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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 19:33

Dans l’article qui suit je témoigne de ce que j’ai vécu et constaté, à savoir que nous pouvons souffrir dans notre corps de troubles physiologiques qui guérissent aussi soudainement qu’ils sont apparus dès lors que l’on arrive à comprendre que notre « Moi intérieur » essaie désespérément de se faire entendre. Les maux dont nous souffrons ne sont que le signal d’alerte qu’il nous adresse pour nous obliger à ne plus le tenir pour quantité négligeable, à le respecter et à nous respecter.

Cet article n’est pas moralisateur, je ne cherche pas à pointer du doigt ceux qui vont mal en leur disant que c’est de leur faute, je veux juste montrer que le rationnel parfois n’apporte pas de solution car elle est en nous, seul ! Alors pardon si l'article vous semble indigeste, je n'ai pu faire plus simple !

Première partie

 

Le 22 mars de cette année, à la demande d’une amie, j’ai reçu pour un soin énergétique une de ses relations affectée d’un problème de peau ayant résisté à plusieurs consultations médicales. Dès leur arrivée, il était clair que nous étions en décalage total. Attitude guindée, jupe droite, coupe de cheveux réglementaire des femmes du troisième âge, gabardine bien ceinturée, elle est allée se poser sur l’extrême bout du canapé, le sac à main bien serré sur les genoux.

Nous avons tenté de donner à la conversation une certaine légèreté non sans difficulté, elle avait toujours un argument négatif à avancer ; plus le temps passait plus je me sentais mal à l’aise. Ce genre de contact est important car il permet de cerner la personnalité voir l’origine du problème, là, pas de doute cette dame était dans la colère. Or la colère est une émotion qui affecte le foie et celui ci ayant à voir avec de nombreuses affections, cutanées entre autre, la discussion a vite tourné sur un partage de conseils et indications d’huiles essentielles pour l’aider à drainer le foie et s’endormir facilement en lui permettant de sortir du bavardage mental. Si à son arrivée sa personnalité m’avait déstabilisée, son manque de bienveillance lorsqu’elle s’est échauffée vis à vis de sa fille m’a complètement indisposée. Je ne me sentais pas encline à effectuer un soin, sa colère m’agressait et me faisait peur. Pourtant alors qu’il aurait été aisé de lui dire que je ne me sentais pas capable de l’aider au-delà des quelques conseils que nous avions partagés, pour ne pas avoir l’air de déchoir, problème d’Ego ?!, j’ai fait le soin (qui a porté ses fruits), une forte appréhension au fond de moi.

Après son départ sans cause identifiée, soudainement une douleur vive dans le genou gauche m’a interdit toute marche normale. Au moment de me coucher, l’impression de froid polaire qui m’oppressait depuis le début de soirée s’intensifiant, je ne pouvais ignorer qu’une entité non ascensionnée était à mes côtés.

 

N’ayant pas le courage de me lancer en pleine nuit dans un rituel de passage, je l’ai invitée à quitter ma chambre l’assurant de mon aide le lendemain matin. Instantanément, je me suis réchauffée mais sur le coup de 7 heures une sensation glaciale m’a réveillée, la présence s’impatientait !

C’est en recherchant ce qui l’avait retenue dans le Bas Astral que tout est devenu évident. Peur, colère, incompréhension, refus de laisser des êtres chers, les raisons sont multiples qui retiennent une âme dans notre dimension et s’il ne m’importe plus de savoir à qui j’ai à faire, j’ai besoin pour pouvoir trouver les mots qui l’apaiseront de connaître son état émotionnel. A cet instant seulement, j’ai fait le lien entre la personne à qui j’avais dispensé la veille un soin énergétique et la présence non ascensionnée ! Le rituel s’est déroulé comme à l’accoutumé, je n’avais plus froid.

Si depuis quelques années, occasionnellement je soulage et ou soigne avec plaisir au sein de mon cercle relationnel, me refusant à intervenir lorsque cela me semble hors de mon champ de compétence, je venais pour la première fois d’expérimenter la peur lors d’un soin et je ne pouvais m’empêcher d’y voir un lien avec mon genou douloureux !

Petit à petit grâce à l’Huile essentielle d’Hélichryse j’ai remarché sans trop de difficulté néanmoins la douleur persistant une consultation s’est imposée. La remplaçante de notre ostéopathe a rapidement posé son diagnostic : déplacement du péroné qui ne s’expliquait pas. Je restais sur ma faim et je sentais bien qu’il me fallait en trouver la cause pour passer à autre chose. Bien que convaincue que cette femme n’avait pu me nuire, pas plus que l’entité qui lui était liée, systématiquement mes cogitations me ramenaient à ce soin.

