canadiennes, et igloo. Nous avons eu la chance de posséder la vraie tente « igloo » pneumatique, à boudins gonflables en guise d’armature ; une petite merveille, sauf si des petits rigolos s’amusent à vous la dégonfler un soir d’orage, à Rocamadour (ou ailleurs !) ; on en rit aujourd’hui, mais sur le coup, c’est très contrariant.

Jeannine et Pepita
Jeannine et Pepita

Ensuite, les finances s’améliorant, nous avons eu notre période caravane, en commençant par Pépita (de l’avis de notre tante Annie, cela faisait bien caravane, « Pépita »), une « rigi-pliante », un mécanisme astucieux offrant tous les avantages de la caravane en dur, sans les problèmes de prise au vent. Après l'avoir étrennée à Cabourg, nous nous sommes élancées vers la Sicile et c’est à Follonica, en Italie, que nous avons connu notre plus grand succès, devant une colonie d’allemands émerveillés ; une prestation qui nous valut au final un petit coup de schnaps. Notre première Pépita était parfaite, mais n’avait pas de moustiquaire. Nous sommes retournées à la foire de Paris deux ou trois ans plus tard pour acheter l’article manquant et au final nous avons acheté Pépita II, avec moustiquaire et plus grande. Quelques années encore et nous changions pour une vraie caravane que nous avons vendue en devenant propriétaire. Et pour nos insatiables besoins d’itinérance, nous avons repris une tente, en rêvant d’un camping-car…

Tibus à Lünebourg
Tibus à Lünebourg

Le camping-car, c’est le couronnement de notre carrière de campeur. Que des avantages, quand on aime le changement et l’itinérance ! Le top du top !

Aujourd’hui, nous avons troqué notre premier camping car pour un fourgon aménagé. Nous voulons pouvoir aller partout. Ayant désormais la possibilité de partir hors saison, nous recherchons les petits campings sans trop de mobil-homes (l’idéal étant sans, mais ils se font rares), fuyant les clubs de vacances ultra organisés ou l’on se fait « pucer » à l’arrivée. Pas trop de monde, pas d’animation, pas de réservation. Calme et liberté d’action.

Et tant pis si parfois les sanitaires ne sont pas trop à notre goût, avec une douche un peu anémique ou trop dynamique, de l’eau trop chaude ou trop froide et pas de « PQ » dans les toilettes… Damned !

Dernièrement, en Aveyron, nous sommes arrivées dans un camping à la ferme où nous étions quasiment seules. Que du vert autour de nous, un cerisier en fleurs au dessus de nos têtes, un panorama à 360°, et dans le lointain, une vue imprenable sur le viaduc de Millau (oui, c’est parfois beau, la modernité !). Formidable. Ouvrir les yeux et entendre le chant des oiseaux, sortir de son petit chez soi pour aller aux toilettes en traversant la prairie humide de rosée et inspirer à pleins poumons les parfums de la terre qui s’éveille, voilà une image du bonheur qui me convient tout à fait.

Le P'tibus à Castelnau Pegayrolles
Le P'tibus à Castelnau Pegayrolles

Alors oui, je persiste et je signe :

J’aime le camping !

Fredo

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 19:42
Le cercle des illusionnistes

Nous n’allons pas souvent au théâtre et au cours de ces dernières années, nous y sommes surtout allées pour acclamer notre voisine et amie Chantal Top, mondialement connue dans les Pyrénées Orientales. C’est elle, d’ailleurs, qui nous a débauchées ce vendredi 13 mai, pour aller découvrir au théâtre de Thuir, « le cercle des illusionnistes », une pièce d’Alexis Michalak.

La mise en scène est époustouflante, juxtaposant trois époques différentes et nous permettant de découvrir dans un habile enchaînement de séquences, le destin de deux hommes ayant marqué le monde des arts : le célèbre illusionniste Robert Houdin, et un pionnier du cinématographe en France, Georges Méliès, également considéré comme le créateur des premiers truquages : surimpressions, fondus, disparition, agrandissements et rapetissements des personnages…

Le thème : « XIXème siècle, Paris. Au 8 boulevard des italiens, existe le théâtre Robert Houdin, fondé par le célèbre magicien et repris par le fameux réalisateur Georges Méliès. Le petit lieu méconnu accueille en son sein les plus grandes illusions de son temps. Cent ans plus tard, Décembre,(c’est son prénom), suite à un menu larcin, rencontre Avril (idem). Ensemble, ils partent à la recherche du Théâtre et de ses mystères, pénétrant ainsi le cercle des illusionnistes. »

Emaillée de films d’époque, la pièce est à elle seule une petite page d’histoire. Et le message est clair : le temps n’existe pas vraiment, c’est une roue qui tourne, sans jamais s’arrêter et les destins de chacun se mêlent et s’entremêlent sans rien laisser au hasard.

