Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 janvier 2019 5 18 /01 /janvier /2019 18:00

Pour que vive l’homéopathie !

 

A l’heure où les médias ne cessent de dénoncer l’inefficacité de l’homéopathie en matière de soin, voici quelques réflexions à porter au crédit de cette médecine tant décriée.

Tout commence en 1796, avec un certain docteur Samuel Hahnemann, médecin allemand, qui eut l’idée (géniale !) de diluer des substances médicinales dans de l’eau pour ne conserver que « l’essence » de leurs principes curatifs, pressentant ce qui a ensuite été mis en évidence par plusieurs scientifiques de renom (le professeur Vinh Lau, physicien et professeur à la faculté de Montpellier ; le Docteur Jacques Benveniste, immunologue et chercheur au CNRS et à l’INSERM ; le Professeur Luc Montagnier, biologiste virologue, prix NOBEL pour sa découverte du virus du Sida)  : la capacité de « mémoire de l’eau ». On le sait aujourd’hui ; l’eau capte, garde en mémoire et transmet une signature électromagnétique.

 

On nous dit : il n’y a « rien » dans un médicament homéopathique.

« Le problème des polémiques récurrentes ne se trouve pas dans le manque de résultats scientifiques en faveur de l’homéopathie, explique le Docteur Martine Gardénal, médecin du sport ayant accompagné l’équipe de France au JO de Los Angeles en utilisant l’homéopathie. Il se trouve dans le fait que pour comprendre cette médecine puissante, il faut élargir le paradigme matérialiste. Il faut sortir de la toute puissance de la chimie et prendre en considération les recherches de pointe sur l’électromagnétisme. »

 

Oui, car en réalité, des résultats scientifiques, il n’en manque pas !

Dans les années 2000, le Professeur Montagnier a expérimenté la dilution d’ADN dans de l’eau, au-delà de la vingtième ou trentième dilution. On sait qu’à partir de la dixième dilution, il ne peut rester aucune trace matérielle, physique, de la substance initiale (ce qui fait justement dire aux détracteurs de l’homéopathie « qu’il n’y a rien » dans un médicament homéopathique !) Au final, le Professeur a procédé à l’enregistrement des ondes électromagnétiques dégagées par les tubes d’eau dans lesquels il n’y avait… plus rien (bien au-delà de la dixième dilution, donc). Et voilà qu’il a détecté des ondes, ce dont il a été le premier étonné.

Mais ce n’est pas fini : dans un second temps, le professeur Montagnier a envoyé à des chercheurs italiens de l’université de Sannio, un enregistrement électromagnétique d’une de ses dilutions. Et à partir du fichier numérique correspondant à cette eau où il n’y avait soi-disant rien, les chercheurs sont parvenus à reconstituer l’ADN initial. C’est fou, non ?

 

Voir à ce sujet le documentaire « la mémoire de l’eau », de Christian Manil.

https://www.dailymotion.com/video/x3sbctn

 

Autre reproche fait à l’homéopathie : il ne s’agirait en fait que de placebos !

D’accord. Mais savez-vous que, quelque soit le traitement choisi, homéopathique ou allopathique, l’effet placebo participe au moins à 30% dans la réussite du traitement ?

 

Il n’est certes pas facile de prouver l’efficacité d’un traitement homéopathique, dans la mesure où cette médecine est holistique et prend en considération, non pas la pathologie isolée, mais le patient, dans son intégrité physique et psychique. Ainsi, pour une même pathologie, le traitement différera d’un patient à l’autre.  C’est pourquoi une consultation chez un véritable médecin homéopathe dure considérablement plus longtemps que chez un allopathe ! Et aussi pourquoi on ne peut tester chez tous les patients en même temps l’efficacité de « Dulcamara » en cas d’otite, par exemple.

Soit dit en passant, les études à résultats négatifs concernant l’allopathie sont rarement mis en avant, et une chose est sûre, jamais un médicament homéopathique ne fera autant de dégâts que le Médiator.

