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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 20:26

A la découverte du Château d’Ussé

Contrairement à beaucoup de châteaux du Val de Loire, le château d’Ussé n’a pas été construit à la Renaissance. C’est vers l’An Mille que l’un des seigneurs de la région décide de construire une place forte sur ses terres. La présence d’une forêt et une voie d’importance reliant Chinon à Tours rendent ce choix judicieux.

Au fil du temps, le château évolue mais les nombreuses guerres dont celle dite de Cent ans lui imposent une architecture austère. Donjon, douves, asséchées depuis, seront conservés la Renaissance venue. Il connaît une foule de propriétaires différents puis en 1659 le contrôleur de la Maison du Roi, Louis XIV en l’occurrence, l’acquiert et fort du recours à certains grands hommes de ce règne, donne au château l’allure que nous lui connaissons aujourd’hui.

François Mansard, célèbre architecte, dresse les plans du grand escalier, entre autre, pendant que Le Nôtre dessine les jardins et que Vauban s’occupe des terrasses mais qui s’en soucie en visitant le château, l'orangerie ?

En fait peu de visiteurs viennent à Ussé pour découvrir leur Art, pour le commun des mortels ce château est celui de la Belle Au Bois Dormant.

En ce qui nous concerne nous ne pensions pas que cette dénomination avait un fondement historique et pourtant ! C’est bien à Ussé que Charles Perrault situa le cadre enchanteur de ce conte publié en 1697.

Le thème de ce conte se retrouve dans de nombreuses cultures et si la version de Perrault s’inspire du conte « Soleil, Lune et Thalie » de l’italien Giambattista Basile publié en 1634 il est intéressant de savoir qu’une des premières versions intitulée « Perceforest » a été composée entre 1330 et 1334.

Il en est même une « Frayre de Joy e Sor de Plaser » datant aussi du XIVe siècle dite version provençale ou catalane selon les sources.

Personnellement celle qui m’enchante est celle des Frères Grimm « La Princesse Fleur d’épine », plus tardive. L’album pour enfants édité par Flammarion est une merveille quant à la qualité du graphisme. Noël approche, offrir ce livre est sans doute un cadeau à envisager. Éveiller les enfants à la beauté du trait et du geste graphiques, à la musique des mots, quelle merveille ! Peut-être est-ce aujourd’hui considéré comme ringard ?

En tout cas nous sommes loin de la version de Walt Disney !

Pour en revenir à Ussé, c’est dans la partie la plus ancienne du château, combles et chemin de ronde, que des passages de la Belle au Bois Dormant ont été mis en scènes.

C’est un peu poussiéreux comme conception, nous aurions bien vu en ces lieux une muséographie interactive et, ou pourquoi pas un théâtre optique comme nous l’avions découvert en visitant l’Abbaye de Nieul-sur-l’Autise en Vendée. Les personnages sous forme d’hologrammes sortent du décor pour vivre ce qu’ils ont à nous conter sous nos yeux. C’est chouette et très vivant !

Bon, ceci dit, une visite à Ussé est un régal pour les yeux et nous sommes heureuses d’avoir pu découvrir l’un des seuls châteaux du Val de Loire manquant encore à notre palmarès.

Dominique

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6 novembre 2023 1 06 /11 /novembre /2023 18:34

L’Hélice terrestre

Sur le chemin du retour après Noirmoutier et la Bretagne, nous avons fait halte en Anjou, non pour ses vins mais pour ses « troglos » ! Percé comme un fromage de Gruyère, un nombre invraisemblable de sites troglodytiques est accessible à un public très diversifié. Nous en avons déjà découvert un grand nombre, du refuge souterrain en passant par le château renaissance plus imposant dans sa partie souterraine que ce qui nous est donné de voir à première vue de l’extérieur au village bien caché sous de vastes étendues de champs.

Restait cette hélice à la découverte de laquelle je vous convie.

J’ai tenté de faire court, pas facile !

L’Hélice terrestre est selon les propres mots de son inventeur « une sculpture épidermique » ou « une archi-sculpture », c’est donc une œuvre monumentale tout à fait surprenante qui invite le visiteur à se déplacer en son sein en faisant appel à tous ses sens.

Elle est l’œuvre de Jacques Warminski, angevin mais fils d’émigrés polonais, une origine qui lui valut une méfiance certaine de la population lorsqu’il entreprit de donner vie à son Hélice terrestre en rachetant ce qui restait du village d’Orbière.

Né en 1946, élève des Beaux Arts puis de l’École Boulle à Paris, c’est un artiste plasticien qui a exploré les nombreuses facettes de son Art.

Photographie, dessin, graphisme, sculpture… dès 1976 il se fait connaître en donnant vie à des œuvres éphémères toujours fondées sur des expériences sensorielles.

