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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 16:46

Mercredi dernier nous avions mis le  cap sur un petit ermitage accroché à flanc de montagne, 2 heures de marche avant d’atteindre notre but par un temps couvert qui n’était pas pour nous déplaire. D’ailleurs le chemin du retour sous le soleil nous aurait semblé encore plus dur si nous n’avions pas eu une sympathique terrasse de bistro en vue, à l’arrivée.

Etant les seules visiteurs cela a favorisé le contact avec l’unique occupant des lieux.

Cela sentait bon l’encens et c’est en se renseignant sur la résine utilisée que la conversation a quitté le domaine du matériel pour le spirituel.

Le site, équipé de caméras de surveillance, est relié à une centrale où les images sont stockées et analysées, si besoin est ; c'est-à-dire à chaque fois que l’alarme résonne dans le centre de surveillance, ce qui arrive de temps à autre !

Les images enregistrées par les caméras sont alors passées au crible et où cela devient peu banal, c’est que les visiteurs des lieux dont les caméras ont toujours tirés le portrait, n’ont jamais rien à voir avec des rodeurs qui s’introduiraient nuitamment dans les lieux.

Non ! Ces présences que nous avons pu observer sur de nombreux clichés sont des présences lumineuses de belles tailles (si l’on compare aux objets situés à proximité et dont on connaît pertinemment les mesures) et à forte densité. C’est d’ailleurs pour cette raison que les caméras les détectent.

Les documents qui nous ont été présentés nous ont laissées babas. La technologie qui en a permis une étude plus poussée, révèle à l’intérieur de ses présences, des silhouettes, des visages … Cela ne nous a pas vraiment étonnées car nous avions réalisé, involontairement, des clichés semblables en visitant les catacombes de Palerme. Points lumineux, formes humaines évanescentes brouillent les défunts que nous avions photographiés en ces lieux assez peu engageants. Je peux vous assurer que nous ne risquions pas de perdre de vue le Capucin qui assurait la visite !

 

Avant de passer à un autre registre, notre hôte a soumis à notre curiosité d’autres clichés faits sur les lieux par des appareils photographiques. De nuit mais aussi de jour, ils nous montrent les lieux, chapelle et environnement de l’ermitage, peuplés de myriades de sphères lumineuses de toutes tailles, des Orbes.

orbes_pyramide_kheops3-1200_small.jpg

Pour certains ces orbes ne sont que des poussières photographiées par mégarde et qui capteraient la lumière. Cela pourrait être plausible si toutes les photos avaient été réalisées de nuit et au flash !

Or ce n’est pas le cas et cela laisse donc la porte ouverte à d’autres suppositions. Certains y voient la manifestation d’une intelligence Divine consciente. Klaus Heinemann, physicien, y voit la preuve de l’existence d’un monde subtil.

D’une manière générale, les orbes sont définis comme des charges cristallines d’expansion, pour favoriser l’évolution spirituel de notre planète.

En surfant sur le Net, j’ai découvert que certains lieux étaient plus sujets à ces manifestations, les lieux de culte de toute religion, notamment et que les conditions météorologiques n’affectaient pas leurs apparitions, souvent en photographiant la neige, on en capte … En bref, chacun de nous a sans doute dû en photographier sans s’en rendre compte, d’ailleurs en recherchant parmi nos archives voici ce que j’ai trouvé !

Do.JPG

C’est beau, non ?

Mais il ne faut pas croire que nous nous en sommes tenues là !

Hier, sorties pour humer la douceur de la nuit, voici un autre cliché que nous avons réalisé (désolé si ce n'est pas aussi net que sur grand écran, mais au bout de chaque flèche, il y en a une !

 

Frede.JPG

La conversation a continué et de fil en aiguille a roulé sur le magnétisme et les magnétiseurs. Comme je faisais remarquer à notre hôte (qui arrête le feu, entre autre) que c’était dommage de pouvoir soigner les autres mais de ne rien pouvoir pour ses « bobos » persos, il a été catégorique !

Faux, si on le veut, on peut !

Instantanément, une idée m’est venue.

Pour une fada de marche, j’ai un « blème » ; le tibia file vers l’avant et l’os calcanéen glisse en arrière, donc ça coince de temps en temps et personne n’a encore réussi à solutionner le problème.

Alors, sur le chemin du retour, puisque c’est soit disant une question de volonté, je me suis attrapée le pied à deux mains et j’ai attendu … Soudainement cela a commencé à fourmiller sous mes mains, manifestement il se passait quelque chose. J’ai tenu la pose inconfortable un bon moment, heureusement que la voiture est petite, et lorsque j’ai posé le pied à terre, il était un peu engourdi !

Et bien, cela va faire 8 jours et mon pied va bien, merci !

Hasard, je ne pense pas, c’est juste une histoire d’énergie remise en phase. Point.

Nous avons fait d’autres découvertes ce jour là, mais je ne dirai pas grand-chose de plus pour l’instant, sauf que vraiment, la Vie c’est étonnant et nous n’en connaissons quasiment rien.

