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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 17:01

De temps en temps, ça nous prend aux tripes, il nous faut aller voir comment se porte notre Balmette ! Quelque soit la saison, elle nous réserve un accueil grandiose mais c’est quand même à l’Automne qu’elle se pare des plus belles couleurs.

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-1.JPG

La Balmette est un joli lac montagnard qui s’atteint après avoir gravi âprement deux verrous glaciaires. La symphonie colorée des sorbiers, pins à crochets et colchiques, la petite odeur acidulée des genets, les chants d’oiseaux et en cette période le brame du cerf sont une invitation à la fête pour nos 5 sens.

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-1-bis.JPG

Je ne vais pas vous narrer par le menu le circuit de rando que nous avons expérimenté cette fois, nous varions les approches. Si cela vous dit, vous n’aurez qu’à gagner le village des Angles et le départ de la balade n°7 au belvédère de Balcère puis suivre le balisage d’un bout à l’autre. Il est en principe efficace, en principe car j’imagine que les panneaux manquants, ce qui nous a bien fait flipper, auront été remplacés. Si ce n’est pas le cas, vous ferez comme nous … vous irez au pifomètre !

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-2.JPG

La Balmette est aussi le nom d’un petit refuge, 3 verrous au-dessus du lac, à ne pas manquer.

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-4.JPG

Les flans de la montagne, rabotés par les glaciers qui couvraient la région il y a quelques millions d’années, sont tout en rondeurs à cet endroit. Lorsque vous aborderez le sommet de la croupe rocheuse, à coup sûr un « OH » émerveillé franchira vos lèvres. La chaîne du Carlit, les Péric (petit et grand), les trois pics Roges, le Puig de la Grave … vous en mettront plein les mirettes, mais ce n’est pas tout !

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-3.JPG

 

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-5.JPG

 

Si vous suivez bien l’itinéraire, lorsque vous aurez atteint le Mont Llaret, vous resterez scotché en découvrant tout autour de vous un panorama décoiffant, du mythique Canigou (le plus beau), à la Sierra Del Cadi et j’en passe évidemment !

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-7.JPG

Après ça roule tout seul, c’est tout en descente, raide, bien raide même.

La-Balmette-Le-Roc-d-Aude-8.JPG

Voilà, un conseil, si vous avez envie de profiter du calme choisissez un jour sans chasse, ici c’est mardi ou vendredi. Ce n’est pas tant que vous courrez le risque de recevoir du plomb dans les fesses, de toute façon ils sont équipés de balles, mais vous éviterez de vous gâcher le paysage avec des 4/4 dans les endroits les plus sublimes.

Ah, ça, on sait nous parler protection de l’environnement mais de là à envisager de réglementer l’accès de la montagne aux chasseurs, il y a un grand pas que l’on n’est pas près de franchir.

Vous voyez ce panneau routier ?

P1050804.JPG

Nous l’avons découvert à 2100m d’altitude !

Vous voyez ces ornières de véhicules ?

P1050803

Ils se trouvent juste après le panneau !

No comment  !

Do

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 16:54

Nous avions envisagé un séjour sur la Presqu’île de Giens qui n’a pu se faire à la date prévue et comme lorsque ce fut chose faisable, les campings étaient fermés, enfin ceux qui sont abordables*, nous nous sommes rabattues sur le Pays de Sault. C’est épatant ce coin, très dépaysant : mousses de Floride aux arbres, grands sapins des Ardennes ou des Vosges, petits chênes verts du Causse, landes bretonnes, drailles aveyronnaises, coteaux ensoleillés du Valais … on est partout à la fois !

Nous avons marché 5 jours durant, soit un dénivelé cumulé de plus de 2000m ! Un séjour très ressourçant dans un fourgon glacial le matin, le gaz était HS !

10° au réveil et 25° dans la journée. C’est bien la technologie, quand ça marche ! Vive l’électronique et ses états d’âme !

