17 juin 2021
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Ce que j’ai toujours eu de plus profondément ancré en moi est de partager mon désir d’indépendance (d’où mes fugues de l’école). Ne pas se laisser enfermer dans des vies où tout est tracé par avance, savoir s’affranchir des idées toutes faites, tenter par tous les moyens de vivre autonome et libre.
Il faut dire que nous avons été à bonne école avec une mère très avant-gardiste et que j’avais déjà fait mes gammes en famille, avec des oncles et tantes pétris de conformisme. Proies faciles pour toutes les formes de pouvoirs qui sévissent et pensent pour nous, refusant de croire que le pouvoir de décider leur appartenait encore, même à un certain âge.
Ils déléguaient !
Ils ont été mes référents, les modèles à ne pas suivre !
Savoir ne pas être mouton, savoir sortir du troupeau sans crainte et oser être soi, se tromper sans doute mais s’accorder le droit à l’erreur pour conquérir son autonomie de penser. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui !
D’autres missions de vie se sont révélées petit à petit. Elles tournent majoritairement autour de l’accueil, du réconfort et, bien sûr, de la transmission de savoirs. Des savoirs qui m’aident dans la vie à m’affranchir de comportements aliénants et limitants tels que les états souhaitent nous les imposer. Je ne suis pas seule sur ce coup et avec Frédérique nous semons des graines qui, nous l’espérons, vont là où elles doivent aller.
Ce n’est plus l’école et s’il n’y a pas d’obligation de résultat, c’est très gratifiant mais ce sera pour le dernier épisode !
Nous cheminons sur les chemins de la connaissance accumulant des savoirs que nous avons à cœur de retransmettre. Un travail de « résistance » aussi qui depuis mars 2020 a pris pendant plusieurs mois l’allure d’un travail à temps plein.
En matière d’accueil et de réconfort outre l’entre-aide aux voisins et amis il y a deux missions plus occasionnelles, liées à des réminiscences karmiques, c’est une certitude : soigner par imposition des mains et passeur d’âmes.
La première m’est tombée dessus sans crier gare, le jour ou Jeannine a été méchamment brûlée sur le ventre et les cuisses. Aujourd’hui soigner ainsi ne m’inquiète plus, j’ai enfin compris que je n’étais qu’un canal par où circule l’onde de guérison et j’ai aussi appris (dans la douleur) à écouter mes ressentis. Je sais m’autoriser à refuser le soin si les énergies de la personne ne sont pas en harmonie avec les miennes. C’est avec joie que je laisse mes mains agir sur les humains mais aussi les animaux et les plantes.
Par contre j’ai toujours été tout de suite à l’aise avec le rôle de passeurs d’âmes, beaucoup plus simple, l’âme est volontaire pour partir ou pas. Aucun risque à répondre favorablement à un souhait de départ, nos énergies respectives ont tout à y gagner ! Reste le cas des récalcitrantes qui squattent la maison, parasitent nos énergies et refusent de partir, elles sont de plus en plus rares. Parfois c’est à croire que la maison sert de piste de décollage, une ou deux paroles de réconfort et hop !
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