20 décembre 2016
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Au confins de la plaine d’Ampurdan, là où elle vient buter sur les premières hauteurs de la Costa Brava se trouvent quelques villages « archi » bondés l’été, quasiment déserts en ce mois de décembre, des endroits paradisiaques pour qui aime la nature.
Samedi dernier, la Méditerranée faisait son show, ardoise sous un ciel plombé, émeraude quand le bleu a envahi tout le ciel !
Le GR 92 suit la ligne de cote, rustique sur certains tronçons, sophistiqué à d’autres.
Nous l’avons suivi sur quelques kilomètres dans un paysage de carte postale.
Parties du village de Calella de Palafrugell nous avons gagné le phare de San Sébastia. Les villages sont attachants, pittoresques et s’il ne recèle que peu de sites majeurs à visiter, il n’y a aucune raison de se priver d’y faire halte, juste pour le plaisir des yeux.
Nous étions déjà venues notamment en été pour y écouter des habaneras (genre musical, né à Palafrugell sous l’impulsion de pêcheurs catalans).
A ses côtés, une tour du XVe siècle monte la garde. Il paraît que du haut de sa terrasse le panorama est décoiffant ! Sans doute !
Il est quand même très dommage que la vue soit gâchée par un pylône garni d’un nombre invraisemblable d’antennes. Electro sensible, s’abstenir !
Cette balade s’est révélée contre toute attente, culturelle, nous ignorions complètement l’existence de fouilles archéologiques qui ont permis de ressusciter un antique village ibérique.
Daté avec précision du VI e et Ve siècles avant Jésus Christ, le village a livré les vestiges d’un habitat rural simple, un important matériel qui a permis de reconstituer la vie à cette époque. Cultivateurs, pêcheurs, la population entassait les réserves de la communauté dans des silos dont on découvre encore les traces.
Au Ie siècle avant J.-C., les romains bien implantés en Ampurdan, ont mis a mal ce village dont les vestiges petit à petit ont disparu sous les terres cultivées.
Un autre habitat a vu le jour dont il reste un ancien ermitage du XIXe siècle et un oratoire dédié à San Baldari, perchés au sommet d’un promontoire vertigineux.
Alors si le cœur vous en dit, ne vous privez pas de mettre vos pas dans les nôtres.
Par contre je vous déconseille les restos, la proximité des antennes est vraiment très déplaisantes et sans doute néfaste !
Mais je me doute bien que peu d’entre vous me prendront au sérieux !
Comme avant goût, un dernier cliché.
Et ce petit film !
Do