Fan de Rabelais, il en avait la corpulence et les appétits, un géant de 2 mètres, la découverte de certains de ses vêtements en exposition nous donnent une idée du personnage !

Décédé à l’âge de 50 ans en 1996, il est parti dans son Hélice !

L’Hélice terrestre a été pensée comme une structure élastique, s’il y a déformation à l’image du corps humain qui se modifie en apparence tout en restant lui-même qu’il soit assis, couché, debout ou roulé en boule, tous les volumes restent identiques.

Toute addition de matière répond à une soustraction de substance.

Mais d’abord présentons le site.

Le village de l’Orbière est un ensemble de huit habitations troglodytiques creusées dans le Tuffeau et organisées autour d’une cour et d’un puits. Remontant au XIIe siècle le village fut habité jusqu’en 1960. Il est à ce propos curieux de noter que cette date est la même pour bon nombre d’habitats de ce type, en Dordogne par exemple. C’est l’époque où les populations rurales migrent vers la ville, ses barres HLM, l’eau courante et l’électricité comme le chante Jean Ferrat.

Cinq familles y vécurent au début du XXe siècle, tisserand, couturier, cordonnier, boulanger et agriculteur, ce village comme les autres servit de refuge pendant la guerre de 100 ans.

Le tuffeau quant à lui, résulte du dépôt de sédiments à une époque où une mer chaude recouvrait toute la région. On y trouve de nombreux fossiles marins piégés il y a 100 millions d’années.

Œuvre majeure de Jacques Warminski, la création de l’Hélice terrestre couvre une période allant de 1988 à 1996.

C’est un amphithéâtre sculpté qui met en lien le monde souterrain des troglos avec le monde du dessus, celui des champs ! Tout se décline sous forme d’opposés. Le monde souterrain est sculpté de formes concaves, la partie extérieure est un monde de formes convexes sur lesquelles il est loisible de s’asseoir, se coucher…

Tout ce qui est évidé à l’intérieur a son pendant en volume à l’extérieur.

Creusés dans le tuffeau, cavités et tunnels sont eux-mêmes sculptés et tout est pensé pour nous inviter à solliciter nos cinq sens.

La sphère d’une forme parfaite se prête aux jeux de voix, à l’écoute, tandis que dans le trou noir le toucher est le seul sens nous permettant de nous orienter.

Quant à la vue, les jeux de lumière nous en mettent plein les yeux et la découverte des œuvres graphiques de Jacques Warminski nous confirme s’il en était besoin que ici rien n’est le fruit du hasard  !

Un petit film enfin pour les courageux, ceux qui ne cherchent pas ce qui va vite uniquement !

https://youtu.be/ZVhjFjKo3kU

Dominique

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29 octobre 2023 7 29 /10 /octobre /2023 16:33

A l'assaut de la Côte des Légendes

Nous partons toujours sous un radieux soleil plein nord, premier arrêt, Porspoder pour un circuit vélo à la découverte de mégalithes. A tout hasard nous garnissons les sacoches avec quelques fruits secs, des pommes et de l'eau mais nous espérons bien tomber sur une crêperie.

Nous sommes en Bretagne que diable.

Alors si vous pensez que la Bretagne c'est plat, funeste erreur. Un petit cours de géographie mâtiné de géologie s'impose. Le Massif Armoricain, s'il a émergé à peu de choses près en même temps que le Massif Central, n'a certes pas subi le contre-courant de l'émergence du plissement alpin mais, il y a un mais, c'est quand même un massif montagneux qui par ailleurs continue à subir des mouvements tectoniques qui doucettement surélèvent sa partie Nord-ouest pendant qu'au Sud-est cela s'abaisse. C'est d'ailleurs pourquoi, le Golfe du Morbihan par le passé, lointain, n'était pas aussi "submergé" que de nos jours. Rien à voir avec les bouleversements climatiques comme on l'entend dire. Il y a une faille active entre St Brieuc et Arzal (estuaire de la Vilaine).

Mais revenons à nos moutons !

Nous avons donc enfourché nos vélos PAS électriques et découvert que cela montait quasiment tout le temps. En prime, pas moyen d’approcher des menhirs implantés en plein champ, heureusement qu'ils culminent à presque 9 mètres, et pas de crêperie !

Le moral au plus bas, nous avons décidé de créer notre réalité et avons visionné « the » crêperie.

Et cela a marché.

Les Chardons bleus à Porspoder, nous recommandons !

Délicieux, équipe sympathique, rapide, le top ! Évidemment cela a quelque peu rallongé la route mais cela valait le coup.

Quant à la Côte des légendes, elle n’usurpe pas son nom, les amas de rochers ont donné vie à un bestiaire phénoménal que nous avons découvert aux abords des Phares de l’Île Vierge, l’un des deux est le plus haut d’Europe. Il y a quelques années ces phares m'avaient inspiré une de mes toiles !