 

Bon, enfin, bref, ne nous leurrons pas. Toute cette polémique n’a qu’un seul but : dérembourser l’homéopathie et faire des économies sur le dos des patients qui refusent les drogues de la chimie médicamenteuse. Peu à peu, les cursus de formation homéopathique sont supprimés des universités. La guerre est déclarée aux homéopathes et à leurs adeptes. Fort heureusement, tous les pays ne font pas les même choix que la France ; l’homéopathie survivra et reviendra un jour en force. Hauts les cœurs !

Frédérique

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 17:57

Dans le domaine de la physique l’électron libre est une particule dissociée du noyau d’un atome gravitant hors de ce dernier, par extension c’est le qualificatif donné à toute personne revendiquant son indépendance de pensée, d’action … un qualificatif que nous revendiquons aujourd’hui !

Savoir assumer sa différence (respecter celle des autres), être capable de se faire sa propre opinion plutôt que de se fondre dans le troupeau, autant de « savoirs être » que nos parents ont eu à coeur de nous transmettre et expliquent que j’ai toujours eu une certaine méfiance à l’égard des partis politiques, associations, syndicats et autres organismes associatifs. Loin de moi de penser que ces organismes ne servent à rien, au contraire je suis la première à déplorer leur absence ou leur délitement ne serait-ce qu’en matière de défense des droits et acquis sociaux. Il n’en reste pas moins vrai que depuis que j’ai rendu ma carte de syndiquée en 1989, je me suis toujours bien gardée de réintégrer un quelconque syndicat.

1989 manifestations contre la Loi d'orientation Loi Jospin

Cela ne nous empêche pas de réagir, de nous opposer ou nous associer aux décisions, actions qui nous touchent, nous avons juste changé de méthode endossant le costume de l’électron libre. Nous nous en tenons à notre décision de rester « inclassables ».

N’étant plus astreintes à quoi que ce soit nous avons décidé de nous libérer des carcans, quels qu’ils soient et comme prendre une décision est un acte que chacun de nous doit poser en conscience, pour ne pas vivre l’inconfort que procure une décision prise pour ne pas déplaire à moins que ce soit pour plaire, nous recherchons juste à être en accord avec nous même. 

Il arrive que des points de vue divergents même pour une cause juste rendent l’engagement difficile, en tout cas demandent que l’on prenne un temps de réflexion.

Si vous n’appartenez à aucun groupement, parti etc. vous passerez peut-être pour un « jaune » (la couleur des traitres depuis Judas !) mais vous aurez toute latitude pour penser ce que vous voulez. A l’opposé toute affiliation à un parti, association ou tout simplement à un corps de métier, impose de parler à l’unisson sous peine d’exclusion, de coup de semonce. Fonctionnaires toutes les deux, nous avons plusieurs fois été tancées vertement pour ne pas avoir su nous en tenir à notre devoir de réserve

Cette attitude n’est pas forcément bien vue, tant pis si des susceptibilités sont froissées, dans le meilleur des cas cela ne durera pas ou alors c’est sans importance !

Pourquoi devoir se taire sur une cause qui nous tient à coeur simplement parce qu’elle n’est pas dans la ligne de pensée de telle association. Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir. La vérité a parfois un visage multiple, le camp adverse peut détenir des vérités qui me parlent et j’entends pouvoir le dire. Ainsi, bien que défendant la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti cela ne va pas jusqu’à souhaiter qu’il soit sous le feu des projecteurs la nuit. Je m’insurge donc contre la pollution lumineuse de nos villes. Il en va de la survie de la faune, la flore et éclairer le clocher de l’église de Saint Genis (ou d’ailleurs) ne se justifie pas, pas plus que l’éclairage des boutiques. Nous le disons donc !

Les deux clochers de St G

Nous revendiquons aussi le droit de prendre notre temps avant toute prise de décision, de pouvoir réfléchir par nous-même et pourquoi pas de nager à contre courant. Le dernier exemple en date concerne notre village et la polémique autour du projet de nouvelle mairie. Le dilemme était de savoir comment se positionner quant à la pétition la concernant. Signer ou pas ?

Sommes nous pour cette nouvelle mairie ou contre ?

Et bien ce n’est pas si simple que cela !

