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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 13:58

C'était il y a quelque temps ...

 

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Ici gendarmerie de …………… ne quittez pas, nous allons prendre votre appel !

Argh !

Argh.JPG

Nous, après la dixième répétition, on a raccroché et on s’est débrouillées !

Do

 

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14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 13:44

Allez-vous me croire si je vous dis que nous avons eu bien du mal à réaliser ce qui nous arrivait !

Sans doute que oui si vous lisez ce qui suit mais je sais bien que certains d’entre vous ne saurons que croire !

Mardi 3 septembre nous avons mis cap à l’ouest et après quelques étapes au gré de notre curiosité, nous avons franchi en début d’après midi, jeudi 5 septembre, le seuil d’un camping idéalement situé en plein front de mer.

Couchant.JPG 

Au terme d’une journée bien remplie, sur le coup de 22h30, nous avons plongé avec délectation dans nos duvets et nos bouquins quand des bruits répétitifs sont venus troubler notre quiétude.

Qu’est-ce donc qui tapait sur la carrosserie ?

Une sortie, dans le vent léger qui venait de se lever, pour remédier à la situation et je rentrais déconfite. RAS, rien ne frottait, ne tapait, tout était nickel.

A peine recouchée, rebelote. Avec détermination, j’ai ouvert successivement les 2 lanterneaux pour constater que de ce côté-là aussi, il n’y avait rien d’anormal.

Nouveau plongeon dans le duvet.

Nouveaux bruits.

Nouvelle sortie.

Un arbre éloigné, une haie taillée au cordeau ; la cause de ce tapage ne pouvait leur être imputée. J’ai réintégré l’habitacle, ma couchette, tenté de replonger dans ma lecture, mission impossible ; ça tapait encore !

Le panneau solaire étant peut-être en cause, munie de la lampe frontale, d’un bond j’étais sur la table et accédais au panneau par le lanterneau pour constater que l’installation était correcte … Mais ça tapait toujours !!!

Rien de tangible expliquant ces coups, il devait bien y avoir une raison qui m’échappait … j’ai attrapé le pendule pour quelques éclaircissements.

Que voici :

Rien de matériel à l’origine de ces coups … mais une présence que nous dérangeons s’exprimait … une entité féminine souffrante qui n’avait toujours pas trouvé la paix … inutile de songer à déménager, nous ne devions plus ressortir !

Photo-Kamel-Dridi.JPG

                                    Photographie de Kamel Dridi (oeuvre originale)

 

Comme j’en ai l’habitude j’ai tenté un rituel de libération pour aider cette âme, mais sans y croire vraiment. Sans bougie ni possibilité de sortir pour parler à cette présence, je ne le sentais pas. C’est donc sans surprise que les coups ont repris et que je me suis recouchée.

Ça a tapé toute la nuit et cessé soudainement à l’aube lorsque les premiers oiseaux de mer ont commencé à criailler.

Nous sommes sorties roder autour du fourgon, tout était OK, pas de branche, de courroie, de sandow en goguette, rien !

Avant de quitter les lieux, sans regret, en mon absence, Frédo a sorti son pendule et mené une interrogation qui a confirmé les informations que j’avais recueillies précisant toutefois que cette femme était décédée sur le lieu où nous avions stationné le fourgon.

La nuit suivante a été d’un calme parfait, tout comme celle d’après à ceci près que le réveil a été très matinal.

A 5 heures du matin, 2 coups sonores ont retenti sur la carrosserie suivis d’un « bis répétita » aussi sec et de quelques répliques atténuées puis cela a cessé avec le jour.

Encore une fois, rien ne pouvait expliquer ces bruits, le fourgon trônant en plein milieu d’un espace complètement dégagé. J’ai donc mené une nouvelle interrogation au pendule.

Pour faire bref et clair, notre âme s’était décidée à ascensionner et se rappelait à notre bon souvenir. Bien que désireuse de l’aider nous avons essayé de mettre toutes les chances de notre côté.

Ayant avisé une petite chapelle isolée, dédiée à Saint Louis, nous nous y sommes arrêtées et j’ai mené le rituel déposant au pied du calvaire attenant une petite bougie que nous avions retrouvée au fond d’un placard.

Nous avons repris la route et les quelques nuits suivantes dans le « Ptibus » nous ont assuré un bon repos.

A coup sûr, notre âme est enfin en paix, les pendules l’ont confirmé.

Tout est bien !

 

Do

 

 

 

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 20:02

Samedi 24 août à Saint Cyprien, devinez qui a réuni 4000 personnes sur le coup de 22 heures ?

 

??????????????????????????

 

 

Le Père Noël !!!

Non, vous ne rêvez pas et je n’ai pas bu.

Histoire de faire l’équivalent de ce que la télé appelle audimat, le comité des fêtes de la commune a réitéré son délire de l’an passé !

Nul !

Il y a quand même eu 500 personnes de plus cette année pour accourir et ramasser les cadeaux annoncés à grand renfort médiatique.

C’est vrai, c’est si long d’attendre un an !

L’attente est source de plaisir, la frustration renforce le désir !

OK, j’en parlerai à mon cheval !

Que vont nous trouver les comités des fêtes des communes avoisinantes ?

Je suggère à Argelès de tenter le retour des cloches de Pâques et à Canet d’anticiper sur Halloween !

