24 septembre 2016
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Il y a quelques jours nous apprenions qu'une nouvelle taxe pour « protéger » la population des inondations avait été votée par l’agglomération de Perpignan. Les habitants et entrepreneurs des communes de Perpignan Méditerranée acquitteront une taxe d’environ 20 euros par an car les banques se font tirer l’oreille, l’agglomération étant trop endettée. Le maire de Perpignan l'a répété : "Ce n'est jamais satisfaisant de voter une taxe mais il en va de la protection des personnes et des biens et l'État se désengage aussi pénalement en cas de problème ; or, on est sur un territoire à risques."
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Risques confirmés dans le journal du 23 septembre où, dans la rubrique consommation, on peut lire que « depuis 1940 l’urbanisation de la zone (rives de la Têt), routes et constructions, a bien évolué. Et c’est là que réside aujourd’hui le risque majeur d’inondation : eaux de ruissellements qui ne trouvent plus le passage vers les rivières ou qui ne peuvent plus être absorbées par le sol. » Suit tout un descriptif des pratiques agricoles néfastes et ce constat : « 82% des communes des PO sont soumises à des risques d’inondations amplifiés ».
Pas d’ambiguïté ! Cela n'a pas empêché le tracé d'une route à voies dans le lit de la Têt !
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