La balade dégustée nous filons sur le Meneham que nous connaissons déjà. Et bien évidemment, nous aurions dû nous y attendre, nous avons été déçues et aurions mieux fait de ne pas y retourner. Le Corps de Garde reste tout aussi charmant mais le village est vraiment devenu une attraction touristique.

Mise à part le restaurant faisant bistrot tout était fermé. Boutiques d’artisanat, musée, maison du Terroir, que des façades closes, heureusement que Dame Nature nous régale avec ses créations artistiques XXL, Brancusi n'a pas fait mieux.

Pourtant ce village, jadis abritant en premier lieu des douaniers, d’où la Corps de Garde, prêtait à la rêverie. On y sentait le passage des villageois mêlés aux « gabelous ». Goémoniers, pécheurs, agriculteurs, leur empreinte était tangible ne serait-ce que par la présence d’un séchoir, de fours à goémons.

Nous avons regagné le Ptibus par le front de mer, redécouvrant les fours à goémon, pas vraiment folichons car plus entretenus et nous nous sommes offert un bon temps de repos après avoir cherché ce que serait notre itinéraire du lendemain ! Une chose était sûre, nous sommes entrain de refermer une porte, il y a guère de chance que nous ayons envie de revenir en Bretagne pour plein de raisons...

Une nature de moins en moins présente, la ville, les centres commerciaux gagnent partout.

Des sentiers de randonnée, même les fameux sentiers des douaniers en font les frais, carrément supprimés (sauf à marée basse) ou soigneusement camouflés par les riverains. A Roscoff, sans les tuyaux d'un groupe de randonneurs nous n'aurions jamais trouver le départ du GR bien caché derrière une armoire électrique et une haie foisonnante ! Comme en prime, les camping-cars sont relégués au diable vauvert, accéder à la ville pédibus devient une véritable prise de tête. Nous avions déjà expérimenté ces aléas dans le Morbihan et en Loire Atlantique, ça gagne. On veut bien les touristes et leur argent mais... nous irons donc ailleurs.

 

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28 octobre 2023 6 28 /10 /octobre /2023 15:59

Bye bye Port Louis, cité qui a vu les premiers départs pour l'Orient, d'ailleurs nous avons laissé Lorient et filé vers la pointe la plus occidentale de la France qui n'est pas la pointe du Raz !

Non, non, c'est Corsen !

Tralala !

En route donc pour la pointe de Corsen, la pointe la plus extrême de France car contrairement à ce que l'on a tendance à dire, ce n'est pas la pointe du Raz.

De Port-Louis au Conquet la route est vite avalée, une autoroute gratuite fait tout le tour de la Bretagne, pas un péage car les "rebelles" bretons ont officié faisant régulièrement sauter les postes dès leur implantation. Voilà, merci à eux, la détermination, nous l'oublions souvent, c'est payant.

Le Conquet nous accueille avec quasiment au centre ville un parking gratuit avec tout le toutim pour les camping-cars ! On sait vivre ici.

Notre but est la Pointe de Kermorvan et nous attaquons la rando par la passerelle qui enjambe le Croae, une ria autrement dit un aber, certains parlent dans d'autres pays de fjord. En fait c'est la même formation géologique.

Construite par les Allemands elle a été relookée plusieurs fois et raccourcit sérieusement l'approche.

La Pointe de Kermorvan offre à chaque détour des points de vue exceptionnels, même les Îles de Bénitier, Molène et Ouessant nous font de l’œil. La mer est d'huile, ce doit être un vrai régal de naviguer.

Occupée dès le Néolithique, la presqu'île comptait de nombreux mégalithes dont il ne reste que quelques menhirs, les Allemands les ayant fait sauter pour installer le fameux mur de l'Atlantique. Du coup il reste de disgracieux blockhaus, pas chouette.

Avant eux l'île avait été dotée de batteries et même que c'est encore ce sacré Vauban qui en avait dressé les plans. Les vestiges actuels datent du XIXe et celle qui jouxte le phare abrita même le gardien.

Il faut dire que le phare est quand même difficilement logeable, nous avons pu le visiter, sympa.

Ayant regagné notre Ptibus au prix d'une belle grimpette, nous avons rallié notre étape du jour, près du Fort de Bertheaume, nous ménageant un petit arrêt à la Pointe St Mathieu.

Nous n'y avons pas traîné, une cohorte de touristes envahissant les lieux. Ce fut par le passé un village florissant, soit.

Aujourd'hui c'est surtout une usine à toutous, à touristes.

Quant à l'aire de Plougonvelin, chapeau !

Prix modique et douche chaude gratuite !

C'est très très rare !

Merci à la commune.

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26 octobre 2023 4 26 /10 /octobre /2023 17:04

Nous peinons à trouver des visites sur notre chemin, il faut dire que nous commençons à connaître la Bretagne comme le fond de notre poche.