D’un côté la nécessité de doter la commune d’une mairie répondant aux besoins de la population, accessibilité facilitée et respect des normes en vigueur notamment, hall d’accueil digne de ce nom, stationnements de proximité pour ceux ne pouvant se déplacer à pied. De l’autre une opération dont le coût, que nous ne sommes pas compétentes à évaluer, mais qui repousse aux calendes grecques la réalisation d’autres travaux eux aussi de grande nécessité.

Ce projet suscite également d’autres interrogations que je ne développerais pas là mais qui font que si nous ne sommes pas contre une nouvelle mairie, ce projet et ceux qui en découlent ne nous convainquent pas. Alors que faire ?

Nous avons donc pris notre temps, discuté ici et là et écouté plusieurs sons de cloches avant de nous décider même si cela aurait plu que nous agissions plus rapidement. 

Il y a des domaines qui nous portent à agir sans hésitation, l’Environnement et donc les opérations de nettoyage locales, le futur partage des découvertes acquises en Aromathérapie lors de réunions que nous animerons, l’entraide auprès de nos voisins, la participation a un projet qu’une « petite jeune » de nos amis monte (Petits projets pour Demain) https://www.facebook.com/associationPetitsprojetspourdemain/? mais lorsque nous sommes moins à l’aise avec une action nous faisons comme les chats, nous observons !

Do

Partager cet article
Repost0
25 septembre 2018 2 25 /09 /septembre /2018 18:24

Dans la mesure où pour les élections présidentielles (et les autres, mais l’enjeu n’est pas le même) nous votons souvent par défaut ou pour le moins pire des candidats, parce que dès qu’ils sont élus ils se dépêchent d’oublier leurs promesses électorales mais surtout parce qu’une fois élu le Président de la République sera pour tous les français une charge à vie, son salaire étant transformé en pension, je propose que le critère de choix retenu soit l’âge !

Comme on ne peut imaginer que nos futurs ex présidents emboîteront le pas à François Mitterrand qui lui avait refusé sa pension, choisissons de voter pour le plus âgés des candidats !

Il y a des précédents !

Nous augmenterons nos chances de ne pas avoir à lui verser de pension pendant de trop longues années ! Si notre président actuel atteint les 90 ans nous aurons au bas mot à lui servir une pension pendant plus de 45 longues années ! Sans compter que les précédents ne sont pas bien vieux !!! Cela fait peur ! Non ?

Et puis « être vieux, c’est être jeune depuis plus longtemps que les autres ! » dixit le Chat de Geluck.

 

Partager cet article
Repost0
20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 17:17

Je crois ce que je vois ou je vois ce que je crois ?

Qui de Saint Thomas ou de la Loi d’attraction peut nous aider à vivre de manière consciente et épanouie ?

Illusion !

« Je crois ce que je vois » renvoie à une attitude passive, nous sommes dans l’attente de quelque chose qui se manifestera ou pas et nous entrainera dans une direction à priori non choisie, extérieure à nous, qui se sera imposée.

« Je vois ce que je crois » part du constat que nous attirons ce pour quoi nous vibrons le plus. Cela suppose donc d’être actif, présent à l’instant et habitant notre corps consciemment. Nous sollicitons notre raisonnement, analysons nos pensées (adéquates ou non) et ce que nous croyons se manifeste (de manière positive ou non !).

Qu’est-il préférable ?

En ce qui me concerne la réponse est vite vue.

En étant actif, on se retrouve confronté à une réalité que l’on a choisie (provoquée), nous sommes donc en mesure d’assumer l’entière responsabilité de nos actes. Ni victime ni bourreau, cela permet de grandir !

De la même manière nous pouvons affirmer que "l’on désire une chose parce qu’elle est bonne" ou bien "appeler bon ce que l’on désire".

Là encore les processus mis en œuvre ne sont pas les mêmes.

Désirer quelque chose a à voir avec un ressenti et demande au préalable d’avoir fait appel à la raison pour déterminer si l’objet de notre désir est en adéquation avec notre ressenti. S’il nous procure par anticipation de la joie, du bien-être, alors il rend bon l’objet de notre désir.