Et dire que pour être heureux il faut vivre le temps présent, oublier passé et futur. Nous sommes loin du compte !

Lamentable !!!

C’est beauf, quand même.

Do et Frédo

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 20:19

Quelques réflexions philosophiques de mon cru à propos d’un livre passionnant dans cet article assez difficile à classer !

En 1417, Poggio Bracciolini, éminent lettré, finit par découvrir dans un monastère allemand la copie préservé d’un livre rare. Copiste de talent et doué d’un « sixième »sens, il comprend immédiatement la portée de sa découverte.

Ce que je vous dis là et que raconte avec brio Stephen Greenblatt n’est pas de la science fiction, il s’agit d’un fait historique qui a fait rentrer l’Humanité dans sa « Renaissance ».

 

 

 

P1010236.JPG

En 1417, donc, Poggio Bracciolini dit « Le Pogge », découvre un exemplaire miraculeusement conservé de « De rerum Natura » de Lucrèce. Écrit au Ier siècle avant JC, ce poème dont la traduction du titre latin est : De la Nature des choses, fut dès sa mise en circulation dans le « collimateur » des religieux de tout poil, si j’ose m’exprimer ainsi !

Les thèses développées par Lucrèce n’étaient pas nouvelles, elles n’étaient qu’une reprise dûment argumentée de celles d’Epicure inspiré lui-même par des philosophes grecs du Vème siècle avant JC.

A cette époque, Leucippe et son élève Démocrite émettent l’idée que tout ce qui est, sera, a été est la résultante d’un assemblage d’éléments de taille infinitésimale et en nombre infini. Ils attribuent à ces éléments un nom très actuel : atome. Atome du grec ancien [atomos] signifie : « qui ne peut être divisé » (certes nous savons maintenant que ce n’était pas tout à fait exact). Démocrite précise la pensée de son maître en estimant que ces atomes en se combinant de multiples façons créent une variété infinie de formes : tout ce qui est sur terre mais aussi dans l’Univers. Ce point de vue extrêmement novateur qui mettra des siècles à faire son chemin et à s’imposer, va susciter des remous infinis, les plus violents étant le fait du monde Chrétien.

En Grèce antique, à l’époque de Démocrite, ces propos ébranlèrent certains dans leurs certitudes mais ne suscitèrent pas les réactions violentes que connurent ensuite les philosophes qui reprirent ces idées. Pour les intellectuels grecs, seul l’échange des idées était porteur de sens, le dialogue importait plus que de vouloir convertir l’autre à ses idées. La règle dans les cénacles de lettrés était de ménager une place pour les opinions contraires en se dispensant de commérage ou de calomnie !!!

Une attitude sans doute à remettre au goût du jour !

 

La théorie de Leucippe et Démocrite fit donc son chemin et un émule de talent : Epicure (IVème-IIIème siècle avant JC). Il y apporta quelques précisions comme le fait qu’il n’y a pas de catégorie supérieure aux autres, tout étant issu de la même source, l’atome. Cela l’amena à affirmer que tout fait partie de l’ordre naturel et que selon lui, il n’y avait pas de manifestation divine. Ni Bien, ni Mal, pour Epicure, comprendre cela devant être l’un des plus grands plaisir de l’Homme !

EpicureLa théorie d’Epicure commençant à se répandre, démontrait en termes clairs qu’il existe une explication naturelle derrière tout ce qui nous échappe ou nous inquiète ; avoir ce simple fait en tête devait permettre à l’Homme de ne plus craindre de châtiment divin. Tout étant simple et évident, la vie devait être faite de plaisir.

C’est ce dernier point qui a été retenu par ses détracteurs laissant libre cours à la cabale qui a commencé à circuler à l’encontre des idées épicuriennes.

Pourtant l’épicurisme n’avait rien à voir avec cette interprétation simpliste que nous connaissons. Pour Epicure, la part d’appétit inassouvi fait partie du plaisir. C’est d’ailleurs ce que nombre d’éducateurs et d’enseignants, de philosophes comme Michel Serres, tentent de faire passer en vantant les bienfaits de la frustration : entretenir le désir est source de plaisir ! L’un des élèves et émules d’Epicure, Philodème, écrivait « il est impossible de mener une vie plaisante qui ne soit pas prudente, belle et juste et encore courageuse, maîtresse de soi, magnanime, ouverte à l’amitié, pleine d’humanité ».

La philosophie, parfois décriée d’Epicure, voyagea néanmoins au gré des déplacements des lettrés grecs et romains jusqu’à séduire un jeune romain, Lucrèce.

Nous y voilà !

150px-Lucretius_De_Rerum_Natura_1675_page_1.jpg

Des siècles plus tard, il reprit ces thèses les peaufinant, énonçant clairement que toute « chose » finira par se désintégrer pour libérer les atomes qui les constituaient et redonner naissance à d’autres « choses ». C’est cette théorie que reprit bien des siècles plus tard Lavoisier en énonçant : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! ».

A l’époque de Lucrèce, une théorie donnant à penser que les êtres humains n’avaient aucune raison de se laisser empoisonner par des croyances qui les asservissaient, les empereurs étaient des Dieux !, ne pouvait passer sans grincements de dents.

De Rerum Natura circulait pourtant dans les cercles intellectuels romains. Les idées ont donc franchi les siècles jusqu’à incommoder la chrétienté.

