Vendredi 26 février, retrouvailles du Club des Quatre vénérables !
Nous gagnons le Fort de Bellegarde et démarrons notre rando à la hauteur du cimetière militaire où nous repérons quelques tombes encore dotées d’inscriptions, un vosgien est tombé là en 1869 !
Au moins le soleil a réchauffé ses vieux os ! Nous attrapons le GR10 et passons devant la redoute de Panissars pour retrouver la Via Domitia, celle qui passe à Roquefort des Corbières !
Ici se dressait le célèbre Trophée de Pompée dont nous s’il ne reste pas grand-chose nous pouvons maintenant avoir, grâce aux fouilles et ouvrages de Georges Castellvi, une idée précise. Restent de ce monument les tranchées qui ont quand même jusqu’à 2 mètres de profondeur. Taillées dans la roche elles s’adaptent parfaitement au relief sous forme de gradins et permettent d’affirmer que le soubassement en gros appareils du Trophée s’inscrivait dans un carré de 37 mètres de côté.
Erigé en 67 avant J.-C. il a vu passer les éléphants d’Hannibal, aujourd’hui se dresse à sa place la borne frontière 567.
Sans doute l’ignorez vous, tout comme c’était mon cas, mais cette borne n’est pas banale ! Comme toutes les autres réparties au long de la frontière entre la France et l’Espagne son histoire colle à notre Histoire de France. Le bornage des Pyrénées fut décidé lors du Traité de Bayonne en 1868 soit, à la louche, 200 ans après de Traité des Pyrénées. Réalisé majoritairement à partir de bornes en pierre, il se compose également de croix gravés, nous avons d’ailleurs raté la 566 !
Avant de poursuivre notre périple nous déambulons dans les ruines de ce qui reste du site antique fortement remanié par les religieux de Arles au IXe siècle qui utilisèrent les pierres à disposition pour édifier une chapelle. Dénommée selon les écrits Notre Dame du Remède ou Ste Marie, l’édifice s’agrandit par la suite et devint prieuré, « priorat » en catalan. Déserté au XVIIe siècle par les moines il fut reconstruit côté espagnol, toujours au moment du Traité des Pyrénées.
Mais où ?
Voici la question qui nous agita lors de cette randonnée, notamment en arrivant au Col du Priorat où nous avons découvert des ruines quand même imposantes mais que nous ne pouvons même avec l’aide de Google identifier !
Nous avons retrouvé nos premiers émois lorsque nous dévorions le Club des Cinq et découvert en jouant les intrépides explorateurs quand même deux salles voûtées dont une intacte.
Mais pas de vin de messe, pas un tonneau !
Juste un abreuvoir qui a il faut bien le dire plus de « gueule » que ces fichues baignoires qui servent à abreuver les animaux d’ordinaire ! C’est un détail certes mais ça compte !
Une chose est acquise nous allons revenir et explorer le coin !
La marche en montée est splendide, en crête, et se fait sous les chênes-liège essentiellement mais le « must » fut de cheminer et de pique-niquer en Espagne. Dire qu’en cherchant le topo sur le Net nous sommes tombés sur un avertissement nous invitant à vérifier si nous avions le droit de pénétrer en territoire étranger compte tenu de l’état d’urgence sanitaire. On rêve enfin, on cauchemarde, au fou !
Notre dernière trouvaille fut la fontaine militaire des Miquelets, datée de 1688, elle se compose de 2 parties, la plus grande semblant n’être qu’une cuve, quant au nom « Miquelets » il désigne des mercenaires et miliciens catalans et français qui sévissaient sans doute dans le coin une fois le Traité des Pyrénées signé.
L’ouvrage est en tout cas en bon état et plus élégant que la cuve que nous avons immortalisée en chemin, encore dois-je l’avouer est-ce plus pour le symbole peint sur ses flans. Toute imprégnée de découvertes archéologiques j’en serais presque arrivée à me demander si ce graphisme de poisson ne nous renvoyait pas aux premiers chrétiens !?