A l’opposé ce n’est pas parce que telle chose est dite bonne et que nous le croyons qu’elle le sera. Nous sommes soit dans le domaine la subjectivité de la pensée soit simplement dans l’envie, entrain d’appliquer des « recettes » sans nous être donné la peine d’analyser, de raisonner. Les causes nous sont extérieures.

Je m’explique je désire une dodoche, depuis longtemps, mais on ne peut affirmer que le fait de posséder une dodoche est bon en soi. Sinon nous en aurions tous ! C’est ce désir de voiture qui le rendra bon pour moi si je passe à l’acte car cela me mettra en joie. Or ce qui met en joie, nous fait grandir en puissance.

Encore faut-il au préalable avoir passé ce désir au crible de la raison ... est-ce raisonnable d’avoir une dodoche, le débat est ouvert ?!

Je conclurai cet article en citant Spinoza.

« Se mettre en quête de ce qui nous met en joie et fuir ce qui nous rend triste. C’est favoriser les rencontres qui nous font grandir et éviter celles qui nous diminuent ...  cela n’est vrai que si nous sommes éclairés par la raison ».

Donc je vois ce que je crois et ce qui est bon pour moi est ce que je désire !

Dominique

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2018 4 18 /01 /janvier /2018 17:39

Il y a peu je suis tombée sur un article « enthousiasmant » traitant de l’importance du jeu chez l’enfant. Autant dire que cela m’a fait un plaisir immense et que je me suis retrouvée plongée dans l’atmosphère de ma classe lorsque c’était encore le temps où les coins jeux avaient droit de cité. De vrais coins jeux que je prenais plaisir à aménager. Cuisine avec évier et table de cuisson (bricolés car nous étions pauvres sur Malakoff mais chaque instit donnait le meilleur et nous mutualisions nos compétences), chambre de poupée avec lit, armoire, poussette de récup, tout était néanmoins pensé pour offrir à l’enfant le bénéfice des jeux d’imitation. Le coin voitures était tout aussi bien équipé avec garage « et pis tout », il y avait aussi un coin bricolage avec de vrais outils, une cabine téléphonique et plein d'occasions de jouer.

Photo Do Laurent

Je vais m’arrêter là car mon propos vise uniquement à faire comprendre que ces coins de jeux étaient en fait de vrais lieux d’apprentissage où tous les domaines scolaires étaient représentés. Dresser le couvert en assortissant couleurs des assiettes et des couverts n’était rien moins qu’une activité mathématique ! Et si cela ne s’appelle plus ainsi vous avez compris mon propos.

Trier, classer, réaliser des ensembles voir des sous ensembles en jouant aux voitures, affiner son vocabulaire et sa syntaxe par la verbalisation, quand bien même un petit n’aurait pas voulu décrocher des coins jeux il aurait accédé aux apprentissages. Sans même toucher un crayon ou un pinceau, rien qu’en habillant une poupée le petit écolier stimulait sa motricité fine et acquérait des compétences qui lui permettrait le jour venu de pouvoir maîtriser l’acte d’écrire.

D’où la nécessité au passage de laisser un enfant se dépatouiller avec ses lacets, ses boutons ou sa fermeture éclaire plutôt que de le faire à sa place, même si c'est dur !

Photo Do Corinne

Oui, jouer est une activité infiniment sérieuse, ce n’est pas du tout un loisir et qui plus est il n’y a pas d’âge pour jouer !

Il n’y a pas une recette pour rentrer dans les apprentissages, il y a quasiment autant de méthodes d’apprentissage que d’enfants. Il suffit de les regarder, de les voir tâtonner, expérimenter et suivre le cours de leur évolution pour leur proposer les activités qui leur permettront de conquérir leur autonomie et de se lancer confiants et enthousiastes dans la vie.