Allez, une petite dernière pour le plaisir faite hier également et à bon entendeur !

 

 

orbes.JPG

Do

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 19:20

Ronflant le nom !

Non ?

Le département des Pyrénées Orientales organisait cette année encore cette manifestation destinée à promouvoir la création artistique !

Ne vous inquiétez pas, je n’ai pas attrapé la grosse tête et si l’on me demande  qui je suis, je ne vous dirai pas que je suis « peintre » ou « artiste ».

Non, j’ai décidé au pied levé de participer à cette manifestation simplement pour montrer mes toiles préférées et avoir un retour spontané.

Des affichettes dans le village pour permettre à qui le souhaiterait de me trouver, un article sur le blog de l’Indépendant et la maison s’est ouverte !

Avec-Jeannette.JPG

Et bien en 2 jours, à raison de 3 heures par jour, j’ai rencontré plus de personnes que je l’aurais espéré !

1ers-visiteurs.JPG

Des voisins certes, mais de parfaits inconnus aussi et des enfants !

Aurelie-et-Adrien.JPG

Nous avons parlé, échangé, c’était convivial et enrichissant !

Et j’ai renoué avec un plaisir lointain maintenant avec ces moments de partage avec les plus jeunes.

Les-jumeaux.JPG

Ce sont eux qui m’ont permis de comprendre que la Peinture était mon mode d’expression privilégié. J’aime bien leur façon de rentrer dans un tableau, d’oser poser des questions sans se dire qu’on va les prendre pour des sots. Ils sont neufs, frais et bien plus constructifs que leurs aînés dans leurs critiques.

Francoise-et-Do.JPG

Je me suis régalée et nous comptons bien maintenant, avec ceux qui sont venus à ma rencontre, montrer à qui le voudra  que Saint Genis est « un nid d’artistes » !

Do

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 16:57

Un tout petit article pour vous dire de jeter un œil, en bas, à droite de notre blog… Trois liens ont été ajoutés… Ne manquez pas d’aller y faire un tour…

Sur le premier, « un auteur en Guyane », Joël Roy, mon beau-frère, unique et préféré, perdu et retrouvé, vous fera découvrir de nombreux aspects méconnus d’un de nos territoires d’Outremer... Instructif, édifiant !

Liberté, Egalité, Fraternité ??? C’est à voir ! http://un-auteur-en-guyane.over-blog.com/matoutou

 

Si vous aimez marcher, en cliquant sur le second lien, vous trouverez, grâce à Gilbert Jullien, une mine d’idées pour renouveler vos randonnées, et pas seulement dans les Pyrénées Orientales !

http://gilbertjullien.kazeo.com/

 

 

 

Quant au dernier lien, il vous mènera sur le site de « Lulu.com », site d’autoédition où toutes nos publications ont été regroupées. Un petit nouveau y figure : El Refugi. Ce « bébé » dormait dans le placard depuis 2007. Sa création est donc antérieure à ceux que vous connaissez déjà, tels que « Blessures de Vie » (d’abord édité sur ILV.com) et « L’école est finie ». Dans l’attente de trouver un éditeur, un vrai (un jour, peut-être…), j’ai donc décidé de tout rapatrier sous le même toit, celui qui, à ce jour, me parait le plus sérieux. Un site américain, je sais… Nobody’s perfect !

 

http://www.lulu.com/spotlight/longville

Frédo

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 19:47

Sur que Charles a dû nous maudire pour l’avoir entraîné sur les sentiers audois !

Nous espérons qu’il n’a pas regretté son séjour chez nous mais que voulez-vous lui comme nous étions tentés par une redécouverte des châteaux cathares !

Nous les avions visités séparément il y a bien des années. Evidemment je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ! A l’époque la visite était GRATUITE, les ruines n’étaient pas « sécurisées » et on les atteignait au terme de grimpettes plus ou moins éprouvantes, c’est peu dire que nous étions cramoisies en atteignant Montségur à l’époque de notre jeunesse triomphante.

Aujourd’hui, mis à part Padern, tous les sites sont payants, on nous rétorquera qu’ils ont été sécurisés et restaurés !

Plus ou moins !

DSCN6026.JPG

 

Quéribus est sans aucun doute celui qui a le plus évolué. Superbe et ramassé sur la crête rocheuse il a vraiment fière allure et le sentier d’approche est somme toute convenable. Charles ne démentira pas.

En ce qui concerne Puylaurens et Montségur, explorés l’an passé, il ne pourra confirmer que si les chemins qui y mènent sont pentus, ils restent corrects, mais je suis certaine qu’il sera d’accord avec nous si je vous affirme qu’aller à Peyrepertuse relève toujours de l’exploit.

Déjà, c’est assez décourageant que de commencer une grimpette en descente.

En plus, il est hors de question de regarder plus loin que le bout de ses godillots. Le sol est inégal, caillouteux, rocailleux, gadouilleux (lorsque c’est horizontal) et toujours glissant.

DSCN6082.JPG

Pour atteindre la première enceinte, il est nécessaire d’avoir la jambe leste et le mollet d’acier car les dénivelés sont inégaux et importants.

