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23 juin 2018 6 23 /06 /juin /2018 16:50

Notre voyage aura été placé sous le signe du Danube.

Ce fleuve, le deuxième d’Europe après la Volga, est pour nous une vieille connaissance, puisque l’an passé, déjà, de retour du Burgenland, région la plus orientale d’Autriche, nous avions remonté son cours, de Vienne jusqu’à Mauthausen (mais sans visiter le camp !), en passant par Krems, Melk et Marbach, avant d’aller découvrir sa source à Donaueschingen, en Forêt Noire. Nous étions donc particulièrement ravies de le retrouver à Bratislava et nos premiers pas en Slovaquie nous ont menées sur ses berges, particulièrement bien aménagées en zone de promenade et piste cyclable. Une précision en passant : c’est à Donaueschingen que commence la piste cyclable internationale « le long du Danube » qui se termine, 1200 kilomètres plus loin, à Budapest. Mais comme il parcourt 2852 kilomètres avant de se jeter dans la mer Noire, on est encore loin d’en avoir vu le bout !

C’est donc le long de cette piste que, sitôt installées dans notre appartement de La Franconi, à une vingtaine de minutes à pieds du centre de Bratislava,  nous sommes allées prendre la température de ce territoire inconnu : la Slovaquie. Une jolie promenade bien ombragée, agrémentée de statues originales, menant à un sympathique espace de commerces, cafés et restaurants, puis plus loin, à la zone des embarcadères, au-delà du « pont du soulèvement national slovaque», ou Pont Neuf, bien reconnaissable à la soucoupe volante installée tout en haut de l’unique pylône soutenant sa structure en acier.

Un ascenseur permet d’y accéder pour jouir d’une vue panoramique à 360° sur la capitale, mais… non, merci ! Même morte, j’irais pas (clin d’œil aux corses…) !

Au retour, premier contact avec la vie sociale slovaque à la terrasse d’un sympathique bistrot où nous découvrons un premier mot-clef : « grep »… pamplemousse. Nous allons pouvoir déguster notre jus de fruit préféré en Slovaquie. Ça commence bien.

Le second jour, une croisière sur le Danube nous a permis de retrouver Vienne, puis c’est au bord de ce fleuve mythique, dans un charmant village des environs de Budapest, Szentendre, que nous avons posé nos valises. Situation idéale pour découvrir la capitale de la Hongrie, au terminus d’une liaison ferroviaire permettant de gagner le centre de Budapest en une trentaine de minutes. Précisons qu’un réseau extraordinaire de trams, de bus et de métros permet de sillonner cette très grande ville pour pas cher, et même gratuitement pour les plus de 65 ans. Une fois de plus, nous pouvons constater à quel point nous sommes à la traîne en France dans le domaine des transports en commun !!! Nous avons même vu un truc bizarre qui n’inspire pas trop confiance : un bus amphibie !

Durant six jours, Szentendre, situé en face de l’île du même nom, aura été notre havre de paix (même si les nuits n’y étaient pas particulièrement calmes, la location étant située en face d’un garage d’ambulances) et notre poumon de verdure. Et chaque soir une petite balade digestive nous menait jusqu’au bord du fleuve que nous longions jusqu’au centre du village joliment décoré de gros abat-jours lumineux.

Cette ville d’artistes au riche passé est dotée de nombreux musées, d’une vie culturelle très animée, théâtre de festivals divers et variés. On y vient généralement de Budapest, en excursion à la journée, en car ou en bateau, ce qui fait que le soir, tout le monde repart, abandonnant le village à une paisible animation. On flâne, au bord du Danube, à la terrasse des bistrots, on profite de la douceur du soir, d’une brise légère délicieusement rafraîchissante après les lourdes chaleurs de la journée.

Et au milieu, coule le Danube. L’aménagement des rives en prévision des crues nous laisse à penser qu’il n’est pas toujours aussi serein ; comme à Krems, l’an passé, nous remarquons les digues de béton permettant de contenir les débordements du fleuve… Impressionnant !

A Szentendre, le festival d’été est commencé. Tout au long de la saison estivale, les manifestations s’enchaînent nécessitant des aménagements temporaires plus ou moins spectaculaires : ici, un écran géant installé sur un bateau amarré le long du fleuve, là, une pelouse artificielle recouvrant le gravier des berges pour permettre aux spectateurs de s’y installer, semée de bancs, de coussins pour le confort des uns et des autres.  Le dernier jour, on projette un film en français, sous-titré en Hongrois (c’est drôle, mais quand c’est comme ça, on ne peut pas s’empêcher de lire, même si on comprend parfaitement ce qu’on entend et rien aux sous-titres), « Happy end », avec Jean Louis Trintignant. Du coup, nous nous attardons un peu… Happy, tu parles ! En tous les cas, on est sans doute loin de la fin, parce qu’ils n’ont pas l’air de rigoler.

