The big foot.
Afin d’échapper aux inévitables bouchons routiers dûs au chantier de Joncet (article précédent) sur la RN 116 qui mène en Cerdagne, mais bien décidées à crapahuter en altitude, nous avions choisi de partir vendredi après-midi pour le pays de Sault. Pour ceux qui ne connaissent pas, plutôt que de vous présenter cet éden à la va vite, je vous invite à patienter, un article est en cours, mais pour situer cette région, grosso modo cela se trouve à la limite de 3 départements : Pyrénées Orientales, Aude et Ariège.
Funeste erreur !
Je sens que nous n’allons guère quitter notre piscine cet été (on va friper) et que pour randonner en montagne nous mettrons le cap vers le Massif Central ou les Alpes en espérant que ce soit un peu mieux organisé.
Presque parallèle à la 116, vous avez la 117 (autre itinéraire pour relier Perpignan au Capcir et à la Cerdagne) qui traverse tout le pays cathare dont fait parti le Pays de Sault. Une route jadis sans histoire, c’était avant que des radars de tronçons soient installés, mais qui restait quand même particulièrement « roulable » avec des vues époustouflantes sur les châteaux cathares de Quéribus et Puylaurens !
Et bien que croyez-vous que nous ayons trouvé : un chantier routier sur la seule belle route droite entre Estagel et Maury réduisant la chaussée de moitié.
En juillet, fallait faire quand même !
Alors je ne vous décris pas le binz en ce premier jour de départ en vacances pour les juillettistes. Nous nous serions crus revenus au bon vieux temps des bouchons que nous essuyions pour descendre dans le midi. Nous ne risquions pas de doubler!
Au touche-touche sur des kilomètres, flirtant avec les 10 à l’heure, quand même ! pour découvrir en fin de chantier un gendarme moulinant l’air pour nous faire accélérer le mouvement.
Désolé, on fait ce qu’on « pneu » !
Franchement, ça ne pouvait pas attendre un peu cet élargissement de voie ?
Et pour quel motif, en plus ?
J’ai ma petite idée, dès que ce sera fait, ils nous mettront des radars de tronçons, pour mieux nous racketter.
En attendant vu le nombre de touristes étrangers présents, nous n’avons pas fini de passer pour des charlots en France parce que nous n’avons pas l’excuse d’invoquer de mauvaises conditions météorologiques imposant ces travaux l’été !
Vive la France !
Do