Les acteurs sont tous épatants et le spectacle, tantôt drôle, tantôt émouvant, est toujours enrichissant. Nominé cinq fois en 2014, il a obtenu trois Molières : meilleure mise en scène, meilleur auteur et meilleure révélation féminine pour Jeanne Arènes. Franchement, c’est mérité et si vous en avez l’occasion, n’hésitez pas ! Allez-y et surtout, ne quittez pas la salle avant la fin des applaudissements et des nombreux rappels, une surprise finale vous attend…

Fredo

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12 mai 2016 4 12 /05 /mai /2016 15:39

J'étais tombée sur ce texte de Fred Vargas il y a déjà quelques mois et je l'avais transmis à tous nos contacts (très peu de retour, d'ailleurs, hélas!) Je récidive aujourd'hui sur le blog, parce que c'est vraiment génial... Fredo

Ça y est, nous y sommes...
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s’est marrés.
Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.
Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie.
« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux.
D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance.
Peine perdue.
Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, –attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille- récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
S’efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d’échappatoire, allons-y.
Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
07/11/08 à 23h24
Fred Vargas
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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 17:36
Girona, Fête des Fleurs

Nous étions donc ce dimanche à Girona et si le but ultime était d'assister au concert donné à l'Auditori par Némanja Radulovic, il était impossible de manquer la Fête des Fleurs.

Chaque année pendant une semaine, monuments publiques et privés, humbles fenêtres, boutiques, patios, rues ... se parent de compositions florales démontrant une richesse de créativité inspirante.

Un régal pour les yeux.

Un moment de partage aussi !

Girona, Fête des Fleurs

Alors si l'an prochain, vous êtes sur la Catalogne début Mai, vous pouvez par exemple choisir de venir séjourner à la bergerie, nous vous piloterons dans cette ville que nous commençons à bien connaître et qui a de multiples attraits et vous y découvrirez en prime tous les monuments gratis !

Hé oui, gratis et nous sommes même revenues avec des bouquins, gratis aussi !

Envie de jeter un petit coup d'œil sur ce qu'est la Fête des Fleurs, voici un petit film de notre cru.

Clic !

https://youtu.be/cIJ-V3ZCxqc

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 17:43
Nous l’avions raté le 8 janvier à Perpignan (Ô rage, Ô désespoir !), nous sommes allées le voir le 8 mai à Girona !
Qui ?
Nemanja Radulovic !

Nous avons découvert ce jeune violoniste aux victoires de la musique, il y a deux ans. Depuis, nous guettons ses apparitions sur le petit écran (le Grand Echiquier en hommage à Jacques Chancel, entre autres), nous nous procurons ses disques et nous nous étions promis d’aller le voir sur scène dès que possible.
C’est fait, mais nous sommes prêtes à récidiver, encore et encore, car il est fabuleux.
Né en 1985 en Serbie, Nemanja a commencé le violon à 7 ans. C’est peu de dire que c’est un virtuose.

Dès les premières mesures, son « look » atypique, sa présence sur scène, son interprétation, la complicité qu’il instaure avec l’orchestre et son public, plongent le spectateur dans la magie de la musique ; il est époustouflant. Il ne joue pas, il EST la musique. Et cette musique vous va droit à l’âme…
Ses qualités humaines ne sont pas en reste : il est disponible, attentif, bienveillant ; son empathie séduit, ravit, envoûte…

Oui, c'est bien ce que nous pensions: une rencontre avec Nemanja Radulovic, c'est du pur bonheur!

Et si vous demandez comment nous avons eu la chance d’avoir cette photo, c’est que nous sommes tombées sur lui, fumant sa petite clope (tiens, un défaut ! Il fume…) devant l’Auditori. Génial…

Fredo

Au cas où vous n’auriez jamais entendu parler de lui, si la curiosité vous titille, voici un lien avec une petite vidéo Youtube :

https://www.youtube.com/watch?v=GzLuRjIFh7g

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 18:36
Médecine chinoise

Vieille de plus de 2500 ans, la médecine chinoise a su au fil des siècles s'enrichir de nouvelles découvertes et technologies tout en conservant des pratiques ancestrales éprouvées. Pourquoi en effet renoncer à ce qui a fait ses preuves simplement parce que c'est « vieux » !