Il y a quelques années nous avons suivi le parcours d’une famille qui 2 années consécutives a déscolarisé ses 4 enfants. Partis pour un périple en camping-car qui les a mené au pied de l’Himalaya, les livres scolaires n’ont pas vraiment eu le temps de s’écorner, même si les parents avaient à cœur de suivre d’un peu loin les programmes scolaires. Par contre chaque enfant a tenu très scrupuleusement son journal de bord et surtout s’est enrichi d’une foule d’expériences. Un éveil à la vie qui s’est soldé par une scolarité brillante puisque chacun d’eux a « sauté » une classe l’année qui a suivi leur retour à la normalité !

La grande force du jeu vient de ce que jouer génère de l’enthousiasme et que cette émotion active les centres neuro-émotionnels de notre cerveau par le biais d’un réseau de terminaisons nerveuses. Aux extrémités de ces appendices naturels de nos cellules nerveuses, dans les phases d’enthousiasme, se déversent des neurotransmetteurs qui vont produire un effet d’auto-dopage cérébral grâce à la production de protéines spécifiques dont profitent les cellules nerveuses du cerveau qui entrent en communication par le biais de leurs appendices.

C’est ainsi que se construit le cerveau et pas uniquement chez l’enfant. Nous savons qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre et même lorsque des circuits neuronaux sont lésés d’autres connexions peuvent se faire dès lors qu’il y a stimulation. Un peu comme quand un circuit électrique « grille ». On prend un domino ou une boîte de dérivation et ni vu ni connu !

Nous pouvons donc affirmer que notre cerveau se développe en fonction de l’enthousiasme dont nous faisons preuve.

J’en tire donc 2 conclusions.

La première est la nécessité de laisser jouer un enfant (je ne parle pas des tablettes, évidemment) et de bannir les réflexions du genre « travaille d’abord tu joueras après », le cerveau est à coup sûr plus réceptif quand le petit a pu assouvir son envie.

La seconde est de ne pas oublier l’enfant qui sommeille toujours en nous, adulte, et de faire en sorte que les moments d’enthousiasme viennent meubler notre vie.

Je n’ai pas une recette à vous donner, juste des pistes !

Regarder ce qui est beau plutôt que de se repaître de mauvaises nouvelles et si l’on ne peut les éviter les observer en sachant rester extérieur à ce qui n’est pas de son ressort.

Rire !

Exposition Family of Man Clervaux Luxembourg

Être convaincu que dans tout ce qui est sombre il y a une possibilité de voir quelque chose de lumineux.

Exposition Family of Man Clervaux Luxembourg

Savoir s’entourer de belles choses, je ne parle pas de luxe juste de ce qui nous est agréable à l’œil et nous parle intimement en se moquant du qu’en dira t’on !

Écouter nos ressentis et ne pas s’imposer ce qui n’est pas utile, ce que l’on ne « sent » pas. Savoir dire non !

Ne pas se juger durement mais savoir se trouver des excuses comme on en trouverait à un ami. Se pardonner en étant dans l’auto-compassion. Je vous invite à ce propos à jeter de nouveau un œil à l’article de Frédérique sur ce sujet.

Ne pas se mettre de limites, il n’y a pas d’âge pour donner vie à ses envies. Pourquoi serait-il idiot d’apprendre une langue étrangère à la retraite. Notre mère a bien « fait » de l’anglais jusqu’au-delà de ses 95 ans ! L’accent n’était pas terrible mais elle se faisait comprendre.

Avoir des rêves, des projets et qu’importe s’ils ne se concrétisent pas tous dès lors qu’ils sont un temps source de plaisir. Cela permet en plus bien souvent de passer un cap. Il y a peu je ne rêvais que de passer 1 semaine en Bavière. L’idée m’obsédant je me suis attelée à la concrétisation. J’ai recherché les vols, organisé les transferts de l’aéroport à la gare, de la gare à l’hôtel, comparé les prestations hôtelières. Le voyage était virtuellement bouclé quand j’ai réalisé que Füssen en hiver n’est qu’une station de ski. Cela imposant location de matériel, forfaits et autres contraintes, ce n’était plus le Füssen dont je rêvais mais j’étais satisfaite. J’adore faire ce type de recherches et je sais aujourd’hui que si l’envie nous en prend, à l’automne par exemple, j’ai un voyage sous le coude !