Inutile d’insister donc sur le fait que découvrir Peyrepertuse est impossible à toute personne handicapée et que les parents de jeunes enfants ont intérêt à prévoir le harnais.

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Franchement puisque c’est payant, nous nous attendions à découvrir quelques  aménagements « de confort ». Une ou deux mains courantes, des passages bétonnés pour niveler le terrain ne serait-ce que pour montrer que l’on respecte le visiteur, auraient été les bienvenus !

Evidemment vous me rétorquerez que leurs constructeurs se sont bien coltinés tout le matériel et bien ce n’est pas une raison !

 

En tout cas, ces châteaux ont été les témoins de ce que l’intolérance, le rejet de l’autre a pu produire d’odieux, je veux parler (encore une fois) de l’Inquisition.

Dans l'histoire, il est possible de distinguer trois Inquisitions, l’inquisition médiévale, l’inquisition espagnole et portugaise, l’inquisition romaine rebaptisée Sacrée Congrégation du St Office en … 1909, quand même !!!

Les hérésies véhiculées par les Pèlerinages, se sont généralement répandues sur les routes en dehors des paroisses, comme la Peste aux yeux des Pouvoirs. Si le champ de l’hérésie s’est élargi entre autre à la sorcellerie, à la chasse aux homosexuels (ce n’était pas une innovation du IIIe Reich), c’est la lutte contre l’émergence d’une Spiritualité en marge de la religion catholique  qui a donné à l’Inquisition sa raison d’être. Mais il serait faux de penser que la chasse aux hérésies n’était que le fait du pouvoir religieux, les « Princes » qui se voulaient de droit divin ont pris une part active à l’éradication des hérétiques !

C’est contre le Catharisme, hérésie la plus répandue, qui s’est majoritairement focalisée la répression. Les cas de prêtres optant pour le camp des « Bons Hommes » incita très vite la Papauté à réagir. A partir de 1198, des actions pour freiner l’hérésie furent commanditées, les premiers inquisiteurs, qui n’en portaient pas encore le nom, étaient à l’œuvre. C’est pour obtenir un maximum d’efficacité que l’Eglise et les Etats imaginèrent une structure spécialement dévolue à cette chasse à l’Hérésie.

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En ce qui concerne le catharisme, il fut combattu par la Croisade dite « contre les Albigeois », qui débuta en 1207. Nous en avons tous au moins mémorisé le fait marquant, le siège de Montségur ! Il serait faux pourtant de croire que seul ce château vécut des moments d’Horreur et que le Catharisme n’a touché que le sud de la France. Comme nous le racontons sur le blog dans un article intitulé Montségur et paru le 4 novembre 2011, le catharisme était répandu sur toute l’Europe. Vérone en Italie connut des exécutions massives. Le dernier cathare périt en 1328. Si l’on compte bien cela représente 120 ans de persécutions !

Le nombre d’humains persécutés, livrés au bûcher est impressionnant. A titre indicatif sur une plaque commémorative à Séville, on peut lire « en 1481 a commencé en ce lieu le Saint Office de l'Inquisition contre les hérétiques judaïsants, pour l'exaltation de la foi. Par lui, depuis l'expulsion des juifs et des Sarrasins jusqu'en l'année 1524 … plus de vingt mille hérétiques ont abjuré leurs criminelles erreurs, et plus de mille obstinés dans l'hérésie ont été livrés aux flammes, après avoir été jugés conformément au droit ».

L’Inquisition fut responsable au fil des siècles d’un véritable génocide a tel point que, sans doute l’ignorez-vous mais en 2000, l’Eglise catholique a offert sa « repentance » officielle contre les excès de l’Inquisition (rappelons-nous comme je le citais plus haut qu’en 1909, même débaptisée, cette institution sévissait encore ! Elle m’étonne cette tendance qui veut que de nos jours les états, les institutions … présentent leurs « excuses » pour des crimes (faits de guerre, génocides etc.) qui ont été commis en conscience par le passé alors que l’on continue à écraser, mépriser, tuer à petit feu des peuples que l’on pense nos inférieurs … Cliquez donc sur le lien suivant

http://un-auteur-en-guyane.over-blog.com/article-suicides-en-masse-chez-les-amérindiens-4eme-partie-104470671.html

vous verrez le triste sort réservé aux Amérindiens de Guyane (c'est la France) leur présentera-t’on nos excuses lorsqu’ils auront presque tous disparus ?

 

 

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Si l’Inquisition fut un temps le fait de la Papauté, il faut aussi savoir que du XIIIe au XVe siècle, les souverains l’utilisèrent pour se débarrasser de personnages gênants. Je ne m’étendrais pas sur l’Inquisition espagnole dont la puissance a perduré jusqu’en 1808 mais là-bas comme en France (et ailleurs en Europe) ce qu’il est important d’entendre c’est que sous couvert de prêcher la bonne parole des millions de personnes furent exécutées simplement parce qu’elles dérangeaient et ne pensaient pas comme les pouvoirs en place l’entendaient.