La répression se fit plus dure, l’enjeu devenait tout autre car politique !

Aucun manuscrit du monde antique n’a subsisté, il nous reste quelques copies manuscrites pour les plus anciens spécimens, puis, après Gutenberg, un certain nombre d’ouvrages imprimés ayant échappé au grand nettoyage de l’Inquisition.

A ce propos, je suppose que peu d’entre nous savent que si l’Inquisition a changé de nom au fil des siècles, ce n’est que depuis 1965 que la structure et les méthodes de l’Inquisition ont été abandonnées. En 1908, Pie X l’avait Rebaptisée Congrégation du Saint Office et c’est sous la houlette de Paul VI qu’elle devint Congrégation pour la doctrine de la Foi, ce qu’elle est toujours !

Au IVème siècle de notre ère, sous l’impulsion des empereurs Constantin puis Théodose, le christianisme devient religion officielle de Rome. A Alexandrie, alors que depuis des siècles 3 communautés vivaient en harmonie, chrétiens, juifs et païens, le chef spirituel de la communauté chrétienne s’employa à monter les chrétiens contre le reste de la population. Tous les emblèmes de la culture millénaire grecque et romaine, furent ravagés. C’est à cette époque que se situent les premiers cas de persécutions contre les philosophes qui avaient fait leurs les idées de Lucrèce.

L’obscurantisme était à l’œuvre ; sa première victime fut une femme, Hypathie.

Philosophe, mathématicienne, artiste, astronome, opposée aux actes discriminatoires dont était victime la communauté juive, Hypathie fut la première sorcière (au sens où l’entendait l’Inquisition) qui déchaîna la haine du monde chrétien contre ceux qui refusaient de se plier à ses dictats. Lapidée, brûlée, son tortionnaire, Cyrille, fut canonisé !

Bucher.jpg

Le martyre d’Hypathie signe la fin de la plus grande bibliothèque du monde antique, celle d’Alexandrie, mais aussi d’un mode de vie. La preuve que la culture, même si elle est inégalement partagée, est un élément clé de la cohésion sociale. Je vous livre ces paroles prononcées au IVème siècle, toujours d’actualité (malheureusement) : « A la place d’un philosophe, c’est un chanteur qu’on fait venir, au lieu d’un orateur, c’est un maître ès arts scéniques ; les bibliothèques, à la manière des sépulcres, sont closes pour toujours… ».

A cette époque, le sort des œuvres des auteurs classiques était scellé ; les invasions barbares, le souci de préserver la foi Chrétienne de toute atteinte mais aussi le poids politique de plus en plus fort des « chefs spirituels de la Chrétienté » ont mis un frein à la liberté de penser.

10 siècles plus tard, ce sont les humanistes florentins qui seront les premiers à réagir contre le poids que l’Eglise romaine faisait peser sur la libre pensée. Les écrits satyriques dénonçant les écarts des prélats, les arrangements pris avec la morale, commencèrent à circuler : « qui a-t-il de plus étranger à la religion que la Curie ? ».

Tous ces écrits annonçaient Luther et son « hérésie » et lorsqu’au XVIème siècle la hiérarchie catholique essaiera de faire obstacle à la Réforme protestante, nombreux étaient ceux qui avaient succombé pour avoir oser défendre des idées qu’ils croyaient juste et directement inspirées de Lucrèce et des « atomistes » grecs.

Car si les manuscrits antiques originaux ont tous disparu, dans le calme des monastères un peu partout en Europe, des moines ont recopié pendant des siècles des textes auxquels ils ne comprenaient (souvent) pas grand-chose, permettant ainsi à des férus de littérature antique de faire revivre les idées des philosophes grecs et romains.

Et c’est là que nous revenons au héros de notre livre, le « Pogge » ! Nous lui devons cette renaissance et ce courant de pensée actuel qui est ni plus ni moins que la synthèse des idées de Leucippe, premier atomiste, et du Christ !

Tout ce qui est dans l’Univers et l’Univers lui-même est issu de la même source mais comme il a bien fallu aux origines de cette source qu’une étincelle divine mette le « feu aux poudres », nous sommes tous un avec Dieu !

Depuis cette redécouverte de l’atome et de ses implications, le monde « moderne » a petit à petit évolué. De grands hommes ont payé de leur vie, comme Giordano Bruno ou Galilée (« Et pourtant elle tourne !!! »)

http://education.francetv.fr/videos/galilee-ou-la-fin-du-geocentrisme-v103607

Le bûcher des vanités de Savonarole, les philosophes assassinés pour hérésie, les actes militants des jésuites qui s’employèrent à museler ceux qui continuaient à croire en la théorie des atomes n’ont pu cependant empêcher les idées de Lucrèce d’atteindre leur but.

Des choses de la nature » a fait partie de la liste des livres interdits par l’Eglise, liste abolie en 1966 !!! mais de brillants esprits ont réussi le tour de force d’instiller dans les idées de Lucrèce un soupçon de « divinité » !

Erasme, Raphaël, l’anglais Thomas More dès le XVIème siècle tentèrent de faire le lien entre la pensée d’Epicure (donc de Lucrèce) et les paroles du Christ.