Encore une belle journée !
Il faut dire qu’elle est bien belle notre Catalogne !
Merci la vie de nous avoir un jour offert cette mutation qui a fait de nous des sudistes et puis tant que j’y suis merci Jeannine d’avoir eu en 1940 le coup de foudre pour les Pyrénées Orientales !
Ta présence nous a accompagnées d’ailleurs sur une bonne partie du trajet, nous l’avions parcouru si souvent ensemble !
La liberté de la presse est en danger, la liberté d'informer est le garant de notre propre liberté. La pensée unique n'est rien d'autre que la mort de notre liberté. Nous ne pouvons accepter de ne pas avoir le choix d'écouter ce que chaque média a à nous dire. A chacun de se faire sa propre idée en recoupant toutes les informations qui sont à notre disposition.
Écouter le message de Richard Boutry puis à vous de voir si cela vous parait juste de signer, partager, ou non, la pétition. Mais il est clair qu'il s'agit d'un processus anti démocratique de la part des gouvernements que de vouloir noyauter à leur guise les médias d'informations !
′′ Le QI moyen de la population mondiale, qui a toujours augmenté de l'après-guerre à la fin des années 90, est en baisse au cours des vingt dernières années...
C’est le retournement de l'effet Flynn.
Il semble que le niveau d'intelligence mesuré par les tests diminue dans les pays les plus développés.
Beaucoup de causes peuvent être responsables de ce phénomène.
L’une d'entre elles pourrait être l'appauvrissement du langage.
Plusieurs études montrent en effet la diminution de la connaissance lexicale et l'appauvrissement de la langue : il ne s'agit pas seulement de la réduction du vocabulaire utilisé, mais aussi des subtilités linguistiques qui permettent d'élaborer et de formuler une pensée complexe.
La disparition progressive des temps de conjugaison (subjonctif, imparfait, formes composées du futur, participe passé) donne lieu à une pensée presque toujours au présent, plus de projection dans le temps.
La simplification des tutos, la disparition des majuscules et de la ponctuation sont des exemples de ′′ coups mortels ′′ à la précision et à la variété de l'expression.
Juste un exemple : supprimer le mot ′′ jeune fille ′′ (désormais désuet) ne signifie pas seulement abandonner l'esthétique d'un mot, mais aussi promouvoir involontairement l'idée qu'il n'y a pas de phases intermédiaires entre une enfant et une femme.
Moins de mots et moins de verbes conjugués impliquent moins de capacité à exprimer les émotions et moins de possibilités d'élaboration d'une pensée.
Les études ont démontré que la violence dans les sphères publiques et privées provient directement de l'incapacité à décrire ses émotions à travers les mots.
Pas de mots pour construire un raisonnement, la pensée complexe est rendue impossible.
Plus le langage est pauvre, plus la pensée disparaît.
L'histoire est riche en exemples et de nombreux livres (Georges Orwell - ′′ 1984 "; Ray Bradbury - ′′ Fahrenheit 451 ′′) ont raconté comment tous les régimes totalitaires ont toujours entravé la pensée, par une réduction du nombre et du nombre sens des mots.
S 'il n'y a pas de pensées, il n'y a pas de pensées critiques. Et il n'y a pas de pensée sans voix.
Comment peut-on construire une pensée hypothétique déductive sans conditionnelle ?
Comment peut-on envisager l'avenir sans conjugaison avec l'avenir ?
Comment peut-on capturer une tempête, une succession d'éléments dans le temps, qu'ils soient passés ou futurs, et leur durée relative, sans une langue qui distingue ce qui aurait pu être, ce qui a été, ce qui est, ce qui pourrait être Être, et ce qui sera après que ce qui aurait pu arriver, est-il vraiment arrivé ?
Chers parents et enseignants : faisons parler, lire et écrire nos enfants, nos élèves. Enseigner et pratiquer la langue sous ses formes les plus différentes. Même si ça semble compliqué. Surtout si c'est compliqué.