Nous avons découvert cette thérapie au terme d'un long cheminement.

Tout en reconnaissant que l'allopathie a des aspects positifs, nous n'adhérons pas à cette thérapie qui s'attache plus aux effets qu'à la cause des symptômes d'où notre fidélité à l'homéopathie depuis une soixantaine d'années. Néanmoins nous sentions bien qu'il manquait à cette médecine une dimension. Homéopathe, allopathe, chacun d'entre nous y a recours quand la maladie est là, mais inutile de les consulter pour un mal être qui ne se traduirait pas par une pathologie bien marquée. Au mieux, c'est un coup d'épée dans l'eau, au pire un paquet d'analyses, un rendez-vous chez un psy ...

Nous avons donc fini par rencontrer une thérapeute en médecine traditionnelle chinoise. Titulaire d'un doctorat d'études traditionnelles de médecine, cette thérapeute s'est ensuite formée en médecine traditionnelle chinoise à Shanghai où elle retourne régulièrement pour se perfectionner.

Médecine chinoise

La consultation commence par une phase d'interrogations tournant autour des symptômes ou des problèmes rencontrés et c'est infiniment surprenant au niveau des associations d'idées. Imagineriez vous qu'il y ait un lien entre le fait de se tordre fréquemment la cheville et le fait d'être facilement enrhumé ?!

Suit ensuite un prise des pouls, puis l'approfondissement du diagnostic par la palpation ; 365 points répartis sur notre corps, le long de notre colonne vertébrale renseignent le praticien sur la nature des problèmes rencontrés.

C'est seulement ensuite qu'intervient la phase de soins.

Médecine chinoise

Acupuncture pour régulariser la circulation des énergies, massage Tui Na puis enfin les conseils sous formes d'exercices de Qigong, de Taï-chi, conseils en matière d'alimentation, de mode de vie.

Si nous connaissions le principe de l'acupuncture, le Tui Na nous était totalement étranger. Son but est de faire circuler librement et sans entrave l'énergie par les méridiens qui « irriguent » notre corps. Les techniques sont variées et s'adaptent aussi bien aux tissus mous, qu'au squelette ou aux viscères. Son but est d'éliminer les blocages pour stimuler nos capacités d'autoguérison.

Lorsque nous sommes sorties de cette consultation (pour la seconde fois) j'ai été frappé par le fait que je me sentais intelligente.

https://www.youtube.com/watch?v=cSrIRub0APc

En médecine traditionnelle chinoise, nos émotions passées et présentes, notre lieu de vie, nos goûts, dégoûts, tout est important. Un mal de tête ne se soigne pas avec un cachet, il donne lieu a une interrogation afin de comprendre ce qui l'a provoqué.

La douleur est un signal d'alerte , si votre alarme incendie se déclare, vous cherchez ce qui est à l'origine de son déclenchement. Nul ne songerait à ignorer un feu qui couve. La douleur est un signal. Refoulée, ignorée, le mal qui est à l'origine s'exprimera différemment et souvent de la pire manière ! Tout ce qui bloque, tout sentiment, toute émotion refoulés sont susceptibles de générer une explosion ou une implosion.

La médecine traditionnelle s'inscrit dans une dimension de prévention. Etre attentif à son corps mais aussi à ses ressentis, comprendre comment fonctionne notre être dans sa globalité, découvrir que nous nous inscrivons dans l'Univers, que nous sommes dépendants des cycles naturels de la vie. Rien n'est cloisonné, le monde est en nous, nous le modelons aussi !

Une consultation touche à de nombreux domaines, quelles couleurs vestimentaires privilégier en fonction de la saison,la nutrition en commençant par poser les bases du bien manger : manger local et de saison !

La mangue par exemple est un aliment dont la nature vise à rafraîchir l'organisme. Or si cela se justifie sous les climats où pousse ce fruit, nous avons besoin en hiver d'aliments qui réchauffent ! Les fruits secs, les pommes lui sont préférables comme les plats mijotés qui soutiennent l'organisme ! Une bonne excuse pour profiter de la saison hivernale pour déguster sans culpabilité raclette, choucroute et autre ollade !!!

Avec modération, s'entend !