C’est vrai que de nos jours tout cela nous semble barbare mais sommes nous certains que les choses ont vraiment changé ?

Les châteaux cathares devraient devenir l’emblème de cette lutte qu’il convient de mener encore pour que le respect du droit à la différence, de penser autrement soit établi. Les chasses aux sorcières que nos régions de France ont connues par le passé sont tues et si par malheur certains les évoquent, il est palpable que cela dérange tout comme on refuse de nommer ainsi celles qui à notre époque ont pris le relai.

Do

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 16:43

Entre Nohèdes et nous, c’est une longue histoire… Elle a commencé en 1971, lors d’un de nos premiers séjours dans les Pyrénées Orientales. Cette année là, nous campions à Millas avec un oncle et une tante et nous n’avions eu de cesse, Do et moi, de les convaincre de nous emmener jusqu’à Nohèdes. La réputation des étangs était arrivée jusqu’à nous. Cela n’avait pas été facile mais ils avaient fini par accepter !!!

Enfin, nous découvrions ce petit village perdu dans le massif du Madres, tout au bout d’une petite route en lacets, accrochée au flanc de la montagne. Nous étions persuadées que les étangs étaient à deux pas… Impressionnante, la route ! Notre tante a fait tout le voyage tétanisée, la main crispée sur la poignée de portière ; elle regrettait sûrement d’avoir cédé ! Pour couronner le tout, un bel orage nous accueillait à l’arrivée ; nous nous sommes réfugiés à la mairie et nous avons appris que sous nos pieds, reposaient dans une chapelle ardente improvisée, les victimes d’un accident d’autocar survenu la veille, à quelques mètres du village ! L’orage passé, nous avons aussitôt pris le chemin du retour. La découverte des étangs de Nohèdes était remise à plus tard !

Nous y sommes retournées plusieurs fois ensuite avec Jeannine… Le « Gorg Estelat » se mérite !!! Et c’est en rusant, en passant par Olette et Evol, à partir du col de Portos que nous y sommes enfin parvenues, à la troisième tentative. Nous y retournerons, ça vaut le coup !

Ce samedi, nous avons été plus modestes, météo oblige : destination Nohèdes, pour une petite boucle de 2h30, autour du village, afin d’éviter les orages promis en fin de journée. Petite, mais pleine de surprises ! Tout s'est passé comme dans ces livres pour enfants ou un premier personnage en rencontre un deuxième et les deux poursuivent leur chemin jusqu'à croiser la route d'un troisième qui se joint à eux... Puis les trois en trouvent un quatrième et ainsi de suite (Chers collègues enseignants, aurez-vous reconnu "Roule Galette", "le petit bonhomme de pain d'épice", "Poucet, le poussin"... ? J'en passe, et des meilleurs! ) Généralement, cela se termine plutôt mal. Tout le monde sait que la galette et le petit bonhomme en question se font manger par le plus rusé... Nous avons donc échappé au pire.  

 Parties avec un chien, le notre, nous sommes revenues avec deux. Une chienne nous a prises en amitié au moment du départ, comme cela nous arrive souvent, et nous a accompagnées tout au long de la balade. Un peu plus loin, c’est un cheval qui nous barrait le chemin et a aussitôt entrepris de nous suivre un moment… La situation devenait comique. Nohedes-Urbanya--9-.JPGAprès une petite halte pique-nique en surplomb du paisible village d’Urbanya, un jeune taureau est arrivé bondissant à notre rencontre… Après quelques grondements, la chienne l’a fait détaler… Certes, ce n’est pas une façon de se conduire quand on est bien élevé, mais nous ne l’avons pas vraiment regretté ! Et voilà que redescendant vers Nohèdes "tranquillou", appréciant pleinement la beauté du décor et la paix du moment sur notre sente caillouteuse cheminant à flanc de coteau, nous nous sommes rendues compte que nous allions traverser un important troupeau de chèvres gardées par deux patous !!! Nous étions encore assez loin lorsqu’ils se sont mis à aboyer en se dirigeant vers nous. Nous n’aimons pas du tout, du tout ça !

Nohedes-Urbanya--23-.JPGDo a chargé Virgile sur ses épaules comme l’agneau du berger et Inch’Allah ! Les chiens n’y ont vu que du feu… DSCN6135.JPG

Et voilà que le troupeau lui  aussi, s’est mis à nous suivre et que nous nous sommes vues arriver à Nohèdes avec une cinquantaine de chèvres et deux patous sur les talons ! Folklo…

Enfin, nous avons réussi à les semer et retrouvé notre voiture après une petite visite du village qui a bien changé… Les panneaux solaires remplacent peu à peu les lauzes… C’est pratique, mais c’est moins joli. Ce qui frappe ici, ce sont les innombrables fours à pains formant une excroissance sur le mur des maisons. Beaucoup de maisons ont été remises en état depuis 1971… Du reste, aujourd’hui, la population du village tend à remonter. (368 habitants en 1856, 20 en 1968 et 74 lors du recensement de 2009.) Bizarrement, c’est la route ouverte en 1912 qui aurait été la principale cause de désertification. Sans doute habitués à vivre en totale autarcie, les habitants se sont-ils rendus compte que la vie pouvait être plus facile ailleurs ! Aujourd'hui, le phénomène inverse se produit; beaucoup cherchent à se mettre au vert; et on les comprend.