Dernière piste, être convaincu que lorsque l’on fait les choses avec enthousiasme, en laissant parler son coeur, tout concourt pour faire de chaque expérience un grand moment sans que l’on ait à se priver de quoi que ce soit !

La vie est généreuse comme le montre ce joli clin d’œil qui vient de nous prouver une fois encore que rien n’est impossible lorsque quelque chose est juste. Nous venions spontanément de renoncer à un stage qui nous tenait à coeur pour participer à un grand moment de bonheur lors d’une future réunion de famille (d’âmes) et bien devinez ? Dans la foulée nous annonçait que le stage était annulé et repoussé.

Elle n’est pas belle la vie ?

Belle et enthousiasmante  !

Do

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 15:23

La couardise demande :

est-ce sûr ?

L’efficacité demande :

est-ce politique ?

La vanité demande :

est-ce populaire ?

Mais la conscience demande : est-ce juste ? 

Et il vient un temps où l’on doit prendre une position qui n’est ni sûre, ni politique, ni populaire, mais on doit la prendre simplement parce qu’elle est juste. 

Martin Luther King Jr. 

 

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2017 7 31 /12 /décembre /2017 14:42

Pour 2018 nous vous souhaitons de ne vous vouloir que du bien sans vous sentir égoïste pour autant ! Soyez indulgent et plein de compassion avec vous même, pour l’être avec les autres.

Sachez laisser la vie vous traverser et saisir ce qu’elle offre de bon. Osez avoir foi en vous et ne laissez personne, pas même vous, vous dire que c’est impossible.

Nous vous souhaitons de désirer et de vivre l’inattendu qui donne du sel à la vie et tord le cou à la monotonie.

Osez rêver votre vie. Là où il y a le rêve se cache la vie !

Que le Meilleur soit !

Dominique et Frédérique

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2017 2 26 /12 /décembre /2017 16:43

Les dysfonctionnements sur les lignes SNCF à la hauteur des passages "protégés" ne sont pas rares, nous l'avons constaté personnellement. Quelques jours avant l’accident à Millas, des barrières de passages à niveau sur cette même ligne avaient souffert de dysfonctionnements  comme le rapportaient de nombreux commentaires de riverains. Dans cette affaire il y a autant de témoignages attestant de l’ouverture des barrières qu’il y en a de contre, il y a même eu une photo prise par un passager les montrant ouvertes et dont nous n'entendons plus parler, tout comme personne ne semble plus se rappeler qu’un enfant a rapporté que les barrières s’étaient refermées sur le car après qu’il se soit engagé barrières ouvertes.

La mort de ces enfants est absolument dramatique mais ce que vit cette femme, que chacun s’accordait à décrire comme scrupuleuse avant le drame, l'est aussi.

A ce titre elle mérite que la justice joue son rôle en toute impartialité. C’est essentielle pour elle, pour les enfants décédés et ceux qui resteront marqués à vie, mais aussi pour nous tous !

Lorsque l’on entend dire que les vols de batteries aux passages à niveau responsables de dysfonctionnements sont fréquents, que l’on se souvient des gangs organisés dégradant les installations du TGV pour récupérer le cuivre, il y a de quoi s’inquiéter.

L'émotion ne doit pas prendre le pas et empêcher la vérité de s’exprimer ! Certes la douleur des familles est plus que compréhensible et nous y compatissons mais cela ne peut justifier de charger la conductrice de la responsabilité de ce drame sans preuves irréfutables !

Je pense que nous devons avoir présent à l’esprit que même si elle est totalement innocentée de la responsabilité de l’accident (comment de toute façon imaginer qu’elle ait pu engager son car les barrières abaissées) sa vie sera à jamais marquée par cette tragédie !

2 pétitions circulent actuellement pour demander qu’elle bénéficie d’une totale équité dans le traitement de l’enquête et qu’elle ne serve pas de bouc émissaire.