Médecine chinoise

Si le sujet vous intéresse, un livre peut vous aider à comprendre tout le bénéfice que l'on peut retirer de cette médecine.

Les cinq saisons de l'énergie d'Isabelle Laading aux éditions Désiris.

Do

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7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 18:51
Lettre d’Albert Einstein à sa à lettre à sa fille Lieserl

Voici un texte rendu public récemment, selon le souhait de son auteur !

En espérant que vous vous régalerez autant que moi !

« Lorsque j’ai proposé la théorie de la relativité, très peu m’ont compris, et ce que je vais vous révéler maintenant que vous transmettez au site rentre en collision aussi avec l’incompréhension et les torts du monde. »

Malgré cela, je vous demande d’attendre le temps nécessaire avant publier, jusqu’à ce que la société ait avancée assez pour tenir compte de ce que j’explique ci-dessous.

Il y a une force extrêmement puissante pour qui jusqu’à présent, la science n’a pas trouvé une explication officielle. C’est une force qui comprend et régit toutes les autres et est même derrière tout phénomène qu’elle opère dans l’univers et qui a été identifié par nos soins. Cette force universelle est l’Amour.

Lorsque les scientifiques étaient à la recherche d’une théorie unifiée de l’univers, ils ont oublié la plus invisible et la plus puissante des forces:
L’Amour est Lumière, parce qu’il éclaire celui qui s’y donne et la reçoit. L’Amour est gravité, car elle rend certaines personnes attirées par l’autre. L’Amour est la puissance, car elle démultiplie la meilleure chose que nous ayons et permet que l’humanité ne s’éteigne pas dans son égoïsme aveugle. L’Amour révèle et se révèle. Par l’Amour, meurt et vit. L’Amour est Dieu, et Dieu est Amou
r.

Cette force explique tout et donne son sens premier à la vie. Il s’agit de la variable que nous avons ignoré pendant trop longtemps, peut-être parce que l’Amour nous fait peur, puisque c’est la seule énergie de l’univers que l’homme n’a pas appris à gérer à sa guise.

Pour donner une visibilité à l’Amour, j’ai fait une simple substitution dans mon équation célèbre. Si, au lieu de E = mc2 nous acceptons qu’il peut être obtenu par l’énergie le pouvoir de guérir le monde à travers l’Amour multiplié par la vitesse de la lumière au carré, nous arrivons à la conclusion que l’Amour est la force la plus puissante qui existe, car il n’a pas de limites.

L’Amour est la seule et la dernière réponse.
Après l’échec de l’humanité dans l’utilisation et le contrôle des autres forces de l’univers, qui se sont retournés contre nous, il est urgent que nous nous nourrissions d’un autre type d’énergie. Si nous voulons que notre espèce survive, si nous voulons trouver un sens à la vie, si nous voulons sauver le monde et chaque être sensible dans la vie, l’Amour est la seule et la dernière répons
e.

Peut-être nous ne sommes pas encore prêts à fabriquer une « pompe d’Amour », un appareil assez puissant pour détruire toute la haine, l’égoïsme et la cupidité qui affligent la planète. Cependant, chaque individu porte à l’intérieur un petit mais puissant générateur d’Amour dont l’énergie est en attente d’être libéré.

L’Amour est la quintessence de la vie.
Lorsque nous apprenons à donner et à recevoir cette Énergie universelle, chère Lieserl, nous pouvons vérifier la puissance de cette formule. Car l’Amour est toujours vainqueur, il transcende tout et peut tout faire, parce que l’Amour est la quintessence de la vi
e.

Je regrette vivement de ne pas pouvoir exprimer ce qui dans mon cœur, a palpité silencieusement pour vous toute ma vie. Il est peut être trop tard pour demander pardon, mais comme le temps est relatif, j’ai besoin de vous dire : je t’aime et merci à vous, je suis arrivé à la dernière réponse.

Votre père : Albert Einstein ».

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25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 18:33
St Arnoult, le moulin de Villeneuve
St Arnoult, le moulin de Villeneuve

Notre voyage, du début jusqu'à la fin s'est trouvé placé sous le signe de l'expression artistique et ce n'était pas vraiment programmé !

Tout au plus savions nous que nous irions découvrir le moulin de Villeneuve à St Arnoult ! Pour ce qui est des autres visites elles se sont imposées, naturellement et ce ne fut que du bonheur : le musée Rodin sous un grand soleil frisquet, l'atelier de Millet à Barbizon sous une pluie de flocons, Jango et la musique manouche sur les bords de Seine … que de l'imprévu.