Notre séjour à Szentendre nous aura sûrement permis de mieux vivre notre découverte de Budapest.  Belle ville, bien évidemment, mais il est certain que nous n’avons pas choisi le meilleur moment pour la visiter. Nous le savions depuis notre séjour dans le Burgenland : le mois de juin peut être hyper chaud en Hongrie (et en Slovaquie), climat continental oblige. Qu’on se le dise ! C’est donc par une température de 35° à 40° que nous avons déambulé dans les rues de la « perle du Danube ». Ajoutées à cela une circulation intense et une fréquentation touristique débridée, et vous comprendrez que la découverte de la capitale hongroise aura été un peu fatigante. Il est clair que nous l’aurions sans doute mieux apprécié en hiver, comme Vienne l’an passé ; nous avons d’ailleurs pu constater lors de notre petite incursion au départ de Bratislava à quel point la capitale Autrichienne change de visage en été, et pas en mieux (à notre goût !).

Il n’empêche : Budapest est une belle ville. A mi-chemin de son cours total, il y atteint une largeur respectable, de même que les ponts qui l’enjambent longs, longs, longs, surtout sous le cagnard.

Après les incontournables monuments phares, le parlement, le palais royal et la colline du château ( ou les relents fasciste de la relève de la garde nous ont un peu mises à mal), le parc de la ville, le marché couvert, véritable bazar oriental, nous avons beaucoup apprécié le dernier jour de sillonner sur des vélos de location les allées de l’île Margit, belle oasis de verdure et de fraîcheur, en plein centre ville de Budapest.

Fontaines sur l'île Margit

Et avant que vous ne nous posiez la question, je vais vous répondre : non, nous n’avons pas testé les bains de renommée mondiale. Cet aveu va peut-être susciter quelque étonnement, alors une explication s’impose, sous forme de question : auriez-vous envie, vous, de vous tremper dans une eau à 38°, quand il en fait 39 dehors ? Alors oui, nous aurions pu choisir de nager dans des eaux plus rafraîchissantes, à condition de coiffer un bonnet de bain, mais lorsque nous nous sommes présentées à la caisse de la piscine de l’île Margit, après avoir attendu une bonne dizaine de minutes l’ouverture du guichet, une mégère nous a refoulées d’un seul mot : « closed » ! Et pour être sûre que nous ayons compris, elle l’a gribouillé sur un bout de papier. Vlan !

Voilà pourquoi nous nous sommes rabattues sur le vélo. Sans regret.

Pas moyen de trouver une baignade dans ce pays réputé pour ses eaux ! Il faut le faire, non ? Boueux et tumultueux, le Danube n’incite pas trop à la trempette. Il n’est même pas bleu ; l’était-il au temps des Strauss ? Toujours est-il que lorsque nous aurions pu trouver notre bonheur au lac Balaton, les températures avaient tellement fraîchi qu’il ne nous serait même pas venu à l’idée d’aller tremper un orteil ! Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Mais ce n’est pas grave ! On a une « bad » à la maison…

En avons-nous fini avec le Danube ? Pas sûr ! Nous avons déjà eu envie d’aller faire un tour du côté de Ratisbonne et de Ulm… Et il paraît que le delta du Danube est un endroit fascinant… Alors ? En voilà de belles perspectives de découverte, non ? Elle est pas belle, la vie ?

Fredo

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21 juin 2018 4 21 /06 /juin /2018 19:47

Infidèles à notre Ptibus nous avons gagné Vienne via Barcelone. Après avoir récupéré en un temps record et dans l’ordre, notre véhicule de location et notre coéquipière en provenance de Calvi, nous étions à pied d’oeuvre pour commencer notre découverte de Bratislava dès le milieu de l’après midi.

Le premier contact déconnecte un peu ; grands immeubles, maillage routier d’importance et zones en complet réaménagement, s’accordent difficilement avec le château, les bulbes et flèches des multiples édifices de la vieille ville.

Nous déposons nos valises, prenons rapidement nos marques et gagnons les bords du Danube qui accueillent piétons et véhicules non motorisés en tout genre. Il faut avoir des yeux dans le dos pour éviter les bolides à roulettes qui sillonnent ces anciennes voies sur berges. Sans transition nous passons d’une zone de bâtiments plus ou moins à l’abandon, d’une époque révolue, à des buildings ultra modernes abritant des hôtels, de luxe évidemment ! Poursuivant notre déambulation nous repérons des bistros sympas que nous ne tardons pas à tester non sans avoir admirer au passage plusieurs sculptures dont celle d’un lion fait de chutes de pneus, le résultat est bluffant !

Tout semble bien se « goupiller », le tram passe à notre porte, les liaisons rapides sur le Danube nous permettent d’envisager une escapade viennoise.