Bien qu'y ayant déjà fait halte nous avons décidé de nous balader au sein des mégalithes, à Carnac. Depuis le film "Unique" et le concert donné en ces lieux par Nemanja Radulovic, notre Némi, nous sommes tentées de redécouvrir les lieux.

Nous sommes donc parties gaillardes avant de déchanter, les plus spectaculaires des alignements sont fermés au public, reste les petitous.

Très vite nous avons avisé un joli sentier au sein de chênes vénérables et gagné le tumulus St Michel. Dire qu'il n'a servi de sépulture qu'à un seul homme.

Bonjour l'Ego !

Revenues au Ptibus nous avons choisi de filer sur Port Louis. En route un champ de menhirs de belle taille nous a fait piler net. Pas de clôture, un espace ouvert à qui veut venir se recharger en ces lieux car nous sommes restées perplexes en écoutant les commentaires d'un documentaire tout public parlant des alignements comme étant des clôtures matérialisant des zones à ne pas pénétrer. Il y a quand même un fort pourcentage de personnes leur attribuant un pouvoir régénérant du fait de leur implantation sur des réseaux terrestres énergétiques.

Serait ce de la désinformation ?

A ce sujet le film BAM, les Bâtisseurs de l'Ancien Monde est un petit bijou et nous fait toucher du doigt notre insignifiance actuelle.

Pour en revenir à Port Louis, la ville est toute entière incluse dans ses remparts, on passe une porte et hop, à l'eau.

Même l'aire de stationnement se trouve dans d'anciennes dépendances où étaient stockés boulets et matériel de guerre.

Est-ce la raison de notre sommeil chaotique ? Depuis l'ancien sentier des douaniers, sans doute chemin de ronde, la vue sur la Presqu'Île de Graves est incomparable ! Nous voulions y coucher mais, choses curieuse, l'aire de camping-cars est interdite aux véhicules hauts !!! La suite est à venir !

Dominique

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25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 14:56

Virée d'automne, il y a dix ans, nous entamions notre première virée automnale renouant avec les trajets au long cours.

Jeannine venait de nous lâcher la main, à 100 ans comment en être triste. Elle retrouvait la Lumière et nous partions sans remords. Nous avons donc mis cap à l'ouest et retrouvé notre île préférée pour sillonner dans la joie toutes les petites routes de Noirmoutier en l'ile en passant par le Vieil et l'Herbaudière, à vélo.

Arrêts  l'Estacade puis sur la plage du Mardi gras où a été tourné le film César et Rosalie, pique nique devant l'île du Pilier.

Habitée dès le Néolithique elle abrita au XIIe siècle un monastère qui vu les aléas climatiques fut déplacé sur Noirmoutier, à l'abbaye de La Blanche très exactement.

La journée s'est finie à l'eau par une trempette délicieuse sur la plage des Sableaux qui m'a inspiré une de mes toiles.

Le conseil reçu en communication avec une cyprès d'âge respectable était des plus judicieux. Par contre il est fort probable que nous ne reviendrons plus. Tous les petits stationnements ont été supprimés au profit d'une méga aire de camping-car genre camp de réfugiés, c'est simple mais pour aller chercher de l'eau il a fallu prendre les vélos !!!

Pas grave, Noirmoutier est dans nos cœurs et en voyage intérieur c'est tout aussi facile et bien moins onéreux.

Dominique

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30 mai 2023 2 30 /05 /mai /2023 19:29

J’ai passé un temps infini à récupérer toutes les informations possibles sur les Bardenas, pas facile mais il y a au moins un point qui revenait sans cesse : « Il s’agit d’un écosystème extrêmement fragile dont nous devons prendre soin ».

Pour la Grande Histoire, peuplé depuis l’âge du bronze, le territoire des Bardenas Reales porte ce nom car il fut un temps propriété des rois de Navarre.

Terroir de Navarre, il est composé de 22 communes et bien que semi-désertique il fut terres d’élevage, avant d’être planté en céréales, riz dès les années 50.

Depuis 1999, c’est un parc naturel, une réserve de biosphère.

Cela n’empêche pas l’existence d’un champ de tir de l’Aviation en son sein !

Lorsque nous sommes arrivées sur le site dans l’impossibilité de stationner sur le parking du centre d’informations, nous avons poursuivi jusqu’à un petit parking puis armées du topo-guide de rando que j’avais trouvé sur le net, nous avons essayé de repérer le départ de notre randonnée.

Pas de sentier à l’horizon, ni à gauche, ni à droite pas plus que de panneaux signalétiques comme mentionné.

Par contre des voitures, des motos, des camping-cars (même des maousses costauds), des vélos et DEUX marcheurs !