Même évolution à peu près pour Urbanya, le village voisin que nous avons visité ensuite… Mais auparavant, il nous a fallu régler le problème de la chienne qui s’était installée sur la banquette arrière de la voiture au moment où nous faisions monter Virgile. Visiblement, elle s’y sentait bien et ne souhaitait pas en descendre. DSCN6139.JPGUn petit tour dans Nohèdes nous a permis de trouver quelqu’un qui connaissait ses maîtres et a accepté de s’en charger. Dommage, elle était bien sympathique… Sentiment réciproque, puisque « Panda » (c’était son nom) n’a pas accepté sans mal de quitter notre Panda ! Elle nous avait choisies et nous avons un peu l’impression d’avoir trahi sa confiance…

Urbanya, nous ne connaissions pas, mais nous y retournerons. Le village est sympathique et les randonnées y sont nombreuses. L’histoire de cette petite commune est identique à celle de Nohèdes… Une occupation au néolithique a laissé de nombreuses croix gravées dans la région. Il n’en faut pas plus pour réveiller les archéologues qui sommeillent en nous !

Fredo

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 16:44
TRILOGIE BERLINOISE
(« March Violets », Ed. Viking, Londres, 1989)
(3 volumes, Ed. du Masque, 1990 à 1995 ; réédition Livre de poche, 2008)
Philip KERR
trilogie.jpg 
« L'été de cristal », « La pâle figure » et « Un requiem allemand » ont été publiés pour la première fois entre 1990 et 1995. Ils sont réédités aujourd’hui en un volume en livre de poche. Si, comme moi vous avez raté la première édition, saisissez l’occasion.
Avec pour toile de fond le IIIème Reich (de 1936 à 1947), polar et roman historique, bien écrit, avec ce qu’il faut d’humour, cette trilogie, sorte de « Millenium » allemand a tout pour plaire ; ceux qui sont tombés dans la trilogie suédoise pour en ressortir trois semaines plus tard me comprendront : on ne peut la lâcher.
Bernhard Gunther, Bernie pour les intimes, ex-commissaire de la police berlinoise, devenu un privé après 1933, est un homme solitaire, lucide et désabusé.
Quand un riche industriel lui confie l’enquête sur la mort de sa fille, celle-ci le conduit au cœur du système nazi. Avec Bernie, on parcourt Berlin, de la Friedrichstrasse au Kürfürstendamm, de Schöneberg au Kreuzberg ; Berlin où chacun voit sa ville, son pays changer, jeux de pouvoir, compromissions, la vie quotidienne devenir chaque jour plus difficile. L’ambiance est extrêmement bien rendue et séduira autant les amoureux d’Histoire que ceux de polars.
Prix des lecteurs (livre de poche) Policiers 2010
 
 
TÊTE DE TURC
(« Ganz unten », Verlag Kiepenheuer & Witsch, Cologne, 1985)
Günter WALLRAFF
tete-de-turc.jpg
(Ed. La Découverte, Paris, 1986)
 
  Le livre a plus de 25 ans, il est toujours d’actualité.
  Le titre a évidemment ici plusieurs sens et l’expression « populaire » de « tête de turc » y prend toute sa dimension tragique.
  Dans sa belle préface, Gilles Perrault rappelle quelques vérités d’hier et d’aujourd’hui : « On pourrait croire que le développement de l’information a réduit à rien les terrae incognitae de nos sociétés : c’est l’inverse ». 
Walraff, dit Perrault, pratique un journalisme vertical.
  Pendant deux ans il devient Ali le turc et subit les discriminations, les brimades, lot quotidien des immigrés. Prêts à faire n’importe quoi, dans n’importe quelle condition, voilà leur réalité, parions que rien n’a changé.
  McDonald’s (édifiant, je recommande à ceux qui aiment les Big Mac !), bâtiment, OS, cobaye pour industrie pharmaceutique, les boulots les plus durs, les plus dangereux, les moins considérés c’est pour lui ! Tous ces travaux sont exercés au mépris des plus élémentaires règles de sécurité (pour les immigrés, et non pour les ouvriers allemands) sans parler du mépris le plus total pour les individus.
  Le dégoût, la révolte vous serre au ventre à chaque page. C’est douloureux, très douloureux.  
  Son livre, devenu un best seller, a ébranlé la société allemande qui s’est retrouvée confrontée à son « racisme ordinaire ».
 
  Günter Wallraff (né en 1942) est un journaliste d'investigation allemand ; il s’est fait connaître en Allemagne par une méthode d'enquête basée sur l'expérience personnelle, au cours d'une infiltration dans l'environnement proche de la cible du reportage. Adoptant à chaque fois une identité fictive et donc non reconnaissable comme journaliste, il écrit des livres dénonçant certaines situations sociales, impliquant un regard différent sur la société.