Encore une fois nous avons expérimenté la simplicité volontaire et fait du bien à la Planète. Pas de chauffage mais couettes, couvertures, chaussettes  accumulées. Nous avons fait chauffer notre eau pour la douche et avons pu constaté que 5 litres pour se bien laver étaient plus que suffisant. Un petit bleu nous a permis de nous sustenter de bons petits plats bien revigorants : pates, lentilles, soupe maison. Heureusement que comme dit le dicton « qui est de Meudon est à précaution », nous avons de quoi faire face à pas mal de situations critiques : lampes à huile, barbecue et réchaud à gaz …

* les campings du Sud de la France ferment en général le plus tôt dans la saison, normal, ils font le plein l’été ! Quant aux tarifs de ceux de la côte d’Azur et du Var, ils sont hallucinants. Exemple, 5€ pour un chien ! Je me demande si à ce prix, ils ont accès aux sanitaires puisqu’ils ne fournissent même pas les sacs à crottes ?

Do

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 16:54

Nous avions envisagé un séjour sur la Presqu’île de Giens qui n’a pu se faire à la date prévue et comme lorsque ce fut chose faisable, les campings étaient fermés, enfin ceux qui sont abordables*, nous nous sommes rabattues sur le Pays de Sault. C’est épatant ce coin, très dépaysant : mousses de Floride aux arbres, grands sapins des Ardennes ou des Vosges, petits chênes verts du Causse, landes bretonnes, drailles aveyronnaises, coteaux ensoleillés du Valais … on est partout à la fois !

Nous avons marché 5 jours durant, soit un dénivelé cumulé de plus de 2000m ! Un séjour très ressourçant dans un fourgon glacial le matin, le gaz était HS !

10° au réveil et 25° dans la journée. C’est bien la technologie, quand ça marche ! Vive l’électronique et ses états d’âme !

Encore une fois nous avons expérimenté la simplicité volontaire et fait du bien à la Planète. Pas de chauffage mais couettes, couvertures, chaussettes  accumulées. Nous avons fait chauffer notre eau pour la douche et avons pu constaté que 5 litres pour se bien laver étaient plus que suffisant. Un petit bleu nous a permis de nous sustenter de bons petits plats bien revigorants : pates, lentilles, soupe maison. Heureusement que comme dit le dicton « qui est de Meudon est à précaution », nous avons de quoi faire face à pas mal de situations critiques : lampes à huile, barbecue et réchaud à gaz …

* les campings du Sud de la France ferment en général le plus tôt dans la saison, normal, ils font le plein l’été ! Quant aux tarifs de ceux de la côte d’Azur et du Var, ils sont hallucinants. Exemple, 5€ pour un chien ! Je me demande si à ce prix, ils ont accès aux sanitaires puisqu’ils ne fournissent même pas les sacs à crottes ?

Do

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 16:54

Nous avions envisagé un séjour sur la Presqu’île de Giens qui n’a pu se faire à la date prévue et comme lorsque ce fut chose faisable, les campings étaient fermés, enfin ceux qui sont abordables*, nous nous sommes rabattues sur le Pays de Sault. C’est épatant ce coin, très dépaysant : mousses de Floride aux arbres, grands sapins des Ardennes ou des Vosges, petits chênes verts du Causse, landes bretonnes, drailles aveyronnaises, coteaux ensoleillés du Valais … on est partout à la fois !

Nous avons marché 5 jours durant, soit un dénivelé cumulé de plus de 2000m ! Un séjour très ressourçant dans un fourgon glacial le matin, le gaz était HS !

10° au réveil et 25° dans la journée. C’est bien la technologie, quand ça marche ! Vive l’électronique et ses états d’âme !

Encore une fois nous avons expérimenté la simplicité volontaire et fait du bien à la Planète. Pas de chauffage mais couettes, couvertures, chaussettes  accumulées. Nous avons fait chauffer notre eau pour la douche et avons pu constaté que 5 litres pour se bien laver étaient plus que suffisant. Un petit bleu nous a permis de nous sustenter de bons petits plats bien revigorants : pates, lentilles, soupe maison. Heureusement que comme dit le dicton « qui est de Meudon est à précaution », nous avons de quoi faire face à pas mal de situations critiques : lampes à huile, barbecue et réchaud à gaz …

* les campings du Sud de la France ferment en général le plus tôt dans la saison, normal, ils font le plein l’été ! Quant aux tarifs de ceux de la côte d’Azur et du Var, ils sont hallucinants. Exemple, 5€ pour un chien ! Je me demande si à ce prix, ils ont accès aux sanitaires puisqu’ils ne fournissent même pas les sacs à crottes ?

