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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 19:29

J’ai passé un temps infini à récupérer toutes les informations possibles sur les Bardenas, pas facile mais il y a au moins un point qui revenait sans cesse : « Il s’agit d’un écosystème extrêmement fragile dont nous devons prendre soin ».

Pour la Grande Histoire, peuplé depuis l’âge du bronze, le territoire des Bardenas Reales porte ce nom car il fut un temps propriété des rois de Navarre.

Terroir de Navarre, il est composé de 22 communes et bien que semi-désertique il fut terres d’élevage, avant d’être planté en céréales, riz dès les années 50.

Depuis 1999, c’est un parc naturel, une réserve de biosphère.

Cela n’empêche pas l’existence d’un champ de tir de l’Aviation en son sein !

Lorsque nous sommes arrivées sur le site dans l’impossibilité de stationner sur le parking du centre d’informations, nous avons poursuivi jusqu’à un petit parking puis armées du topo-guide de rando que j’avais trouvé sur le net, nous avons essayé de repérer le départ de notre randonnée.

Pas de sentier à l’horizon, ni à gauche, ni à droite pas plus que de panneaux signalétiques comme mentionné.

Par contre des voitures, des motos, des camping-cars (même des maousses costauds), des vélos et DEUX marcheurs !

Nous avons poursuivi jusqu’au champ de tir et lorsque la route est devenue piste nous avons décidé d’abandonner. Quel intérêt de circuler dans un parc naturel au cul à cul avec tant de véhicules motorisés. Si au moins la circulation avait été à sens unique !

Ecoeurées nous avons mis le cap sur Olite, une jolie surprise. Le village est resté dans son jus, petit ! Il n’est pas défiguré par ces horribles zones commerciales que l’on voit partout, c’est le cas en France aussi. Néanmoins cela ne nous a pourtant pas fait revenir sur notre décision de revenir plus tôt que prévu en France pour jouir d’un séjour au Pays Basque !

Si le clou de la visite d’Olite est son château, du prestigieux passé de la ville il reste de nombreux éléments dignes d’intérêt.

La tour de l’Horloge est un des vestiges de l’époque romaine quant aux deux galeries souterraines médiévales qui courent au travers de la place Carlos III si on en ignore la fonction première, des fouilles en ayant décelé d’autres plus petites dans la ville il est loisible de penser qu’elles étaient destinées à servir de lieu de repli en cas de guerre !

Les églises sont légion et la Cathédrale se veut au niveau de son portique gothique une réplique de Notre-Dame-De-Paris, c’est exact qu’il est fort ouvragé et encore peint par endroits ! La Cathédrale est en tout cas en moins mauvaise situation que celle de paris !

Pour en revenir au château, dès le début du Moyen Âge il tenait la dragée haute aux cours les plus luxueuses d’Europe et cela perdura jusqu’en 1512. Plantes et animaux exotiques ont fait la renommée de cet édifice qui conserve en lieu et place d’un jardin des pamplemoussiers un magnifique mûrier pluri-centenaire !

Brûlé en 1813, il a été restauré par Javier et José Yàrnoz, les dignes héritiers de Violet-Le-Duc en 1937 ! Tourelles et tours, terrasses, patios, c’est un véritable dédale au sein duquel on passe son temps à monter et descendre.

C’est agréable mais sans doute à éviter par grand froid ou vent violent car c’est le palais des courants d’air !

Un curieux puits à neige en forme d’œuf gigantesque est toujours en place et peut-être atteint de l’extérieur de ce qui subsiste de l’enceinte fortifiée nommée ici « Cerco » !

A quelques kilomètres de là le village d’Artajona possède encore la totalité de son Cerco hérissé de ses 13 tours et comme le défaut d’affichage semble récurrent en Navarre, nous nous sommes avalées une grimpette par des rues pas folichonnes et très raides pour découvrir tout en haut qu’il y avait un parking accueillant même les cars !

Nous avons repris la route et fait halte à Mendigorria dont nous avons zappé la découverte, trop chaud et trop perché, pour notre dernière nuit navarraise en bordure du Rio Agar qui charriait des eaux tumultueuses, impressionnant, nous n’avions plus l’habitude ! Le lendemain nous filions vers le col d'Ibaňeta et la France et ce n'est pas peu dire que nous avions hâte de retrouver Donibane Garazi, St-Jean-Pied-de-Port ! C'est le seul mot de basque que j'ai retenu ! Pour tout découvrir une petite vidéo !

https://youtu.be/ecws5sXokMU

 

 

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