LA LIGNE VERTE
 
ligne-verte.jpg
 
Film américain (The Green Mile, réal. Frank Darabont, 1999 - 3h) adapté du roman éponyme de Stephen King
 
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Paru en six épisodes mensuels (à la manière des feuilletons du 19ème siècle) et publiée simultanément dans plusieurs pays,  plusieurs langues entre mars et septembre 1996, le roman « la ligne verte » a été adapté par le réalisateur Frank Darabont en collaboration avec S. King.
Avec « Dolorès Claiborne » une des meilleures adaptations au cinéma d’un livre de S. King
 
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Nous sommes en 1932 dans le bloc E (celui des condamnés à mort) du pénitencier de l’État de Louisiane. Au bout du couloir :
 la ligne verte,
vous la passez, vous êtes mort.
Tom Hanks est le gardien-chef Paul Edgecomb, juste et humain il est respecté par ses collègues, sa hiérarchie et les  prisonniers, seul Percy sait jouer de sa perversité envers les prisonniers ; arrive, John Coffey (interprété par Michael Clarke Duncan), un géant noir dont la douceur et la personnalité tranchent avec les meurtres horribles dont on l’accuse. Et puis il y a Mister Jingles, une drôle de petite souris, qui trottine et met un brin d’humanité dans cet environnement carcéral, bientôt adoptée par un condamné à mort, elle est chez elle.
Et petit à petit, tout va de travers dans le bloc E.
Je ne vous en dirais pas plus sur ce film bouleversant,
vous devrez le voir ;
Il y a de l’émotion, de l’humour, des scènes difficiles.
J’ajoute que tous les acteurs sont épatants (y compris Mister Jingles).
 
 
Mi de Paris
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 16:50

 

 

Le tour de France d’Anne.

Je suis née en Alsace sur les coteaux ensoleillés du petit village de Guebwiller.

Elevée par un père exigeant qui plaçait la barre très haut et ne savait pas déléguer, j’ai été certes cocoonée mais rien ne m’a été épargnée.

Audacieuse, de nature exubérante, j’affiche une prédilection pour les teintes jaunes dorées qui s’harmonisent pourtant avec mon côté bien charpenté.

Je suis ronde !

J’adore régaler mon entourage et j’avoue sans fausse modestie que je remporte toujours un franc succès côté gastronomie.

Ma réputation est telle, d’ailleurs, qu’elle dépasse les limites du village. Il m’est bien difficile de passer inaperçue même au-delà du fossé rhénan.

Cette notoriété n’est pas désagréable somme toute, mais sans aucun doute à l’origine de cette drôle d’aventure qui m’est arrivée et que j’aimerais vous conter.

 

Il y a quelques mois, j’ai séduit un homme !

Flattée par son enthousiasme, je me suis laissée aller, touchée par les attentions dont il m’entourait dès la première rencontre.

Que voulez-vous, je suis ainsi, vous pouvez me qualifier de facile !

J’assume.

Pourtant ma déception fut grande, car très vite il ne me regardait plus vraiment.

Lasse d’hanter inutilement sa cuisine, non sans soulagement, je sautais sur l’occasion lorsqu’il émit l’idée de s’en aller en ma compagnie rendre visite à un couple d’amis domicilié dans le sud de la France.

Le voyage se révéla assez décevant, l’autoroute pour rallier Lyon à Perpignan est certes pratique mais le ronron du moteur a quelque chose de soporifique.

Par contre, l’enthousiasme de l’hôtesse à mon arrivée me toucha.

Installée à la place d’honneur, troublée au bout d’un certain temps de faire tapisserie, je restais sur mon quant à soi.

Le dîner s’éternisant je dus perdre le fil des évènements car lorsque je refis surface je m’aperçus que mon compagnon avait disparu.

Le goujat !

Ayant entendu répéter lors de mon enfance que les voyages forment la jeunesse, je me résolus à passer quelque temps sous le soleil du midi qui n’était pas sans me rappeler le beau soleil alsacien.

Mes hôtes, charmants au demeurant, ne semblaient pas chagriner de me voir trainer à longueur de journée. Le temps s’écoulait doucettement et j’appréciais à sa juste valeur la fraîcheur de leur bastide qu’ombrageaient de vénérables platanes.

Un beau jour, nous partîmes un peu au pied levé rendre une visite de courtoisie à un jeune couple qui résidait depuis peu de l’autre côté des Pyrénées. Toujours partante pour la nouveauté, je me calais contre la banquette et roule Raoul !

Bien m’en prit, car ces routes de montagne me sortent par les yeux !

Je dois confesser que cela valait le coup, le chalet était situé idéalement, plein feu sur le Golfe de Gascogne, et la fraîcheur de l’air avait suffit à me requinquer.

Je ne trouvais rien à redire lorsque mes hôtes proposèrent aux deux tourtereaux de m’héberger. Le cadre était sympa et coup du sort, il y avait là, arrivée un peu avant moi une vieille connaissance à moi.