L-Ecole-d-Athenes.pngDes oeuvres aussi variées que le roman intitulé « L’Utopie » ou la fresque « L’école d’Athènes » au Vatican témoignent de ces démarches et malgré la violence de la répression menée par l’Inquisition pour qui « la seule chose nécessaire au philosophe, pour connaître la vérité … est de s’opposer à ce qui est contraire à la Foi … » rien n’empêcha Newton d’affirmer que concilier atomiste et foi chrétienne était possible.

Do

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 16:22

Vendredi au petit matin, j’émerge d’un rêve bien agréable ; je suis à la Galerie (où se tient l’exposition du Lions Club à laquelle je participe depuis le 9 août), une femme s’avance vers moi et me dit : « Finalement, je craque, je vais la prendre ! ».

C’est tellement « vrai » que je ne serais pas surprise de la voir à la porte de ma chambre.

Vendredi, 10 heures, après un petit tour de marché, je passe à la Galerie pour rajouter des cartes de visite. On se les arrache ! Si, si ! (Merci Nicole)

Quelques mots avec l’artiste « d’astreinte » quand une femme avec qui j’ai déjà eu l’occasion de discuter lors des 2 permanences que j’ai assurées, se dirige vers moi.

Comme dans mon rêve, je l’entends me dire : « Finalement, même si ce n’est pas raisonnable, je vais la prendre ! ».

Complètement éberluée, j’ai du mal à réagir.

Rêve ou réalité ?!

Réalité.

Et bien voilà, « L’Envol », la bien nommée, vient de le prendre.

Projet1.png

La toile va partir à Troyes avant de revenir à la faveur de la prochaine cessation d’activité de sa nouvelle propriétaire, à quelques encablures de son lieu de naissance, Laroque des Albères.

Quand je vous dis que les rêves prémonitoires ne sont pas de la science fiction !

En tout cas, ces jours d’astreinte auront été de vrais moments de plaisir. Des rencontres épatantes avec des personnes sur la même longueur d’onde, des moments d’échanges intenses, enrichissants au possible et des occasions de nouer de nouvelles relations amicales (ils veillent Là-Haut). Que du bonheur !

Dans la foulée, j’ai rapporté une nouvelle toile, après tout, on ne sait jamais !

Cernay

Et comme notre « désir est notre ordre », maintenant j’attends que l’autre acheteur potentiel dont on m’a parlé se manifeste.

A part cela merci aux « braves » qui étaient présents lors du vernissage. Les « officiels » ayant pris la liberté d’arriver avec près de 2 heures de retard, faut le faire quand même, il a fallu attendre 20h30 pour siroter un petit coup !

A noter que ceux qui ont réussi à boire et se restaurer, n’étaient pas à faire le pied de grue depuis 16h30, ouverture du Symposium. Pour l’apéritif, la salle était majoritairement remplie de « pique-assiettes » arrivés à la fraîche et n’étant en aucun cas passés par la case « expo » au préalable, la routine certes, les artistes ayant majoritairement succombé après les sempiternels discours. Député maire, maire et autres (les plus beaux, les plus forts, les meilleurs), nous ont offert le traditionnel spectacle de leur béate satisfaction.

Avec Nicole, Frédo et sa patte folle nous ayant lâché, nous aurions quand même bien aimé boire un petit coup, mais bon !

Do

Ps. au fait ! si vous êtes dans le coin, ça dure jusqu’au 1er septembre !!!

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 19:38

Il fut un temps pas très lointain où se balader à la nuit dans les villages était sympa. Même sans animation estivale, la vie palpitait. Les gens sortaient chaises, transats sur les pas de portes, occupaient les bancs publiques pour profiter de la fraîcheur toute relative.

imagesCAUBJTZI.jpgLes papotages allaient bon train et lorsque l’on était du côté du « passant » on avait un peu l’impression de passer à l’inspection. C’était vivant et l’occasion souvent, à la faveur d’un bonsoir lancé à la cantonade, de discuter avec des personnes que l’on ne connaissait pas.

C’est le deuxième été où nous constatons tristement que les villages ne vivent plus. Les fenêtres restent fermées, hostiles, la seule vie tangible provient du ronron des « clims ». On aperçoit les éclats lumineux des postes de télé qui tournent à plein régime, diffusant leur lot d’inepties.

On se croirait survivantes d’un cataclysme !

Lassées d’être quasiment seules à arpenter les rues désertes, c’est triste un village déserté de ses habitants, nous arpentons maintenant la campagne environnante. Surprise ! on y rencontre quelques irréductibles, qui comme nous recherchent la fraîcheur délicieuse que nous offrent généreusement agouilles et vergers.

Quelle invention diabolique que cette climatisation qui a tout envahi et dispense sa fraîcheur « mortifère » à l’intérieur des habitations tout en recrachant à l’extérieur déjà surchauffé quelques degrés de plus !  

imagesCA8OBO4D.jpg

Résultat des courses, la quasi-totalité des personnes qui se sont équipées de clim, affichent un air catastrophé pour confesser qu’elles supportent de plus en plus mal la chaleur !

Dans les maisons de retraite, instructions officielles obligent, les « clims » tournent à plein régime imposant aux résidents de se couvrir : gilets, socquettes ou bas et même petite couverture pour ceux qui ne bougent pas. Une aberration totale !

