15 juillet 2015
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Depuis 3 ans un dispositif réglementaire régit la survie des espèces dites nuisibles. Auparavant le classement relevait de la compétence préfectorale, il est aujourd'hui devenu compétence ministérielle, une compétence « royal » !
Après avoir pris connaissance d'un article traitant de l'opportunité de limiter les populations de mouflons aujourd'hui excédentaires mais jadis protégées, je me suis intéressée plus particulièrement au sujet à partir de la problématique présence du loup !
Totalement protégé le loup ne devrait pas être chassé, or nous savons qu'il n'en est rien et selon les sons de cloches les avis divergent radicalement. Personnellement, je n'ai aucune légitimité à vouloir faire valoir mon point de vue, il y a juste une chose que je ne comprends pas en ce qui concerne le loup : pourquoi des pays comme l'Italie et l'Espagne arrivent à gérer la cohabitation entre cet animal et l'homme alors qu'en France cela soulève des polémiques à n'en plus finir ?
Je ne fais pas d'angélisme mais lorsque je constate que certains critères sont dépendants de raisons cynégétiques, les chasseurs voulant pouvoir tuer les petits carnivores pour concurrence « déloyale », cela m'indispose.
Que des animaux sauvages comme les renards, sangliers … fassent des dégâts dans les cultures est un fait établi mais il est aussi certain que les populations se régulant normalement d'elles-mêmes, si certaines se sont mises à pulluler, l'homme en est responsable. L'abandon de certaines pratiques agricoles a boosté leur démographie en l'absence de prédateurs naturels.
Plongée donc dans les articles traitant de la survie des espèces j'ai découvert que si l'on devait s'en tenir aux seuls critères reconnus pour justifier de l'éradication d'une espèce, il y en a une qui devrait ne plus faire long feu sur la planète. La justification du classement « nuisibles » est fondée sur les critères suivants :
- Dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publique
- Pour assurer la protection de la flore et de la faune
- Pour prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles
- Pour prévenir les dommages importants à d'autres formes de propriété