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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 17:58

J’ai le plaisir de vous présenter mon dernier bébé !

Paname !

Paname 

Les-collines-de-Meudon.jpgJe vais essayer de vous relater les différentes étapes de la mise en oeuvre qui se sont succédées tout au long de ces 5 mois de gestation !

Tout a commencé avec le souvenir que j’avais gardé de Paris vu de l’Observatoire de Meudon, une de nos petites balades citadines d’avant. Nostalgie ?

 

 

Des esquisses jetées sur un carnet de croquis en tenant compte du format du cadre choisi et du rendu souhaité pour déterminer l’allure générale du tableau. Un croquis un peu plus précis pour équilibrer la composition puis un dessin à la mine de plomb fouillé pour servir de support lors du tracé des grandes lignes du paysage sur la toile.

Enfin une esquisse un peu moins détaillée mais en couleurs, pastels ou aquarelle, pour déterminer l’équilibre des teintes.

Le regard doit circuler sans encombre sur la toile, rien ne doit le bloquer !

Après, c’est le saut dans l’inconnu car souvent le tableau a sa propre vie. Tracé au fusain sur la toile que l’on estompe (avec le plat de la main) pour pouvoir déposer la première couche de peinture : le jus !

Les couches de peinture, en général au nombre de 3, se posent « gras sur maigre ». Le jus est très dilué et donne un peu l’aspect d’une aquarelle, la dernière couche ne contient plus de médium.

 

 Paname-la-tour-et-le-sacre-coeur.JPGJ’ai attaqué le tableau pleine d’enthousiasme

avec une idée très précise de ce que je souhaitais rendre comme impressions et il m’a échappé.

Le contraste entre l’aspect rural de Meudon et la Ville tentaculaire à ses pieds, le Noir et Blanc qui gomme la diversité et la Nature haute en couleurs, tout cela s’est imposé.

Très vite il n’est rien resté du souvenir charmant que j’avais conservé de mes années parisiennes.

J’ai même été un certain temps dans l’incapacité de travailler sur la toile, elle m’étouffait !

 

 

Paname-et-la-Seine.jpgCette impression a perduré jusqu’à ce que je m’attaque à la Seine. L’œil pouvait enfin circuler plus librement, la sensation d’enfermement s’est apaisée.

Je suis contente de pouvoir contempler Paris revisité sur ce tableau enfin terminé, mais je n’ai plus envie d’y retourner.

Au bout du compte, je me suis libérée de mon passé parisien.

 

 

 

Do

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 16:48

Le-touriste.gifLE TOURISTE

« The Tourist »

Oleg STEINHAUER

(Editions Liana Lévi, 2009)

Milo Weaver est un touriste (terme inventé par le romancier). Pas de ceux qui voyagent avec Fram ou Nouvelles Frontières, son agence à lui s’appelle la CIA. On aura compris que le maillot de bain n’est pas souvent dans la valise de Milo qui, pourtant voit du pays. Ce touriste là est un agent secret sans foyer ni identité.

Milo, polyglotte né de père russe, lui aussi agent secret, souhaite prendre une retraite bien méritée et profiter de sa vie de famille avec Tina et son enfant, mais depuis la fin de la Guerre Froide et un certain 11 septembre, le monde de Milo est devenu plus complexe. Agents doubles, agents triples de tous bords, supérieurs hiérarchiques ne l’entendent pas ainsi.

De la Slovénie à Langley, Milo traîne son désenchantement. L’histoire personnelle de Milo vibre aux rythmes des soubresauts de l’Histoire, nous avec.    

Attention lecteurs ne vous laissez pas abuser par le film médiocre intitulé « The Tourist » réunissant Angelina Jolie et Johnny Deep. Ce film (remake du film français Anthony Zimmer) n’a rien à voir avec ce livre riche et complexe. George Clooney en a acquit les droits, gageons qu’il saura, lui, en extraire la substantifique moelle pour notre plus grand plaisir.