Le centre de Bratislava, entièrement réhabilité, a un charme fou et la grande diversité architecturale maintient les sens en alerte. Nous repérons quelques témoignages de l’ère soviétique un peu lourdingues et peu en harmonie avec l’ensemble, tout comme cette surprenante 2 fois 4 voies qui isole le château de la ville et empêche d’apprécier les vestiges de remparts qui ceignaient Bratislava. « Bas beau » aurait dit le petit Julien ! Rien à voir avec les palais baroques ou rococos, les façades colorées des nombreux hôtels particuliers ou les églises aux intérieurs un peu « chou à la crème ».

En préparant notre voyage, j’ai choisi comme fil conducteur à notre découverte, la sculpture. Si de plus en plus de villes lui font la part belle, Bratislava qui a choisi cette expression artistique pour mettre en scène sa « petite » histoire, lui réserve une place d’honneur.

Les touristes ne sont pas encore au rendez-vous mais nous croisons de nombreuses classes de la maternelle au collège, ce sera d’ailleurs une constante que ce soit en Hongrie ou en Slovaquie. L’instit en nous n’étant jamais très loin nous notons avec plaisir à quel point tous ces jeunes sont calmes bien qu’actifs, attentifs mais vivants, libres et responsables !!! « No stress », pas de présence policière, Vigipirate connaissent pas !

Nous démarrons notre quête sur Hvierzdoslavovo Namestie, sorte de rambla super ombragée dotée d’un très long bassin rythmé par de nombreux jets d’eau. Les terrasses de café nous font de l’œil mais nous avons encore le jarret ferme et la curiosité nous anime.

Hans Christian Andersen

Immédiatement nous tombons sur notre première sculpture, celle de Hans Christian Andersen, célèbre conteur fan de cette ville. Nous supputons qu’il y a là quelques symboles à décrypter, mais qu’en penser ? Pourquoi un escargot ? Qui est ce petit personnage qui susurre à l’oreille d’Andersen ? Son inspiration !

Peu importe, la sculpture est belle et les ombrages parfumés des tilleuls nous ramènent à Krems, sur les bords du Danube où nous étions l’an passé à la même époque. Passé, présent se mêlent.

Parvenues au Théâtre nous virons rue Lauriska encore peu animée et repérant la star des statues, Cumil, « the Man at Work » à l’angle de la rue Panska. Icône de Bratislava il faut s’accroupir pour ce mettre au niveau de cet homme au travail. Installé là en 1977, la position précaire qu’il occupe lui valut par 2 fois d’être décapité.

Cumil

Toutes les statues de Bratislava racontent une page d’histoire de la ville, ainsi le voisin de Cumil, « Schone Naci » rappelle l’expulsion en 1945 des allemands installés à Bratislava. Schone Naci réussit à y rester, toujours très digne avec son haut de forme, courtois avec les femmes et les enfants, sa grande pauvreté fit en lui le lit de la tuberculose qui l’emporta en 1967.

Schone Naci

Place Hlavné Namestie, c’est « Napoléon » qui attend le visiteur pile poil devant la façade de l’hôtel de ville. Un clin pour rappeler peut-être que ce sacré « Napo » en 1805 en fit voir de toutes les couleurs aux slovaques.

Napoléon à moins que ce soit Hubert ? Pour être tout à fait exact, 2 écoles s’affrontent. Pour certain il s’agirait d’un déserteur français qui par amour devint producteur d’un vin mousseux aujourd’hui le plus célèbre de Slovaquie et qui porte le nom de son créateur, Hubert.

Petit à petit poursuivant notre jeu de piste nous découvrons la vieille ville.

Quittant Hlavné Namestie après un coucou « au garde » dans sa guérite, seul rescapé de la garnison qui durant 3 siècles fut installée là nous furetons dans un dédale de rues, impasses, passages couverts et gagnons la Porte Saint Michel.

Porte St Michel

Nous repérons non loin « le » restau qui sert les gnocchis à la Slovaque dont on dit grand bien puis filons faire quatre courses avant de replonger dans les rues de la vieille ville bordées de maisons aux tons pastels qui dévoilent de temps à autre des bizarreries architecturales !

Requinquées chacune d’une belle assiettée de Bryndzové Haluški, nous repartons vers la rue Lauriska gaillardement en cherchant à découvrir notre « moqueur », dernière statue du jeu de piste qui doit nous mener au château !

Nous faisons chou blanc et sous une grosse chaleur nous attaquons la grimpette. Il paraît que la vue est splendide de là-haut, ça motive mais ne nous empêche pas de nous écrouler avec délice sous les tilleuls en fleurs, histoire de digérer nos gnocchis, menu idéal, l’hiver !

Le château étant fermé le lundi, ouf !, nous redescendons par le seul tronçon de remparts subsistant tout en faisant un gros effort d’imagination pour oublier l’autoroute urbaine à son pied. Après une brève incursion dans la cathédrale où un dragon en jupons oblige Frédérique à se couvrir les épaules, seules les cuissettes dodues sont autorisées semble t’il, nous regagnons la case départ sur Hvierzdoslavovo Namestie pour une pause bistrot.