Nous prîmes un certain plaisir à parler du pays.

Je réalisais cependant que si mon père m’avait tapé sur le système avec ses dictons qu’il nous assénait de son ton pontifiant, il n’avait pas tort lorsqu’il professait que l’on ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre.

La fraîcheur de la journée tournait au froid de canard le soir dans une cuisine très mal isolée.

De nature instable qu’aggrave une certaine mollesse de caractère, j’ai tendance à laisser mon entourage décider pour moi.

Je me retrouvais donc sans déplaisir dans leur voiture, impatiente même de découvrir de nouveaux horizons et rassurée par la présence de mon amie.

Et c’est là que les choses deviennent surprenantes !

Au terme d’un voyage éreintant, j’émergeais du 4/4 pour me retrouver, devinez-où ?

Chez le bellâtre qui m’avait largué cavalièrement sur les rivages de la grande bleue !

Sa mine stupéfaite me fit sourire mais lorsqu’il se jeta sur moi, l’œil lubrique je réalisais tout à coup que ma dernière heure était venue.

Son timbre de voix, lorsqu’il prononça mon nom, me glaça de terreur !

Anne, ma chère Anne !

Me saisissant par le col, en deux temps trois mouvements, il me transperçait et je sentis que je me vidais !

La dernière chose que je vis fut mon cadavre abandonné sur l’évier !

 

Auriez-vous pensé qu’une bouteille de Gewurztraminer, cuvée Anne, an 2000, était appelé à vivre un tel périple !

Do

 

 

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:55

Il y a une semaine, nous retrouvions les châteaux cathares de Queribus et Peyrepertuse en compagnie de Charles (un article est en cours à ce sujet, Charles, attend !!!)… Ce mercredi, nous nous arrêtons à Padern pour la suite de notre exploration des Corbières audoises. Nous envisageons de visiter son château, au terme d’une petite balade de trois heures.

Padern-par-le-pas-de-la-Go-utine--20-.JPGLe village de Padern est une étape obligée sur le sentier cathare, même si son château n’a pas joué un rôle très important dans l’histoire. Mentionné dans les archives dès 899, il subira de nombreuses modifications jusqu’en 1790, avant de sombrer dans l’oubli. Aujourd’hui, ses ruines dominent le village et la vallée du Verdouble non sans une certaine majesté…

Par ailleurs, il faut avouer que le tracé de cette petite randonnée est très mal balisé. En théorie, il suffit de suivre le balisage jaune, sauf qu’à un croisement de pistes, tout est balisé en jaune, vers la droite comme vers la gauche. Que faire ? Nous sommes parties à droite… Mauvaise pioche : il fallait partir à gauche ! On aurait dû le savoir… A gauche, toujours à gauche !!!

Le résultat, c’est que nous avons fait la boucle à l’envers et que nous nous sommes rallongées un peu pour revenir par le château. En fait, nous avons réalisé un « huit »…

Dans un paysage typique des Corbières, rocaille, vignes, genévriers, chênes kermès, thym et immortelles, grâce à notre erreur de direction, nous nous élevons rapidement en direction du pas de la Serres. Le sentier est caillouteux et glissant ; pas de regret : il valait mieux le faire en montée qu’en descente ! L’ascension est un peu raide, mais le paysage est grandiose. Si vous aimez ce qui est vert et luxuriant, vous avez tout faux. Tout autour de nous, ce ne sont que cimes et crêtes rocheuses, déchiquetées et dentelées, plis et ondulations pierreuses, résultat de mouvements tectoniques violents. On découvre au loin la plaine viticole de Tuchan et le château d’Aguilar (pour une autre fois…).

La descente de l’autre côté est en pente douce… Le chant du coucou nous accompagne (ouf, nous avons un peu de sous dans nos sacs...). Le décor est sauvage à souhait… Padern-par-le-pas-de-la-Go-utine--10-.JPGLe clou de cette rando, c’est le « pas de la Goutine », un passage vertigineux aménagé à flanc de falaise, sécurisé par une rambarde métallique. En cas de fortes pluies,  on peut y admirer une chute d’eau de 40 mètres de haut. Nous ne regrettons pas qu’il fasse soleil, mais cela doit valoir le coup d’œil tout de même ! En attendant, même sans eau, la falaise est impressionnante. Do se penche au dessus du vide… Même pas peur ! Le miracle se confirme… Toujours pas de sensation de vertige. Guérie ? Il semblerait vraiment.

Je sens que vous commencez à vous demander ce qui l’a guérie, non ? Patience, elle vous racontera…

Revenons à notre rando… Elle se termine en descente à travers une jolie pinède par la visite du château. La mairie a pris la peine de mettre un panneau d’interdiction ; les ruines, parait-il ne sont pas sécurisées. Entendons-nous bien : il y a vingt ou trente ans, lorsque nous avons découvert Queribus et Peyrepertuse, les ruines n’étaient pas sécurisées non plus, mais la visite était gratuite. Aujourd’hui, c’est six ou sept euros la visite. Nous n’allons tout de même pas attendre que ces ruines soient payantes pour les découvrir, non ? A nos risques et péril ? OK ! C’est ça, le frisson de l’aventure… Et même qu’on n’a pas été écrabouillées !!!

