Depuis que l’on nous abreuve d’informations sur la dette de la Grèce ou sur celle des Etats-Unis, nous avons découvert en surfant sur le net que tous les pays ( à l’exception de la Chine, peut-être) ont une dette… Celle de la France atteignait presque 85 % du produit intérieur brut en juin 2011.
Mais il y a des pays pour lesquels c’est moins grave que d’autres, indépendamment du montant de la dette. En fait, l’astuce, c’est de savoir « gérer » sa dette. La France a une dette, mais contrairement à la Grèce, elle, elle gère !
Je sais que les états et les particuliers, ce n’est pas noté pareil, mais je m’imagine à découvert à la banque, annonçant tranquillement à mon banquier : « Ne vous inquiétez pas, je gère ! ». Au banquier, ou au percepteur… Je ne suis pas sûre qu’ils seraient rassurés pour autant.
La solution, ce serait de faire comme les USA. Relever régulièrement le plafond de la dette. Je dirais : « J’ai un découvert autorisé de 1000 €… Mon découvert effectif est de 1500 €… Allez, vous me remontez le plafond de mon découvert à 1800, 2000 €, et tout le monde est content ! »
Cool…
Oui, mais, et après ?
Et voilà, c’est justement la question qu’on se pose avec les américains ! Et si le Congrès finit par accepter de remonter le plafond (ce qui n’est pas gagné), qu’est-ce qui va se passer après ? La dette sera toujours là, juste un peu plus importante. Et si le Congrès refuse ? Alors là, tout le monde est d’accord… Ce sera la caca… la cata… Ce sera la catastrophe !
On en saura plus dans moins d’une semaine…
Enfin, pas de souci : de toute façon, tout ça, ce n’est rien que des chiffres… Qu’est-ce qu’il y a derrière ? De l’argent ? De l’or ?... Non, rien. Du vent. Rien que du virtuel. Les dettes des pays, nos comptes en banque, nos économies, TOUT EST VIRTUEL ! Et d’ailleurs, s’il vous prend la fantaisie de vouloir acheter un lingot d’or (si vous en avez les moyens, aussi…) vous ne rentrerez chez vous qu’avec un bout de papier attestant de la transaction. Le lingot restera à la banque. Est-ce qu’il existe seulement ?
Bon enfin, moi, j’aurais bien une solution…
On dirait qu’on annulerait toutes les dettes de tous les pays et qu’on repartirait à zéro !!!
Fredo