Do

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 19:01

Coup de gueule : BISPHENOL A : un scandale sanitaire de plus

Le bisphénol A (BPA), est un composant chimique très répandu dans les objets de la vie quotidienne (dans la plupart des bouteilles en plastique rigide, des boîtes de conserve ou des canettes)

En juillet 2010, la France a suspendu la commercialisation des biberons au BPA pour protéger les bébés, parfait.

Et aujourd’hui la commission des affaires sociales du Sénat (où la gauche est majoritaire) a repoussé à 2015 l’interdiction de ce composant dans les contenants alimentaires motivant cette décision par un communiqué dans lequel elle se dit « consciente des difficultés que cette application peut entrainer pour les industriels »….

Les citoyens que nous sommes apprécieront cet égard envers les industriels qui ont donc « le droit de continuer à nous empoisonner » en toute tranquillité.

AGISSONS et boycottons activement cette mauvaise action ; du  BPA, il y en a partout ou presque : boites de conserves, bouteilles réutilisables,http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/La-question-environnement/Sons/Le-bisphenol-l-ennemi-des-enfants-505365/ gobelets, ustensiles de cuisine jetables, récipients pour conserver les aliments... Mais aussi CD, DVD, vitrage de sécurité, lunettes de sécurité et écrans de protection, casques, lunettes de soleil, bombonnes d'eau réutilisables, bouilloires électriques, prises et interrupteurs électriques, boîtiers pour équipements électroniques type téléphones portables, appareils photos, sèche-cheveux, ordinateurs, téléviseurs, machines à café...

On le reconnaît au marquage dans le sigle de recyclage, numéro 7 ou encore "PC" (pour polycarbonate). Autre chose : vérifiez le dessous de vos plats à micro-ondes si vous y voyez un 7 ou un PC = Bisphénol A.

Ça va être difficile mais vigilance….

Des couleuvres soit ! mais pas à tous les repas

 

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:38

Pour une fois que je regardais le JT de 20 heures, voilà que je crise.

Le reportage portait sur la préventions des séismes.

On nous montrait que si l'on réalise des puits dans lesquels on coule du béton (ou un truc de ce style) et que l'on dispose ses puits tout autour d'un batiment, en cas de séisme, l'onde sismique est déviée et le batiment épargné.

Je suis un tantinet sceptique, la nature a tendance à se jouer de nos grandes idées, mais bon, soit !

Selon le journaliste, cela représenterait donc un énorme avantage à commencer par celui de protéger des batiments sensibles comme les centrales nucléaires ! Oui, c'est sûr que ce serait pas mal !

Mais c'est pas tout, ce n'est pas tout !

Voilà que l'on nous annonce, que ce serait aussi le moyen de protéger les monuments du patrimoine. Même si je suis sensible à l'art et à ses manifestations, je suis scandalisée.

Et les humains, ils peuvent crever sous les décombres de leurs habitations ?

Do

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 20:21

Il y a peu, j’ai lu un livre épatant et je ne peux résister au plaisir de vous le présenter.

C’est une histoire toute simple !

la-tournee-d-automne-jacques-poulin-9782742709922.gifUn grand bain de fraîcheur, sans méchant, sans histoire de fric.

Un récit qui dépayse et vous donnera peut être envie de visiter le Canada.

Les personnages n’ont rien de jeunes premiers et la vie les a cabossées sans pour autant arriver à les aigrir.

Mais le héros central n’est ni féminin, ni masculin, c’est le LIVRE !

Le livre dans tous ses états, pourvoyeur de vie, de rêves. Le livre voyageur, sans attache et que l’on n’hésite pas à partager.

Une lecture qui fait du bien, idéale pour vous réconcilier avec la lecture si l’école a réussi à vous en dégoûter. Je conclurai en en conseillant la lecture aux enseignants qui continuent à torturer leurs élèves avec les mêmes vieilleries que nous lisions lorsque j’étais au lycée. Les bibliothécaires, qui vous sautent sur le poil dès que vous abordez un rayon pour vous « conseiller » ou vous demandent de décliner votre pédigrée avant de vous laisser emprunter un bouquin, en tireraient profit aussi. Allez bonne lecture et si vous résidez dans les Pyrénées Orientales, sachez qu’il fait partie de notre « mini bib », vous n’avez qu’à nous le demander !

