Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 20:27

Le Professeur Charbonier n’est pas le premier venu et son parcours exemplaire en atteste. Il a juste le grand tort depuis le début de la crise qui secoue le Monde de ne pas se taire et de chercher à rétablir systématiquement les faits dans leur contexte. Autrement dit, il dérange, comme le professeur Péronne, le Professeur Raoult et tous ceux qui en ce moment osent prendre la parole pour aller contre les décisions du gouvernement !

Alors la sentence est tombée, sous un prétexte monté de toute pièce, faisant fi du principe de présomption d’innocence il est interdit d’exercer alors que le jugement n’a pas été rendu, l’affaire n’est même pas encore jugée.

A lire et partager si cela vous semble juste et nécessaire !

LE COMPLOT ORGANISÉ POUR TENTER DE DÉTRUIRE CEUX QUI DÉRANGENT.

Je rapporte ici le nouvel article me concernant qui vient d’être publié sur La Dépêche du Midi dans sa version numérique et qui paraîtra demain matin dans sa version papier.

Comme vous pourrez le lire, il démontre bien que je suis victime d’une injustice inédite ; aux dires de mes avocats c’est même du jamais vu !!!

Ainsi, il suffirait qu’un patient déclare qu’il a été conscient pendant quelques minutes de son opération pour que l’anesthésiste soit condamné à 6 mois de prison avec sursis et immédiatement interdit d’exercice pendant un an !!! On croit rêver ! Mes collègues anesthésistes et chirurgiens à qui je raconte cela ont bien du mal à me croire, et pourtant...

On a fouillé ma vie, on a interrogé mes proches, mes éditeurs, mes collègues de travail, tous mes déplacements, mes achats, en cherchant l’erreur, la faille. On m’a placé deux fois en garde à vue !!! Ils n’ont trouvé que cela à me reprocher car il n’y avait rien d’autre.

J’ai été mis sous écoute. Un drone est venu filmer ma maison, on a aussi fouillé mes comptes, et là c’est vrai, j’étais en faute par négligence et mauvais conseils et je l’ai volontiers reconnu ; j’ai depuis changé de cabinet comptable. Nous démontrerons facilement avec mes conseils qu’il n’y avait de ma part aucune tentative de fraude intentionnelle.

On a décidé en haut lieu ma mise à mort parce que je dérange mais je me battrai et je gagnerai car j’ai malgré tout confiance en la justice qui ne sera pas nécessairement celle de mon pays puisque nous saisirons la Cours Européenne des Droits de l’Homme si nous n’obtenons pas satisfaction.

Dans cet article de La Dépêche, on parle « des témoignages à décharge de 26 personnes ». En fait, il s’agit de 26 médecins et chirurgiens de La clinique La Croix du Sud à QUINT avec lesquels je travaillais. Ils ont témoigné par écrit des bons et loyaux services que je leur ai apportés pendant des années. J’ai même endormi deux d’entre-eux pour leurs propres interventions ; s’ils m’ont choisi parmi les 21 anesthésistes en poste, c’est qu’ils me faisaient sans doute confiance. Tous ont souhaité m’apporter de cette façon leur aide et je les en remercie chaleureusement. Enfin presque tous, puisque le médecin urologue (que je préfère ne pas nommer) qui a signalé au fameux patient que je m’étais absenté 5 minutes pour aller uriner en lui conseillant de porter plainte contre moi au pénal, au conseil de l’ordre et à la direction de la clinique, n’a bien sûr pas participé à ce plébiscite. J’ai d’ailleurs porté plainte contre ce praticien au Conseil de l’Ordre des médecins pour propos anti confraternels et faute déontologique, et là aussi, on pourra évaluer l’impartialité de cette instance dans cette incroyable affaire.

Voici donc l’article en question signé par le journaliste Jean Cohadon.

Poursuivi après une opération où le patient affirme avoir « vécu un véritable cauchemar », le docteur anesthésiste toulousain Jean-Jacques Charbonier, a été condamné en septembre par le tribunal correctionnel de Toulouse. Il a fait appel et conteste aujourd’hui son interdiction d’exercer prononcée par la justice.

Poursuivi devant le tribunal correctionnel de Toulouse fin septembre après ce que la justice considère comme une faute d’anesthésie et de surveillance d’un patient lors d’une opération en avril 2019, le docteur Jean-Jacques Charbonier a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et un an d’interdiction d’exercer.

Une décision frappée rapidement d’appel « parce qu’en 35 ans d’exercice, il n’a jamais eu le moindre problème, insiste son nouvel avocat, Me Simon Cohen. Ce médecin se plaint d’une enquête disproportionnée et il a raison. On ne retient pas les témoignages à décharge de vingt-six personnes. Pourtant le protocole d’anesthésie appliqué lors de cette intervention a été validé par l’expert et la très brève absence de la salle qu’on lui reproche n’a eu, elle, aucune conséquence. D’ailleurs les douleurs dont se plaint le patient demeurent antérieures à cette absence et par conséquent, entre le soi-disant préjudice et ce qui lui est reproché. Il n’existe pas de relation de cause à effet. Il n’est donc pas possible de déceler de manquement à une obligation susceptible d’engager à fortiori une responsabilité pénale. »

Contraire à la convention européenne des droits de l’homme ?

La chambre des appels correctionnels va donc étudier le dossier mais Me Cohen conteste également l’interdiction d’exercer avec exécution provisoire, donc immédiate, prononcé par le tribunal correctionnel dans son jugement.

« Compte tenu des délais d’appel, entre 12 et 18 mois à Toulouse, cette interdiction sera purgée avant que le dossier revienne devant la cour. En droit pénal français, on peut interjeter appel de toutes les décisions, par exemple un placement en détention, mais aucun recours n’est prévu quand un tribunal correctionnel prononce une exécution provisoire. C’est pour le moins particulier », explique l’avocat toulousain.

Son cabinet a donc déposé un recours la semaine dernière pour réclamer la mainlevée de cette interdiction d’exercer. « Nous demandons à la cour d’appel, en l’occurrence la chambre des appels correctionnels, de se saisir de cette question. Nous nous trouvons devant un vide juridique que la cour doit pallier. On ne peut pas, d’un côté, affirmer que ce médecin bénéficie de la présomption d’innocence puisque sa condamnation n’est pas définitive, que sa responsabilité est contestée et contestable mais, en parallèle, lui interdire d’exercer. Pour moi, cette impossibilité est non seulement contraire à la déclaration des droits de l’homme mais surtout contraire à la convention européenne des droits de l’homme. »

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Hist' toiles
  • : Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.
  • Contact

Recherche