Nous revoilà « at home » après un séjour d’une petite semaine en Auvergne.
Comme mise en bouche voici rien que pour vous trois œuvres découvertes dans le cadre de la manifestation « Horizons, Art nature en Sancy ». Et oui bonne surprise car elle a eu lieu malgré le Covid et se découvre sans masque ! Ouf !
Cela fait plusieurs années que nous venons découvrir certaines créations choisies en vertu de 2 critères, leur nature et le cadre dans lequel elles s’inscrivent ! L’occasion de balades plus ou moins longues dans un environnement exceptionnel !
Nous avons commencé notre périple au village de la Godivelle qui a comme particularité de jouir de la présence de deux lacs, celui du haut dans un environnement minéral et austère, celui du bas nettement plus bucolique.
La richesse de la flore et de la faune se découvre au cours d’une petite rando que nous avons couplée avec le circuit de découverte de l’oeuvre intitulés « Oscillations ».
Sympa mais sans plus ! Ce qui par contre est assez remarquable c’est le laïus de présentation de la création !
C’est d’une manière générale récurrent, des grands mots, dans le style que Bacri qualifie de « à enculer les mouches ». Cela ressemble aussi au contenu des textes que nous pondions pour nos inspecteurs qui voulaient toujours du ronflant en matière de projet pédagogique ! Pour chaque œuvre je me suis fait le plaisir de vous les mettre, tel quel !
L’origine de l’œuvre Oscillations de Maxime Cosson et Axelle Verglas Français, designer et architecte d'intérieur, trouve sa place dans un parcours esthétique et sensoriel. Un système de sangles vrillées dont l’intérieur est peint en rouge participe à recréer le sentiment visuel d’un dégradé de l’ordre – ou presque – de la vibration. En effet, avec le vent, les sangles en tension entrent en mouvement et vibrent, provoquant un effet sonore et visuel saisissant. Les visiteurs sont alors conviés à pénétrer à l’intérieur de l’installation qui, de simple passage, devient symboliquement le corps d’une longue-vue, invitant ainsi à un changement de perspective.
La seconde œuvre nous a largement séduite, déjà parce que le cadre est grandiose avec une vision à 360° sur les puys, les monts d’Auvergne, ensuite parce qu’il est indéniable qu’il y a du mouvement, de quoi regarder, analyser et, enfin, voir.
Des triangles qui se vrillent, se transforment et aboutissent aux carrés parfaits après un petit passage par le parallélépipède!
A vous de voir ce que vous inspire la présentation !
A constater le nombre de visiteurs croisés, même des autrichiens sympas, nous ne fûmes pas les seules à aimer ! Et puis la vache « i » nous a bien amusées.
Dans le milieu forain, un entresort est un bâtiment que l’on traverse et au sein duquel quelque chose se passe. L’inventeur en est le Collectif A’PIL - Matthieu Pilaud et Pierre-Lou Didelon Français, sculpteur et étudiant en architecture, Nancy/Paris. Au premier regard, cette œuvre est une forme équilibrée redécoupant le paysage tel un vitrail, mais lorsque le regard se déplace, les lignes se métamorphosent. L’œuvre devient alors le théâtre d’une figuration géométrique mouvante. Cette pièce est un espace frontière entre le paysage et sa déformation, entre perception et illusion. De face, elle est un hommage au paysage : ses courbes jouent avec le dessin naturel du panorama. De biais, elle est une œuvre en mouvement aux allures brutalistes. Son énergie formelle aspire le spectateur dans son intérieur jusqu’à l’immerger entièrement. Ainsi Entresort devient passage, œuvre à expérimenter physiquement.
Notre troisième découverte nous a offert, c’est indéniable une très belle balade ! Sans l’affirmer je pense que le village de Chastreix est installé sur les bords d’un ancien cratère volcanique, la dépression centrale est occupée par des près et des champs quant à la balade elle chemine sur tout le pourtour du cratère.
Cela monte, descend, nous empruntons même un temps ce qui ressemble à une ancienne voie pavée, y aurait-il du romain dans l’air ? Lorsque nous atteignons enfin le but après avoir traversé une belle hêtraie, nous sommes pile poil face à Chastreix.
Et là nous avons été très frustrées, pas moyen de se balancer, pas de place pour loger les fessiers sauf en adoptant une position périlleuse en ce qui me concerne !
Même là j’ai le vertige !
Marie Perra et Mégane Millet Lacombe originaires de Lyon et St Cloud sont les créatrices de cette œuvre, sont elles à l’origine de ce qui suit ! Mystère et balle de golf !
Les promeneurs ont gravi les reliefs, atteint un sommet pour contempler et jouer !
La topographie du lointain se modifie par le mouvement des bascules. Les obliques redessinent l’horizon. Superposition de lignes et de masses, démultiplication de la ligne de crête. Les bascules annoncent les noms des lieux alentours. Elles offrent un moment de jeu, où l’on prend son envol dans le paysage. Accrochez-vous ! Elancez-vous ! Soyez ici et là-bas, au loin. Touchez le ciel pour mieux vous ancrer dans le sol. Prolongez l’expérience de la pente, de la montée et de la descente. Versants abrupts, descentes en souplesse.
Voilà en tout cas de plaisants instants partagés et il est évident que chaque année nous sommes un peu plus nombreux à guetter la manifestation !
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Nous sommes deux soeurs... L'une peint, l'autre écrit. Nous avons envie de partager nos vécus, nos ressentis, nos expériences; de témoigner... Nous aimons par dessus tout la nature, notre plus grande source d'énergie... Sur ce blog, nous vous présenterons des peintures, des livres, mais aussi des photos de nos voyages, de nos randonnées, des récits... Nous tenterons enfin de vous entraîner dans la grande aventure de notre vie: notre cheminement spirituel vers l'Amour et la Lumière.