28 décembre 2017
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Je vous propose de découvrir le texte qui suit même si le sujet peut en apparence ne pas s’accorder avec la période festive de fin d’année !
Parce que les faits relatés, et qui font écho en moi, me semblent plutôt réjouissants et corroborent ce qu’ai maintes fois découvert en officiant comme passeur d’âmes j’ai envie de les partager avec vous.

Nous naissons à la Vie sur Terre pour naître ensuite au Ciel et renaître à la Terre ….. and so on !
Do
La mort ? Mais c’est relatif !!!
Je vais peut-être vous étonner en vous disant que la mort est quelque chose de très… relatif !
Et pourtant.
Au XVIe siècle par exemple, quelqu’un qui ne bougeait plus lorsqu’on lui infligeait une « stimulation douloureuse » (pincement, tape, claque etc.) était considéré comme mort.
À l’époque, les critères retenus (rigidité cadavérique, froideur, pâleur, absence de réaction aux stimuli) étaient si imprécis qu’il était fréquent d’enterrer des gens en état de léthargie ou de paralysie.
Au XVIIIe siècle on a trouvé une technique pour réduire ce risque : les « chambres mortuaires d’attente » (les obitoires) où le défunt était relié au gardien des lieux par une ficelle munie d’une clochette, et pouvait sonner l’alerte en cas de réveil. Utile…
Au XIXe siècle, le critère retenu par la médecine est l’arrêt respiratoire. Pour confirmer la mort, on plaçait un petit miroir devant la bouche et le nez de la personne, et s’il n’y avait pas de buée, c’est qu’elle était morte.
La frontière évolue encore au XXe siècle où c’est désormais l’arrêt cardiaque qui conditionne le pronostic.
Mais ça, c’était avant les progrès réalisés en réanimation ! Aujourd’hui, la mort cérébrale est le critère retenu par la médecine pour définir la mort légale. Elle est déclarée lorsque deux médecins, à quatre heures d’intervalle, constatent un électroencéphalogramme plat pendant vingt minutes.
Et ce n’est certainement pas la dernière limite : les techniques de réanimation, qui permettent de récupérer des personnes toujours plus loin, et la multiplication des expériences de mort imminente (EMI) [1] risquent bien de faire bouger ces lignes dans les prochaines années.
La vie, la mort, ces frontières que notre conscience a dressées pour nous permettre une certaine paix de l’esprit, sont-elles seulement réelles ?
Drôle de question. Et pourtant, là encore, rien n’est aussi figé qu’il y paraît. Même pas la mort.
La nuit où tout a commencé

Le Dr Charbonnier, médecin anesthésiste-réanimateur, raconte à ce sujet une étonnante histoire de télépathie qui lui est arrivée.
C’était une nuit, dans les années 1980. Le Dr Charbonnier intervient alors avec le SAMU après un accident de voiture.
Sur la chaussée, deux corps sont recouverts d’un drap blanc.
Pour eux le Dr Charbonnier ne peut plus rien faire. Le médecin se précipite vers l’habitacle atomisé, planté dans le bas-côté.
Un jeune homme respire encore.
Mais dans la pupille du malheureux, l’étincelle de vie disparaît et la mort s’installe.
À cet instant précis, agenouillé dans le froid, le docteur perçoit comme un souffle s’échapper du haut du crâne du jeune homme.
Ce souffle, telle une « présence vivante et joyeuse », vient lui frôler la joue droite. Ces quelques centièmes de secondes ont changé toute la vie du Dr Charbonnier.
Voici maintenant quelques extraits d’une interview où ce scientifique de premier plan explique comment il en est venu à croire en une vie après la mort. Il était interrogé par la journaliste Alessandra Moro Buronzo dans les colonnes du hors-série Les pouvoirs de l’esprit, et les conclusions qu’il formule sur les pouvoirs mystérieux du cerveau intéressent aussi très directement les vivants. Voici son interview.
Comment cette perception mortuaire a-t-elle pu faire basculer votre existence ?
Cette nuit-là, après l’intervention, j’ai été ébranlé tout entier par une évidence : nous sommes un esprit dans un corps.
Et ce dont j’ai été convaincu, c’est d’avoir été témoin de ce moment charnière où l’esprit quitte le corps pour la mort.
À cet instant, j’ai compris que ma vie, je voulais la passer au plus proche de la mort, pour pouvoir étudier ce passage.
À l’époque, je n’étais pas particulièrement croyant. J’avais une éducation catholique, mais comme beaucoup de mes confrères, j’étais un peu schizophrénique.
Quand j’avais ma blouse blanche, je pensais que la vie se terminait lorsque le corps cessait de fonctionner. Puis quand j’enlevais ma blouse, je retrouvais la possibilité d’un paradis, comme une promesse lointaine de vie après la mort, mais sans grande conviction.
Ce soir-là, quand je suis rentré chez moi, j’ai dit à ma femme : « Je veux étudier la réanimation » (j’étais sur le point de devenir généraliste !). J’ai changé tous mes plans, fait trois ans d’études supplémentaires, moyennant de gros sacrifices, pour finalement passer le concours de médecin réanimateur à Paris.
En côtoyant la mort au quotidien, vous avez commencé à recueillir d’étranges témoignages de personnes qui disaient avoir des souvenirs de « l’au-delà » après un arrêt cardiaque. De quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agit d’un phénomène plus fréquent qu’on ne le croit.
En 2001, une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet [2] et dirigée par le cardiologue néerlandais Pim Van Lommel a révélé que 18 % des personnes ayant fait un arrêt cardiaque font une « expérience de mort imminente » !
Mais le terme de mort « imminente » ne me convient pas, je préfère parler « d’expérience de mort provisoire ». Pourquoi ? Parce que toutes ces personnes connaissent un état de mort cérébrale provisoire !
En réanimation, la définition de mort cérébrale ne souffre aucune approximation. Ce sont des personnes dont le cerveau n’a plus aucune activité corticale enregistrable. Ces « expérienceurs » – c’est comme ça qu’on les appelle – n’approchent pas la mort : ils en reviennent ! Aujourd’hui, on estime à 60 millions le nombre d’individus qui auraient vécu une mort provisoire.
Y-a-t-il des points communs à ces récits ?
Oui. À chaque fois, on retrouve évoquée la sensation de « sortir de son corps » et l’expérience d’une forme de conscience où l’espace et le temps n’existent plus.
