Une chanson que vous ne connaissez sans doute pas ou avez oublié, "L'aveugle du Pont au change" !
https://www.youtube.com/watch?v=WqWSCH7o5_s
Elle me chavirait le coeur et encore plus aujourd'hui. En l'écoutant je l'entends sourire, tristesse et émotion ! C'est fou la force de la musique, on se retrouve propulsé des années en arrière, le temps est aboli !
Avec Frédérique nous étions fans et le sommes restées, nous aurions pu lui souffler les paroles des chansons et nous ne manquions aucun de ses passages à l'Olympia ou Bobino !
Autant vous dire que lorsqu'il a honoré de sa présence la (mondialement connue) "Fête des Petits Pois" à Clamart c'était la joie et je n'étais pas peu fière qu'il me dédicace son portrait au fusain que j'avais fait pour l'occasion !
Nous lui devons même un sacré coup de semonce, famille, monde du travail, tous choqués ! Jeannine (notre mère) avait eu le grand tort de nous encourager Frédo et moi à ne pas renoncer à assister au concert de l'Olympia ! Papa venait de nous quitter, il paraît que cela ne se faisait pas ! Pourtant cela nous avait fait du bien.
Et pour clore cet article un poème à moins que ce soit une chanson. Une autre facette de son talent !
Dominique
Tu vois
Tu vois, la fleur qui m'était chère
En peu de temps fut emportée
Tout, ici-bas, n'est qu'éphémère
On devrait souvent y songer
Il fut, de tout temps, des poètes Qui passèrent leur vie à crever De faim, de froid et de misère Bien sûr, il n'y faut pas penser
Tu vois que l'homme est près du doute
Qu'il brûle ce qu'il a trop aimé
En moins de temps qu'il faut, sans doute,
Pour vraiment apprendre à aimer
Il rêve tout haut de conquêtes
De lune et puis d'immensité
Et les soucis de la planète
Il va vite les oublier
J'aurais voulu mourir en route
Dans le ciel clair d'un bel été
Dans une gloire qu'on veut, sans doute,
De nos jours, trop vite gagner
Mais je sais que coûte que coûte
Il faut suivre sa destinée
A défaut d'une belle route
Par mes chemins, par mes sentiers
Il me faudra me supporter