Nous avons poursuivi jusqu’au champ de tir et lorsque la route est devenue piste nous avons décidé d’abandonner. Quel intérêt de circuler dans un parc naturel au cul à cul avec tant de véhicules motorisés. Si au moins la circulation avait été à sens unique !

Ecoeurées nous avons mis le cap sur Olite, une jolie surprise. Le village est resté dans son jus, petit ! Il n’est pas défiguré par ces horribles zones commerciales que l’on voit partout, c’est le cas en France aussi. Néanmoins cela ne nous a pourtant pas fait revenir sur notre décision de revenir plus tôt que prévu en France pour jouir d’un séjour au Pays Basque !

Si le clou de la visite d’Olite est son château, du prestigieux passé de la ville il reste de nombreux éléments dignes d’intérêt.

La tour de l’Horloge est un des vestiges de l’époque romaine quant aux deux galeries souterraines médiévales qui courent au travers de la place Carlos III si on en ignore la fonction première, des fouilles en ayant décelé d’autres plus petites dans la ville il est loisible de penser qu’elles étaient destinées à servir de lieu de repli en cas de guerre !

Les églises sont légion et la Cathédrale se veut au niveau de son portique gothique une réplique de Notre-Dame-De-Paris, c’est exact qu’il est fort ouvragé et encore peint par endroits ! La Cathédrale est en tout cas en moins mauvaise situation que celle de paris !

Pour en revenir au château, dès le début du Moyen Âge il tenait la dragée haute aux cours les plus luxueuses d’Europe et cela perdura jusqu’en 1512. Plantes et animaux exotiques ont fait la renommée de cet édifice qui conserve en lieu et place d’un jardin des pamplemoussiers un magnifique mûrier pluri-centenaire !

Brûlé en 1813, il a été restauré par Javier et José Yàrnoz, les dignes héritiers de Violet-Le-Duc en 1937 ! Tourelles et tours, terrasses, patios, c’est un véritable dédale au sein duquel on passe son temps à monter et descendre.

C’est agréable mais sans doute à éviter par grand froid ou vent violent car c’est le palais des courants d’air !

Un curieux puits à neige en forme d’œuf gigantesque est toujours en place et peut-être atteint de l’extérieur de ce qui subsiste de l’enceinte fortifiée nommée ici « Cerco » !

A quelques kilomètres de là le village d’Artajona possède encore la totalité de son Cerco hérissé de ses 13 tours et comme le défaut d’affichage semble récurrent en Navarre, nous nous sommes avalées une grimpette par des rues pas folichonnes et très raides pour découvrir tout en haut qu’il y avait un parking accueillant même les cars !

Nous avons repris la route et fait halte à Mendigorria dont nous avons zappé la découverte, trop chaud et trop perché, pour notre dernière nuit navarraise en bordure du Rio Agar qui charriait des eaux tumultueuses, impressionnant, nous n’avions plus l’habitude ! Le lendemain nous filions vers le col d'Ibaňeta et la France et ce n'est pas peu dire que nous avions hâte de retrouver Donibane Garazi, St-Jean-Pied-de-Port ! C'est le seul mot de basque que j'ai retenu ! Pour tout découvrir une petite vidéo !

https://youtu.be/ecws5sXokMU

 

 

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27 mai 2023 6 27 /05 /mai /2023 19:24

Tarazona et Tudela

Bonnet blanc et blanc bonnet ?!

Pas vraiment.

Tarazona appartient à la province de Saragosse, non loin de la sierra du Moncayo, grosso modo à la croisée des chemins d'Aragon, de Navarre, de Castille et Léon et de La Rioja. L’occupation arabe y a laissé une empreinte forte d’un point de vue architectural, le style mudéjar y est très présent, la « marque » qui ne trompe pas est l’utilisation de la brique dans la construction !

Perchée en surplomb du Rio Queiles l’arrivée est saisissante. Toute la vieille ville se dévoile à la vue et s’est avec dynamisme que nous avons attaqué en contre-bas du palais épiscopal la grimpette pour découvrir la ville. Très vite ayant pris de la hauteur nous avons repéré la cathédrale, les anciennes arènes sans nous apercevoir qu’elles étaient à ce jour converties en habitations !

D’autres plus récentes les ayant remplacées.

Quelques panneaux nous ont permis de gagner le haut de la ville mais le charme n’opérait pas, de nombreux bâtiments tombaient en ruines et certaines passages nous ont obligées à de multiples contorsions pour poursuivre notre exploration.

« SOS Casco Historico Tarazona », le calicot résumait parfaitement notre constat, la situation est catastrophique !

Nous avons fini par repérer un affichage un peu moins indigent et découvrir l’ancien quartier juif et ses maisons suspendues, certaines ne l’étant peut-être plus pour longtemps d’ailleurs.

Puis par le plus grand des hasards nous sommes arrivées à l’Ajuntamiento, l’Hôtel de ville !