La grande salle
La grande salle

Pour en revenir au sujet, si vous en avez l'occasion, ne vous privez pas d'une halte à Saint Arnoult dans les Yvelines.

Aragon et Elsa triolet vous y attendent !

Dès que l'on pénêtre dans leur moulin, une odeur vivante et chaude saisit le visiteur et s'il est évident que la vie s'y est arrêté avec le départ d'Elsa, le 16 juin 1970, une foultitude de détails en fait un lieu toujours habité.

Le bureau d'Elsa
Le bureau d'Elsa

Le 6 novembre 1928, à la Coupole, Elsa rencontre Aragon. C'est le début d'un don total entre eux, qui ne se séparèrent plus et vécurent les mêmes engagements littéraires, artistiques, politiques. Pendant 42 ans, leurs œuvres ont dialogué en parfaite harmonie.

En 1951, souhaitant offrir à Elsa un bout de terre de France, Aragon achète le moulin de Villeneuve. Un coup de foudre pour Elsa … qui écrit à sa sœur :

"La rivière passe sous le moulin. La roue a été enlevée, mais il y a, sous la galerie, deux murs et une fenêtre ronde derrière laquelle l'eau tombe en cascade. Le fantastique devenu fontaine ! »

La fameuse fenêtre
La fameuse fenêtre

Le moulin regorge de témoignages d'amitiés. Lettres, lithographies, céramiques, tableaux … un rendu passionnant de la réalité politique des hôtes de Villeneuve.

C'est ici que Picasso a tracé pour Elsa sa première colombe de la paix sur un dessous de plat. La cuisine du moulin est décorée, entre autre, d'une céramique, cadeau et œuvre de Fernand Léger (Bon vieux Fernand !*) dont le nom « Le cheval roux » fait écho au livre éponyme publié en 1953 par Elsa Triolet. Une info en passant, le réfrigérateur qui trône en ces lieux est d'époque et toujours en état de marche, nous sommes loin du matériel jetable d'aujourd'hui !

* Fernand Léger a donné son nom à l'école maternelle où j'ai "sévi" 13 années durant !

Le cheval roux de Fernand Léger
Le cheval roux de Fernand Léger

Selon le souhait d'Aragon quelque temps avant sa mort, le moulin est aujourd'hui propriété de l'état français.

Comme Aragon et Elsa Triolet le voulaient c'est un lieu de recherche riche d'une bibliothèque de quelques 30 000 ouvrages !

C'est aussi un lieu vivant accueillant des artistes de tous horizons, des conférences, des débats et même des bals puisque le parc recèle un authentique « Bal Parquet » de 1946 !

Le bal parquet
Le bal parquet

L'après midi est bien nécessaire pour tout découvrir car outre le moulin, il y a les extérieurs : un bois, des prés, des cours d'eau.

Des espaces ponctués d’œuvres sculpturales et picturales que l’œil embrase depuis le promontoire où reposent côte à côte Elsa et Louis.

Vraiment un bel endroit !

Sculptures dans le parc du moulin
Sculptures dans le parc du moulin

Et si vous êtes dans le coin le 18 mars, sachez qu'à 18h un hommage à Edmonde Charles-Roux rassemblera en ces lieux que du beau monde !

Do

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 19:58
Corse, Roussillon et Fleur de bitume
Corse, Roussillon et Fleur de bitume

Comme je le laissais entendre dans le précédent article, nous avons vécu, il y a peu, un moment plein de joie lors de retrouvailles, pourtant improbables.

Ce n'était pas gagné mais comme on dit "chez nous" : "on l'a eu fait" !

La petite, c'est Frédo !
La petite, c'est Frédo !

Fleur de bitume clamartoise, Corse d'adoption et roussillonnaises émigrées, nous étions quatre à avoir une pensée émue pour ceux qui nous ont quitté bien trop tôt. Mais peut-être étaient ils à nos côtés ?! Quant à savoir qui est qui, c'est simple : la petite c'est Frédo et nous les "grandes" sommes exactement à la même place dans le groupe ! Fastoche !

Do

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 21:07
Clins d'oeil

Que voyez-vous ?

Clins d'oeil

Et là !

Clins d'oeil

Ressemblant ! non ?

Certains lisent dans le marc de café, là, c'est dans les nœuds du bois !

Marrant !

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Présentation

  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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