La Tournée d’Automne

Vous vous rappellerez ?

 

Par contre il en est un que je ne vous conseillerai pas !

Je vois des jardins partout

Du vent ! Bacri parle dans un de ses films d’un truc à e…..r les mouches. Pour moi, c’est jardins.jpgexactement cela !

Je ne sais pas si Didier Decoin a voulu nous épater avec ses connaissances botaniques mais ses énumérations de noms latins tous plus pompeux les uns que les autres m’ont ennuyées à mourir. En plus, ce milieu huppé de gens plein de fric, qui ramènent en première classe en avion des tonnes de plantes, m’insupporte. D’ailleurs à ce propos je me demande encore si l’auteur nous narre des faits réels ou bien si, emporté par son élan, il invente totalement. La législation en matière d’importation de végétaux est rigoureuse, c’est totalement interdit, Didier Decoin l’ignore t’il ou a t’il bénéficié de passe droit ? Ce serait dégoûtant !

Lorsque j’ai eu vent du titre, je pensais que l’auteur allait nous parler de la poésie des friches, de la beauté de ces coins de verdure oubliés !!!

Pas du tout !

Lui, ce qui l’affole, ce sont les parcs de la duchesse machin-chouette, de Westwell manor, château tudor, de la villa de Noailles … tout est à l’avenant !

Non, franchement, voilà un livre qui aurait pu ne jamais être imprimé, à mon avis !

Do

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 20:09

TRANSSIBERIEN

 

Dominique FERNANDEZ

  9782246789376.gif

 

(Ed. Grasset, Paris, 2012)

Photographies de Ferrante FERRANTI

 

En mai 2010, dans le cadre de l’année France-Russie, un groupe d’écrivains, journalistes, photographes français et russes a effectué le voyage Moscou-Vladivostok dans le mythique transsibérien.

Le transsibérien quitte chaque jour la gare de Iaroslavl à Moscou pour arriver une semaine plus tard, sans une minute de retard, à Vladivostok en Sibérie orientale. Un trajet couvrant 9 288 kms et 7 fuseaux horaires.

De l’adoption du projet en 1892 à la jonction finale en 1907, la voie de chemin de fer la plus longue du monde est un exploit technique, industriel et humain au coût, comme on l’imagine (peut-on l’imaginer ?), énorme.

Dominique Fernandez nous livre ici son carnet de voyage (un voyage de trois semaines avec les étapes), celui d’un érudit et d’un amoureux de la culture russe. A chaque ville importante, des visites sont organisées, mais l’auteur, bien documenté, ne rate pas une occasion de transgresser les propositions officielles pour nous faire pénétrer des lieux cachés ou « oubliés » (maison de Gorki à Nijni-Novgorod).

Du Volga à l’Amour, nous mettons nos pas dans ceux des grands auteurs, poètes, musiciens russes connus et aussi d’autres personnages méconnus.

Sans jamais être ostentatoire, il sait nous faire découvrir des lieux, des histoires de vies, du goulag des tsars et de celui des staliniens.

J’ai ainsi pris conscience que la Sibérie n’était pas une vaste contrée glaciaire mais un lieu de culture, d’art et d’histoire. Novossibirsk a une salle d’opéra plus grande que le Bolchoï de Moscou, Irkoustk avec ses maisons de bois peintes, témoins de son riche passé commerçant et culturel du 19ème siècle, le lac Baïkal, le plus grand lac d’eau douce au monde, par exemple.

Non seulement un beau voyage, une découverte, un régal.

 Danièle Sallenave qui faisait partie de ce même voyage a écrit « Sibir », bientôt l’objet d’un prochain article sur ce blog….

 

A suivre

Mi

 

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 19:06

Parce que nous avons découvert tout dernièrement qu’il y avait encore des personnes qui ne connaissaient pas le Mandat de Protection Future, voici quelques précisions sur le sujet et d’autres infos en lien avec.

En préambule, une petite histoire. Vraie ! Je précise.