Et là le choc !

Adossé à l’ancienne muraille, l’édifice présente une décoration sculptée d’une richesse impressionnante dont une frise représentant le couronnement de Charles Quint et qui court tout au long de la bâtisse, l’ancêtre de la BD en quelque sorte. 

Elle se lit de gauche à droite, normal. On y voit les préparatifs de la fête, les écuyers portant les étendards, les canons symboles de la puissance de l’Empereur, l’arc triomphal, l’Empereur et le Pape sous un dais…

Les petits personnages sont tout mignon avec leurs petites culottes bouffantes !

Le style naïf de la frise tranche carrément avec celui des autres sculptures.

La Justice et la Sagesse et d’autres personnages inspirés de l’Antiquité comme Hercules, Samson, sont autant d’allégories voulues par Charles Quint pour symboliser le pouvoir en place. Bonjour l’Ego !

Après la décrépitude de ce que nous venions de voir, cette façade nous a laissées baba.

Restait à trouver la cathédrale car chose curieuse, elle a été construite hors les murs !

Nous avons dégringolé les escaliers gravis à l’aller, repassé le Queiles et cheminé vers un ensemble monumental d’édifices religieux imbriqués les uns dans les autres.

Les églises, couvents, monastères ne manquent pas ici !

Demasiado, en fait !

Porche monumental, profusion de sculptures, nous avons fini par trouver l’entrée et découvrir que la cathédrale était fermée le lundi, sauf pour les groupes comme celui que notre informatrice attendait d’ailleurs.

Ayant appris qu’il s’agissait de français, nous l’avons tuyautée lui annonçant qu’un troupeau de touristes était en approche puis opportunistes nous lui avons suggéré de nous intégrer au groupe, deux de plus, ça passerait inaperçu.

Elle s’est un peu fait tirer l’oreille puis est allée au devant du groupe pour s’entretenir avec l’accompagnatrice qui a dit « voui ».

Nous avons donc rejoint le groupe non sans nous être fait détailler des pieds à la tête par certaines personnes ! Des étrangères, diantre !!!

Une chose est sûre, nous n’avons pas regretté la visite, l’histoire de la cathédrale est d’une richesse inouïe. Des fouilles sont toujours en cours afin de rendre visibles les vestiges antiques mis à jour quant à la décoration elle prouve qu’il fut un temps où l’on osait déplaire à la Papauté et porter haut et fort la contestation !

Des complotistes !

Au niveau du chœur, entre autre, des décors mettant en scène des femmes légères ont été réalisées au grand dam des prélats qui après le concile de Trente s’étaient donné pour mission de faire rentrer tout le monde dans le rang, « cachez moi ce sein que je ne saurais voir ! ».

Excommunication pour refus de les masquer, la fronde a quand même perduré un bon moment puis ils se sont « dégonflés ». C’est lors d’une récente restauration qu’elles ont été redécouvertes !

Nous avons passé une bonne heure avec cette guide charmante qui, au final, a refusé notre obole, il faut dire que nous sommes de bonnes élèves, participons toujours avec enthousiasme ! Le cloître est de toute beauté et tranche avec ce que nous découvrons d'habitude !

Nous avons pris le chemin du retour ragaillardies, cela faisait au moins une découverte chouette pour la journée. Nous attendions donc la découverte de Tudela le lendemain avec impatience mais avons vite déchanté.

Merci à l’application « MAPS ME » d’exister, car cela n’a pas été simple d’arriver à stationner, pas plus que de gagner le centre historique ensuite. Moins dégradé que celui de Tarazona nous ne nous y sommes pourtant pas attardées. Comme presque partout la ville s’est étendue en périphérie du centre ancien d’où tous les commerces ont été déplacés. Résultat, des rues vides et des kyrielles de vitrines aveugles.

Nous avons galéré pour trouver une boulangerie, les commerces de bouche étant quant à eux déplacés dans les zones commerciales carrément à l’extérieur de la ville. Fanfreluches, bibelots, magasins de meubles ou de produits de luxe sont présents, pour le reste, il faut s’accrocher !

Tudela a été fondée en 802 par Ibn Yusuf Al Muwallad, le style mudéjar est largement présent, sauf que cela n’est plus guère visible au milieu des bâtiments modernes et sans âme qui noient tout. Le seul endroit qui nous ait charmé fut la Plaza de los Fueros avec son joli kiosque, l’animation née des cafés et restaurants contrastant tellement avec le vide des rues adjacentes y était pour beaucoup.

Nous avons tenté de rattraper le coup en recherchant les peintures murales réalisées en certains endroits de la ville, mais la magie de Penelles n’y était pas. Souvent dégradées, elles auraient besoin d’un bon lifting et d’être un peu mises en valeur. La circulation routière omniprésente ne rend pas leur découverte facile.