Sous nos climats où les 30° sont monnaie courante l’été, les passages du chaud au froid se succèdent à un rythme frénétique puisque tout est maintenant « équipé » : voitures, commerces, habitats particuliers. Les rhumes, angines, bronchites, otites refont leur apparition.

Bien fait !

Après avoir râler parce que le printemps était pourri, voilà que l’été est trop chaud !!! Lorsqu’on leur dit qu’ils ne sont jamais contents, ils nous rétorquent que c’est arrivé trop vite et ce qu’ils soient nordistes et venus chercher le soleil, ou d’ici. En vivant ou en venant dans le sud de la France, c’est quand même ce que l’on cherche, non ?

La clim a tout envahi, rien n’y échappe, même les restaurants. Nous connaissions quelques bonnes tables où dîner le soir était un réel plaisir : une jolie salle donnant sur une terrasse ou un patio, grands ouverts sur la fraîcheur du soir. Las !!! tout est bouclé et la fraîcheur artificielle des climatiseurs accueillent des touristes venus mettre au frais leur chair rouge vif, cuite et recuite par le soleil parce que, par contre, sur les plages, malgré les mises en garde contre le cancer de la peau qui rôôôde, on n’a jamais vu aussi peu de parasols.

En tout cas, il y a un créneau à prendre : après le parasol chauffant sur les terrasses de bistrots, celui qui inventera le parasol réfrigérant risque de se faire du pognon. Avis !

J’ai l’air de rire, mais en fait je trouve cela navrant. La nature est devenue l’ennemi numéro 1. On se protège de tout ce qu’elle dispense au lieu de continuer comme par le passé à mettre en œuvre des moyens naturels pour s’y adapter. Si un jour toute cette belle technologie vient à tomber en panne, quelle hécatombe dans la population devenue complètement inadaptée !!!

Do

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4 août 2013 7 04 /08 /août /2013 19:37

Le secours en montagne. Nous avons testé pour vous.

Parties dans le Massif Central avec en tête deux projets, grimper les sommets du Puy de Sancy et du Puy Mary, samedi 27 juillet au matin, nous étions à pied d’œuvre pour attaquer au départ de Super Besse le premier cité.

1-copie-1.JPG 

Un constat immédiat, ce n’est pas de la montagne à vache. Le sol des chemins majoritairement décapé, semé de petits cailloux, genre pouzzolane, s’apparente à un tapis roulant.

 2 b

 

En deux heures, nous avions atteint notre objectif, panorama grandiose sous un ciel splendide, mais vent d’enfer.

3-b.JPG

Le chemin du retour, partiellement en crêtes et encore agrémenté de quelques névés, devait nous ramener à notre point de départ, en un peu moins de trois heures.

Alors que nous arrivions en vue du fourgon parqué sur la station, par un sentier à très forte déclivité, Frédo s’est gamellée en beauté après avoir entendu un petit claquement sec dans le mollet. Palpitations et sueurs froides, j’ai commencé par imposer les mains sur la zone douloureuse, espérant la soulager quelque peu ; la fin de la balade s’annonçait difficile.

Elle l’a été, certes, mais nous avons eu l’occasion d’expérimenter ce qu’est la solidarité.

Une première femme a appelé les secours, ce que nous n’avions pas eu l’idée de faire, à tord ou à raison, vous jugerez par vous même ! Nous étions bloquées là pour 40 minutes, nous ont précisé les pompiers, ils avaient à faire ailleurs et allaient nous rappeler !

Un beau jeune homme est passé par là et s’est penché sur le cas de Frédo. Il s’est présenté : kiné espagnol en vadrouille, il pouvait tenter un diagnostic. Il a palpé, trituré, appuyé là où ça faisait mal, fait grimacer l’intéressé et annoncé dans un français à peine teinté d’un charmant petit accent: « claquaze » ou petite « déssirure » du « zambier » antérieur !

Nous avons retenu le qualificatif de petite pour la déchirure, c’était déjà ça !

Il nous a quittées après 10 minutes de consultation, suggérant à Frédo de mettre dès que possible de la glace sur sa patte folle.

Qu’à cela ne tienne, alors que nous pensions ne pouvoir le faire qu’une fois regagné notre palace à roulettes, une famille nantie de 3 jeunes gamins descendant le GR et ayant entendu notre Kiné, nous a proposé un de ses blocs réfrigérés trimballés pour le pique-nique. Nous hésitions à accepter pour ne pas les bloquer en pleine pente, mais ils se sont assis à nos côtés environ un quart d’heure, le temps que la glace fasse effet, avant de nous quitter.

Le secours en montagne ne s’étant, à ce stade toujours pas manifesté et commençant à griller sur place, Frédo a entrepris de descendre le raidillon sur le derrière, histoire de trouver un peu d’ombre. J’ai de nouveau imposé les mains sur la partie douloureuse, histoire de tromper l’attente.

Une petite heure après la chute, la gendarmerie s’est enfin manifestée. Ils allaient arriver mais je devais leur préciser notre position. Regardant alentour nous avons fait notre possible pour les renseigner : à l’arrivée  d’un petit télésiège démarrant du lac de Besse, au pied de la cascade, faisant face au départ de la méga tyrolienne, le téléphérique sur notre gauche … Comme cela ne leur parlait pas, il m’a été demandé de préciser le nom du télésiège, les numéros de pylônes, la « qualité » des pistes de ski (rouges, bleues, vertes …).