Parce que dans cet effort il y a la liberté.
Ceux qui affirment la nécessité de simplifier l'orthographe, de purger la langue de ses ′′ défauts ", d'abolir les genres, les temps, les nuances, tout ce qui crée la complexité, sont les vrais artisans de l'appauvrissement de l'esprit humain.
Il n'y a pas de liberté sans nécessité.
Il n'y a pas de beauté sans la pensée de la beauté.
Sources
Christophe Clavé
Diplômé de Sciences-Po Paris, titulaire d’un MBA, coach professionnel, Christophe Clavé a passé 25 ans en entreprise, en tant que DRH puis Directeur Général. Il a également été chargé du cours Stratégie et Politiques d’Entreprise à HEC Paris pendant 5 ans.
Ha ! j'oubliais ! Une irréductible gauloise hante encore la Via Domitia, nous l'avons croisée condamnée ad vitam aeternam à trimballer son menhir que le temps érode !
Environ deux siècles avant J.-C. le consul Domitius Hahennobarbus définissait le tracé de cette via qui reliait, déjà, La Gaule à Cadix, d’ailleurs son tracé suit à faible distance celui de la Languedocienne aujourd’hui.
Belle découverte que ce tronçon entièrement excavé dans la roche et où l’on voit parfaitement les ornières creusé par le passage répété des chars au fil des ans !
La région de Roquefort des Corbières recèle d’autres témoignages, notamment des bornes milliaires, témoignages qui devraient trouver place dans un futur musée à La Palme !
La rando de ce jour nous a permis de découvrir ce vestige de notre passé sous le joug de Rome mais ce ne fut pas notre seule découverte ! Nous avons trouvé la bergerie de nos rêves, notre future « coloc » !
Ils ne sont pas chouettes les « vénérables randonneurs que nous sommes ?
Depuis presque un mois il est à parier qu’un bon nombre de personnes de part le monde a oublié que la fraude électorale, surtout si elle est énorme, s’est invitée dans l’élection du nouveau président de ce grand pays que sont les « states » !
Certains la minimisent mais, néanmoins, la reconnaissent donc implicitement.
D’autres la nient bien qu’il y ait des preuves. Je ne vais pas entrer dans les détails mon propos n’est pas de revenir sur le résultat de cette élection, je me contenterai juste de préciser que je suis persuadée que tout a été fait depuis le début du mandat Donald T pour le faire passer pour ce qu’il n’est pas, un idiot incapable de gouverner (de mon côté je n’ai jamais éprouvé une quelconque sympathie pour l’homme).
Ce que j’aimerais pointer aujourd’hui c’est le rôle qu’a joué les « machines à voter » dans cette élection ! Déjà en 2016, le sujet avait été abordé à propos de « haqueurs » étrangers, de suppressions « accidentelles » de millions d’électeurs et électrices en 2012 et de problèmes logistiques aux primaires de 2020 tels que des attentes prolongées aboutissant au découragement des électeurs dont les votes de ce fait n’étaient pas validés pour cause d’abandon dans le cours du processus !
Le vote électronique est donc une source potentielle d’erreurs lors des comptages des votes que ce soit intentionnel ou fortuit. Or cette pratique, qui est donc un danger potentiel pour le processus démocratique, a l’heure de plaire à notre gouvernement et vient de faire l’objet d’un dépôt d’amendement auprès du Sénat Français. Cet amendement s’il était validé par le Sénat autoriserait la création de bureaux de vote permettant de voter électroniquement sur des machines à voter et PAR ANTICIPATION. Les votes seraient donc stockés pendant plusieurs jours dans ces machines dont les codes d’accès seraient détenus par … les préfets ?
Déjà qu’en Corse on fait voter les morts (clin d’oeil !), doit on craindre que les données électorales françaises passent par d’autres pays européens, au hasard je citerais l’Italie !, avant de nous revenir modifiées, peut-être ?