C’est le même problème avec l’une des célébrités de Tudela. Son pont de 17 arches sert de passage à l’un des axes routiers majeurs de la ville. La circulation y est telle qu’il est emprunté sans que l’on puisse en apprécier le grand âge !

Son époque de construction est discutable et discutée, sans doute remanié au Moyen Âge, il est acquis que les musulmans en avait déjà construit un auparavant sans doute sur les vestiges d’un pont datant de l’époque romaine ! Une chose est sûre celui que nous empruntons aujourd’hui est considérablement plus long que ces prédécesseurs, le Rio Ebro ayant élargi son lit après la construction de barrages en amont !

A propos de ces barrages nous avons découvert qu’en pleine zone désertique, les Bardenas Reales sont à deux pas, on cultivait le riz ! Nous avons mis un certain temps pour identifier ces champs noyés que nous longions, comment imaginer que des rizières aient pu être implantées ici alors que les terrains incultes et désertiques voisins servaient de pâturages à quelques vaches faméliques parquées là sans un seul arbre où s’abriter !

La sècheresse sévit peut-être, rien n’est fait pour l’éviter !

Restait un seul joker à jouer, la petite ville d’Olite.

Ce sera pour un autre jour si vous le voulez bien !

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25 mai 2023 4 25 /05 /mai /2023 15:34

Sur la route entre Perthus et Ibaňeta

Plein les mirettes !

Tout avait commencé dans la joie et la bonne humeur avec une halte dans le village de Penelles, capitale mondiale du Street Art, c’est ce qui se dit et ce n’est pas surfait !

En plus nous avons eu la chance d’arriver en pleine fiesta, le festival Gargar venait d’être ouvert. Fanfare, tapas, manifestations diverses, une animation peu commune régnait et partout des pékins déambulaient plan en main pour découvrir les peintures murales disséminées un peu partout dans le village mais aussi en pleine campagne, l’occasion de faire une jolie balade.

Début mai 137 peintures ornaient les murs de Penelles, lorsque le festival sera clos elles seront 16 de plus !

Ce « Festival de Murales y Arte Rural » a vu le jour en 2016 sous l’impulsion du maire de ce village qui petit à petit se dépeuplait. La culture comme moteur pour revitaliser un territoire, le pari a été gagné et le Street Art a ici ses lettres de noblesse.

Le logo du Festival Gargar représente un oiseau volant au sein d’un G, car Gargar est la déformation d’une espèce locale ailée en voie de disparition, le Ganga !

Nous avons passé un chouette moment à dénicher ces œuvres d’art qui se cachent partout !

Quel brio, nous avons affaire avec de grandes pointures, les jeux d’ombre, les reflets, la perspective… tout est parfait sans parler de l’imaginaire et des messages véhiculés !

Nous nous sommes régalées, c’est simple nous n’avions même plus faim et pourtant la visite terminée il était 14h30 bien sonnée !

A vous d’en profiter avec cette vidéo ! https://youtu.be/X2bVgyqljaM

Confiantes, ce voyage débutait parfaitement, nous avons filé, restaurées, vers notre seconde visite, Balaguer !

Nous avons laissé le fourgon dans un environnement plutôt dégradé, au bord du Sègre (celui-là même qui coule à Saillagouse) et gagné la vieille ville. Un petit air de Gênes en Italie en plus dévasté, le bâti n’avait rien de la luxuriance des anciens palais génois qui même décatis conservent leur élégance. Beaucoup d’ordures par terre, personne ou presque dans les rues sombres d’une étroitesse peu engageante. Pas de panneaux permettant de se diriger vers ce qui étaient nos buts, le Castell Formos entre autre que l’on voyait au loin, le centre historique… Balaguer est riche d’un passé remontant à l’occupation arabe mais des vestiges archéologiques attestent d’une culture plus ancienne encore. Le tout étant de savoir où diriger ses pas ! Nous avons quelque peu tournicoté et quelques gouttes bienvenues nous ont offert l’occasion de rebrousser chemin.

Nous avons retrouvé Ptibus et rapidement la campagne d’une aridité rappelant l’Afrique du Nord pour finalement atteindre avec pas mal d’avance notre halte nocturne à San Llorenç de Montgaï.

Nous avons retrouvé l’ambiance des campings, un terrain où tout était tiré au cordeau, pas d’herbe, du gravier et des arbres « sous surveillance ». Dans la partie résidentielle, c’était à frémir, du gazon synthétique partout et des mobile-homes au touche-touche. Côté intimité, zéro pointé, lorsque le voisin éternue tu t’enrhumes à côté !!!

Le camping étant à côté d’un lac né d’un barrage sur le Sègre, nous avons gagné longeant la rive le village dans un décor d’une splendeur sans pareil. Un cirque de falaises vertigineuses s’ouvrait sur des gorges qui, à notre retour en les suivant jusqu’au bout nous ramèneront chez nous par l’Andorre, la Cerdagne.