 

 

 

9782080689177-1-.gifSHANTARAM

« Shantaram » (Ed. Scribe Publications, Australie, 2003)

 

Gregory David ROBERTS

(Flammarion, Paris, 2007 – traduction de Pierre Guglielmina)

 

 

 

L’auteur, né en 1952 en Australie nous livre ici en 872 pages l’histoire de sa vie. Sa dépendance à l’héroïne après l’échec de son mariage et plusieurs vols lui valent d’être condamné à 19 ans de prison ; il s’évade, change d’identité, devient Lin et passe 10 ans de cavale en Inde, médecin dans les bidonvilles de Bombay, mais aussi faux monnayeur. Après d’étranges rencontres il arrive en Afghanistan alors envahi par les soviétiques où il fera de non moins improbables rencontres.

 

« Il m'a fallu du temps et presque le tour du monde pour apprendre ce que je sais de l'amour et du destin, et des choix que nous faisons, mais le cœur de tout cela m'a été révélé en un instant, alors que j'étais enchaîné à un mur et torturé », ainsi débute ce livre unique et épique ne vous laissera pas indifférent, après vous avoir bouleversé il vous hantera longtemps.

Trahison, amitié, violence, quête de spiritualité, quête de soi. Formidablement écrit, profond et sincère l’auteur témoigne de sa descente aux enfers, de sa renaissance, de la foi. C’est une philosophie de la vie, celle d’un homme à vif dans toute sa complexité.  

 

Arrêté à nouveau, de sa prison en Allemagne il débute la rédaction de Shantaram qui sera un best-seller mondial.

Gregory David Roberts a maintenant purgé sa peine, il se consacre à l’écriture, c’est un grand écrivain.

 

                                                                                     Mi

 

 

 

 

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 16:39

Citrons confits

 

 

citrons-de-Menton.jpgIngrédients :

- citrons non traités

- graines de coriandre
- gros sel de Guérande

Préparation :

Bien laver les citrons, les essuyer.

Les petits bocaux (avec caoutchouc) sont parfaits ; les stériliser avant.

Fendre les citrons en quartiers (4 ou 6) dans le sens de la longueur sans séparer les quartiers et glissez 1/2 cuillère à café de gros sel dans chaque incision.
Placer les citrons dans un petit bocal en verre en tassant bien. Verser 1 cuillère de gros sel et le jus d'un citron, des graines de coriandre, un clou de girofle par bocal. Recouvrir d'eau bouillie tiède. Fermer hermétiquement (il est important de ne pas laisser entrer d’air) et laissez au minimum 10 jours dans un endroit sec et frais avant de les utiliser.

Conserver les bocaux au frigidaire – les citrons confits seront un délice dans salades orientales, tajines, etc …

 

 

Orangettes

 

 

 

orange-entiereIngrédients:

 

 

- de belles oranges non traitées

- eau de source

- sucre

 

Préparation:

 

Bien laver les oranges puis ôter le haut et le bas de chaque fruit.

Avec un couteau très tranchant, inciser les fruits de haut en bas en entaillant l'écorce et la partie blanche jusqu'à la pulpe, détailler en lanières d'environ 1 cm de large.

Remplir une casserole d'eau et y mettre les écorces. Porter à ébullition et dès les premiers bouillons, retirer du feu. Laisser refroidir et recommencer l'opération 2 fois.

Egoutter les fruits dans l'écumoir et les rafraichir.

Sècher dans un torchon propre, peser les fruits et le même poids de sucre.

Mettre le sucre et les fruits dans une casserole et recouvrir d'eau de source (sans dépasser le niveau des fruits).

A feu très doux en mélangeant de temps à autre, laisser réduire presque complètement, ne pas laisser caraméliser !

Mettre les écorces une à une sur une plaque de marbre (ou un grand plat) sans les faire se toucher puis les saupoudrer légèrement de sucre. Au bout de 12 heures, les retourner et si nécessaire remettre un peu de sucre.

Le lendemain les ranger dans un bocal verticalement.

Elles se conservent au frigidaire sans problème au moins un mois si on ne les a pas mangées avant.