Vous avez le choix et ne vous arrêtez pas aux fautes d’orthographe du texte de la première, certes comme le fait dire Colline Serreau à l’un de ses acteurs «c’est le Bronx ! » mais cela ne retire rien au propos.

https://www.change.org/p/justice-française-soutien-à-nadine-conductrice-du-car-drame-de-millas

https://www.mesopinions.com/petition/social/soutien-conductrice-millas/37489

 

Partager cet article
Repost0
1 juillet 2017 6 01 /07 /juillet /2017 16:49

Les objets connectés sont entrain d’envahir nos vies, tout au moins les rayons des magasins puisque nous avons (encore) notre pouvoir de décision et donc toute latitude pour acheter ou non. Ce besoin de tout avoir sous contrôle est-il vraiment de notre seul fait ou cherche t’on petit à petit à nous faire croire que c’est le meilleur pour nous ?

Les produits connectés nous sont proposés comme les alliés indispensables qui vont nous soulager de tâches peu gratifiantes (mais néanmoins incontournables), nous facilitant la vie pour nous permettre de nous consacrer à ce qui vraiment nous donne du plaisir !

Soit ! Personnellement je me demande si à tout déléguer nous ne courons pas le risque de ne plus savoir faire les choses par nous même. Prenons l’exemple de l’apparition de la calculette il y a quelques décennies, rapidement un grand nombre de personnes ne savaient plus faire les calculs basiques comme la division. Combien d’entre nous font encore leurs comptes sans avoir recours à la machine ? Encore que la bonne question n’est peut-être pas celle là mais plutôt combien d’entre nous font encore leurs comptes sans laisser l’organisme bancaire les faire pour eux !? Autre exemple, nous avons la possibilité d’enregistrer nos contacts téléphoniques dans la mémoire des téléphones, smartphone, i phone etc. ce qui permet de ne plus avoir à mémoriser les numéros d’appels. C’est en effet plus facile mais si pour une raison indéterminée la technologie venait à faire défaut, sauriez vous retrouver de mémoire le numéro de téléphone qui vous est utile et passer le coup de fil nécessaire ?

La technologie est en effet une bonne chose si elle nous enrichit, nous ouvre à des champs de compétences nouveaux, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous essayons de toujours restées « au parfum » de ses avancées. Par contre elle ne doit pas nous déposséder de notre pouvoir de décision, amoindrir nos facultés intellectuelles et pour qu’il en soit ainsi il nous appartient de tout faire pour développer nos propres compétences. Cela demande de l’entraînement comme s'astreindre à être présent à ce que l’on fait, ne pas tomber dans la routine en évitant tout ce qui est répétitif, machinal, facile.

Ce qui m’a inspiré cet article est une publicité pour un bracelet connecté pour nager. Il enregistre vos longueurs, vos types nages, indique aussi SMS et appels reçus, allant jusqu’à signaler la fin de la séance et à diffuser de la musique que vous avez même la possibilité de changer à distance. Un cauchemar !

Quand on sait les bienfaits qu’il y a à vivre en conscience, à sentir et ressentir son corps, ses émotions pour mieux les gérer, comment ne pas se rendre compte qu’un tel objet est une aliénation pour l’humain. Et si l’on a envie de poursuivre sa séance, ne sera t’on pas tenté de n’en rien faire ?

Il est devenu impossible de fréquenter les grandes surfaces sans subir la diffusion permanente de musique, informations et autres nuisances sonores rajoutant des décibels à l’ambiance déjà bruyante de ces lieux, est-il vraiment nécessaire de continuer ainsi la fuite en avant. Qu’a t’on besoin de savoir que Tartempion nous a appelé pendant que nous nagions ? L’hiver les stations de ski diffusent de la musique sur les pistes, une calamité pour qui aime à profiter du « grand silence blanc » ! Voilà que maintenant même dans ou sous l’eau on nous offre la possibilité d’échapper à un tête à tête avec soi !

Il y a vraiment de quoi s’inquiéter, ils veulent vraiment nous couper de notre Moi, nous empêcher de penser, agir consciemment, nous priver petit à petit de notre capacité à réagir. Or ne pas pouvoir réagir est une porte ouverte à la dictature, quelle qu’elle soit !