Billets en poche pour une croisière sur le Danube le lendemain nous regagnons nos pénates rêvant déjà à nos retrouvailles viennoises à venir !

Do

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20 juin 2018 3 20 /06 /juin /2018 17:14

Que voulez-vous il faut bien un peu étaler sa science, nous avons eu bien assez de mal à mémoriser le nécessaire à défaut du superflu pour honorer les slovaques et hongrois rencontrés durant ces 2 semaines.

Une manière détournée pour confirmer ce dont vous vous doutiez sans doute, nous étions encore en vadrouille !

Et puis d’ailleurs nous allons encore repartir sous peu !!!

Nous revenons donc d’un séjour en Slovaquie et Hongrie. Notre fil conducteur, le Danube, absolument pas bleu car plutôt tumultueux, nous a offert la possibilité de découvrir les capitales, actuelles ou passées, qui bordent son cours.

Château de Vajdahunyad à Budapest

Incontestablement fort belle, Budapest nous aurait sans doute plus enchantées en hiver. Ne serait-ce que pour ces célébrissimes bains ! Qui rêvent de se prélasser dans une eau à 38° par des températures caniculaires ! Nous y avons donc un tantinet souffert, beaucoup de monde, une chaleur d’enfer ne facilitant pas les déplacements d’un site à l’autre même si le réseau des transports en commun est épatant.

Porte St Michel à Bratislava

Rien à voir avec Bratislava en tout cas, petite capitale à échelle humaine dotée d’un centre ville relativement ramassé sur lui même. Il n’y a que le château qui soit excentré !

Si l’envie vous titille d’aller y faire un tour, voici en préambule quelques petites choses à savoir.

Commençons par le réseau routier.

Que ce soit en Autriche, Solvaquie ou Hongrie, une vignette est obligatoire pour circuler sur les autoroutes. Relativement peu onéreuse, elle remplace avantageusement nos péages français. Attention cette vignette semble même nécessaire pour circuler sur les voies rapides solvaques, ce qui pose problème car qu’entend on par là ?

Si en Hongrie le réseau routier est correct, quelques nids de poules comme chez nous, côté slovaque c’est une autre paire de manche. Autant éviter les petites départementales ou attendez-vous à vous retrouver comme cela nous est arrivées sur une piste très défoncée voire entrain de traverser des champs ! A côté notre célébrissime chemin de la scierie à Saint Genis des fontaines fait figure de champs élysées !

Cela nous a coupé toute envie d’aller explorer les Tartas avec le camion !

Autre détail d’importance, les passages protégés.

En Hongrie et plus spécialement à Budapest, il y en a peu et il faut souvent se lancer à l’assaut de la chaussée pour traverser les grandes artères. Si au début cela impressionne, on constate rapidement que le hongrois est très respectueux et s’arrête instantanément pour laisser traverser les piétons. Il suffit même d’en manifester vaguement l’intention ! Un coup à se faire écraser de retour en France.

Par contre, si vous avez l’habitude d’appuyer sur le champignon, autant le savoir, cette mesure qui vise à réduire la vitesse sur les départementales françaises à 80 kilomètres à l’heure et éveille tant d’hostilité, est chose acquise là-bas. Que ce soit en Slovaquie ou Hongrie, les voies rapides sont souvent limitées à 70 et sur les départementales le 60 à l’heure est chose courante. D’ailleurs c’est aussi le cas en Espagne où le 100 est partout entrain de disparaître petit à petit au profit du 80 !

Moralité, le français est vraiment râleur et ferait bien de sortir de temps à autre de l’hexagone.

Au chapitre bonne surprise et même si pour certains cela semble futile, nous avons trouvé en moultes endroits des parcs de jeux pour … chiens avec jeux, points d’eau, pelouses … et pas une seule crotte dans les rues !!! Il faut dire que les sacs à déjections sont très explicites quant à l’utilisation qu’il convient d’en faire.

Pour les esprits chagrins, enfants et adultes ne sont pas mal lotis. Les squares, parcs regorgent de jeux, d’aires où pratiquer toutes sortes de sports, de fontaines, de pelouses où se vautrer avec délectation baigné par le parfum des tilleuls en fleurs.

Dans l'île Marguerite à Budapest

Enfin, le réseau de transports en commun est

Lady Regina

d’importance avec de nombreuses connexions qui permettent d’aller dans toutes les directions et cerise sur le gateau il est gratuit pour les « pensionnés ». Vous pouvez y monter vélos, trottinettes (c’est tendance) et même les chiens ! Cela nous a valu de faire la connaissance de Lady Regina, une ambassadrice pleine d’attention, qui tout le temps du voyage a dispensé ses amitiés aux voyageurs ravis. Cela crée du lien, c’est évident.

En fait les seules difficultés rencontrées furent l’adaptation à la monnaie hongroise, le forint, et la maitrise de la langue. Certes nous ne parlons pas slovaque mais l’anglais est parlé partout, ce qui n’est pas le cas en hongrie où, en plus, rien ne se prononce comme cela s’écrit !