Elles agrémentent cake, pain d'épices ... et se dégustent avec un bon café tout en croquant du chocolat noir, bien noir !!!

Quand au reste de sirop de cuisson, il parfume délicieusement les yaourts et nappe les sablés (maison).

 

Bon appétit !!

 

Mi, Do

 

 


 

 



  

  

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 16:43

DSCN1196.JPGSamedi dernier, nous avons choisi de marcher du côté d’Amélie les Bains, en direction du Roc de Frausa, une randonnée de 4h30 qui nous a mené jusqu’à Can Félix, un mas perdu dans la nature, en surplomb d’un facétieux torrent, le Mondony… Enfin, facétieux, pas toujours…

Nous nous sommes garées à Amélie, au bord du Tech, et nous avons attaqué aussitôt la grimpette. Très vite, il a fallu tomber la veste pour poursuivre en tee-shirt… A dix heures trente à peine, en ce début février, le soleil tapait déjà dur.

 

Mais mon but n’est pas de raconter une randonnée que l’on peut trouver dans tous les topos guide de la région… Mais plutôt de livrer une réflexion que je me fais souvent lorsque je marche : une randonnée, c’est toujours une petite tranche de vie…

 

D’abord, on se fixe un objectif… Marcher pour marcher, pour bouger, c’est bien. Mais marcher pour atteindre un but précis, petite chapelle perdue dans un écrin de verdure, refuge de montagne, sobre et rustique, lac d’altitude, miroitant comme un bijou, c’est mieux.

Et c’est avec l’idée d’atteindre cette cible prometteuse que l’on se met en marche, bien décidé à surmonter toutes les difficultés pour y arriver. Il y a des passages difficiles… On peine, on souffle, on transpire… Parfois, on en a marre, on veut s’arrêter, on a envie de renoncer… Des haltes, ici ou là, permettent de regonfler les batteries, de regarder plus intensément autour de soi car en marchant, ce n’est pas toujours facile… On s’arrête, on fait une pause et on admire. On est déjà récompensé par la splendeur du paysage.

 

Alors on s’accroche, on persévère… Et on continue.

 

On peut tomber, se faire mal. Cela arrive. Il ne faut jamais oublier d’être prudent. Il faut savoir éviter de se mettre en danger. Les risques doivent être calculés. Ainsi, il est utile d’appliquer les recommandations de base : partir tôt, quelque soit la saison, en emportant de l’eau et des vêtements adaptés. Et surtout, rester à l’écoute de la nature qui nous accueille pour qu’elle demeure notre alliée.

 

On progresse, lentement, mais sûrement. Et enfin, l’objectif est atteint ! On est satisfait de s’être donné du mal et d’avoir réussi. Le plaisir est là. L’effort est oublié. On est récompensé, heureux.

 

Le retour est souvent aussi difficile que l’aller, même parfois plus car la fatigue se fait sentir. Mais à l’arrivée, il ne restera plus finalement que la satisfaction d’être allé jusqu’au bout, d’avoir pleinement réalisé son projet… On est parfois déçu. L’objectif n’est pas toujours à la hauteur de l’espoir (rarement)… Mais au moins, on l’a atteint.

 

N’est-ce pas la même chose dans la vie ? Apprendre à ne pas se mettre en danger… Savoir faire des efforts pour parvenir à l’objectif que l’on s’est fixé… Surmonter les difficultés croisées en cours de route, persévérer pour réussir. Il n’y a aucune compétition. C’est contre soi-même qu’il faut se battre.

 

Comme dans la vie, en randonnée, la notion d’effort est indissociable de celle de plaisir. C’est souvent ce que nous avions du mal à faire admettre aux parents de nos élèves. Michel Serres était alors notre allié, lorsque nous reprenions ses paroles : « il n’y a pas d’apprentissage sans souffrance ! ».

 

Bien sûr, certains diront que nous avons de la chance. C’est vrai. Nous avons surtout la chance de pouvoir marcher, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Toujours est-il que nous ne ratons jamais une occasion de nous immerger dans cette nature généreuse qui nous entoure. Voyez plutôt…

 

 Fredo DSCN1202.JPG  

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:43

Le troupeau s'agrandit! Notre duo est devenu trio. Grande lectrice, "Mi " de Paris vous propose sa chronique littéraire...