Dominique

Partager cet article
Repost0
5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 15:28

L’indépendant du 05/05/2017

Edito

En ce dimanche, l’isoloir aura, comme jamais sous la Vème République, l’ambiance d’un cabinet de réflexion. L’Histoire propose un rendez-vous avec soi-même, dans le miroir de sa conscience, en quête de (sa) vérité, dans le secret d’un véritable choix de société. Celle proposée par Emmanuel Macron et celle opposée par Marine Le Pen ne comptent aucun dénominateur commun, donnant un tel relief au scrutin qu’il semble impossible de ne pas en cerner les divergences, situer les dangers, pour finalement s’en détourner. C’est pourtant l’attitude que de nombreux dépositaires d’une carte électorale envisagent d’adopter au moment de choisir entre deux mondes, dont il ne peut plus être dit qu’on n’en connaît ni ne comprend les contours et les desseins.

Une des clés de cette présidentielle réside dans sa complexité au regard de ceux qui plaçaient leurs espoirs en d’autres candidats de rupture, ayant perdu leurs repères… Le parti de la colère populaire a grandi mais n’est pas qualité. Le second tour constitue un seuil vers deux horizons que tout oppose. La fin d’un système… Le « dégagisme », auquel certains accordaient leurs récents slogans de campagne, a si bien fonctionné que le second tour pose une équation nouvelle dans laquelle, de prime abord, nombreux ne se reconnaissent pas. Pourtant, à y regarder de près, l’enjeu dépasse clairement l’unique enjeu de personnalité ou la basique adhésion à une architecture de programme.

Maintenant, il s’agit de fixer l’Histoire dans les yeux pour se convaincre que ne pas voter dimanche laisse à d’autres la capacité d’engager la société sur un chemin auquel on a toujours tourné le dos. La France se retrouve face à un Y dont la nature ne peut souffrir de distance tant l’orientation sera totalement différente selon Elle ou selon Lui. Tout le monde est averti et au révélateur du débat télévisé, la posture d’un chef d’Etat n’est apparue que dans un camp.

Soyons capables de dépasser le raisonnement personnel, surtout quand il est père d’indécision, pour hisser la réflexion sur la portée insoupçonnée de chaque bulletin quand le destin de la Nation est engagé à ce point.

Soyons capables d’imaginer le péril d’un chaos si plus de quarante millions d’autres citoyens se drapaient de fatalisme, s’engluaient de découragement ou se sclérosaient de résignation. Or d’un chaos tout peut sortir, jusqu’à plonger la République dans un courant totalitaire et la noyer dans les affres d’options liberticides.

Soyons capables aussi du devoir de mémoire afin de soutenir la ligne de pensée de tous ces êtres tombés pour cette Liberté tant chérie, élément non négociable de la démocratie garante du droit rendu au peuple d’élire sa gouvernance. Exercice qu’il convient de placer au-delà de ses réticences ou de sa colère, fussent-elles à fermer les yeux sur l’enjeu sociétal du second tour. Il suffit de taper « Mai 1945 » sur Google en cas de doute…

Soyons capables également de museler les sirènes de l’abstention en choisissant de respecter ce à quoi des femmes et des hommes, encore aujourd’hui à quelques heures d’avion, aspirent comme à un idéal ; celui de pouvoir disposer d’un des sésames essentiels à la liberté, le droit de vote, illustré par cette carte tricolore sur laquelle on peut lire comme une piqûre de rappel : « voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».

Soyons capable enfin, dans un éclair de lucidité, pour se forger l’idée que la pire politique serait de céder à la politique du pire, aux ingrédients de désintérêt, de négation, de repli, pire encore… d’un « ni ni » incarné aujourd’hui par ceux qui le condamnaient avec force et vigueur hier. Comme la même absence jugée coupable aux Etats-Unis d’avoir contribué à l’installation de Trump à la Maison Blanche…

En ce 7 mai donc, notre geste le plus fort et le plus partagé doit se porter sur une urne de la République, en connaissance de cause. Seul passeport pour, lundi, avoir droit au chapitre d’une Histoire à écrire. La nôtre. Celle qu’on choisit. Or s’abstenir n’est pas choisir. Surtout quand le Front National est au second tour…

Alain Baute

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
  • Contact

Recherche