Sous le cagnard, j’ai monté, descendu les pentes avoisinantes pour tenter en vain de les informer. Ils ont alors proposé de réaliser des essais de sirène pour que nous leur disions si nous les entendions, et où !

Pour entendre, nous entendions mais dans le téléphone.

Frédo qui commençait à en avoir marre de poireauter, ayant tenté de se lever, a constaté, ravie, qu’elle arrivait à clopiner en s’aidant de nos bâtons de marche. Devant la difficulté à se faire secourir, elle a informé les gendarmes de cette bonne nouvelle et de son intention de redescendre sans plus attendre puisqu’ils ne nous trouvaient pas.

Nous étions vraiment perplexes, il n’y a sur la station (que nous dominions nous avions même plein feu sur le fourgon) qu’un seul télésiège démarrant du lac, comment pouvaient-ils ne pas nous trouver à son arrivée.

4-b.JPG

Finalement les gendarmes m’ont suggéré de laisser Frédo sur le GR et de redescendre jusqu’à la station où ils allaient m’attendre pour que je les guide !

Equipée de nos deux sacs à dos, je me suis donc exécutée en un temps record, pendant que Frédo marchotait vers un zone d’ombre bienvenue.

Le 4/4 des gendarmes était là près de la gare du téléphérique. Je m’attendais à être invitée à m’y installer quand le chauffeur m’a annoncé que nous allions remonter pédibus pour retrouver Frédo et son collègue qui venait enfin de faire la trouver.

Il m’a fallu évaluer la corpulence de « la blessée » afin qu’il s’équipe !!! et nous sommes remontés à l’assaut du GR. Il trottait bien, je ramais pas mal avec mes deux sacs à dos. Virgile, lui, semblait trouver l’affaire à son goût et grimpait gaillardement. Au bout de quelques mètres, j’ai invité le gendarme à suivre le GR et à prendre de l’avance, trop chaud, trop dur, trop raide. Si encore galamment il m’avait délesté d’un sac !

J’ai continué ma progression me ménageant quelques pauses puis j’ai vu apparaître le second gendarme talonné de près par celui qui m’avait largué !

Où était Frédo ?

Son état nécessitait-il qu’ils aillent chercher du matériel ?

Je leur avais à peine posé la question qu’elle apparaissait dans mon champ visuel, boitillant et cramponnée à ses deux bâtons.

La suite se résume ainsi : elle a fait la redescente seule ou presque. Et si dans les passages les plus raides elle a bénéficié d’une épaule secourable, se fut la mienne, les gendarmes caracolant en tête.
Ils étaient sympas, certes (nous leur devons même une super adresse de restau : Chez BRAS à Laguiole), mais franchement côté secours, y’a un doute !

Ma conclusion, je vous la livre : si vous partez en montagne, arrangez-vous pour ne pas avoir de pépins, ne croyez plus en ces sornettes de localisation par téléphones portables, arrangez-vous pour ne jamais être seul(es) et ou investissez dans un GPS, car nos gendarmes, en prime, n’avait même pas une carte IGN actualisée ! Le fameux télésiège où nous étions ne figurait pas sur la leur !

Faut le faire quand même !

Heureusement que les randonneurs qui nous ont secourues étaient mieux équipés et plus compétents car, côté diagnostic médical, les gendarmes n’ont pas jugé utile d’accompagner Frédo au cabinet médical, tout juste nous ont-ils chargées sur 500 mètres dans leur 4/4 pour regagner le fourgon.

Bon, tout est bien qui finit bien, Frédo clopine toujours un peu mais cela va mieux par contre elle a fait mentir leur pronostic, elle ne cavalait pas le lendemain.

Heureusement que le Puy de Sancy, n’est pas l’Annapurna !

6-b.JPG

Quant à moi, le lendemain, j’ai grimpé seule le Puy Mary, mais j’avais quand même un peu la trouille de me rétamer, comment m’aurait-on retrouvée ? Y’a même pas un télésiège ou un pylône pour se repérer ! Suis-je bête il y a la croix au sommet !

5 b

Sur ce, nous sommes rentrées fissa à St Genis, au moins vu la taille du jardin, si on tombe les secours devraient arriver à nous localiser.

Do

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 19:04

Si vous n’avez rien de mieux à faire le 9 août 2013, voici qui pourrait vous intéresser… et puis ce serait sympa de se retrouver !

A bientôt peut-être !

Do

 

VERNISSAGE

15 ème SYMPOSIUM CATALAN DES ARTS 2013

22 SCULPTEURS et 22 PEINTRES

EXPOSENT DANS LES GALERIES DU CLOÎTRE

SAINT-GENIS DES FONTAINES

 Symposium-St-Genis.JPG

Le Président et les membres du Lions Club Saint-Cyprien Doyen

Vous prient d’honorer de votre présence le vernissage de l’exposition

Le 09 août 2013 à 16 heures 30

Suivi d’un apéritif servi vers 18 heures 30 dans la salle des fêtes

Le Cloître est ouvert tous les jours de 9 h 30 à 12 h 30 et de 15 h à 18 h

Symposium Catalan des Arts 9 Août au 7 Septembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 19:03

Une mission de vie que j’avais oubliée vient de se rappeler à moi : témoigner.