Padern-par-le-pas-de-la-Go-utine--25-.JPGNous voici revenues à Padern, en passant par son adorable chapelle romane qui ne se visite pas, hélas… Au fait, sympa, le petit village de Padern… Mais pourquoi y a-t-il tant de maisons à vendre ? Bon, si cela vous intéresse, achetez plutôt dans les hauts quartiers, car vu la hauteur des banches fixées aux portes des maisons le long de la rue principale, on imagine que le Verdouble est sujet à des fantaisies spectaculaires !

Après avoir repris la voiture, nous sommes revenues à Estagel en suivant les boucles du Verdouble jusqu’à Paziols…

Padern-par-le-pas-de-la-Go-utine--27-.JPG

A la sortie de Padern, la route surplombe la rivière envahie de gros blocs détachés de la montagne au dessus de nous. Espérons que ce qui reste tient bon ! Cette portion de route mérite quelques photographies. Ce n’est pas aussi grandiose que les gorges de l’Ardèche, mais tout de même, c’est beau !

Fredo

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 19:57

Voici une recette inédite qui nous arrive tout droit de Guyane ...

Et vous savez quoi ?

En vous la proposant je vis un grand moment de joie !

 

 

                   Savez-vous cuisiner ça ?                   

 ... à la mode, à la mode

         Taa Jopi vous régale !

 

Il s'agit ici d'un jeune anaconda, sans doute un mâle ou une jeune femelle, les individus les plus âgés atteignant 5 à 6 m pour les mâles, jusqu'à 9 m pour les femelles.

Celui-ci mesurait 3,30 m.11-01-19 012 - copie2

D'abord, il faut le dépecer. Dur, dur !

Ensuite, découper le corps en tronçons, nettoyer à l'eau citronnée que l'on fait chauffer doucement après y avoir jeté une poignée de feuilles-kaju .

Après quelques minutes de chauffage jeter l'eau et faire mariner plusieurs heures dans citrons coupés, sel, ail et piment après l'avoir coupé en tranches fines ou en petits morceaux..

Poêler.

A déguster en colombo (curry caraïbe), en kasilipo (à la mode amérindienne) ou fumé-boucané comme du poisson.

P.-S. en règle générale, ne proposez pas à un businengé de manger ça, il partirait en courant !

Bon appétit ! *

 

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 15:46

Les beaux jours arrivent et avec eux plein de jours festifs qui donnent l'occasion de se régaler en bone compagnie.

Voici 3 recettes que nous ont confié à votre intention Jacqueline, Claudie et Charles. Charles qui, venu passer quelques jours à la bergerie, nous a mis l'eau à la bouche avec sa poularde au champagne dont nous vous communiquerons bientôt la recette !

 

Les petits Flans de Jacqueline

 

mini-flan.pngMélanger 4 oeufs et une cuiller à soupe de farine, ajouter une boîte de lait Gloria de 400g pour obtenir une pâte bien lisse. C'est la base !

 

On y ajoute alors:

1: des noix concassées et du roquefort(6 ou 7 noix pour une portion de roquefort )

2: des échalotes et des lardons “revenus” dans un peu de beurre

3: des courgettes “revenues”dans la poêle avec des lardons, ajouter dans la base des petits dés de comté

4: des petits dés d’aubergines revenues également dans le beurre, des tomates séchées et de la féta ...

et laissez aller votre imagination pour créer autant de variantes que vous voudrez !!!!!

Beurrer des petits moules verser les différentes préparations, cuire au four 20 minutes à 180.

 

Le gâteau aux noix de Claudie

 

102f2102-f20c-4afb-979a-67e773f33fcc_tn-220x170.jpgIl vous faut :

80g de farine, 100g de beurre, 100g de sucre, 3 oeufs, 1 sachet de sucre vanillé et 1 sachet de levure chimique et ...

ce n'est pas tout, ce n'est pas tout...

un demi verre de lait, une pincée de sel et 100g de cerneaux de noix que vous pouvez remplacer ces dernières par des noisettes, dans ce cas vous n'aurez qu'à changer le nom du gâteau !

 

Battre les jaunes d'oeufs avec les sucres, ajouter le beurre fondu, la farine et la levure, le sel, le lait, les noix broyées, tout, quoi !

Monter les blancs en neige ferme et mélanger doucement sans écraser.

La cuisson se fait à 180° pendant 40 minutes.

Si le coeur vous endit vous pouvez servir ce gâteau accompagné de la crème de Charles  que voici !

 

 

La crème de coco de Charles

 

flan-montage.jpgIl faut une boîte de lait Nestlé et une boîte de lait Gloria, 4 oeufs et 1/3 de sachet de poudre de coco.

 

Faire cuire le tout bien mélangé au bain-marie pendant 40 à 45 minutes !

 

Bon appétit à tous et si vous avez des recettes à nous donner, n'hésitez pas !

 

 

Do

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  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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