Pour preuve de ce que j’avance voici un lien qui lèvera d’éventuels doutes :
Si comme beaucoup le craigne, vous ne voulez pas voir notre démocratie plus en danger encore qu’elle ne l’est, peut-être serait-ce une bonne chose que d’envoyer à vos députés et sénateurs un courriel en leur demandant « de bien vouloir préserver notre pays de tout risque de fraude électorale en choisissant d’en rester au scrutin traditionnel et en refusant de valider un amendement contraire aux principes démocratiques français d’autant que cet amendement n’a fait l’objet d’aucun débat, d’aucune concertation à l’Assemblée Nationale. Pourquoi avoir élu dans ce cas une chambre des députés si une minorité d’entre eux se donne tous les droits, y compris celui de ne pas respecter les règles en vigueur dans notre pays ?
Vous pouvez vous inspirer de la partie en italique de ce texte, la modifier après avoir lu le document de valeurs actuelles et adresser votre courriel à vos députés.
N’oubliez pas les formules de politesse, des salutations ou des sentiments distingués font mieux prendre en compte le contenu d’une missive et c’est moins faux-cul que les sentiments respectueux !
Défendez vous, défendez nous, défendez la Démocratie !
Dominique
Pour ceux qui résident dans les PO la liste des députés et sénateurs est en fin de texte, pour les autres il suffit de cliquer sur :
Fitou ! Le Nord en ce qui nous concerne. Franchir le Tech nous impressionne, alors là autant dire que lorsque nous avons loupé l’intersection qui devait nous mener à notre rendez-vous en pénétrant dans le village nous étions dépaysées.
Village charmant au demeurant où nous reviendrons balader. Un air de vacances, c’est chouette !
Si Fitou est surtout connu pour son vignoble, en ce qui nous concerne nous en étions restées au traditionnel bouchon sur la N9 aux temps héroïques, quand l’autoroute n’existait même pas en rêve.
Le village et ses environs ont quelques ouvrages d’art qui valent le coup d’œil. Un château que l’on ne peut dater avec précision mais remonte au moins à l’an 990 si l’on en croit un document de l’époque qui en fait mention. Il accueillit Richelieu lors de la déclaration de guerre à l’Espagne en 1635. Se fut une déconfiture et le château y laissa des plumes. Pillé, brûlé ensuite en 1843 il fut finalement racheté en 1972 par des antiquaires parisiens qui le restaurèrent. Je ne sais pas si les « Bâtiments de France » pinaillèrent quelque peu ou pas, franchement la cheminée n’est pas top !
A part cela il est bien placé et se fond parfaitement dans le paysage.
Au cours de notre marche une tour au sommet de son mamelon attira notre attention. Ancien reste de fortification ? Claude et Michelle qui pourtant sont du coin ne surent donner de réponse.
Heureusement il y a Google !
J’ai ainsi découvert qu’il s’agit de l’un des vestiges d’une ancienne ligne de communication Chappe reliant Narbonne à Perpignan et appris que le 17 Août 1794 était inaugurée en France la première ligne de télégraphe mise au point par les frères Chappe, justement. Les informations circulaient grâce à des signaux optiques émis à partir d’édifices installés sur des promontoires. Ce type de communication perdura jusqu’à l’invention du télégraphe électrique de Morse. La ligne Narbonne – Perpignan installée entre les années 1834 – 1853 comptait 7 relais dont 2 rien que pour Fitou. C’est donc l’une d’elle que nous avons découvert à la Joncasse !
Après nous être sustentés près d’une superbe capitelle nous avons gaillardement attaqué le bon raidillon qui mène au champ d’éoliennes.
Panorama sur 360° garanti.
Toutes les stars du coin étaient là, le Canigou, les Corbières et nos Albères, la falaise de Leucate, le Mont Saint-Clair à Sète émergeait tel une île !
Nous avons même eu droit au démarrage des éoliennes, l’une après l’autre elles se sont orientées Sud-Est (mauvais présage côté météo) avant de brasser l’air d’un froufrou énergique !