C’était d’ailleurs le but premier de ce blog, curieux que cela m’est échappé.

Lorsque nous mettons en ligne un article coup de cœur, coup de gueule, une découverte … nous suscitons des réactions, certains articles arrivent même à générer 3 ou 4 commentaires. Par contre, sauf très rares exceptions, ceux traitant de spiritualité ne rencontrent que silence ! Silence poli, dubitatif, indifférent ?!

Je me doute bien que pour beaucoup cela peut être dérangeant. Pourtant notre but n’est pas de déstabiliser, nous aimerions juste à vous faire le cadeau que l’on nous a fait un jour : vous offrir l’éternité ! Témoigner que la vie ne finit pas et qu’elle ne résume pas à ce que nous vivons, voyons.

Voilà donc aussi pourquoi j’écris ces articles pas faciles à concevoir car si ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, retranscrire clairement certains évènements n’est pas simple.

Aujourd’hui, j’en finirai ces missions de vie en relatant ce qui s’est passé hier.

Une fois encore, nous avons eu à faire à une présence désincarnée, cela arrive régulièrement, vous avez dû le comprendre, mais si je réagis vite cela peut se résoudre rapidement.

Cela a commencé par ce curieux dialogue :

« J’ai peur, j’ai personne » disait Jeannine d’une voix douce.

« Mais nous sommes là, tu n’es pas seule » a répondu Frédo.

« C’est toi qui a peur ? » ai-je demandé.

« Non » a chuchoté Jeannine avant de redire « j’ai personne ».

« C’est toi qui est seule ? ».

« Non ».

Dans la lumièreJ’ai alors interrogé pour savoir s’il y avait une présence avec nous et dans la foulée, la réponse étant positive, j’ai décidé de faire un rituel de passage. Frédo a attrapé une bougie et l’affaire a été rondement menée. Jeannine est redevenue elle-même, elle était un peu grognon ! Elle a bien le droit.

Nous sommes sorties ensuite pour aller prendre notre petit jus dans le jardin de la résidence et, en chemin, nous avons appris 3 décès dont un la veille. Nous avions suivi le long calvaire de cette petite dame. Elle s’était prise d’amitié pour Jeannine qu’elle appelait « la petite », avant de sombrer, hurlant sa détresse, presque toujours seule !

Les réponses que j’avais reçues du pendule prenaient là un sens. Je n’avais pas pensé à elle ; la semaine passée elle s’accrochait toujours à cette triste vie !

D’ailleurs depuis un certain temps, je ne cherchais plus à mettre forcément un prénom sur qui était là. Il me suffisait pour les faire passer de savoir qui les attendaient de l’autre côté, quel était leur état d’esprit, s’ils étaient ou non de la résidence et surtout s’ils voulaient partir. Ensuite cela va si vite !

Nous sommes descendues contentes pour Rose, elle n’était plus seule, et revenant du jardin, j’ai fait un petit tour à la « chapelle » pour connaître les dates des 2 autres décès : 8 mai et 4 juillet. De retour à la bergerie j’ai vérifié sur mon agenda, un énorme calepin où toute ma mémoire est condensée, ce que j’avais inscrit à ces périodes … et bien voyez-vous, les 9 mai et 5 juillet, comme par hasard j’avais aidé deux âmes à ascensionner et comme je note tout le contenu des interrogations, je peux vous assurer que tout concordait.

Une autre mission de vie : témoigner que rien ne finit, ça continue !

Et pour vous rassurer tout à fait, je dois vous préciser que certains résidents sont partis sans avoir à faire à mes services. Nous les connaissions et leur départ en douceur ne nous a pas surprises, ils étaient confiants.

C’est la peur qui plombe.