C’est l’histoire d’un vieux monsieur qui vit dans une délicieuse villa sous le soleil du Vallespir. Comme bien des couples, il est la tête pensante du tandem. Madame n’a jamais conduit, travaillé … pour quoi faire ?

Et puis un beau jour, tout a basculé.

Une grosse douleur dans le bras gauche, des nausées et le trou noir, le vieux monsieur s’est réveillé à l’hôpital, seul !

Cette solitude a duré quelques jours, jusqu’à ce qu’une petite nièce, émancipée et (donc) dotée d’une voiture, accompagne son épouse à l’hôpital …

Le temps a passé et un funeste jour de décembre, notre vieux monsieur a reçu un courrier étrange du tribunal. Le cabinet du juge des tutelles lui faisait part de sa mise sous tutelle à la demande de l’Assistance Publique ... En ce qui concerne la suite de l’histoire, je vais vous la jouer brève ... La famille a pris la situation en main et l’affaire a été éclaircie.

Seulement voilà, si pour cet homme tout s’est bien terminé, d’autres n’ont pas cette chance.

Des personnes mises sous tutelle à la demande de la famille, de voisins,  cela est somme toute courant, les romans en sont pleins, notre famille aussi !

Ce qui est nouveau, c’est que de nos jours des personnes hospitalisées, âgées et apparemment seules, isolées et sans visite, se retrouvent sous tutelle à la demande de « l’Administration », soucieuse de les protéger… et inutile de vous préciser que généralement les « candidats » sont sans descendance directe.

  210px-Marionnette

Un homme de loi nous a parlé le premier de cette pratique et puis un jour la petite histoire du début est parvenue jusqu’à nos oreilles. Que faire ?

Et bien voilà une parade relativement récente aux mises sous tutelle non justifiée : le Mandat de Protection Future.

Assez peu onéreux, il est, le plus souvent, rédigé auprès d’un notaire. Il suffit de désigner une (ou deux personnes), plus jeune(s) que vous, pour se substituer à vous si un jour vous êtes « déclaré » dans l’incapacité de vous assumer.

Goggle vous informera plus amplement sur la question.

Le jour où nous en avons entendu parler, « Bon sang, mais c’est bien sûr ! », nous nous sommes senties légères, nous avions la parade pour court-circuiter de futurs abus sur nos personnes.

Bon, me direz-vous, nous voyons loin, certes, mais il en a toujours été comme cela. Ainsi, pour notre premier voyage en avion, aux alentours de la trentaine, nous avions rédigé un testament chacune !

Nous avions décidé du devenir possible de nos « petites choses » (la question du compte en Banque ne se posait pas, nous terminions chaque mois plutôt « raides » et nous n’étions propriétaires de rien) souhaitant que nos amours gardent le souvenir ému de nos personnes. Nous avions réparti nos bijoux, livres, disques, véhicules … enfin tout ce que nous possédions et le jour J, mon amour à moi, nous avait accompagnées en dodoche à l’aéroport.

Seule Jeannine n’avait pas « testé » à l’époque, à mon avis elle devait déjà savoir qu’elle dépasserait les 99 ans !

 

Depuis, nous avons peaufiné la chose à l’aide des conseils éclairés de notre notaire ! Si vous décidez de rédiger un testament, sachez qu’il faut le faire enregistrer auprès d’une étude notariale. Du coup, vous pourrez bien partir à « Pétaouchnok », le fichier central des dispositions testamentaires en retrouvera toujours la trace ! Mais gardez quand même sur vous la copie du reçu du dépôt.

Autre point ! Si par hasard vous souscrivez une assurance-vie, bien que ce ne soit plus très intéressant, ne faîtes pas l’erreur de désigner nommément les bénéficiaires, inscrivez dans la rubrique concernée « les bénéficiaires désignés par moi par testament ».

Et Hop ! Le tour est joué, cela vous laisse, entre autre, la possibilité de changer d’idée avec le temps, mais ne le(s) prévenez pas, le notaire s’en chargera le jour J !

Enfin, sachez que si vous n’avez pas d’héritier direct et que cela vous fait mal au ventre d’imaginer ce que l’Etat se mettra dans la poche à votre décès, les donations à des associations reconnues d’utilité publique sont libres de droit. En plus, cela fait des heureux chez les malheureux !

Impec, non ?