San Llorenç de Montgaï fut le lieu de résidence de notre lointain ancêtre, Neandertal.

Tout un circuit existe pour découvrir ses us et coutumes ainsi que son habitat, mais quant à savoir quand il est possible de le découvrir, mystère. J’ai mené de vaines recherches, je ne semble pas être la seule, nous nous sommes donc contentées de musarder jusqu’à ce qu’une bonne saucée nous face revenir dare dare. A peine revenues au camping, le soleil brillait, qu’à cela ne tienne nous sommes reparties.

La nuit fut chaude et bonne, nous rêvions à nos futures découvertes, Moncayo nous attendait !

Faites de doux rêves et à bientôt ! Dominique

 

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23 mai 2023 2 23 /05 /mai /2023 19:07

Nous revoici chez nous après une pleine semaine sur les routes où résolues à suivre nos ressentis, et donc à ne pas forcément nous en tenir au programme établi, nous nous sommes retrouvées là où nous n’y pensions pas. Et oui, je recherche à l’avance nos haltes possibles, à plus forte raison lorsque nous partons en Espagne, peu d’aires de camping-cars, guère plus de campings dès lors que l’on quitte les bords de mer.

Ce voyage s’est révélé déroutant mais enrichissant !

Si notre première visite en Catalogne a été extra, la suite nous a fait déchanter.

Parties pour un « road trip » d’une semaine essentiellement en Navarre, nous repassions le quatrième jour le Col d'Ibaňeta pour retrouver le Pays Basque.

Zones de campagne, villes sinistrées, en France ce n’est pas florissant, mais là souvent nous avons eu froid dans le dos.

Entre Lleida et Zaragosa, autoroutes et autovias au touche-touche traversent des zones semi-désertiques dont le Désert des Monegros.

Nous connaissions étant déjà passées un certain nombre de fois par là mais n’avions jamais relevé à quel point les terres agricoles sont lessivées. Des têtes de forage et des asperseurs sont installés un peu partout, prouvant que l’on cultive ici, mais l’extrême blancheur des terres est effarante.

Là où de petits espaces ont été préservés ou reconstitués un peu plus de verdure survit mais lorsque le remembrement est passé par là, tout est saccagé. Rien pour arrêter le vent, retenir la terre, l’eau.

Les seules constructions existantes sont des bâtiments de zones industrielles dont beaucoup à l’état de ruines ou des élevages.

Encore n’avons nous pas vu un seul animal en plein air, juste des bâtiments, des silos et des champs vides de vie à perte de vue.

Vaches, poulets, porcs et même moutons, tous sont logés à la même enseigne. Si vous voulez vous faire peur, un petit clic sur le lien pour découvrir ce qui risque d’être le plus grand élevage d’Espagne, plus de 20 000 vaches ! Des usines où le vivant n’est pas plus considéré que des machines. Et encore, peut-être fait-on plus cas du matériel !

https://www.greenpeace.fr/en-espagne-le-secteur-de-lelevage-industriel-veut-nous-reduire-au-silence/

Passé un court répit lors d’une halte à Pina de Ebro, où nous avons humé l’atmosphère de ce village cher à notre « JC » local, Jésus Carrere pour le nommer et où nous avons été accueillies par des cigognes que les antennes ne semblent même pas déranger, nous avons repris notre course folle pour dépasser Saragosse et avons alors compris pourquoi nous avions depuis des années tant de difficulté à organiser un séjour dans cette ville.

Absolument pas pour nous !

Le désert, les zones et friches industrielles, les mégas buildings au loin noyant les clochers de la Seo, nous avons préféré rallier la Sierra de Moncayo, histoire de rester sur les impressions agréables de Pina.

Déception !

Alors que cette région classée parc naturel est réputée comme le paradis des randonneurs, nous nous sommes retrouvées à traverser des zones calcinées pour arriver sur Vera de Moncayo.

Nous avons zappé l’étape et misé sur la découverte de Tarazona puis des Bardenas Reales.

Beaucoup à dire sur Tarazona mais la visite des Bardenas fut éclair.

Arrivée par une zone calcinée, là aussi, notre tentative de découverte de ce parc naturel reconnu « Réserve de la biosphère par l’Unesco » mais que sillonnent pourtant les véhicules motorisés de tout genre... même d’énormes camping-cars et qui abrite également un polygone de tir, n’a pas duré une heure !

Le temps en suite de se régaler les yeux surtout à Olite, au bout de trois jours nous rallions Pampelune puis Saint Jean-Pied-de-Port.

Maintenant que le cadre est dressé, avant les détails, une petite mise en bouche avec des photos de Pina de Ebro qui accueille de nombreuses cigognes !

A bientôt !

Dominique

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