Nous avons donc dû apprendre quelques éléments pour survivre !!!

Problème épineux que de savoir demander du beurre ou de l’eau plate ! En fin de séjour nous maîtrisions parfaitement, bonjour, merci et au revoir, c’est peu certes mais suffisant pour faire plaisir et recevoir un accueil chaleureux !

Dernier conseil, n’accordez pas de crédit à ces sites qui terrorisent le touriste et l’abreuvent de mises en garde. A les en croire les pickpockets, les faux policiers sont partout en embuscade, les faux billets et la drogue circulent à notre insu, en bref l’escroquerie vous guette partout ! Foin de tout cela ! Comme si c’était parfait chez nous !

Quant aux recommandations sur les signalisations défectueuses des passages à niveaux ça fait doucement rigoler ! Parlez en aux habitants de Millas !

Voilà, c’est parti pour quelques petits articles !

Do

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1 juin 2018 5 01 /06 /juin /2018 18:51

Mardi 29 mai à 00h58 précisément les seuls députés présents dans l’hémicycle, 85 sur 577, ont voté contre l’amendement visant à interdire le Glyphosate, cette « saloperie » selon le ministre de l’Ecologie que l’on retrouve ensuite dans notre assiette !

Un petit septième des députés pour nous représenter !

Bravo, il n’y a pas à dire, ils se sentent très concernés à l’image des 4 députés sensés nous représenter dans les PO. Et n’allez pas leur dire qu’ils ont cédé à la pression des lobbies !

Pas du tout !

L’une d’elle va jusqu’à dire qu’elle n’était pas présente mais que de toute façon elle n’aurait pas voté ce texte pour ne pas fragiliser les agriculteurs !!!

Même discours pour un autre qui reconnaît pourtant qu’il s’agit d’un vrai problème de santé publique !

Êtes-vous au courant messieurs que l’on vous paie et que ce « on » c’est nous !

Le peuple !

Moi on ne m’a jamais payé à ne rien faire et lorsque j’avais des états d’âmes il y avait toujours un supérieur pour me dire que je n’avais qu’à m’exécuter le petit doigt sur la couture du pantalon !!!

Encore ne représentais je pas mon pays et ma défection ne portait pas à de si graves conséquences.

Pourquoi voter ?

Pour engraisser des personnes qui ne font pas leur travail !

Do

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 16:55

Dans la vie il faut se faire plaisir, c'était le cas ce midi !


Au menu, cette sublime tarte aux fraises maison que nous avons liquidé à deux ! Gourmandes ? non, nous en avons juste fait notre repas !

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31 mai 2018 4 31 /05 /mai /2018 16:13

Réduire quasiment à zéro l’effet de serre … c’est possible !

Nos sols représentent au niveau mondial le premier stock de carbone biologique hors océans et roches sédimentaires car en captant le CO2 de l’air une plante lors du processus de photosynthèse absorbe le carbone qu’elle restitue au sol en se décomposant. Le sol enrichit de carbone devient plus fertile.

Les scientifiques ont calculé qu’en augmentant la matière organique des sols chaque année de 4 petits grammes pour 1000 grammes de CO2, on serait capable de compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre produits par la planète en un an. Tous s’accordent à dire que le potentiel de stockage est énorme.

A nous donc de permettre au vivant de jouer un rôle d’amortisseur climatique en stockant du carbone. Agriculture, sylviculture sont les éléments majeurs de la solution climatique. 

Pour augmenter le stockage du carbone les chercheurs préconisent, entre autre, la couverture permanente des sols. Des chercheurs de l’INRA, du CIRAD, de l’Université de Columbia aux USA, des Pays Bas, d’instituts de recherche du Danemark et d’Afrique du Sud travaillent à ce problème.

Une couverture maximale du sols de nos jardins répond à cette exigence !

Eden vert du 9 chemin de la scierie

Champs, bois sont de véritables pompes à chaleur créatrices d’emplois et source d’alimentation. Ils sont notre survie !

Arrêtons donc de gaspiller les ressources naturelles et préservons chacun à notre niveau la Terre, l’Eau et la Vie qu’elles abritent. Et quoi que l’on puisse en penser ce n’est pas si compliquer …

Déjà arrêtons de massacrer les arbres de nos jardins. L’un des pires ennemis de notre Terre semble bien être le jardinier en herbe ou avec pignon sur rue ! Pourquoi planter des arbres pour les abattre quand ils commencent à attraper une belle hauteur. Ne serait-il possible au moment d’arborer un terrain de réfléchir en se projetant dans l’avenir. Et oui, en grandissant un arbre peut faire trop d’ombre, il peut sembler un danger mais quel que soit le motif qui lui coûtera la vie, c’est une vie fauchée ! 