 

 

 

 

 

    VENDETTA

« A Quiet Vendetta » (Ed. Orion, Londres, 2005)

R.J. ELLORY

 

 (Ed. Sonatine, Paris, 2009 - traduction de Fabrice Pointeau)

 

 

Pour vous Vendetta est synonyme de Mafia ? Vous avez raison, mais pas complètement. C’est une aventure bien plus compliquée qui vous attend avec ce 3ème roman de R.J. Ellory. Un thriller avec en toile de fond un demi siècle d’histoire américaine. Nous sommes à La Nouvelle Orléans.

Un homme est découvert atrocement mutilé dans une Mercury Turnpike Cruiser 1957, Catherine Ducane, 19 ans, unique fille de Charles Ducane gouverneur de l’Etat de Louisiane est kidnappée ; Ernesto Perez, un vieil homme à la vie compliquée se livre à la police avec un marché en poche : faire le récit de sa vie à Ray Hartmann, agent fédéral new yorkais, alcoolique repenti, contre des informations permettant de retrouver la fille du gouverneur.

Ecrivain britannique né en juin 1965 à Birmingham, Roger-Jon Ellory nous plonge au cœur de l’Amérique, des années 50 à aujourd’hui. Œuvre de fiction, le récit croise des évènements historiques, des hommes politiques, des stars. Vrai et faux, Bien et Mal se mêlent habilement. De Cuba à La Nouvelle Orléans en passant par Miami, Las Vegas et L.A. c’est surtout à une plongée dans l’âme humaine qu’Ellory nous entraîne. C’est une histoire de famille et tout le monde a une famille, non ?

R.J. Ellory sait avec force et profondeur faire vivre l’humain au sein de l’horreur absolue. Ici les hommes sont gris. Les bons pères de famille ont des costumes de tueurs à gage et vice versa. Âmes sensibles s’abstenir !

 

« Vendetta » (« A Quiet Vendetta », Ed. Orion, Londres, 2005) écrit avant « Seul le silence » est le 3ème roman de l’auteur, le second traduit en français (Ed. Sonatine, Paris, 2009). Son dernier roman « Les anonymes » vient de sortir, courez chez votre libraire, sinon nous ne manquerons pas de vous en parler dans ce blog.

 

R.J. Ellory sera au prochain salon du livre à Paris (18 au 21 mars 2011 – Porte

de Versailles)

 

 

 

 

 

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 18:25

 Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué que lorsque par malheur on se lève de mauvaise humeur, quelle qu’en soit la raison (mal de tête, problèmes de cœur, au travail …) toute la journée sera d’enfer, tout ira de travers.

Cela m’est arrivée fréquemment et puis un jour, récent, repensant à certaines lectures, j’ai associé la mauvaise humeur du réveil aux problèmes du jour.

Je me suis dit que si je faisais l’impasse sur mes problèmes en les analysant pour en trouver la source, la situation se calmerait peut être.

Et cela a marché.

Il y a un autre état d’esprit, un peu du même tonneau et très destructeur auquel j’essaie de tordre le cou, la peur !

 Il faut vraiment arriver à l’abandonner sur le bord de la route !

Elle inhibe nos facultés de jugement, elle rend stupide et fait de nous des proies faciles, elle nous met en danger.

Alors je ne dis pas que ce soit facile mais il y a au moins une chose que j’essaie de faire, commencer pas m’abstenir d’avoir peur pour les autres.

Nous ne sommes pas les autres, cela ne sert à rien. Avoir peur pour l’autre, c’est ne pas lui faire confiance et c’est destructeur pour celui qui ressent notre angoisse.

 Donc pour avoir moins peur, je me rééduque.

Ce que je ne peux maîtriser, je le zappe. Peut être est-ce pratiquer la politique de l’autruche mais à quoi bon me « mettre la rate au court-bouillon » pour ce que je ne peux pas changer?