La réponse est arrivée, par hasard ?, en lisant un article où j’ai appris que la santé de nos tendons dépendait de notre foie (encore lui) … Émotions fortes, foie, tendons … le tiercé gagnant. Nul doute que les symptômes constatés après le soin : genou, état fébrile et nauséeux avaient à voir avec le foie fragilisé par la peur ressentie au moment du soin !

Deuxième partie

En ressortant de la consultation ostéopathique je marchais presque normalement, il persistait juste une douleur au mollet, normale aux dires du praticien.

 

Parties pour l’Italie, ascensions et descentes vertigineuses ont eu raison de ma mobilité et quelques jours après notre retour, blocage total du genou et douleur indescriptible ! Reçue en urgence par notre ostéopathe enfin de retour, j’ai appris que le tendon responsable de la douleur au mollet avait « quitter » sa gaine. La lui faire réintégrer a été une vraie jouissance mais, au moins, avec l’aide de cannes anglaises je pouvais me tenir sur mes deux jambes en quittant le cabinet et surtout je commençais à comprendre ce qui se passait.

Notre corps nous parle et le langage des oiseaux permet par exemple de décrypter certains des messages qu’il nous adresse. Maladie peut se traduire par « Mal a dit », un problème de poignet renvoie à un « poids nié » et pour le genou il faut comprendre « Je-Nous ». Un problème récurrent avec cette articulation invite à réfléchir à nos modes relationnels.

Le problème affectant mon genou me ramenant systématiquement au soin que j’avais effectué alors que tout en moi s’y refusait ne pouvait que m’inciter à réfléchir à la manière de m’impliquer dans les soins énergétiques ! La nécessité de définir ce que j’étais prête à assumer en matière de soin s’est imposée.

Le jour où j’ai pu énoncer ce qu’il m’était possible d’envisager, m’autorisant le droit de refuser d’en dispenser un, définissant les limites à ne pas dépasser j’ai su que le bout du tunnel était en vue. Je progressais !

7 jours plus tard, je pouvais descendre et remonter 4, 5 marches sans assistance. Au bout de deux semaines je grimpais aisément une petite pente, la descendais moins bien mais j’étais incapable de poser le pied normalement ! 2 mois s’étant écoulés et l’embellie se faisant attendre, je me suis décidée à braver les interdits médicaux en me procurant une genouillère. Bien joli d’entendre dire qu’il est essentiel de se réapproprier sa motricité, de ne pas « mentaliser »  et de faire confiance à son corps, le mien me réclamait un soutien. J’ai désobéi et me suis lancée dans la quête de LA genouillère ad hoc. Un grand merci au conseiller de Décathlon qui m’a écouté, entendu et délivré le sésame attendu !

Troisième partie

Les premiers jours de notre virée autrichienne ont été éprouvants, le cocktail d’HE peinait à me soulager et le soulagement avec la genouillère restait temporaire. La déprime couvait quand il y a eu un rêve au cours duquel « on » m’expliquait que dans genou, il y avait « Nous » mais aussi « Je » et que je ne tenais pas compte de cette dimension. Je devais définir si j’avais un vrai désir de soin, concevoir mon implication dans des soins éventuels, m’assurer qu’il y ait accord d’âmes et un ressenti juste tant pour le patient que pour moi.

Au réveil, me remémorant le rêve, j’ai alors réalisé que si j’adore soigner les brûlures, mis à part avec des familiers ou si j’offre mes services spontanément, je ressens parfois une gêne, les énergies émanant de certaines personnes en se mêlant aux miennes se révélant perturbantes. Je me suis retrouver entrain de décrire à Frédérique comment je concevais cette mission de vie qui a à voir avec le soin. Accueillir et écouter, transmettre (des découvertes, des connaissances comme celles que nous acquérons en stages de formation sur les huiles essentielles), offrir des conseils, aider, soigner à l’occasion dans les domaines qui m’appellent … cette mission de vie se dessinait clairement !

Nous étions le 14 juin, le 15 nous avons passé toute la journée à déambuler dans Graz et si la genouillère m’a aidée en descente mais j’ai marché plus de 5 heures sans ressentir de fatigue. Depuis cette date la guérison de ce fichu genou s’est enclenchée pour de bon, début Août je reprenais la rando et le 15 je descendais un sentier escarpé et empierré sans genouillère ni bâton ! Il aura fallu quand même 5 mois pour en arriver là !


La morale de cette histoire est que dès lors que nous souffrons de problèmes de santé quelconques dont on ne voit pas l’issue et qui résistent à tous les traitements traditionnels, il est nécessaire de sortir du cadre purement médical et physiologique pour explorer des dimensions plus subtiles. Oui notre corps nous parle et ce n’est pas un mal que de savoir s’écouter (ni de désobéir comme pour la genouillère) ! C’est le parcours obligé pour sortir du tunnel !

Do

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