Par ailleurs quand on sait que l’agroforesterie est une bénédiction pour la Terre donc pour la régulation du climat et par voie de conséquence pour notre survie, que penser de cette mode qui transforme nos jardins en espace Zen où prédominent quelques arbres ultra domestiqués. La solution pour nous sauver des effets calamiteux des gaz à effet de serre est aux antipodes de cette mode qui fait ressembler les jardins occidentaux à des jardins japonais … adoptons l’agroforesterie !

Ce n’est pas bien compliqué, il suffit juste d’associer

arbres et cultures sur un même espace, à l'image de ce qui se passe dans les oasis. L’arbre en s’enracinant fixe les sols et maintient l’eau et les minéraux en surface. Du coup les plantes qui poussent à ses pieds sont moins gourmades en eau et en engrais. La pollution des sols et des nappes phréatiques est limitée, la fertilité des sols est améliorée . Si en plus nous réfléchissons à ce que nous plantons nous pourrons favoriser les survie des insectes, des abeilles notamment et ces plantes qui ont toutes des systèmes racinaires différents nous feront un royal cadeau … moins de binage !

Evidemment nous sommes loin de ce que proposent les jardiniers, pas question de recouvrir le sol de textiles qui étouffent les sols et favorisent le ruissellement pour éviter les mauvaises herbes. Mais d’ailleurs qu’est-ce qu’une mauvaise herbe ?

La friche urbaine fleurit dans de nombreuses villes en Allemagne, Angleterre … le résultat est fort sympathique. Ces mauvaises herbes ont sauvé bien d’anciennes zones industrielles de la pollution, de la désertification … abeilles, coccinelles, lombrics … leur ont redonné une seconde vie pour le plus grand bonheur des jeunes et des moins jeunes.

Alors n’hésitons plus la nature peut retrouver ses droits partout, même sur un balcon, dans une courette, pas besoin d’être à la campagne. 

Jardin du Musée des Arts Premiers à Paris

Par contre si vous avez la chance d’avoir un jardin, lâchez-vous. Laissez les arbres s’épanouir et protéger de leur ombre arbustes et plantes diverses. Oubliez le désherbage forcené, marchez pieds nus le plus souvent possible pour vous reconnecter à la Terre et faire partie de votre jardin.

Encore une fois ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières. La solution n’a pas à venir « d’en haut » elle passe par chacun de nous.

Do

A partir d'un article paru sur le site :

www.agroforesterie.fr

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29 mai 2018 2 29 /05 /mai /2018 17:48
De la part d'Augustin de Livois de l'Institut pour la protection de la santé naturelle

Le film Vaxxed est proposé gratuitement par ses distributeurs jusqu’au 24 mai 2018.

Il a été sous-titré en français.

Voici le lien vers le film :
https://vimeo.com/203540788

Ce film a été réalisé par le Dr Andy Wakefield.

Je vous parlerai plus en détail de ce médecin courageux dans une prochaine lettre. Un portrait assez complet a été dressé par la journaliste Vera Shara sur
son blog. Mais c’est en anglais…

Le film, à mes yeux, a deux grands mérites :

 
  • il donne une nouvelle preuve des collusions qui existent entre les agences de santé et Big pharma. La conséquence directe est que les résultats des études peuvent être sciemment manipulés.
     
  • il montre le visage des victimes de la vaccination.
     
Car statistiquement, il y a peu de victimes de la vaccination, officiellement en tout cas.

Mais ces victimes existent. Les voir exprimer leur quotidien et leur détresse permet de mieux comprendre :

 
  • La violence de l’obligation vaccinale, voire des campagnes de vaccination pour les familles victimes des vaccins.
     
  • Qu’il y aura toujours des personnes “antivaccins” quoi qu'en pensent les autorités sanitaires.
     
Comment voulez-vous que des parents qui ont vu leur vie devenir un cauchemar après la vaccination de leur petit, gardent confiance dans les vaccins ? Leur enfant marchait, traversait leur salon à quatre pattes, commençait à dire quelques mots. Le lendemain du vaccin ou quelques jours plus tard, à l’issue d’un choc anaphylactique, l’enfant a perdu toute vigueur, ses yeux sont dans le vague. Il ne parvient plus à se lever, lorsqu’il s’y essaye, il perd l’équilibre. Sa vie a basculé. Celle de ses parents aussi. Au désespoir de voir leur tout petit souffrir, s’ajoute une insupportable culpabilité.

Ce film a changé mon regard sur les vaccins et ceux qui s’y opposent. Quelle que soit votre position sur le sujet, regardez-le. Ce film est un tour de force.

Cela est d’autant plus vrai que depuis sa sortie, il a été régulièrement censuré. Dans toutes les salles où il a été diffusé, il a créé un tumulte. Comme une vérité qui dérange…

Je me devais de vous faire passer l’information.

Bien à vous,

Augustin de Livois  
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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 20:03

Voilà, j’en ai rêvé, je l’ai faite !

J’avais depuis un petit moment une recette de lessive maison, j’ai attendu le temps qu’il fallait pour avoir mes bidons vides et je me suis lancée.