Nous avons regagné notre point de départ dans un air embaumant le miel, une émanation généreusement dispensée par le multiples amandiers en fleurs !
Nous attendons maintenant que notre guide nous fasse découvrir le sentier des capitelles de Fitou !
En ce moment il est de bon ton d’énoncer qu’il serait préférable de tout miser sur les jeunes dont la situation est jugée dramatique et donc de faire en sorte qu’ils soient prioritaires pour bénéficier de toute décision allant dans le sens d’un mieux en matière d’avenir (soins, aides diverses, vac-cination...) !
A entendre une majorité de personnes (sont-elles tous sincères notamment quand elles entrent dans la catégorie visée par d’éventuelles mesures discriminatoires ?) il aurait été plus juste de se pencher sur le cas des plus de 75 ans en dernier recours, soit !
Personnellement j’en ai ras le bol de cette manière de mettre les personnes dans des cases notamment en matière d’âge. Nous sommes entrain de créer de multiples fractures au sein de notre société en opposant les personnes les unes contre les autres, de créer des « castes ». Du train où vont les choses les « vieux » vont bientôt se retrouver les intouchables de notre société et pourtant si nous nous donnons la peine de réfléchir leur jeunesse en a vu des « vertes et des pas mûres (guerre 39 – 45, guerre d’Algérie ...). Les EHPAD ressemblent déjà à des ghettos et nous avons vu qu’entre mars et mai 2020 beaucoup n’ont pu être hospitalisés afin de préserver l’accès en réanimation aux plus jeunes. Jusqu’où cela va t’il aller ?
Il y a de sinistres antécédents, ne pourrions nous nous en souvenir tant qu’il est temps ?
Pour rappel, le manque de lits d’hôpitaux a une cause identifiée et nous connaissons tous celui qui a orchestré la casse de l’Hôpital public … Ca… Cas… Casse-tête.
Les vieux ont ils à en faire les frais ? Ils appartiennent selon ce qu’on entend dire à cette catégorie de français argentés (et que l’on n’hésite pas à inciter à se délester de leurs biens aux profits des plus jeunes sous forme de dons !) mais n’ont ils pas acquitté sous forme d’impôts leur droit à être soignés comme tout un chacun ?
Toute vie est précieuse et doit être préservée, il n’y a pas d’âge à partir duquel nous puissions décider que l’on aura ou pas accès à des soins, quels qu’ils soient.
C’est une question de priorité dans les choix de gouvernement.
A 90 ans la mère d’une amie avait dû batailler avec le personnel de la maison de retraite où elle résidait pour obtenir un rendez-vous afin de se faire refaire son appareil dentaire. Compte-tenu de son âge, les soins étaient évalués en terme de rentabilité ! Elle a tenu bon et pendant 5 ans a pu jouir de cet appareil !
Déjà bien mis à mal le lien social est entrain de s’effondrer et plus que jamais il est évident que l’on cherche par tous les moyens à opposer les générations entre elles, diviser pour régner ! Encore une stratégie de manipulation !
Moi qui suis l’autre voix de l’Ecritoile sans avoir atteint les 75 ans fatidiques je fais partie de ceux que l’on qualifie d’aînés même si ce n’est pas du tout mon ressenti. Mon âge ne cesse de me surprendre non que je me refuse à vieillir mais parce que, à 71 ans, j’ai non seulement le même potentiel qu’avant mais je progresse.
J’ai éradiqué les douleurs de dos et de genoux en revisitant mon alimentation au prix de certains sacrifices. Le sac à dos ne me pèse pas et j’avale les dénivelés les doigts dans le nez ! Je m’impose une certaine discipline, gym et moments de méditation quotidiennement. Du coup à force de faire les choses en conscience j’ai l’esprit clair, vif ma foi, pas de trou de mémoire … et côté tête j’ai dû regagner des neurones en me remettant au piano. Je mémorise les partitions sans problème et déchiffre de nouveau aisément en clés de sol et de fa. Je conceptualise, analyse, synthétise tous les documentaires, conférences, textes, bouquins qui nous dévorons, le blog et Facebook étant les prétextes parfaits pour tout mettre au clair.