Je lisais il y a peu un article qui résume de façon consciente ce que je ressentais inconsciemment : « les peurs, les psychoses, nous les humains, sommes passés maîtres dans l’art d’en fabriquer, de les gonfler puis de les exporter. C’est par elles qu’on finit, tôt ou tard, par confectionner des crises de toutes sortes, des dépressions économiques, des épidémies et, en fin de compte, des guerres pour les solutionner ».

Jouer avec la peur est une technique de manipulation que les médias contribuent à entretenir. Par exemple, lorsque le grand bleu s’installe un peu trop longtemps chez nous, les alertes météo concernent maintenant d’autres pays, les vieux reportages ressortent pour commémorer un drame ancien en période de grand calme médiatique.

Il y a aussi le réchauffement climatique, 2012 et la fin supposée de notre Monde. En 1991, lors de la guerre du Golfe les médias nous ont ressorti les prédictions de Nostradamus, lors de la dernière éclipse totale de soleil, rebelote, et même que la station Mir devait nous tomber sur la tête … J’oubliais le bog de l’An 2000.

Il y a aussi plus insidieux, les films catastrophes ! Se faire peur peut donner un temps l’impression d’exister mais cela inhibe surtout toute réaction et favorise la manipulation !  

Si j’ai aimé enseigner, j’ai surtout apprécié de côtoyer des enfants car ils sont « nature ». Ils savent être enthousiastes, j’essaie de leur ressembler et d’être capables de me réjouir de ce qui arrive de bon aux autres. Jouer les « Cassandre », imaginer le pire, extrapoler et se faire peur, très peu pour moi car comment après cela rester zen?

Les mots que l’on utilise mal et qui font peur sont source de maux.

D’ailleurs j’en ai la preuve … en image !

   

 

 

Alors soyons fous et mettons la peur de côté.

 

Do

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 18:43

C’est le titre que nous avions choisi il y a bien longtemps pour ce recueil que nous avons décidé de mettre sur notre blog.

Nous avons décidé de le faire connaître par ce biais ayant renoncé à l’éditer.

C’est décidément trop galère !

Cela ne rapporte vraiment qu’à l’éditeur, éventuellement aux libraires.

L’auteur, lui, n’a jamais le produit qui se vend bien.

Comme ce qui nous importe est de faire connaître ce recueil et non de toucher des royalties, nous allons donc vous le présenter par épisodes successifs.

Tous ces enfants sont adultes aujourd’hui mais nous avons de leurs parents les autorisations de publier leurs portraits.

Voici donc la préface et la page de couverture. C’est parti !

 

 

Copie-de-couverture-recueil.png

 

Pourquoi tu m’rigoles ?

 

Ce recueil a pour mission de témoigner de ce que fut la Maternelle telle que nous l’avons connue « jadis », un lieu où tout était sérieux, surtout le jeu.
La maîtresse, nous en étions, attrapait tics et manies des enfants.

Peinture dans les cheveux, paillettes aux joues, ongles endeuillés d’encre de chine, notre look était parfois peu valorisant.

Il n’était alors pas question de professeur des écoles, « l’instituteur » selon un terme qui renvoie à Montaigne « de l’institution des enfants »  était un personnage extraordinaire aux yeux des enfants.

 Pour eux, nous étions de purs esprits ne quittant pas l’école, épargnées par les vicissitudes de la vie. C’est à peine s’ils admettaient que nous savions faire du vélo sans petites roues. Nous ne nous en formalisions pas.

Invités dans les familles, les enfants nous attendaient comme le Messie, nous arrivions auréolées de gloire. Gloire que seuls les Inspecteurs de l’Education Nationale affectaient d’ignorer.

 

 

Aujourd’hui, tout a changé, la Maternelle que nous avons connue, où nous avons pris plaisir à enseigner, a vécu. Elle n’est plus !

Les ministres successifs ont sonné le glas de « la petite école » qui avait tout d’une grande !