 

Quant à moi, je vous donnerai un dernier conseil.

Vivez !

Vivez l’instant présent pleinement après avoir, comme nous, suivi à la lettre les conseils du notaire.

Do

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 19:43

  

 

Premier tableau

Midi n'a pas encore sonné que deux silhouettes féminines, bras dessus, bras dessous, pénètrent dans le champ du Père Florent un Bourguignon pur jus.

Equipées chacune d’un panier, armées de la grande échelle de bois, elles sont prêtes pour la cueillette de l’année !

 

Deuxième tableau

-         Ouhaou ! Quelle chute !

-         Bin dit donc, ça nous apprendra à jouer les tarzans !

-         Les tarzans en jupons !

Se relevant péniblement, elles entreprennent de s’épousseter mutuellement tout en s’arrêtant de temps à autre pour regarder autour d’elles.

-         J’y crois pas, j’ai mal nulle part.

-         Moi non plus, pourtant j’ai bien cru que j’allais m’écrabouiller au milieu des cerises !

-         J’ai comme l’impression qu’on va se faire remonter les bretelles.

-         Faut dire que c’est pas faute d’avoir été prévenues !

-         Oui, bon ! C’est pas un crime que de vouloir monter aux arbres !

 

Bras dessus, bras dessous, elles commencent à remonter la pente pour gagner le haut du verger.

-         J’suis sûre que demain je serais cassée mais pour l’instant j’me sens vachement légère !

-         J’ai même pas un bleu, c’est fou !

-         Ça va venir !

-         C’est pas dit, j’me sens rajeunir !

-         J’suis tellement contente que tout me paraît beau.

-         Oui, c’est vrai, j’avais encore jamais autant apprécié ce coin !

Gaillardement elles atteignent le pied d’un petit tertre tout baigné de lumière et se laissent glisser au sol.

-         Ouf ! Quelle paix !

-         Oh ! Tu as vu, c’est Paul là-bas !

-         Ça alors depuis le temps qu’on ne l’avait pas vu !

-         Pau-aul !

 

Un grand gaillard, tout de blanc vêtu, arrive en effet droit sur elles. La marche souple, le port altier, c’est ce que l’on appelle un beau gars. Il s’arrête net, perplexe en regardant les deux silhouettes féminines.

-         Sybille ? Marianne ? Qu’est-ce que vous faites là ?

-         Dis, c’est plutôt à toi qu’il faudrait le demander. C’est simple, y’a tellement longtemps qu’on t’a pas vu, pour un peu on t’aurait oublié !

-         Ça fait plaisir ! Enfin vaut mieux entendre ça que d’être sourd.

 

Se laissant choir sur l’herbe, la discussion se poursuit … ça jacasse, papote sec … et ça rit !

-         Tu t’rappelles quand on se cachait dans les ateliers …

-         Et qu’on s’amusait à faire peur à la vieille Charlotte …

-         Et en rollers, quand on faisait la « compète » ?

-         Dis donc Paul, c’est quoi cette agitation là-bas ?

-         Allons voir !

 

Avec un bel ensemble ils se tournent vers le sommet du tertre. A l’évidence une fête se tient, tout est brillamment éclairé. Elégants, hommes et femmes arborent un air joyeux quand soudain une silhouette nimbée de lumière se détache de l’assemblée, interpelant Sybille.

-         Ohé ! Lilette !

-         Ça alors, Tante Julia !

-         Il y a même ma grand-mère, tu parles d’une surprise !

Paul et les filles n’ont plus qu’une idée en tête, se joindre à la fête, tout à la joie de retrouver des personnes quelque peu perdues de vue.

Et le temps passe, sans vraiment qu’ils s’en rendent compte ni même qu’ils s’en soucient, c’est si bon de se laisser aller en si plaisante et douce compagnie.

Les minutes ressemblent à des heures et tout contents de ces retrouvailles, c’est à peine s’ils entendent une voix douce mais ferme les rappeler à la réalité.

Se rendent-ils compte qu’il est temps pour eux de passer aux choses sérieuses ?

 

Se levant, ils font quelque pas vers leur interlocuteur pour entamer avec lui une discussion qui immédiatement les passionne.

