25 décembre 2020
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D'habitude pour le jour de Noël nous filons vers un refuge sur les flans du Canigou, là, vraiment le temps ne nous étant pas favorable nous nous sommes laissées guider par notre intuition et nous avons chaussé les godillots pour gagner la chapelle Santa Engracia au-dessus d'Amélie les bains.
Nous la connaissons bien l'ayant vu une première fois en 1976, encore ruinée, en 2010 nous y trouvions une curiste blessée, nous avions appelé et guidé l'hélico du PGHM. Restaurée avec brio par un groupe de bénévoles qui ont également fléché des itinéraires divers, nous avons fait un bon brin de conversation avec les personnes présentes puis avons choisi un sentier que nous n'avions jamais testé. Un petit passage par la source puis par les ruines du Mas Santa Engracia où nous découvrons quelques figures de pierre pour notre grand plaisir !
Si la montée est "pépère", la descente s'est avérée très très raide, de nombreuses racines ont fait office de rampe et nous avons passé le temps à utiliser nos semelles comme des carres de skis.
Le sentier ne vole pas la mention "sportive" comme nous l'avons constaté en arrivant à la route qui relie Amélie à Montalba.
Par contre nous avons dû faire une croix sur une éventuelle pause déjeuner, un vent à décorner tous les taureaux de Camargue nous a obligé à avalé nos sandwichs tout en marchant emballées dans nos doudounes. Quatre bonnes heures plus tard nous retrouvions la voiture tout en rêvant d'un petit jus, autant dire que nous avons dû attendre de revenir chez nous. L'ambiance à Amélie n'est jamais trépidante, c'était là carrément mortelle, pas même un pékin, pas un ! Mais que va t'il rester de nos villes et villages ?
Pourquoi ?