Do

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 19:50
Libérer
Le 18 novembre 2012 restera un jour exceptionnel. Cela a commencé par un épisode de channeling particulièrement violent. Jeannine ne cessait de bramer « j’ai peur », elle psalmodiait aussi « je veux partir » mais alors ce n’était plus sa voix. Complètement dépassées, nous avons réussi à lui faire dire qu’elle craignait quelqu’un « que nous connaissions ». Nous n’étions pas loin de la crise de nerf. Devant l’impossibilité d’en savoir plus et de lui faire préciser où elle souhaitait se rendre, elle était inaccessible comme murée dans un monde où nous n’avions pas notre place, nous sommes parties. Elle nous avait juste livré comme indice qu’elle ne voulait pas aller en bas !
Arrivées à la bergerie, nous nous sommes offert une pause et après avoir médité un bon moment, je me suis emparée du pendule.
arc-en-ciel.jpg
Priorité, chercher ce qui dans le comportement de Jeannine lui était imputable. Je me sentais totalement « connectée », les questions que je posais me semblaient « inspirées ». Le chakra couronne chauffait très fort et je ressentais un courant voluptueux me parcourant de la tête aux pieds, ces derniers bien ancrés dans le sol. J’avais comme souvent lorsque je médite ou canalise les rayons, l’impression d’être « épanouie » !
J’ai rapidement isolée une présence désincarnée dont Jeannine subissait l’influence et qui l’inquiétait. Frédo m’assistait et retranscrivait. Cela ne nous a guère surprises, il y a si longtemps que en ressentions la présence et que d’autres que nous avaient tenté de la libérer, en vain.
Poursuivant mes recherches, j’ai découvert que ce n’était pas Jeannine qui voulait partir bien et qu’elle ne craignait nullement de nous laisser !
Cette nouvelle nous a au moins soulagées, nous ne la retenions pas !
Nous étions en présence d’une âme s’exprimant par sa bouche, errant dans le bas astral et appartenant à notre cercle familiale : une de nos tantes. l-arbre.jpg
A ce stade du récit, il faut savoir que lorsque nous avions travaillé sur notre généalogie avec une personne pratiquant la psycho généalogie, nous avions découvert, grâce à une lecture croisée de tous les documents que nous avions remplis et transmis, que des violences avaient été perpétrées sur certains membres d’une des branches de notre famille maternelle.
Quelques mois plus tard, une femme thérapeute énergétique, que nous avions consultée pour tout autre chose, nous avait annoncé tout à trac, qu’il y avait avec nous une présence, douloureuse. Elle nous avait alors brossé un portrait sans équivoque, nous parlant de la souffrance de cette femme qui petite fille avait été violée !
Sur le coup, nous étions restées sans voix. Si les précisions données sur cette personne qu’elle ne connaissait pas, nous ne lui en avions jamais parlé, ne prêtaient pas à confusion, cette histoire de viol nous étonnait.
Sur le chemin du retour nous nous étions murées chacune dans nos souvenirs puis petit à petit certaines anecdotes entendues dans notre jeunesse avaient refait surface pouvant peut-être être interprétées différemment. Nous livrant à une relecture des faits, le viol devenait en effet plausible même si cela était dérangeant d’avoir à déplorer dans notre famille de tels faits. 
Ce 18 novembre, menant l’interrogation je me retrouvais donc avec une présence désincarnée souhaitant partir tout en en ayant peur !
Pas facile ! Comment s’atteler au problème !
La séance ressemble à un scénario de film et ce n’est pas pour le plaisir de se raconter que je la résume ici, mais pour rendre justice et apaiser les âmes.
Notre tante voulait partir mais avait peur de retrouver certaines personnes de sa famille dont son « tortionnaire ». Au fur et à mesure de l’interrogation tout est devenu lumineux et nous avons découvert, nous remémorant des propos que nous tenait notre mère, que bien que ne sachant pas ce qui était arrivé, elle l’avait pressenti. La honte, la culpabilité, le silence les avaient anéantis, certains avaient rebondi, se reconstruisant comme ils pouvaient. Cela avait été le cas de notre tante mais la douleur, la rancœur l’avait empêché de s’élever au moment du grand saut. Elle avait aujourd’hui besoin d’être reconnue victime, ce qui lui avait été refusée petite, elle avait dénoncé les faits,  pour pouvoir être enfin en paix.
Spontanément, c’est à deux voix que nous lui avons parlé, lui demandant pardon de n’avoir pas cru ce qui nous avait été révélé par la thérapeute. Aucun calcul dans nos déclarations d’amour. Nous imaginions sa détresse et cela nous émouvait au-delà du possible.
J’ai ensuite allumé une bougie et expliqué à notre tante le rituel de libération, espérant être entendue. Comme à chaque fois que j’officie comme passeur d’âmes, j’ai demandé si elle avait compris ce que j’expliquais et si elle était prête à ascensionner. Le non qui a suivi m’a déstabilisée nécessitant une poursuite de l’interrogation.
Elle avait besoin d’entendre Frédo avant de partir. En fait rien d’étonnant, que je lui téléphone régulièrement pour prendre de ses nouvelles au nom de notre trio ne la satisfaisait déjà pas de son vivant, nous devions nous exécuter chacune à notre tour !
Frédo lui a donc parlée et après que je lui ai annoncé qu’elle était attendue impatiemment dans la lumière par ceux qui l’avaient aimé, elle est partie pour de bon.
retrouvailles
 
De ce départ nous sommes certaines, le comportement de notre mère, ses propos ont été sans équivoque.
Evidemment toutes les séances ne sont pas aussi « particulières » ni éprouvantes  même si certaines sont difficiles. C’est notamment le cas, lorsque la personne décédée n’avait plus toute sa tête. Généralement elle n’a pas compris ce qui lui arrivait et il est mal aisé de se faire entendre. Fréquentant assidûment une maison de retraire, très présentes dans la vie des résidents, nous avons de temps à autres quelques « squatteurs » que nous aidons à partir.
La clé de leur départ a tous, est l’Amour, la compassion et même si je n’officie pas depuis bien longtemps j’ai compris une chose très importante : on ne peut pas juger et ce pour plein de raisons. Le coupable est une victime aussi quant à la victime, ce statut lui est nécessaire pour progresser car tout ce que nous vivons nous est profitable, même le plus dur.
J’ai aussi fait des découvertes curieuses, lorsque je cherche qui peut attendre l’âme en quête d’ascension, j’ai souvent les parents, grands-parents, enfants mais quasiment jamais les conjoints. Lorsque ce sont des êtres décédés depuis longtemps, les anges et guides sont absents, sans doute entrain d’aider ailleurs mais dans ces cas là, j’ai toujours des aides précieuses et exceptionnelles : des maîtres ascensionnés dontun qui est déjà revenu plusieurs fois, Paul de Tarse !
Etonnant, non ?
Je vais bien, je vous assure !
Pani pwoblème !
Do
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  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
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