Je « m’entretiens » comme nous le conseillait Jeannine - notre mère était une puriste en matière de santé physique, spirituelle et intellectuelle (elle qui jusqu’à 96 ans faisait sa leçon d’anglais ou d’espagnol tous les jours) - pour la joie de me sentir vivante, à l’aise dans mon corps, mon esprit et mon âme.
Ces efforts sont donc avant tout gratifiants pour moi (et la MGEN) mais je revendique le droit lorsque j’aurai atteint un âge respectable de ne pas être considéré comme un « sous produit humain » par rapport à plus jeune que moi !
La grosse majorité des anciens a trimé dur et passé de nombreuses épreuves, comment ne pourrait elle ne pas avoir droit au respect ! Aujourd’hui nous ne pouvons leur demander d’être résilient, cette capacité est quand même le propre de la jeunesse. Aidons ces derniers à mobiliser les forces nécessaires pour rebondir, à ne pas se laisser enfermer dans la spirale du découragement, à faire de ces épreuves une occasion de chercher ce qui est essentiel dans leur vie et à donner corps à leurs rêves.
Les plus âgés d’entre nous ont le droit et nous avons le devoir de les laisser VIVRE et non pas SURVIVRE au même titre que quiconque quel que soit son âge !
Nous avons rechaussé les godillots et après avoir mis le cap sur Prats de Mollo, au village de Le Tech nous avons pris la petite route qui conduit à la Llau. Première étape St Guillem de Combret au départ du col de la Roue, un premier cœur sur la piste nous fait un signe.
Notre but, une boucle passant par la superbe bergerie du Pla de la Fage et par la fontaine du brigadier. Respectant la tradition nous retrouvons St Guillem, notre « salle à manger » favorite.
Au menu un régal « La Bonne Foi » que nous devons à notre Naturawchef favori Marie-Sophie L de l’Instant cru. Un délice végétal qui nous a fait renoncé à sacrifier des canards ou des oies ! La neige n'est pas loin mais il commence à faire chaud.
Pour gagner notre seconde halte nous reprenons une piste forestière, interdite à tout véhicule elle est massacrée par les ornières des nombreux voitures qui l’empruntent ! Ce qui est interdit est autorisé !
Des pins, un amas de roches et un espace dégagé offre un cadre magnifique à notre bergerie. Longue de plus de 30 mètres, elle épouse la courbe de niveau offrant ainsi peu de prise aux éléments. Elle a assuré pendant de longues années une sécurité totale aux animaux et aux hommes qui montaient là lors de l'estive mais cette pratique a périclité et cette bergerie du XVI e siècle, depuis toujours dans la même famille, a encore et toujours besoin du même sérieux coup de jeune.
La voûte empierrée est magnifique, les extrémités sont en très mauvais état, mais il est difficile d’y pénétrer cela n’empêche pas d’apercevoir en y jetant un œil UN MASQUE !
De ce balcon où une vue imprenable nous permet de discerner dans le lointain la baie de Rosas fermée par les deux mamelons de Toroella de Mongri ! Nous filons vers Montferrer tout en sachant que nous abandonnerons cette direction à la fontaine du brigadier.
Pourquoi ce nom ?
Mystère et balle de golf ! Petit crochet par le refuge et hop, c'est le dernier tronçon !
La suite de la rando commence à nous peser, il fait chaud et nous commençons à regretter d’avoir chausser nos gros godillots. Petit à petit, nous nous allégeons, semelles, chaussettes. Pour ma part (Do) je finis pieds nus et c’est avec un certain découragement que nous apercevons au loin, très loin, le col de la Roue et notre voiture, cherchez la flèche !
Les bas de pantalons remontent d’un cran, mes mollets respirent, finalement nous avalons la fin du parcours facilement et découvrons ce que nous avions jusque là ignoré que la Fou, celle des sublimes gorges, prend naissance ici !