Les petits y entraient à 2 ans et pour autant nous ne changions pas les couches. Les enseignants parlaient d’affectif et ce n’était pas un « gros mot » comme cela se disait récemment dans un certain IUFM. Avant de nous adresser à nos élèves nous ne perdions pas de vue qu’ils étaient des enfants et qu’une bonne dose d’Amour aide à bien grandir.

Les parents n’étaient pas nos ennemis, nous avions plaisir à nous rencontrer, à partager mais il était entendu que nos rôles étaient complémentaires.

Les fêtes d’école n’avaient pas vocation à faire du « fric ».

Gérer la coopérative scolaire ne requérait pas des compétences d’expert comptable. Nous n’étions pas contrôlés avec le zèle qui est de mise aujourd’hui mais que ne connaissent même pas les politiques véreux.

Le « tout sécurité » n’avait pas encore été inventé.

Nous y avons cuisiné, dégusté tout ce que les parents préparaient à notre intention, bonne occasion de travailler sur leurs recettes !

Personne ne se posait la question de savoir si le chien de la maison était présent ou non au moment de la conception du produit et si la cuisinière s’était correctement lavée les mains.

Les « instits » n’étaient pas accusés de rendre la France obèse avec leur collation matinale.

 

 

Comme nous ne nagions pas comme Johnny Weissmuller, nous allions à la piscine où des maîtres nageurs dispensaient leur savoir. Nos inspecteurs admettaient que le corps enseignant ait quelques lacunes ! Nous bénéficiions d’initiation au hockey, à l’équitation, au patin à roulettes.

En cas de chutes nous n’avions pas à craindre de nous retrouver au trou d’ailleurs il était inutile d’harnacher les enfants de protections multiples pour tester la glisse des patins « Fisher Price ». Ségolène Royale n’avait pas encore sévi.

 Hiérarchie, parents admettaient que le risque zéro n’existe pas, il n’y avait pas obligatoirement de coupable. Les parents reconnaissaient même qu’en famille les accidents étaient possibles.

 

 

Nous avons eu la chance d’enseigner selon l’esprit de Célestin Freinet en privilégiant une pédagogie s’appuyant sur le vécu. L’enfant était l’acteur de son apprentissage.

Il ne remplissait pas un cahier de vie, il vivait !

L’enfant expérimentait, tâtonnait.

Personne n’aurait songé à instaurer du soutien scolaire durant les vacances, ce n’était pas nécessaire ! Il n’y avait pas à proprement parler d’échec, au mieux l’échec était formateur !

Nous avons mené nos classes comme nous le sentions, apporté du bonheur aux enfants lors de leurs années d’école jusqu’à l’heure de notre cessation d’activité, notre qualité d’ancien nous ayant permis de faire de la résistance passive.

Nombreux sont ceux de nos élèves qui en témoignent aujourd’hui.

 

 

Exaspérées de temps en temps dans l’exercice de notre profession, nous avons très souvent craqué devant les frimousses et les réflexions des bambins que nous avons eu mission d’instruire. Il n’y avait qu’un seul responsable à notre malaise : notre hiérarchie.
Ce regard sur l’enfance, nous l’avons porté tout au long de notre carrière nous donnant comme mission d’en conserver la trace.

Nous restituons ici l’enfant poète malgré lui, plein de gouaille ou d’amertume, sans complaisance, au travers de photos et de petits mots collectés en classe, en sorties ou en centre de loisirs où nous avons sévi 23 ans !.

« Pourquoi tu m’rigoles » n’est rien d’autre qu’un recueil poétique !

 

A suivre 

Do et Frédo 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 18:21

Voici l'oeuvre d'Andrée, une amie, la première à tenter le coup! Magnifique, non?pdepices.jpg

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 08:48

J’aimerais vous conter ce qui m’est arrivée et qui constitue pour moi la preuve que tout n’est pas aussi simplement matérialiste dans notre vie que ce que nous croyons.

Lorsque l’Homme souffre, il va chez le médecin, le pharmacien, le Kiné, que sais-je, et le tour est joué. Enfin pour un certain temps !