Résultat, 6 litres de lessive pur savon de Marseille sans colorant, additif et fleurant bon les huiles essentielles !

Puis ce fut le test, pas vraiment concluant. La lessive s’étant solidifiée, cela a bouché l’arrivée d’eau et inondé la cuisine !!!

Comme il n’était pas question de me laisser abattre, je me suis informée sur le Net.

J’ai repris ma préparation, je l’ai mis à fondre un chouilla et ai rajouté du vinaigre blanc. J’ai repris mes bidons et repris l’expérience !

Succès total, le linge est nickel, d’une souplesse inimaginable et sent bon les HE !

Voici la recette au cas où vous auriez envie de tenter le coup.

 

200 gr de copeaux de savon de Marseille à diluer dans 5l d’eau bouillante
6 cuillerées à soupe de bicarbonate de soude à diluer dans 1 l d’eau chaude
1 bon verre de vinaigre blanc.
Mélanger le tout et rajouter vos huiles essentielles (personnellement j’ai mis 3 ml soit 3 fois 30 gouttes de HE Tea Tree pour désinfecter, HE Géranium odorant il éloigne les insectes et sent bon, Ess Citron pour plein de raison mais parce qu’elle nettoie l’aura)
Laisser refroidir en remuant de temps en temps. Au cas où ce serait un peu trop solide, réchauffez et rajoutez un peu de vinaigre blanc !
Mettre dans plusieurs flacons et à chaque utilisation, secouez !
Enjoy ! Do

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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 18:56

Curieuse question ! pourtant j’ai quelque raison pour la poser. 

Depuis des années nous nourrissons les oiseaux l’hiver. Il y a deux ans le spectacle étant particulièrement délicieux, nous avons ouvert nos restaus du coeur dès octobre pour les fermer aux beaux jours. Seulement, voilà, les volatiles ne l’entendaient pas ainsi et depuis il faut bien avouer, nous subissons la tyrannie de la gente ailée qui utilise de multiples stratégies pour nous rappeler à notre mission.

Les tourterelles n’hésitent pas à rentrer dans la maison, il arrive que des rouges-queues les imitent, nous avons donc tout un aéropage d’oiseaux à nos côtés. Assister au nourrissage des petits l’été est un spectacle magique et travailler sur l’ordinateur avec une tourterelle perchée sur l’écran est somme toute très plaisant.

Nous n’avons donc plus cessé de les ravitailler et nous sommes gratifiées d’un concert perpétuel de chants, pépiements, roucoulements !

Nous avons recensé dans notre jardin une étonnante variété d’oiseaux : sitelles torchepot, mésanges charbonnière ou à tête noire, bergeronnettes, rouges-gorges, rouges-queues (vous excuserez les accords du pluriel, j’y perds mon latin), merles ainsi qu’une horde de moineaux, de tourterelles sans compter sur les rossignols que nous ne voyons pas mais qui nous enchantent de leur chant !

Sitelle, un des parents
Le jeune

Il n’y a pas à dire si l’on déplore d’une manière générale une diminution des effectifs, chez nous il semblerait que l’on contribue à enrayer le processus.

Evidemment cela a un coût et c’est par 20kgs que nous achetons les graines, or hier, lundi de Pentecôte le stock était à sec et « la Centrale » fermée, ce que nous n’avions pas prévu, là aussi on s’y perd ! Allez savoir ce qui sera ouvert ou non ce jour là ?

Nous nous sommes donc rabattues sur le magasin Weldom où un mec pontifiant m’a sermonnée. « A cette époque de l’année il est interdit de nourrir les oiseaux, on ne peut toujours les assister, ils doivent trouver seuls leur nourriture. ». D’ailleurs a t’il ajouté leur fournisseur ne les livre plus à cette période pour ce motif.

Je lui ai dit que j’allais en parler aux oiseaux même si je doutais qu’ils partagent son point de vue. Je n’ai pas osé lui demander s’il adaptait son discours aux humains, j’espère que non car fini RMI, RSA et compagnie !

Par contre de retour à la maison j’ai trouvé cet article que je vous livre maintenant et que j’irai bien entendu soumettre au vendeur et aux « instances » de Weldom.

Pourquoi faut-il nourrir les oiseaux de la nature toute l’année et ne pas se limiter à l’hiver ?

Les experts comme le British Trust for Ornithology, recommandent de nourrir régulièrement les oiseaux de la nature, au moins d’octobre à mai de chaque année. L’usage le plus répandu est de ne les nourrir qu’en hiver mais cela n’est pas suffisant, les oiseaux doivent commencer leurs réserves d’hiver dès octobre avec un apport en graisse qu’ils ne trouvent pas forcément dans la nature. Ils ont ainsi le temps de prendre leurs marques avant les grands froids. Les boules traditionnelles comportent généralement des graines bas de gamme au pouvoir nourrissant incertain et du suif qui apporte des graisses de moindre qualité. Elles contiennent aussi souvent de l’ambroisie, hautement allergisante pour les humains.