Sybille et Marianne sont vite rassurées, elles n’auront à supporter aucun commentaire sur leur accident. Les échanges verbaux, chaleureux, tout en étant sérieux, n’ont rien de pontifiant et leur ouvrent des perspectives d’avenir.

 

Riches de ce moment, ils se remettent en route avec un bel ensemble.

Sont-ce ces retrouvailles qui les rendent si loquaces ou la conversation qu’ils viennent d’avoir qui les a requinqués ?

Toujours est-il que la discussion reste animée entre eux !

-         J’ai toujours été jaloux de votre amitié, les filles. On aurait dit deux sœurs. Toujours contre moi, en plus !

-         Reconnais que tu étais quand même un peu casse-pieds.

-         Ton dernier coup, par exemple, un peu dur à avaler, non ?

-         Bon, je m’excuse, ça va comme ça ?

-         On va se concerter et on te tient au courant, d’ac !

-         Et, si on disait que pour une prochaine vie, on serait frangins ?

-         Non, mais t’es fou !

-         Cousins, à la rigueur !

-         Et vous ?

Tenant Marianne par la taille d’un air provoquant, Sybille assène à Paul :

-         Nous, on sera jumelles, hein ?

-         Ouais, et on fera le poids, cette fois, face à toi !

Ecœuré, Paul les regarde se mettre en route. Au moment où elles vont sortir de son champ visuel, se ravisant il lance :

-         Attendez-moi !

Les filles ralentissent l’allure le temps pour lui de les rejoindre.

Le trio vient juste de se reconstituer qu’un petit groupe très animé les rattrape.

-         Bon, nous ça y est, on a fait le tour de la question, on s’est décidé, tout est au point. Vous venez avec nous ?

-         Oui, enfin ça dépend !

-         Ça dépend de quoi ?

-         Vous partez tout de suite ! tout de suite ?

-         Nous oui, mais vous avez encore 5 minutes, on file devant !

-         Bon, pour nous c’est d’accord, on peaufine notre plan et on vous suit. Et toi Paul ?

-         J’sais pas, faut voir !

-         Tu vois que t’es un empêcheur de tourner en rond !

-         Tchao !

-         A toute, peut-être !

 

Paul, persuadé que les filles bluffent, les regarde s’éloigner ; quand il réalise qu’elles n’ont pas du tout l’intention de l’attendre et qu’elles ont disparu à l’horizon, la peur lui noue les tripes :

-         Attendez-moi !

 

Troisième tableau

A peu près au même moment, à la maternité de Santa Coloma de Barcelone, dans la salle de travail, un bébé se fait désirer. Les contractions de plus en plus rapprochées  annonçent une délivrance imminente et pourtant !

La sage femme et l’obstétricien se relayent à tour de rôle surveillant le monitoring.

-         Je ne comprends pas, il y a un problème, demandez si le bloc trois est libre, Sarah !

-         Le trois ? Pas la peine de demander, j’en suis sûre.

-         On transfère à la minute, dans ce cas.

 

Quelques heures plus tard, la jeune maman dort d’un sommeil réparateur, tout comme une autre patiente à l’autre bout de la clinique. Leurs nourrissons, trois pour deux mamans, viennent d’être transférés pour la nuit dans la nursery.

Une des puéricultrices regarde d’un œil perplexe ces trois poupons qui piaillent comme des moineaux.

-         Voilà trois cousins d’un coup, pas mal, non ?

     -   Oui mais je ne sais pas si les parents apprécieront la cohabitation.  Les Montaigu et les Capulet sont des enfants de cœur à côté d’eux !

     -   Peut-être qu’ils sont venus pour rabibocher tout le monde ?

     -   Ils vont avoir du pain sur la planche ces gamins, dans ce cas !

     -   Remarque, c’est peut-être pour cela que nous avons des jumelles qui n’étaient pas prévues ! Tu te rends compte que pour elles, c’est la surprise totale ?

     -   Ne rien voir à l’échographie. Je n’aurais jamais cru cela possible !

     -   Le « mino », lui, s’est fait attendre ! Elle a dégusté sa mère !

-   J’ai dans l’idée qu’il avait une idée du travail qui l’attend !

-   Bon, et bien « Haut les cœurs », les gamins !

-   Tous nos vœux !

Do

  

 

                                                                          

 

 

 

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  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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