Nous, nous avons eu la chance d’avoir une mère avant-gardiste. Elle professait que la première des médecines est celle que nous avalons à chaque repas, se méfiait des médicaments. Nous avons mangé bio bien avant que ce soit dans le vent. La nature dont nous profitions sans modération nous prodiguait ses bienfaits !

Aujourd’hui, nous avons fait nôtres ces principes de vie. Vaille que vaille nous nous limitons les dégâts et si nous avons bien comme tout le monde des petits tracas, certains connaissent des issues qui ont de quoi interpeller.

 

Voilà, comme tout le monde, la nuit, je rêve, mais parfois mes rêves empiètent sur la vie réelle … Voilà comment.

 

jeu-de-mains.jpgIl y a 2 ans, je souffrais des poignets. Trop de tension, de manipulations, notre mère était à domicile, en fauteuil roulant le plus souvent. Une nuit, dans mon sommeil, je rêvais que je montais dans un taxi dont le chauffeur me proposait de me soigner les poignets. Alors qu’il me prenait le poignet gauche une sensation de chaleur m’a envahie, suivie d’une sensation de bien-être mais au moment où il allait me soigner le droit, le chien est venu me sonner le réveil !

Cela aurait pu en rester là si je n’avais pas immédiatement constaté  que je n’avais plus mal au poignet gauche mais que le droit restait douloureux.

Ce rêve a fait rire autour de moi et j’en avais presque oublié ses conséquences, jusqu’à ce que cela se reproduise une seconde fois.

 

Je ne me souviens plus avec précision du rêve si ce n’est qu’un homme me « soignait » la cheville et que j’en émergeais en constatant que je ne souffrais plus des suites de ma récente foulure.

Ce rêve était passé aux oubliettes de ma mémoire jusqu’à ce que je retrouve mes notes.

Puis il y a eu le 28 décembre 2010.

 

Depuis 3 mois je n’arrivais pas à me remettre des suites d’un choc violent dans le dos : déplacements de l’os iliaque et du bassin, déboîtement des ménisques, tendinite. Des séances d’ostéopathie bienvenues, une nette amélioration de la tendinite par l’homéopathie n’avaient pas eu raison toutefois d’une gène invalidante pour qui aime randonner de longues heures.

Ce matin du 28 décembre, je somnolais lorsque j’ai « compris » qu’on me proposait de me soigner au niveau du bassin. Je ne l’ai ni entendu, ni vu écrit, l’information s’est imprimée à vitesse grand V en quelque sorte dans mon cerveau. J’ai ressenti une forte onde de chaleur puis une poussée au niveau du bassin avant de soupirer tellement violemment que cela m’a réveillée.

 

 

Col-de-Creu-Pla-del-Gril--11-.jpg

 

Ce matin là nous avons mis le cap comme prévu sur la montagne pour une balade sans prétention mais dès que j’ai eu posé le pied par terre j’ai réalisé que j’attaquais normalement le sol. Je me suis souvenue du rêve sans oser imaginer que cela puisse être possible !

Et pourtant !

Ce jour là, j’ai marché presque 5 heures en pleine montagne, dans la neige, sur la glace sans aucune fatigue, sans aucune gène.

Depuis je n’ai plus aucun problème.

 

Mais pourquoi ?

 

Pour moi, il n’y a qu’une raison : m’inciter à « renvoyer » l’ascenseur car c’est un fait que je peux soulager avec les mains. Je le sais depuis le jour où notre mère a été très vilainement brûlée, au ventre, aux cuisses.

Il m’est arrivé par la suite en certaines occasions d’arrêter le feu, en dilettante.

Le 28 décembre, constatant que je ne souffrais plus, je me suis dit que l’on attendait quelque chose de moi et que je pouvais peut être soulager autre chose que les brûlures … et … évidemment j’ai eu la chance que « le hasard » mette sur ma route les cobayes qui ont confirmé mes soupçons.

Cela semble même fonctionner par le biais de photos !

 

Il n’y a aucun Ego à mettre, je n’ai pas de mérite car ce n’est pas moi qui soigne, je suis le Canal par lequel l’Energie divine transite. Je ne fais que prêter mes mains.