Nourrir les oiseaux pendant l’hiver est nécessaire : la neige et le froid rendent la recherche de nourriture difficile pour eux alors que les températures sont basses et qu’un apport important d’énergie leur est nécessaire. Mais il est également important de noter qu’au printemps, il est encore indispensable de nourrir les oiseaux qui se préparent à la reproduction et qui vont puiser dans leurs réserves. En été, la mue est aussi une étape décisive pour les oiseaux et à l’automne, ils doivent à nouveau reconstituer leurs réserves énergétiques pour se préparer à l’hiver
Pour toutes ces raisons et également du fait que l’approvisionnement en ressources naturelles se fait de plus en plus rare, il devient indispensable de nourrir tout au long de l’année les oiseaux de
la nature.

Répondre aux besoins nutritionnels des oiseaux

Au printemps, c’est la saison des amours, les oiseaux construisent leur nid et se reproduisent. Il leur faut alors de l’énergie et de quoi nourrir leurs petits. Les insectes, riches en protéines seront très appréciés en cette saison.

  • En été, c’est la mue des oiseaux. En fonction de leur espèce, ils peuvent manger 30% en plus pendant cette période pour former leur plumage. Les fruits, baies et insectes seront appréciés.

  • En automne, les oiseaux commencent leurs réserves. Certains ont besoin d’énergie pour voyager vers des climats plus chauds, d’autres se préparent pour passer l’hiver dans leur propre habitat. Des besoins en matières grasses et en glucides.

  • En hiver, les oiseaux doivent manger plus en quantité pour se protéger du froid. Les ressources naturelles sont limitées et la recherche de nourriture requiert une grande quantité d’énergie.

Il est important de bien nettoyer les aires d’alimentation lorsque vous nourrissez les oiseaux de la nature pour éviter que les maladies se propagent. Plus l’oiseau restera longtemps dans la zone, plus la mangeoire devra être propre.
Il est préférable d’installer cette aire dans un endroit protégé du vent et des températures extrêmes mais aussi qu’elle soit loin des zones accessibles par les chats et les écureuils qui adorent la nourriture pour oiseaux. Lorsque la mangeoire sera installée à un endroit, veillez à la laisser au même emplacement sur une longue période pour que les oiseaux s’y habituent et puissent se créer des repères.

A bon entendeur !

Do

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21 mai 2018 1 21 /05 /mai /2018 20:23

Voilà nous avons presque bouclé la boucle.

Quittant Nuevalos nous avons gagné Alquezar au pied des Pyrénées où nous avions déjà fait halte il y a deux ans histoire de faire une des randonnées que nous avions repérées à cette époque. L’affaire fut vite vue, impossible de trouver le départ de la rando et un parcours sur les berges du Rio Vero très impétueux rendant l’entreprise périlleuse. Nous nous sommes rabattus sur une découverte de ce même rio mais en aval.

Rio Vero et ses passerelles

Des ermitages, des monuments d’architectures rurale et industrielle, un bain de nature, 3 heures de bonheur et une découverte, « El Azud de Pozan » !

El Azud de Pozan

D’origine arabe le mot azud désigne un ouvrage hydraulique, une prise d’eau destinée à la répartir pour irriguer, arroser ou tout autre usage possible. La technique est simple mais il fallait y penser. Le cours d’eau est barré en un endroit où existe déjà un certain dénivelé, le niveau d’eau est artificiellement élevé et des dérivations sont aménagées pour répartir l’eau dans de multiples directions. Depuis sa première construction l’Azud de Pozan a subi plusieurs réhabilitations, en bois de chêne comme tous les ouvrages semblables jusqu’au XVIIe siècle puis en pierre, matériau nettement moins sujet aux crues !

Cette superbe cascade est donc artificielle, les multiples canaux d’irrigation sont toujours en fonction, même le pont canal du XVIe est encore opérationnel.

Pont canal sur le Rio Vero

Notre seconde découverte de la journée fut Naval et ses salines. Des salines en pleine montagne, toujours en activité même si la production n’est plus ce qu’elle était ! En plusieurs endroits l’eau saumâtre sourd du sol, une eau plus salée que la Mer Morte qui permettait de remplir les greniers à sel de Naval !

Salines de Naval
Greniers à sels

Un chemin de rando traverse le village et ses environs, fort mal balisé, nous n’avons eu d’autres solutions que de traverser le Rio Llastre pieds « nuls », pour arriver à découvrir le Salinar de la Rolda de Naval !

Un petit détour par le Rio Cinca et ses eaux d’émeraude et nous attaquions notre dernière nuit, prêts à prendre le chemin du retour.

Revenus en Terre Catalane, c’est à Calaf que le Gastounet et le Ptibus se sont quittés.

Pour un temps, seulement !

Car nous avons d’autres projets, comptez sur nous !

Do

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