Cinq bonnes heures plus tard nous libérons nos « arpions » comme les nommait notre père, c’est chouette, c’était chouette !
La vie est belle, la Nature tout autant ! N'est pas Gilbert !!! Dominique
Voici quelques passages de La résolution 2361 adoptée le 28/1/2021 par le Conseil de l’Europe et concernant la vaccination contre la Covid.
L’intégralité du texte que nous avons recherchée est accessible à partir de ce lien :
https://pace.coe.int/fr/files/29004/html
Vous noterez au passage que le Conseil de l’Europe parle DES vaccins (article 7.2.7), il y a en en effet d’autres laboratoires travaillant à des vaccins conçus à partir de souches vaccinales ce qui n’est pas le cas pour celui déployé actuellement ! L’article 7.1.5 n’est pas à négliger non plus et concerne les dommages et les préjudices consécutifs à la vaccination ! L’article 7.1.1 mentionne des essais de haute qualité, en ce qui concerne les essais vu avec quelle rapidité on est arrivé à ce stade, il y a des doutes ! Enfin le 7.3.1 insiste sur le côté non obligatoire de la vaccination et l’interdiction de toute mesure discriminative !
L’Assemblée demande donc instamment aux États membres et à l’Union européenne:
7.1 en ce qui concerne la mise au point des vaccins contre la covid-19:
7.1.1 de garantir des essais de haute qualité qui soient solides et menés dans le respect des règles éthiques conformément aux dispositions pertinentes de la Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine (STE no 164, Convention d’Oviedo) et son Protocole additionnel relatif à la recherche biomédicale (STCE no 195), et qui incluent progressivement les enfants, les femmes enceintes et allaitantes;
7.1.2 de veiller à ce que les organismes réglementaires chargés d’évaluer et d’autoriser les vaccins contre la covid-19 soient indépendants et à l’abri de toute pression politique;
7.1.3 de veiller à ce que les normes minimales pertinentes de sécurité, d’efficacité et de qualité des vaccins soient respectées;
7.1.4 de mettre en place des systèmes efficaces de contrôle des vaccins et de leur sécurité après leur déploiement dans la
population générale, y compris en vue de surveiller leurs effets à
long terme;
7.1.5 de mettre en place des programmes indépendants de
réparation en cas de dommages ou de préjudices injustifiés
consécutifs à la vaccination;
7.1.6 d’être particulièrement attentifs au risque de délit d’initié par des responsables pharmaceutiques ou des entreprises pharmaceutiques qui s’enrichiraient anormalement aux dépens de la collectivité, en mettant en œuvre les recommandations figurant dans la Résolution 2071 (2015) intitulée «La santé publique et les intérêts de l’industrie pharmaceutique: comment garantir la primauté des intérêts de santé publique?»;
[….]
7.2.7 de veiller à ce que les vaccins contre la covid-19 dont la sécurité et l’efficacité ont été établies soient accessibles à toutes celles et tous ceux qui en auront besoin à l’avenir, en ayant recours, là où cela sera nécessaire, à des licences obligatoires en contrepartie du versement de droits;
7.3 pour ce qui est d’assurer un niveau élevé d’acceptation des vaccins:
7.3.1 de s'assurer que les citoyens et citoyennes sont informés
que la vaccination n'est PAS obligatoire et que personne ne subit
de pressions politiques,sociales ou autres pour se faire vacciner,
s'il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement;
7.3.2 de veiller à ce que personne ne soit victime de
discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques
potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner;
7.3.3 de prendre des mesures efficaces le plus tôt possible pour lutter contre les fausses informations, la désinformation et la méfiance concernant les vaccins contre la covid-19;
7.3.4 de diffuser en toute transparence des informations sur la sécurité et les éventuels effets indésirables des vaccins, de travailler avec et réglementer les plateformes de médias sociaux pour empêcher la propagation des fausses informations...
:
Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.