Je sais que nous avons des guides qui veillent et mettent sur notre route ce qui est bon pour nous, pour nous aider à évoluer. Je sens que je suis guidée !

Si nous analysons nos rêves qui ne sont pas (tous et forcément) prémonitoires, nous constaterons qu’ils sont cependant riches d’enseignement. Les conflits, tensions, joies qui peuplent nos jours, nous les retrouvons la nuit sous d’autres formes et si nous avons la chance de nous souvenir de nos rêves nous constaterons qu’ils contiennent des pistes de réflexion.

 

Nous lisons beaucoup Frédo et moi et nous avons eu la chance d’être entourées par des amis plus élevés spirituellement. Ils nous ont éveillées, nous ont guidées. Nous avons aussi fait des rencontres étonnantes ces derniers temps qui ne peuvent être le fait du hasard et qui m’ont permis de comprendre que je ne pouvais refuser d’être ce canal.

Ce qui m’arrive maintenant était le résultat d’une longue préparation. Nous sommes là où nous devions être et nous sommes maintenant capables de remonter ce cheminement qui nous a ancré en terre catalane.

 

Ce n’est pas pour nous raconter que nous avons créé ce blog mais pour témoigner.

 

Répondez-nous.

A suivre !

Do

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 08:18

221030313_8542bc7386.jpg 

Comme chaque année depuis quelque temps, au lendemain de Noël, on apprenait par les infos que la revente des cadeaux de Noël avant commencé…

Moi, ça me choque ! Et vous ?

 

Décidément, je m’accommode de moins en moins de cette société de consommation qui fait tellement fi des valeurs humaines ! A tel point que cette année, nous avions décidé avec Do de n’offrir que des cadeaux de Noël « maison »… Confitures, pâtés, sablés, truffes, pain d’épices, vinaigres, le tout élaboré à la « Bergerie », par nous, « les brebis »… Et aussi quelques travaux manuels… Les idées ne manquent pas. Certes, il faut un peu de temps… Mais en général, ces paniers garnis ont été appréciés.

 

Le pain d’épices a eu beaucoup de succès (mais alors vraiment beaucoup) et nombreux sont ceux qui en ont demandé la recette… Une recette qui nous vient de Suisse, par le biais d’une amie… Alors pourquoi ne pas la faire partager davantage encore ?

 

A vos marmites !!!

 

Faites chauffer 330 grammes de miel liquide et ajoutez-y 2dl de lait. Portez à ébullition et retirez du feu.

 

Dans un saladier, mélangez 250 grammes de farine complète avec 50g de sucre roux, 50g d’amandes moulues, 1 pincée de sel, 2 cuil. à café de levure chimique, 2 cuil. à café de bicarbonate de soude et 2 cuil. à soupe de mélange d’épices pour pain d’épices (anis étoilé, cannelle, muscade, girofle, coriandre).

 

Incorporez doucement le lait et le miel, puis un œuf entier.

 

(Cette année, j’ai rajouté des fruits secs (noix de pécan, noisettes, noix, etc… et des écorces d’oranges confites ; exquis!)

 

Faites cuire dans un moule garni de papier sulfurisé pendant 40 à 50 minutes au four à 180°.

 

Laissez refroidir et démoulez… Emballez dans du papier d’alu, sans ôter le papier cuisson ; il est préférable que le pain ne soit pas en contact avec l’alu. Mettez au réfrigérateur.

 

Attendez 48 heures avant de le manger. Il se conservera un mois au réfrigérateur sans problème. Mais je suis sûre que vous l’aurez mangé avant !!!

 

Bon appétit !

 

Voilà un  cadeau qui sera apprécié l’an prochain… personne n’aura l’idée de le revendre, sauf ceux qui n’aime pas le pain d’épices… Trouve-t-on du pain d’épices sur « Price Minister »?... A voir! 

 

Mais n’attendez pas quand même le prochain Noël pour le tester…     Fredo

 

(Et rappelez-vous qu'un blog est un outil interactif et que vous pouvez y mettre vos commentaires!)

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