Précisions avant d’aller plus avant, loin de moi l’idée de me poser en donneur de leçons et je ne nage pas dans la béatitude du ravi.
Bien, je me lance !
Alors que notre vie accusait quelques turbulences et parce que nous recevions de nombreux mails allant tous dans le même sens, un jour, je me suis décidée à mettre en pratique leur contenu. Chaque soir j’ai tenté de recenser ce qui pouvait donner matière à me réjouir, même si cela était infime.
Au début cela fut difficile, tout étant galère du travail à la vie familiale. Pourtant en cherchant bien j’ai isolé une valeur sûre, grande pourvoyeuse de joie : la présence chaleureuse et facétieuse du chien.
Petit à petit je me suis aperçue qu’il y avait en fait matière à ne pas désespérer tout à fait. Un beau soleil couchant, un coup de fil sympa, le bonjour d’un passant, une blague rigolote, toutes ses petites choses ont eu un effet boule de neige.
Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain mais aujourd’hui chaque jour apporte son lot de plus en plus important de bonnes choses et j’en suis pleine de gratitude !
Merci !
Je suis lucide, mais je sais que la vie est pleine de petites choses très belles et qu’il est important d’en être conscient. Ceux qui sont revenus des « camps » où l’horreur était totale témoignent de l’impact que de menus faits ont pu avoir sur leur survie.
Aujourd’hui ce qui m’interpelle c’est à quel point les médias, certains écrivains, cinéastes essaient de nous gaver de choses « moches ».
On peut coller à la réalité sans que cela soit systématiquement sordide.
Pourquoi cet exhibitionnisme malsain ?
Cela plombe le moral et empêche de rebondir !
Parlons bouquins !
Comment peut on s’immerger dans un roman lorsque le héro est malade, incurable qui plus est, revenu de tout même de l’Amour et entouré de personnages tous plus noirs et pervers les uns que les autres ?
Et je ne parle pas de son cadre de vie, Zola à côté c’est du vaudeville !
Pour être séduit par un tel sujet il faut sans doute être dans un état d’esprit tel que la fiction légitime inconsciemment notre propre détresse.
Ne serait il pas possible que l’on nous propose des romans où l’on peut s’attacher aux personnages et où le côté noir de la vie n’est là que pour permettre à la Rédemption de faire son œuvre !
J’en ai marre des tragédies, raz le bol d’avoir peur d’être contaminée par les problèmes des personnages.
En ce qui concerne les films ce n’est pas mieux. Quelle impossibilité y a-t-il à finir sur une note optimiste à tout le moins sur une page de vie en suspens. Nous savons bien que du jour au lendemain tout peut basculer mais pourquoi la balance devrait elle toujours pencher du mauvais côté ?
En fait je crois que je préfère encore ce qui se termine, comme disait une de mes tantes, « en eau de boudin », au moins chacun peut imaginer ce qu’il veut !
La vie répond à nos intentions et nous avons plus de chance de connaître le meilleur si nous pensons cela possible, c’est affaire de vibrations.
Allez une belle image pour s’en mettre plein les yeux et se faire plaisir.
Sur ce, bonne soirée !
Do